Pourquoi veut-on tuer les prudhommes ?
A propos, d'où viennent les conseils des prudhommes, concernés par une des dispositions les plus commentées des ordonnances Macron -le plafonnement des indemnités ? Ils remontent loin : à Saint Louis. Et plus directement, à la révolution de 1848. Mathilde Larrère revient sur une des institutions les plus démocratiques, les plus paritaires, du système judiciaire français. Et se demande : est-ce pour cette raison que l'on veut leur mort ?
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Derniers commentaires
Autre aspect de la chose: ayant été victime d'un licenciement indiscutablement abusif, pour n'avoir pas repris le travail en plein milieu de mes congés payés. L'indemnité qui m'a été attribuée, je n'en ai jamais vu la couleur, le patron s'étant débrouillé pour être insolvable. Ce serait intéressant de savoir si le cas est fréquent ou si j'ai vraiment pas eu de veine?
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"Il faut savoir que le préjudice du salarié licencié abusivement après 10 ans d'ancienneté pouvait donner lieu à un dédommagement deux à trois fois supérieur à celui octroyé à la victime de viols répétés pendant 10 ans."
Quel rapport ? S'il y a là injustice, ce n'est pas dans le sens que vous l'entendez. Il faudrait demander à ce que le dédommagement du dernier préjudice que vous mentionnez soit augmenté, si tant est qu'une somme d'argent puisse jamais dédommager le traumatisme engendré
Mais je veux une nouvelle fois remercier Mathilde Larrère pour cette remise en Histoire des Prud'hommes. Elle devrait être vue par tous et j'engage tous ceux qui la voient à reprendre par le début avec les déclarations de Parizot et de Gattaz.
Petit aparté concernant Florence Parizot : "Le groupe Parisot, en difficulté, est vendu en 2011 au groupe Windhurst Industries après avoir pourtant reçu plus de 20 millions d'euros de subventions publiques pour l'aider", on appréciera d'autant les larmes versées par cette dame au JT dont on voit un extrait.
Ici en Alsace, nombre de Prudhommes locaux ont disparus, obligeant les salariés des petites entreprises éloignées de la capitale Alsacienne à venir jusqu'à Strasbourg pour tout litige sans compter les autres réductions d'effectifs des Prudhommes que firent Sarkozy-Medef.
Je découvre dans cette chronique que les travailleurs étrangers furent privés du droit de vote aux élections prudhommales par Hollande. Décidément, celui-là a trahi encore plus que l'on ne le sait d'ordinaire. Et il ose venir donner la leçon à Macron, la félonie n'a pas de limite. Le professeur ne peut reprocher à son élève de faire mieux que lui en matière de félonie.
J'entends aussi dans cette chronique le nom de la station de métro "Louis Blanc" qui semble donc dans une logique de mémoire "de combat social". J'ai vu sur Wiki que Louis-Blanc fut exilé à Londres et l'ami de John Stuart Mill qui m'est cher à deux titres, celui d'avoir été agnostique et le parrain de Bertrand Russell. Je vois aussi que le conseil de prud’hommes auj. 27 rue Louis Blanc était autrefois dans l'île de la Cité et va y retourner pour emménager directement au sein du Palais de Justice, donnant encore plus de sens à ce que souligne Mathilde Larrère, à savoir les demandes du Medef de voir des juges remplacer les Prdhommes.
Pourquoi le gouvernement Medef dissimulerait ses intentions quand tout est amorphe autour de lui.
Il faudrait réellement vous interroger sur vos capacités à produire un texte digne de lecture.
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j'avais oublié Antonin Arthaud .
Je vais l'encadrer, celle-là!
Moi, je trouve que l'on devrait même supprimer toute indemnisation à quiconque demande la réparation d'un préjudice par respect de ceux qui n'obtiennent rien. Ca diminuerait grandement l'engorgement des tribunaux.
Au fait, nous ne confondriez pas un tout petit peu la justice civile et la justice pénale?
"5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
8. Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises.
9. Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence."
Qu'en est-il aujourd'hui d'un droit d'obtenir un emploi, de la détermination collective des conditions de travail et de la participation à la gestion des entreprises, de tout bien, toute entreprise devant être propriété de la collectivité si elle est monopolistique, de l'assurance de moyens convenables d'existence en toute circonstance ?
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Votre doigt à dû glisser sur la mauvaise touche de votre calculette.
Dans ce rapport que vous avez la gentillesse de mettre en lien, on y lit sur cette même page 7, colonne de droite en bas : "En moyenne, en 2013, les cours d'appel ont confirmé totalement (29 %) ou partiellement (49 %) les décisions rendues en première instance. Dans 22 % des cas, les cours d'appel ont infirmé totalement ces décisions."
Sans calculette et de tête, cela fait 78% de confirmation totale ou partielle des décisions rendues.
Vous avez rapporté ces décisions de confirmation au total des arrêtés et non à celui des décisions rendues.
Tsss tsss
Allez, au bénéfice du doute chère Citrouille on va dire que l'erreur est humaine ? Oui ?
Ou alors, vous pensez comme sir Winston Leonard Spencer Churchill l'aurait affirmé: Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. ?
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Sans doute est-elle généreuse avec eux mais enfin, la question reste la même : laisse-t-on les milieux de l'entreprise gérer eux-mêmes les conflits par les prud'hommes en leur donnant les moyens nécessaires ou envoie-t-on directement les affaires vers d'autres juridictions ? Lesquelles ? Avec quels moyens ?
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Merci Mathilde de nous parler concrètement des attaques du patronat contre le salariat. On voit que leur phobie de retour au servage est un travail de longue haleine. Rendez-vous les 12 et 23 septembre.
Le progrès est en marche !