PPDA, un livre-enquête mis en cause par certaines victimes
Suite écrite du "Complément d'enquête" sur Patrick Poivre d'Arvor, le livre du journaliste Romain Verley, "PPDA, le Prince noir", à paraître ce mercredi 8 février, fait l'objet de vives contestations d'une partie des victimes citées. Elles dénoncent la publication de leurs témoignages intimes sans anonymisation et sans leur consentement. L'une d'elles a lancé un recours en référé pour "atteinte à la vie privée". Le tribunal de Paris l'a rejeté et a confirmé la sortie du livre.
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Qu'apportent le fait de citer des noms de victimes qui ne veulent pas être nommées à son livre ? C'est scandaleux. Et la justice valide cette agression ? Ca créé effectivement un précédent très dommageable, et on peut s'attendre à ce que dans les pro(...)
Plutôt qu'un livre-enquête, certaines préfèreraient un mandat d'arrêt et un ordre d'écrou....
"le juge fait une balance entre tous les intérêts en présence : les intérêts des victimes et l'intérêt général".
Nommer les victimes n'a quasiment aucun intérêt général mais peut causer un énorme préjudice aux victimes et aux futures enquêtes.
Cet argu(...)
Derniers commentaires
"le juge fait une balance entre tous les intérêts en présence : les intérêts des victimes et l'intérêt général".
Nommer les victimes n'a quasiment aucun intérêt général mais peut causer un énorme préjudice aux victimes et aux futures enquêtes.
Cet argument est complètement lunaire.
Comment le juge a-t-il pu suivre la défense ?
ça parait très important de compléter l'article. Verley et Saporta sont approximatifs dans leur défense, c'est très moche.
Questions : comment un PV d'audition devient-il accessible à un journaliste ? Est-il légal d'en divulguer le contenu ?
J'imagine que c'est une des "armes" d'un journaliste d'investigation.
Dès lors, la question n'est plus juridique, mais morale.
En rapport avec la dernière émission où j'ai pu " apprécier " de trois hommes journalistes leur soucis du respect des sources politiques, des "off" qu'il leurs sont confiés. Va falloir apprendre du côté des victimes à spécifier "c'est du off" lors du dépôt d'une plainte.
Qu'apportent le fait de citer des noms de victimes qui ne veulent pas être nommées à son livre ? C'est scandaleux. Et la justice valide cette agression ? Ca créé effectivement un précédent très dommageable, et on peut s'attendre à ce que dans les prochaines années, les victimes hésitent encore un peu plus à prendre la parole et à s'adresser à la police et à la justice, puisqu'on ne peut pas leur faire confiance.
Il y a quand même un fait indiscutable dans cette affaire : quand un policier ou un magistrat vous dit que votre témoignage ne sera pas divulgué publiquement, ça n'est pas vrai ! Encore un rappel que notre police et notre justice ne sont pas dignes de confiance.
Plutôt qu'un livre-enquête, certaines préfèreraient un mandat d'arrêt et un ordre d'écrou....
Ah, enfin, un journaliste qui ne pratique pas le "off " !