Programme éco : la gauche, ce "danger" pour les télés
Antisémite et nul en maths, ça fait peut-être un peu beaucoup pour prétendre accéder au pouvoir. Depuis l'annonce de l'union de la gauche, le Nouveau front populaire fait face à un feu nourri des "éditorialistes" et "experts" des chaînes d'info. Sur le plan économique, on nous promet le pire : destruction d'emplois, hausse d'impôts pour tout le monde, dette abyssale et même décroissance (faites un stock de bougies, on ne sait jamais). Bref, c'est un "programme complètement fou", d'une "violence inouïe" et qui est "dangereux" pour la France. Et ce n'est pas sur CNews que ces propos ont été tenus. Sur BFMTV et LCI aussi, le danger de ces législatives, c'est la gauche.
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Merci Sherlock. Le conservatisme, puissant, triomphant, lutte d'arrache-pied pour sa survie, qui est la survie d'une hiérarchie sociale millénaire, et qui n'a pas réellement varié avec le temps. Une hiérarchie cloisonnant les sociétés entre privilégi(...)
et ben au moins ils ne s'en cachent plus du tout, c'est lipide: plutôt Hitler que le Front Populaire...
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Devant un tel bashing du programme de gauche, la possibilité pour les électeurs d'être informé de manière équilibrée, sans partie pris, avec la possibilité d'écouter les(...)
Derniers commentaires
Face à ce déferlement de haine, à cette véhémence et à l'injuste répartition des forces, je me prends à rêver : est-ce que cela ne finirait pas étonner/choquer, y compris les modérés ? La droite (extreme ou pas) pourrait-elle se discréditer ???
Je me demande vraiment où va la France...
Le prix Nobel d'économie n'existe pas. C'est le prix de la banque de Suède en sciences économique. Appeler cette distinction "prix Nobel d'économie" est une arnaque tenant à faire passer les interpréteurs de runes et autres entrailles de poulets pour des scientifiques, avec les dégâts qu'on peut constater.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Esther_Duflo
Esther Duflo, née le à Paris, est une économiste franco-américaine. Professeure au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et au Collège de France, elle reçoit le Prix Nobel d'économie en 2019 conjointement avec son époux Abhijit Banerjee et Michael Kremer.
Tout ceci est fort bien.
MAIS. Le prix Nobel d'économie n'existe pas.*
J'en remets une couche.
Wikipedia, ce n'est rien d’autre qu’un site internet où les fiches concernant les personnes encore vivantes sont parfois discutables.
C'est dommage que Mme Esther Duflot ait laissé cette erreur sur sa fiche.
(*)Pour la bonne raison qu'Alfred Nobel ne considérait pas l'économie comme une science. Qui pourrait lui donner tort ?
Par contre, il y a un ""Prix d'économie de la Banque Royale de Suède en l'honneur d'Alfred Nobel", institué je crois après que le principal intéressé est devenu incapable de répondre.
c'est exact, et le titre en est raccourci à "Prix Nobel d'économie"...par économie de langage
C'est curieux de donner un nom qui désigne quelque chose qui existe : "Prix Nobel" à quelque chose qui n'existe pas, le Prix Nobel d’économie.
Ça ressemble plus à un abus de langage qu'à une 'économie de langage
est-ce que ça remet en cause les compétences de ceux qui le reçoivent? Pas forcément. On aurait pu appeler ça "breloque valorisante" que c'était pareil. A la fin il s'agit de saluer l'intérêt/la pertinence de travaux.
Accessoirement le prix de la banque de Suède a été créé avec la bénédiction de la fondation Nobel, ce qui revient à valider l'appellation "prix Nobel d'économie".
D'ailleurs la fondation ne remet aucun prix directement, tous sont décernés par des institutions suédoises diverses: académie des sciences, parlement, académie, banque de Suède... etc.
Vous remarquerez qu'il n'existe pas non plus de prix Nobel des maths. La médaille de Fields en fait office, mais ça ne change rien au fait qu'on reconnait des compétences remarquables.
Après on peut aussi discuter de la pertinence de continuer à nommer un prix du nom d'un vendeur d'armes. Prix qu'il a lui même financé et créé, d'où son nom, pour laisser une image flatteuse à la postérité. Mégalomanie quand tu nous tient...
Le prix de la banque de Suède, c'est une reconnaissance entre pairs (les comités sont composés de personnalités reconnues pour chaque discipline), comme la médaille Fields ou le prix Nobel-marchand d'armes. Une sorte de Golden Globe des sciences et de la littérature. Après, on y porte un intérêt ou pas...
"Sveriges riksbanks pris i ekonomisk vetenskap till Alfred Nobels minne, i dagligt tal ofta kallat Ekonomipriset eller Nobelpriset i ekonomi, är ett pris som instiftades 1968 av Sveriges riksbank i samband med bankens 300-årsjubileum och som administreras av Nobelstiftelsen. " sur le Wiki Suédois
ce qui donne dans la langue de Tahar Ben Jelloun ou de Bernard Pivot :
"Le prix de la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, souvent nommé dans la langue quotidienne "Prix d'économie" ou Prix Nobel d'économie est un prix fondé en 1968 par la banque de Suède à l'occasion du 300 eme centenaire de la banque et qui est géré par la fondation Nobel."
Donc aucun problème pour l'appeler comme on veut sans craindre l'arnaque
Dimanche soir 23 juin, LCI, Darius Rochebin, est annoncée la venue de Thomas PIKETTY ; je passe sur mon dégoût pour cette chaine, et je regarde, moins pour être informé que pour assister au dispositif mis en place pour "tuer" l'adversaire - un cas paradigmatique à présenter dans toutes les écoles de journalisme. Le pauvre Thomas est "massacré" par tous et toutes les toutologues du plateau (ah ! Renaud Pila ! ) ; on ne le laisse pas parler, on l'interrompt, Rochebin l'accuse même de faire des tunnels, de trop parler ; une haine viscérale (ah ! les éructations d'Etienne Gernelle ! ah ! le chafouin Guillaume Roquette !) suinte du plateau... Du Pascal Praud à l'état pur. Pourquoi les partisans du bloc bourgeois (ah ! Anne Nivat !) ont-ils si peur ? En tous les cas, ils défendent leurs intérêts bec et ongles. Faut-il aller sur de tels plateaux ? Je pense que Thomas Piketty aurait dû partie au bout de 3 minutes, laisser les membres de la meute grogner entre elles et eux. Je rêve, parfois, qu'il faudrait imposer dans ce genre de débat (où l'on trouve qu'un smic à 1600 € met en péril l'économie du pays) que chaque participant·e soit identifié·e par le salaire mensuel qu'iel touche (l’écrivain, Christophe Hanna l’avait fait dans son livre L’Argent, en présentant les propos de certains poètes, c’était très instructif sur les prises de position des un·es et des autres.) Une telle information donnerait aux discours tenus une tout autre signification. L’indécence et la défense forcenée de ses propres intérêts apparaîtraient au grand jour. Mais je rêve…
En rappelant également que ces chaînes sont la propriété de milliardaires qui ont tout intérêt à ce que le NFP ne passe pas.
BFM, LCI sont des chaînes d'opinion comme CNews. Idem pour France Info qui, pour "éclairer les auditeurs" sur le programme économique du NFP, a fait appel à une économiste membre du "Cercles des économistes" (Les Echos et compagnie), qui nous a expliqué en quoi ce programme était une catastrophe pour le pays...
Pour le système médiatique, c'est "plutôt le RN que la gauche " !
Et, en même temps la gauche de droite part en campagne pour nous vendre Laurent Berger, celui qui a approuvé les lois travail Hollande-El Khomry-Macron et les ordonnances Pénicaud-Macron, comme premier ministre si le NFP gagnait.
Il y a des années que je boycotte ces chaînes gratuites,qui polluent notre vivre ensemble.
Une question:combien sont payé-e-s tous ces gens,qui ne sont plus des journalistes.
Je comprends pourquoi ils ont supprimé les Guignols. Ils n’allaient pas pouvoir résister à une concurrence aussi forte.
Chère Mamie Watsonne,
Comme tous les gens qui ne comprennent rien aux chiffres, je donne ma confiance à des gens qui m'explique ces chiffres par le prisme de l'humain
Quand je lis ceci : "Un "débat" de 17 minutes entre, accrochez-vous, Emmanuel Lechypre (journaliste libéral), Roselyne Bachelot (ancienne ministre de droite), Guillaume Tabard (du Figaro), Olivier Vial ("expert" de droite) et Shannon Seban (candidate Renaissance). " et que je sais que ce débat se passe sur une chaîne appartenant à un milliardaire dont la fortune chère Mamie Watsonne est (sauf si je me trompe) tellement supérieure à la vôtre que la simple comparaison ferait éclater de rire cette défenseuse des pauvres et des orphelins qu'est Madame la ci-devante Roselyne Bachelot, il me semble Mamie Watsonne que tous ces gens sont réunis dans le seul but d'éviter le danger que représenterait pour eux votre vote pour la gauche
L'incroyable voyez-vous c'est que l'indécence est désormais de défendre les moins bien lotis
et que c'est un milliardaire qui fait la morale en déversant ses millions pour vous convaincre, un peu comme trump, un peu comme rishi sunak
Moi ce qui m'inquiète vraiment c'est les références à la Grèce. Est ce que certains ne se douteraient pas de quelque chose ?
Je veux dire serait il possible qu'un ex-banquier conseillé par des experts de l'intégrité de ceux de Black Rock ou McKinsey se soit laissé aller, peut être très tôt dans son règne alors qu'il était tout innocent, à autoriser à ses subalternes quelques astuces comptables pour enjoliver un peu les comptes de sa start-up nation.
Rien de mal intentionné, juste s'avancer un peu d'argent, ou mettre quelques dettes sous le tapis, qu'il aurait compté corriger par la suite grâce aux bénéfices de sa brillante politique, tel un trader devenu président.
Évidement divers aléas découlant de la résilience des gaulois réfractaires à ses politiques ou de la conjoncture économique internationale n'auraient pas tout à fait aidé et conduit à utiliser un peu plus d'astuces pour maintenir la cohérence des comptes.
Seulement il y aurait eu comme un léger imprévu, par exemple une pandémie ou un truc comme ça qui aurait carrément rendu le comblage de trou encore moins facile.
Quand même confiant, le type se serait fait réélire, avec l'idée qu'il trouverait bien un moyen (peut être un passage en économie de guerre ou truc du style, avec les dépenses secret défense que ça permet).
Seulement ses subalternes (n'allons pas imaginer que nostre président lui même se serait sali les mains), menant une audacieuse politique à la Jérome Kerviel auraient laissé grandir le trou à un point, où même ça ne serait pas envisageable.
Et le pauvre homme se verrait dans l'obligation de passer au plus vite la patate chaude à d'autres avant que ça lui explose à la gueule (se souvenant peut être précisémment de l'exemple grec où le PASOK a payé pour les truquages de compte des régimes précédents).
Perso, avec la victoire du RN, c'est un des scénarios qui me fait le plus peur.
Je crois que c'est l'article de trop pour moi, malgré sa grande qualité. Le débat public est tellement lugubre, cette stratégie est tellement injuste, cette société est plus violente... Je ne plus lire les médias sans avoir la nausée, littéralement.
On se sent presque coupable d'être de gauche et de vouloir l'égalité, y compris pour des gens qui nous crachent dessus à longueur de temps et nous expliquent que maintenant c'est chacun pour soi. Après des mois à se faire taxi d'antisémites pour tenter d'empêcher un génocide en plus. Quelle inversion des valeurs ! Je comprends que Mélenchon en ait les larmes aux yeux.
Ça m'angoisse comme jamais pour l'avenir. Je ne vois pas comment ça peut bien finir. Même si par miracle la gauche passait ils ne nous laisserons jamais gouverner. J'essaie de ne pas sombrer dans le désespoir mais ça devient très compliqué.
Pour trouver le seuil à partir duquel un salarié serait perdant par rapport à la réforme proposée par la gauche, il faut aller chercher quelqu'un qui gagnerait quatre fois le smic ? C'est à dire qu'il faut aller embêter un peu les 5% les plus riches. C'est dire le niveau d'inégalité qui règne dans le pays aujourd'hui. Et changer ça ce serait insupportable pour nos amis éditorialistes chiens de garde. Alors quoi, ils gagnent plus que ça ? Ou alors ils gagnent moins mais ils sont tellement au service des très riches qu'ils préfèrent cracher sur une réforme qui leur serait profitable pour défendre leurs maitres ?
Quand on gagne 5732€ net par mois, on gagne extrêmement bien sa vie. On peut se permettre de réduire un peu les options sur la nouvelle Porsche qu'on va acheter neuve, pour le bien de la société, pour prendre sa part dans la redistribution des richesses. C'est même un privilège.
Sinon en effet c'est la doctrine bourgeoise qui prévaut "On dépense ce qu'on a, et on ne peut pas s'endetter au-delà de ce qu'on ne pourra jamais rembourser". Autrement dit quand on est riche on reste riche et quand on est pauvre on reste pauvre.
Mais quelle idiotie, comment quelqu'un qui est en situation précaire et qui regarde cette émission peut y croire une seule seconde ? Je pense qu'il vous crache dessus messieurs les inquisiteurs de la redistribution, et qu'il ira voter à gauche.
Sur la fuite des plus riches en raison des hausses d'impôts : "À chaque fois qu'on a fait ça monsieur Bompard [...] ça se traduit toujours par les mêmes phénomènes : les plus riches, ceux qui peuvent bouger, ils s'en vont. Et ceux qui ne peuvent pas, l'essentiel des gens, les classes moyennes, ils se réfugient dans le travail au noir. Ça veut dire une France sans entrepreneur, sans chanteur, sans acteur…"
Je suppose, j'espère que M. Bompard a quand même pu répondre, mais sur ce point, M. Aubry l'avait bien fait sur France inter, à écouter à 7'40 environ : https://www.youtube.com/watch?v=wiiAUs8QpJU
Je suis par hasard tombé sur l'émission du 17 juin sur BFM et j'ai également halluciné du dispositif. Que des gens d'accord entre eux et soutiens du président sur le plateau et 3min données à Julia Cagé pour parler. Si seulement il y a avait un organisme chargé de surveiller la parité sur les plateaux...
Mais où sont passées les règles des temps de paroles dans les médias mainstream ?
Devant un tel bashing du programme de gauche, la possibilité pour les électeurs d'être informé de manière équilibrée, sans partie pris, avec la possibilité d'écouter les programmes de tous les partis n'est absolument pas respectée.
Pour voter à gauche, il faut être déjà convaincu puisque les paroles de gauches sont quasi absentes, et quand elles sont sur le plateau, comme Clémence Guetté sur France Inter ce dimanche matin, elle a beau demandé à être interrogée sur son programme, elle ne sera interrogée que les divisions à gauche, et sur Mélenchon.
Où sont les économistes de gauche sur les télés? Gabriel ZUCKMAN, Mickaël ZEIMOUR, Esther DUFLOT (prix nobel, excusez du peu), Thomas PIKETTI, Julia CAGÉ... Les seuls qui pourraient contrer les arguments de l'ancien gouvernement (ét oui !!) que le programme de gauche enverrait la France dans le mur, l'endettement et l'effondrement économique.
C'est effrayant ce que les élites, finalement, refusent au peuple, le droit de décider de son avenir.
A la lecture, de ce long ( très long ) article, on découvre que les médias qui comptent font oeuvre de salubrité publique contre les délires d'une gauche hors sol qui ne pense qu'à taxer, punir les plus riches. Qui sont les plus riches qui font vivre le pays en donnant du travail aux masses laborieuses qui sans emploi se réfugieraient dans l'alcool ou le jeu ? Les employeurs, les grands capitaines d'industrie.... et il faut espérer que les analyses et les décryptages produits par des éditorialistes de talent comme Mr Perri , un homme au parcours irréprochable, passant d'une émission de débat de qualité comme les grandes gueules au plateau toujours attrayant de Mr Pujadas ( encore une victime de l'épuration au sein du pseudo service public de l'information) finiront par convaincre les électeurs de ne pas se jeter dans les bras d'une gauche dispendieuse qui , si par malheur, ( Milton Friedman protégez nous ) arrivait au pouvoir plongerait notre pays dans un chaos économique qui profiterait aux intermittents du spectacles , aux fonctionnaires de gauche et à des médias comme ASI qui ne font que saper le moral des Français en salissant des journalistes de talent comme Mr Duhamel, par exemple, dont le sens de la nuance et son impartialité devraient nous inspirer davantage. Réjouissons nous toutefois du retour sur les plateaux du remarquable Jacques Attali qui dès 1983 avait par ses conseils, remis la France dans le sens du vent après deux années d'étatisation et de mesures qui ont déclenché un processus de déclassement de notre économie.
Merci pour cette recension éclairante bien que déprimante...
Ils prient tous pour un embrasement en Kanaky , voilà pourquoi macron a foutu le bordel en Kanaky de cette manière . Rien de mieux qu'un bon conflit avec du mort pour tenir les gogos loin de la gauche , en plus c'est du black .Attendez la fin des élections , ne tombez pas dans le panneau frères . Ils ont perdu sur l'économie .
En même temps c'est un peu de ma faute aussi si je suis nul en économie... J'aurais dû passer un bac ES comme Lenglet, j'aurais pu comprendre que le programme que je défends est inapplicable... Pfff regrets éternels...
Sinon très sympa le mec qui crée son laboratoire des idées universitaires, ça fait pas du tout think tank! Mais bon, j'imagine que le journaliste ne s'est pas laissé avoir et qu'il a précisé d'où parlait son intervenant.
et ben au moins ils ne s'en cachent plus du tout, c'est lipide: plutôt Hitler que le Front Populaire...
Merci Sherlock. Le conservatisme, puissant, triomphant, lutte d'arrache-pied pour sa survie, qui est la survie d'une hiérarchie sociale millénaire, et qui n'a pas réellement varié avec le temps. Une hiérarchie cloisonnant les sociétés entre privilégiés et dominés, qui s'est toujours appuyée, soit dit en passant, sur les grands piliers du féodalisme : l'argent, la force et la religion. La grande peur des privilégiés, c'est la fin de l'esclavagisme. Qui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, n'a pas du tout disparu, mais s'est simplement adapté à l'air du temps. On fait semblant de jeter un peu de monnaie aux esclaves, et de leur concéder quelques droits dits "élémentaires". Augmenter le smic, c'est forcément grever (un peu) le budget des nantis, dont on voudrait faire admettre qu'ils sont les seuls créateurs de richesse.
Rien ne change. Demain, la police et les églises seront toujours là pour nous faire baisser la tête. Et qu'on ne me dise pas que les églises ont perdu de leur influence : c'est vrai que pour la plupart elles sont vides, mais les sermons se sont déplacés sur d'autres lieux, bien plus médiatiques. Les curés aussi, maintenant, ils portent cravate et pérorent sur les chaines d'info. Et attention, hein, quand je parle des curés, je ne vise pas qu'une religion précise : toutes sont au service d'une organisation sociale inégalitaire. Toutes.
Et dans ce cadre, l'économie est aussi une religion. Comme n'importe quelle autre.