Refus d'obtempérer : un danger aussi sur le terrain médiatique
Treize personnes ont été tuées en 2022 par des tirs policiers dans le cadre d'infractions banales : des refus d'obtempérer. Treize sur les 140 tirs opérés "sur des véhicules en mouvement" cette même année. Ces chiffres officiels sont suffisamment graves pour que l'information apportée aux citoyen·nes soit irréprochable - mais les médias en sont très loin. Agenda idéologique ou négligence médiatique ?
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Impressionnée par la qualité et la précision de votre travail, et même carrément admirative.
Je vote pour la lecture obligatoire dans les écoles de journalisme et dans les sessions de formation continue à la déontologie. Obligatoires elles aussi(...)
Treize morts pour refus d'obtempérer en 2022 par la police de Macron -Darmanin .
Combien fera celle de Bardella -Le Pen?
On peut craindre le pire.
Merci pour cet article précis et salutaire. Concernant les informations qui dénigrent les victimes d'agissements policiers (du genre : défavorablement connu des services de police, mentions au TAJ etc.), il n'est pas difficile de savoir d'où el(...)
Derniers commentaires
Du fond de mon canapé, J’ai une hypothèse, est-ce qu’il n’y aurait pas un sujet à creuser pour un journaliste d’investigation :
n’y aurait-il pas de l’entrisme de la part de jeunes frontistes (voir encore plus à droite) au sein des force de police ?
Des personnes qui passent les concours et s’engagent à dessein ?
Merci pour la clarté.
Juste tiqué sur deux choses. La mention "d'arme lourde", déjà relevée par Frédéric. Ce genre d'erreur est très fréquent chez tous les journalistes. Je pense que le mieux c'est de coller à la description factuelle "fusil d'assaut" et ne pas en rajouter. La deuxième chose, la paraphrase de Camus, j'en ai marre de l'entendre, comme un certain Bégaudeau dans son roman Un Enlèvement si je me souviens bien.
Ca aurait aussi été intéressant d'avoir une vue sur une échelle plus large des refus d'obtempérer et des victimes, et une représentation graphique pour ces dernières. Bon, après, ça risque de devenir une thèse, hein !
C'est quoi le nom déjà ? "Forces de l'ordre" c'est ça ?
Alors... je suis désolé de chipoter ainsi mais... c'est une erreur journalistique qui me tracasse voire m'agace un peu à chaque fois que je la relève et c'est assez fréquent.
Dans le chapitre "Indécence et faute déontologique", vous écrivez "Une des trois missions de police recensées où le décès est dû à... une arme lourde." Or il est question ici d'un fusil d'assaut HK G36 qui n'est factuellement pas une "arme lourde". Ce n'est certes pas une "arme de poing" mais il n'en reste pas moins que... ce n'est donc pas une "arme lourde"
C'est assez important parce que la plupart du temps ce ne sont pas les forces de l'ordre qui sont dépeintes par les médias comme utilisant des "armes lourdes" mais certains délinquants, pour accentuer encore la peur générée par les articles et reportages en laissant entendre qu'il y a littéralement une situation de guerre et que "à la guerre comme à la guerre", il va falloir écraser l'ennemi et donc toutes les méthodes seront par définition acceptables dans la lutte contre la délinquance violente.
L'utilisation de ce vocabulaire erroné me semble accompagner et même justifier l'escalade de la violence et la militarisation constamment plus avancée des forces de l'ordre. Ce qui, à mon avis, fait plus partie du problème que de la solution.
Pour ceux qui regrettent la suppression de la peine de mort : elle existe encore.
Sans mise en examen, sans instruction, sans procès, à la discrétion des forces de police.
Monsieur Darmanin : Est-ce bien "républicain" ???
Distinguer refus d'obtemperer et delit de fuite est pourtant un classique du permis de conduire!
Bon, ça tombe sur vous, tant pis.
Tout d'abord, je n'ai rien à ajouter ni à ôter au message de Cultive ton Jardin qui semble plaire à beaucoup, dont moi.
Ensuite et surtout.
Depuis environ ??? mois que je suis abonné à arrêt sur images, (le ??? c'est parce que je n'ai pas l'heur de plaire aux censeurs de ce site donc il y a des blancs)
Donc depuis environ, ???, à vous lire, à lire Pauline Bock , Elodie Safaris ou Alizée Vincent, j'ai comme le sentiment que vos chroniques sont bien plus pertinentes et percutantes que celles des garçons qui pérorent devant les caméras en jetant un œil distrait sur le fil touitch qui défile juste derrière leur tasse à café.
Aujourd’hui, dimanche 30 juin, c'est l'heure des choix. SI j'avais eu à choisir, c'est vous quatre que j'aurais mis aux commandes d'Arrêt sur Images.
Mais on ne me demande jamais rien à moi.
Merci pour cet article précis et salutaire. Concernant les informations qui dénigrent les victimes d'agissements policiers (du genre : défavorablement connu des services de police, mentions au TAJ etc.), il n'est pas difficile de savoir d'où elles viennent : des services de police eux-mêmes qui s'empressent de consulter tous les fichiers à disposition dès qu'un policier est mis en cause. Cet accès "open bar" est problématique, les fichiers font même l'objet de vente d'informations de la part de certains policiers (corruption) avec divers "clients" (souvent liés au banditisme). Pour la presse, c'est plutôt d'un échange de services dont il s'agit : je te donne sa fiche si tu la publies. Là aussi, il faudrait limiter l'accès des policiers à ces fichiers, pouvoir systématiquement retracer qui les a consultés, et interdire leur transmission à la presse, sauf sous contrôle du parquet.
Vous faites bien de le rappelez en ce moment , parce qu'il y a eu une flambée juste après les élections en 2022 . Et si l'autre est 1er sinistre , ça risque d’être la même chose cette année . Vu comment le plouc de base se lâche dans les insultes raciste et genrées en ce moment , ça risque d’être folklo .
Treize morts pour refus d'obtempérer en 2022 par la police de Macron -Darmanin .
Combien fera celle de Bardella -Le Pen?
On peut craindre le pire.
Impressionnée par la qualité et la précision de votre travail, et même carrément admirative.
Je vote pour la lecture obligatoire dans les écoles de journalisme et dans les sessions de formation continue à la déontologie. Obligatoires elles aussi.
A-t-on supprimé la peine de mort après jugement par un jury populaire des criminels pour voir s'établir, tranquillement, la peine de mort sans jugement à la libre disposition d'un policier énervé?