Rémi Fraisse : le procureur requiert un "non lieu"
Affaire Rémi Fraisse suite et fin ? Près de trois ans après la mort du jeune manifestant, tué à Sivens par une grenade offensive lancée par un gendarme mobile, en fin de semaine Mediapart révélait le réquisitoire du procureur de Toulouse. 137 pages qui visent à dédouaner gendarmes et représentants de l'Etat en requérant un "non-lieu". Dans la presse ? Reprises minimales et service minimum. Et pourtant, comme le rappellent Mediapart et Reporterre, depuis le début de l'affaire les zones d'ombre dans le traitement judiciaire de ce drame sont nombreuses.
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Derniers commentaires
Lire que la faute en revient aux manifestants… pauvres zélateurs qui ignorent que la grenade a été tirée par leurs sbires.
Cela peut s'expliquer ainsi: les procureurs dirigent les enquêtes préliminaires (qui, représentent 95% des instructions, les 5% restant étant pour les juges d'instructions). Pour ces enquêtes, ils ont besoin de la police, qui a donc les moyens de riposter si le procureur fait des réquisitions trop sévères.
Il faut mettre fin à ce conflit d'intérêt; les procureurs qui plaident n'ont pas à mener/diriger une enquête, ce travail devant être confié à un juge d'instruction.
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