Rentrée télé : "On a atteint des sommets en terme d'analyse de rien"
Un violent conflit à France Télévisions à propos d'une enquête sur l'affaire Bygmalion. Une nouvelle chaîne publique d'information en continu. Et une grille made in Bolloré sur Canal+ : la rentrée des vieilles télés est pour le moins bousculée. Toute cette effervescence a-t-elle des raisons politiques, ou économiques ? Quel peut en être l'efficacité ? Pour répondre à ces questions : Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, alias les Garriberts, fondateurs du site Les Jours et anciens chroniqueurs télé pour Libération, Julien Salingue, animateur du site Acrimed et Samuel Gontier, chroniqueur télé pour Télérama.
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Derniers commentaires
http://www.numero23.fr/programmes/dirty-jobs/testeur-de-chevaux/
Je pense que les historiens des siècles à venir seront obligé d'étudier la télé pour essayer de comprendre notre époque.
en effet la télévision est le principal moyen de manipulation des masses et c'est aussi un peu l'opium du peuple
Il faudrait pas critiquer la télévision sur @si, site de critique des médias ?
Il faudrait critiquer la télévision, mais uniquement pour en dire du bien ?
Je saisis pas. Autant se mettre à la traîne d'autres médias sur des anecdotes débiles me semble souvent dommage sur @si, autant faire un bilan de rentrée de la télévision, média qui reste encore le premier média en terme d'audience, me paraît on ne peut plus légitime quand on se donne la mission d'@si.
Et si la télé est le siège de l'"analyse du rien", c'est non seulement pas la faute d'@si mais en plus un constat fait par... Acrimed.
L'émission en soi est bonne, c'est juste que son contenu est déprimant.
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30. PARTICIPEZ AU TOURNAGE D'UNE CÉLÈBRE EMISSION TV
Localisation : Ile-de-France
Bonjour,
Participez au tournage d'une émission de Canal+ parmi le public. Vous
pouvez venir accompagné et recevrez également 2 places de spectacle, one
man show (Jamel Comedy Club) par personne à utiliser durant l'année ! Les
tournages ont lieu en semaine, en fin de journée, le prochain ce Lundi 12
septembre de 16h30 à 20h30 à Boulogne Billancourt.
N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations.
Antoine Bal (contact@new-side.com)
New Side
Rigolo non ?
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- un reportage en Autolib (qui tombe en panne de batterie, évidemment).
- l'enregistrement d'un bêtisier : "Ah c'est bon, c'est drôle, on est bon pour le zapping, là ! – Euh, non, y'a plus de Zapping. – Ah bon ? Bah c'est con, ça marchait vachement bien. – Bah oui, c'est une connerie."
- une parodie de Braquo : "mais pourquoi nos scénaristes sont partis sur Gro1 ? Et on passe sur quelle chaîne maintenant ? Et ils sont où les Pierre de Groof et Alain de Grep ? – Ils sont dans une boîte, pas dans une box."
- le générique de fin de "Nicolas Sarkozy Président", où pas mal d'anciennes gloires de Canal+ se font tarifer (Karl Zéro, Denisot, Renaud Le Van Kim, Farrugia)
Etc.
Et quelques sketches typiquement grolandais comme celui sur le "burnkini", qui vaut bien le détour. Si vous voulez vous marrer, n'achetez plus Charlie Hebdo, regardez Groland ! (et préparez-vous à les soutenir s'ils se font virer).
C'est ici : http://www.canalplus.fr/humour/pid1787-groland-le-zapoi.html
Une confirmation, canal+ version Bolloré plonge, devant Hanouna ou Eldin le malaise persiste, le contrôle de la droite sur l'information, sur les médias est dans la continuité de ses gènes....j'ai peur pour la pluralité, la liberté de la presse à venir.....
même pour en faire l'exegèse le malaise saute effectivement à la figure (la séquence avec Juppé brrrrr). Émission détendue dans l'entre-soi de la critique médias respectable (manque juste le barbeuk), pourquoi pas, de temps en temps.
En fait, quitte à parler de franceTVinfo, j'aurais trouvé intéressant de consacrer une pleine émission aux chaînes d'info en continu, de voir les différents modèles existants, y compris dans les différents pays, ou de se pencher un peu sur le cas France 24 qui semble toujours oublié dans ces discussions... Pour le coup, ça aurait été plus intéressant d'interroger directement quelqu'un de France TV info sur le petit montage BFM/Itele/Franceinfo fait en début d'émission.
Un détail sinon : je salue DS d'avoir l'élégance de reconnaître leur erreur sur le coup des sous-titres à l'écran.
(encore un coup de la propagande de Poutine?)
Julien Salingue: "on atteint des sommets dans l'analyse de rien"
(oui mais bon, quid de l'analyse de l'analyse de rien?)
Daniel Schneidermann: "Le Chroniqueur qui fait ça, lui ne se vit pas comme un chroniqueur politique traditionnel, j'imagine qu'il se vit comme un chroniqueur plus impertinent puisqu'il va dévoiler le vrai langage, le faux langage etc..."
(et à @si vous prétendez à quoi au fait?)
Julien Salingue: "ce qui n'empêche pas qu'on ait envie d'éteindre au bout de 3 minutes"
(j'ai fait mieux j'ai tenu 11 mn...)
Mesdames et messieurs ... Je vous signale tout de suite que je vais parler pour ne rien dire.
Oh ! je sais ! Vous pensez : "S'il n'a rien à dire ... il ferait mieux de se taire !"
Evidemment ! Mais c'est trop facile ! ... c'est trop facile !
Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n'ont rien à dire et qui le gardent pour eux ?
Eh bien non ! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache !
Je veux en faire profiter les autres !
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez à rien dire, eh bien, on en parle, on en discute !
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler ?
[...]
Bon ! Parlons d'autres choses ! parlons de la situation, tenez !
Sans préciser laquelle !
Si vous le permettez, je vais faire brièvement l'historique de la situation, quelle qu'elle soit !
Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation pour n'être pas pire que celle d'aujourd'hui n'en n'était pas meilleure non plus !
Déjà nous allions vers la catastrophe nous le savions ...
Nous en étions conscients !
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui !
Oui la catastrophe, nous le pensions, était pour demain !
C'est-à-dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui !
Si mes calculs sont justes !
Or, que voyons-nous aujourd'hui ?
Qu'elle est toujours pour demain !
Alors je vous pose la question, mesdames et messieurs :
Est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nos l'éviterons ?
D'ailleurs je vous signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n'est pas capable d'assurer la catastrophe, il est possible que l'opposition s'en empare !
"Parler pour ne rien dire" - Sketch de Raymond Devos.
Par l'auteur : c'est ici.
PatriceNoDRM
Pour ma part, cela fait bien longtemps que je n'y regarde jamais rien et les quelques extraits diffusés dans l'émission m'ont conforté dans ce choix.
Merci à ceux qui se l'inflige pour mieux la dénoncer, je n'en aurais pas le courage.
https://www.facebook.com/661090657256885/videos/1255451244487487/?hc_ref=NEWSFEED
Un vrai plaisir de voir vos estimables invités de la critique télévision et médias.
À renouveler ?
Je rêve de vous voir inviter Charlie Brooker avec traduction sous-titrée façon FranceInfoTV ou autres critiques média étrangers.
J'ai trouvé votre exemple des mêmes infos dans le même ordre que BFM, iTélé et LCI, un peu excessif. Quand les 2 tours du Worldtrade Center sont tombés, qu'aurait dû faire Franceinfo s'il avait existé à l'époque ? parler d'autre chose ?
J'ai constaté aujourd'hui que quand Franceinfo montrait des images au sujet des trois femmes qui préparaient un attentat, on passait ensuite à autre chose, alors que BFM avait en permanence, comme à son habitude, une image de rue avec policiers où il ne se passait strictement rien. C'est déjà une différence.
Par contre, je suis d'accord avec le peu de temps accordé aux interviews politiques. Remettre de l'info toutes les 10 minutes, c'est exagéré !
Et que vient faire Jean-Michel Aphatie sur cette chaîne ? Un Bourdin agaçant en gants de velours.
Patrick Lecoq
A se demander du coup si sa propre chronique n'est pas une autocritique de sa chronique sur France2...
https://www.youtube.com/watch?v=yWQjeQ2aYs8&feature=youtu.be
Ça fait peur.
Al Ceste va vous montrer ici même que l'on peut dire rien sur rien, ne serait-ce qu'en convoquant Goudamou , Nonoeuil et Malfaisant, les héros récurrents dont la geste toujours nous instruit!
Vous n'auriez pas pu dire "mise en abîme" plutôt que "récursivité" ? C'est quoi cette bande d'indignés à deux balles, qui convulsent à la seule ombre d'une ubérisation de l'économie mais qui se tripotent la nouille en en reprenant le vocabulaire ? Franchement, "récursivité" c'est le nouveau mot à la mode qui fait trop classe, comme "il faut que X change de logiciel ?".
C'est quoi la suite ? On va débaptiser l'INA pour l'appeler Institut National des Bases de Données ?
Pfff... Bande de sous-hommes !
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Et ce n'est ni l'un ni l'autre!
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on atteint des sommets dans le rien des messages du forum.
Al Ceste sait ce qu'il sait*
* et surtout ne veut pas qu'on le lui apprenne;
http://misentrop2.canalblog.com/
*je ne vous l'apprends pas bien sûr, puisqu'il fait partie de votre archétype.
Merci ;-)
Quand c'est Judith Bernard qui vous explique que le vocabulaire utilisé pour exprimer une idée est au moins aussi important que les raisonnements et les articulations logiques qui la composent - parce-que la sémantique employée peut être, par exemple, emprunte d'une idéologie sous-jacente - là, vous applaudissez des deux mains. Mais quand c'est bibi qui le dit, c'est d'la merde. Vous comprendrez donc que je puisse mettre en doute votre impartialité et votre ouverture d'esprit.
Néanmoins, ce forum démontre quotidiennement son attachement à une certaine honnêteté intellectuelle. Je n'irais pas jusqu'à parler de rigueur intellectuelle que je réserve à des Jerphagnon et des Wahnich, mais dans les grandes lignes, nous ne sommes pas au bistrot du coin. Notamment grâce à ses intervenants dont vous faites partie. C'est pourquoi, je vais faire l'effort de me paraphraser en pariant sur votre honnêteté intellectuelle.
Il y a quelques années, donc, le nec-plus-ultra c'était l'architecture et l'urbanisation. Dans l'imaginaire collectif, l'architecte avait oublié d'être con puisqu'alliant sens esthétique voire artistique avec les sciences et techniques. Il oeuvrait pour le progrès humain en promettant une cité harmonieuse. Il pensait à tout: de la résistance en compression de la poutre en chêne, à l'intégration de son chef-d'oeuvre dans le paysage naturel et urbain, en passant par les interactions sociales (l'expression "vivre-ensemble" n'était pas encore à la mode). Pour ne rien gâcher, il palpait du pognon et tout le monde pouvait devenir architecte s'il était studieux.
Dès lors, l'architecture et l'urbanisation était devenu le modèle à suivre. Et tous les pequenots qui passaient leur temps à se regarder le nombril en faisant semblant d'être intelligents ont commencé à conjuguer architecture et urbanisation à toutes les sauces. Le monde des shadocks qui se tripotent la nouille a alors accouché non plus de coiffeurs mais d' "architectes du cuir chevelu", titre gravé dans des plaques de médecin. On a eu droit également à "l'architecture de la pensée sociale". Ou encore à de fameux et fumeux "urbanistes des systèmes informatiques". Lesquels ont même créé un club pour se tripoter en groupe. Ainsi fut l'Eglise du Grand Architecte Urbaniste. Amen.
Mais on a vite compris sinon l'imposture, qu'ils étaient dans l'erreur. Parce-que "architecte du cuir chevelu" ça fait rire au lieu de faire bander. Déjà petit, quand mon grand-père communiste me promenait en Lada au travers de Bayonne, il appelait ces grandes barres de cages à lapin en sable et en ciment sur 10 étages "le mur de la honte". Et quelques décennies plus tard, on s'est aperçu que les grands immeubles de banlieues étaient tout sauf la panacée de l'harmonie de la citée: un ghetto. Mon grand-père était visionnaire. Je ne parle pas de sa Lada. Mais sinon, il était visionnaire.
Alors, les adeptes de l'Eglise du Grand Architecte-Urbaniste se sont posé des questions, ont arrêté le prechi-precha urbanistico-architectural se sentant fol de la messe. Malheureusement, comme on dit: shadock un jour, shadock toujours. Et au lieu de remettre en cause leur démarche (trouver un modèle, et appliquer la grille de lecture du modèle à tous les aspects de la vie), ils se sont remis à pomper, à pomper, à chercher et à trouver un nouveau modèle. Ainsi, le 13 juin à 14h42 précisément, ils fondèrent l'Eglise réformée de la Sainte Informatique.
Bien sûr, les shadock ne pouvaient pas jeter les ceintures noires 5ème dan de contemplation de nombril avec l'eau du bain. Ils ne pouvait pas non plus pousser dans les orties les prophètes du tripotage de nouille. Ils ont gardé quelques notions historiques comme maître d'ouvrage et maître d'oeuvre. Mais ils ont réformé leur Eglise avec les nouveaux concepts de l'Informatique moderne. Désormais, il ne sera pas un seul auxiliaire de Mairie en vie qui n'aura fait son stage de "gestion de projet". Désormais, les vendeurs de voiture auront droit à la "théorie des graphes". Désormais, les catégories C de la fonction publique valides prendront des notes de leur réunion en dessinant des "diagrammes d'Ishikawa". Ainsi soit-il.
Désormais, si un journaliste veut émettre l'idée d'une alternative, il écrira: "nos politiques doivent changer de logiciel". Désormais, si un internaute veut se pousser du col et souhaite donner du crédit à ses réflexions (qui par ailleurs ne sont pas dénuées d'intérêt), il écrira: "votre récursivité me fait mal au cul". Désormais, si l'on souhaite prendre de la distance par rapport à une idée, une valeur ou un comportement trop largement répandu on dira: "désolé, je n'ai pas ça dans ma base de données".
En prenant un peu de recul vis-à-vis de l'Eglise réformée de la Sainte Informatique, il y a deux choses qui me font un deuxième et un troisième trou de balle. D'abord c'est ce sentiment qu'il suffit de mettre les bonnes infos en entrée pour avoir la bonne solution en sortie. Comme dans un hypothétique algorithme magique où il suffirait de poser le bon diagnostic des variables et la logique booléenne ferait le reste. Pour illustrer le bordel, de plus en plus de politiques (en fait, je suis intimement persuadé qu'ils en sont convaincus) appréhendent l'exercice du pouvoir comme on appréhende la gestion d'une entreprise privée. Gestion assistée par ordinateur, avec notamment les entrepôts de données (data warehouse). Et vas y que la présidente du conseil de surveillance d'EuroDisney sera compétente, et vas-y qu'un banquier d'affaires saura ce qui est bon pour vous. Et vas-y que les économistes non-négationnistes ont posé le problème "scientifiquement".
En fait, ça fait des années pour ne pas dire des décennies que l'informatique n'a plus grand chose à voir avec les sciences. Taper du code aujourd'hui vous fait plus ressembler à Séguéla qu'à Einstein... malgré l'imaginaire collectif des shadocks et la grande Eglise réformée de la Sainte Informatique. Bref. Le troisième trou de balle, c'est la perte du libre arbitre. Vous devez le sentir à l'intérieur de vos sphincters quand, avec ou sans vaseline, avec ou sans gravier, vous vous entendez dire "There Is No Alternative". Ce qui se cache derrière tout ça, c'est l'idée que "nos décisions sont inéluctables comme le résultat d'un programme informatique". Ca fait mal au cul n'est-ce pas ? Et bien vous participer à cette logique, vous nourrissez cette merde quand, la bouche en coeur et pétris de bonnes intentions, vous reprenez les codes, le vocabulaire et la sémantique de la Grande Eglise Réformée de la Sainte Informatique.
Donc de grâce: utilisez "mise en abîme" plutôt que "récursivité". D'autant plus quand l'emploi de "récursivité" est incorrect. Et allez en paix, bande de sous-hommes.
De plus, un bug vous fait traiter vos interlocuteurs de sous-hommes. Il faudrait appeler d'urgence la maintenance.
soupir
Mais d'où vous viennent des idées pareilles? L'imagination gouverne le monde dixit Napoléon 1er, mais à la condition d'imaginer dans un cadre rationnel qui sert de fondations solides, a-t-il oublié de préciser. Sinon tout s'écroule. Je suis capable d'être inconditionnelle de quelqu'un, mais mon côté inconditionnelle de Judith Bernard vous l'inventez!
Et pour la présence ou non d'honnêteté intellectuelle:
Aller lire les définitions (dans un bon dico) et on en reparle. Pour le centre national de ressource textuelles et lexicales CNRTL, un bon synonyme de récursivité est alternance (répétitif dans le temps en gros).
Donc qu'on ne veuille pas employer des mots "qui font pédant" est une chose, qu'on emploie pour l'éviter un mot qui n'a pas le même sens est la chose que je critique.
Et ça va aller comme ça. Je réponds pour ne pas avoir l'air méprisante, mais j'étais tenté de ne pas le faire, et je le fais avec un manque d'entrain vis à vis de votre long message car tout ce que vous y racontez n'a aucun rapport avec mon commentaire..
Est-ce que "alternance" colle bien avec "analyser des analyses de rien" ? Je ne trouve pas.
Est-ce que "mise en abîme" colle mieux avec "analyser des analyses de rien" ? Oui, je trouve.
De toute évidence vous découvrez le concept de récursivité, qui pour l'instant vous échappe. Vous avez lu l'étymologie de récursif qui vient de l'anglais "recursive" = revenant périodiquement. Et vous vous êtes contentée de cela. En continuant, vous auriez appris qu'en amont, cela vient du latin "recurrere" = courir en arrière. Ce qui est beaucoup plus proche du concept de récursivité à la fois en informatique, en mathématiques et en linguistique.
On part du principe que USA est un acronyme qui peut linguistiquement générer United States of America.
USA --> United States of America.
Pour l'acronyme récursif GNU, on va faire de même. Mais il y a une petite subtilité.
GNU --> GNU is Not Unix
En effet, on notera qu'on a GNU des deux côtés de la flèche, et par conséquent, et d'après la définition du CNRTL, GNU est élément récursif.
Pour continuer de "courir en arrière", utilisons des crochets pour clarifier ce qui se passe.
Dans [[GNU] is Not Unix], [GNU] veut toujours dire [GNU is Not Unix]. Ainsi:
[[GNU] is Not Unix] --> [[GNU is Not Unix] is Not Unix]
Et ainsi de suite:
[[[GNU] is Not Unix] is Not Unix] --> [[[GNU is Not Unix] is Not Unix] is Not Unix]
Voilà, trivialement, une première approche du concept de récursivité, grâce à laquelle on s'aperçoit que "courir en arrière" est une assez bonne image d'illustration. Mais si vous ne faites pas de maths, de programmes informatiques ou de linguistique générative, il y a peu de chance que ça vous serve.
[[PEPSC] est pas si con], [PEPSC] veut toujours dire [Poisson Est Pas Si Con]
et donc
[[PEPSC] Est Pas Si Con]=> [[[PEPSC] Est Pas Si Con] Est Pas Si Con]
[[[PEPSC] Est Pas Si Con] Est Pas Si Con]=> [[[PEPSC] Est Pas Si Con]Est Pas Si Con] Est Pas Si Con].
Ad libitum...
J'espère vous avoir convaincu.
l'acronyme PEPSC de "poisson est pas si con" est récursif
Faux car avec
PEPSC --> poisson est pas si con
Nous n'avons pas d'élément à la fois à droite et à gauche de la flèche, donc ni PEPSC, ni poisson n'est récursif.
TTP --> The TTP Project
est récursif car TTP est à la fois à droite et à gauche de la flèche
ZWEI --> Zwei Was Eine Initially
est récursif car Zwei est à la fois à droite et à gauche de la flèche
:-)
double récursivité
[[Robert] Ouvre la Boite Encéphalique et [Robert] Trouve] --> [[Robert Ouvre la Boite Encéphalique et Robert Trouve] Ouvre la Boite Encéphalique et [Robert Ouvre la Boite Encéphalique et Robert Trouve] Trouve]
On retombe sur nos pieds?
C'est très joli ce fil de discussions. Comme il l'aime, la récursivité, djinneo, c'est beau.
mille gnu.
J'en sais rien, j'ai pas trouvé le bouton d'arrêt et je suis allé faire la sieste.
Je rajoute un gnu.
Quelque soit la manière dont je m'y suis pris, quelque soit les sentiments par lesquels vous êtes passé, quoique vous ayez compris, dans un petit coin de votre tête, quelque-part, peut-être qu'au final, vous considérerez la récursivité comme une opération pas si ordinaire.
mille gnu.
puis-je dire récursivement (néologisme, ou pas de bon aloi) parlant qu' à tout sbif et dix de der je gagne un gnu de compagnie ?
Que les personnes sensées s'abstiennent.
Une fois avec "Poisson est pas si con", PEPSC a disparu, et vous ne pouvez donc plus continuer à le remplacer par "Poisson est pas si con".
Ainsi, [[PEPSC] est pas si con] est probablement une erreur de votre part. Probablement, car s'il est grammaticalement correct, en revanche, et d'une ce n'est pas récursif contrairement à ce que vous souhaitez démontrer, et de deux, le sens obtenu n'est plus que poisson n'est pas si con, mais que l'acronyme lui-même n'est pas si con, en tant qu'objet linguistique.
Mais admettons, pour s'amuser
[[PEPSC] est pas si con] --> [[Poisson est pas si con] est pas si con]
Maintenant, dans [[Poisson est pas si con] est pas si con], il n'y a plus PEPSC, donc on ne peut pas continuer à "courir en arrière", on s'arrête là. Il n'y a pas récursivité.
Une récursivité que d'aucuns appellent maladive, syndrome du serpent qui se mord la queue ou des 360° cherchant 1° pour partie fine dite "carrée".
L'adjectif "récursif" a-t-il été créé après le produit CIF qui récure les "toilettes". avec cette contraction donc: récursif?
Est-ce une bonne question?
Mais une récursivité sans condition d'arrêt, est-ce que ça sert à quelque chose ?
Effectivement, sans structure de contrôle, la récursivité peut s'interpréter comme une boucle infinie; et souvent ce n'est pas ce que l'on recherche. Mais je souhaite simplement faire toucher du doigt le concept sans forcément former des apprentis logiciens.
Cela dit, aller à la rencontre de la logique est incontournable et salutaire pour qui aurait cette volonté "d'auto-défense intellectuelle".
Et quitte à être arrogant, autant être irréprochable. Ton texte est parsemé de « fautes » d'orthographe et de typographie.
Le sens des mots évolue, tu sais. Ils peuvent même en prendre plusieurs. Tu utilises toi-même des mots dans un sens qui n'est pas leur sens d'origine (comprendre, honnêteté, …) et ça ne pose aucun problème. L'essentiel est de se comprendre.
Précisément, l'essentiel est de se comprendre. Alors que "récursivité" est très loin d'être utilisé dans le langage courant. La preuve: l'emploi par thcd est incorrect (même si l'on comprend à peu près son idée), poisson ramait, et Robert s'est un peu emmêlé les pinceaux. Dès lors pourquoi utiliser une notion que les personnes ne comprennent pas ? Pourquoi vouloir absolument s'approprier du vocabulaire de spécialiste d'un domaine éminemment restreint et technique au prix d'embrouiller le message, le messager et le récepteur ?
La mode est à reprendre du jargon d'informaticien. Et au delà, on cherche à "scientifiser" n'importe quel discours. Je discutais y'a pas longtemps avec une amie psychologue qui me disait son penchant pour "la mécanique quantique appliquée aux sciences sociales". De fait, la démarche me semble intéressante. Si j'ai bien compris, il s'agit essentiellement d'appliquer aux sciences humaines une démarche scientifique de "sciences dures". Le tout, en gardant à l'esprit que le simple fait d'observer quelque-chose modifie potentiellement ce quelque-chose; au même titre que les physiciens observant des particules sub-atomiques.
Quel intérêt de parler de mécanique quantique quand la grande majorité des personnes - y compris les étudiants en psychologie - ne savent pas de quoi il est question à la base ? Ca ne suffit pas de parler de rigueur ? Ce n'est pas assez cool, ça ne fait pas assez geek, ça ne fait pas assez la promotion de cette nouvelle idée qui recycle du vieux ? Au mieux, il s'agit de courir après une certaine légitimité en singeant le grand frère sensé être plus "respectable", au pire il s'agit de jeter de la poudre aux yeux pour frimer. C'est ce que faisaient les médecins et les curés au Moyen-Age en officiant en latin !
Après, que les mots aient une histoire et un avenir: tant mieux. Que les gens échangent avec des mots de la langue courante, tant mieux. Que les spécialistes échangent précisément avec un vocabulaire précis que tout le monde ne comprend pas, tant mieux. Que les gens s'intéressent à différents domaines et s'approprient le langage technique, tant mieux. Mais si on commence à mal utiliser un vocabulaire précis qu'on a des difficultés à comprendre soi-même, et que les autres ne comprennent pas non plus, c'est juste la fête du slip, et je ne suis même pas sûr qu'on puisse encore qualifier cette démarche d'échange.
1. C'est «tchd»* – quand on se targue de rectifier les gens, on essaye d'être irréprochable.
2. Son emploi est par ailleurs tout à fait correct et pertinent, selon la définition de base: «Qui peut être répété un nombre indéfini de fois par l’application de la même règle». La définition du jargon informatique est plus restrictive: «Programme qui peut demander sa propre exécution au cours de son déroulement». Ce n’est peut-être pas utilisé dans le «langage courant» dans lequel on dit «ça nique sa mère» ou quelque chose genre «wesh wesh t’as compris mon frère (t’as compris, hein?)». Les mots ont, curieusement, une utilité et un sens (certes, selon les chapelles, mais là personne ne s’est approprié le mot).
3. La «mécanique quantique appliquée aux sciences sociales» est hasardeuse et, de toute façon, erronée dans son principe. Les lois de ladite mécanique ne s'appliquent pas à notre échelle de perception où la superposition des états n'existe pas. Observer quelque chose modifie sans doute son état, certainement pour les particules, possiblement dans les sciences sociales, peut-être, vraiment peut-être en ce qui concerne les planètes ou les galaxies. Donc la généralisation est a minima empirique et très, très, très relative.
Ce qui plaît aux sociologues friands de ce machin (même Mélenchon l'a mentionné, pour dire), c'est essentiellement le «principe d'incertitude» démontré par ce pauvre Heisenberg qui, devant l'incompréhension manifeste, a rapidement corrigé le tir en parlant «d'indétermination» plutôt que d'incertitude. Ça change pas mal de choses, mais le mal était fait et l’appellation est restée et les «amalgames» bourgenonnés.
4. Fête du slip, faites-vous plaisir, c’est vous qui en parlez le mieux. Tout à fait d’accord que si vous ne cherchez pas ce que signifie «récursivité» ou que vous vous en foutez ou que c’est un mot trop compliqué, autant se rabattre sur le slip, ça marche pour tout. Je suis tout à fait d’accord pour limiter le dictionnaire à 500 mots. Plus, ça fait mal à la tête.
* Ne pas confondre “temps de cerveau humain disponible” avec “tétrahydrocannabinol”.
2. De la définition de base, il semble que t'aies oublié de lire "par l'application de la même règle".
Répéter: c'est bien. Maintenant si on veut approcher la notion de récursivité, il s'agit d'avoir une règle régissant la répétition dont il est question.
Tu dis que les mots ont un sens. Mais tu rajoutes qu'aucune chapelle ne s'est approprié le mot "récursivité". C'est bien dommage parce-qu'en l'occurrence, que ce soit en mathématiques, en logique, en informatique et même en linguistique, il s'agit du même concept.
3. C'est quoi cette histoire de modification des planètes et des galaxies par l'observation ? Tu pars en javelle ou bien ? Allo Houston ?
4. Nan, je cherche pas, je pratique.
La récursivité, c'est un peu différent, même si l'on y retrouve ce sentiment d'emboîtement. La différence c'est qu'il s'agit d'un unique objet qui fait appel à lui même pour se constituer: l'acronyme GNU qui veut dire Gnu is Not Unix est récursif car il fait appel à lui-même pour se constituer. On a l'habitude de dire que pour comprendre la récursivité, il faille d'abord comprendre la récursivité.
Quand nous internautes, dissertons sur une émission d'@si qui disserte sur Hanouna qui disserte sur Koh Lanta, il s'agit de mise en abîme car ce forum, l'émission d'@si, touche pas à mon poste, et Koh Lanta ne sont pas un seul et même objet qui fait référence à lui même pour se constituer: chacun de ces médias a une existence propre. Tandis que GNU: Gnu is Not Unix n'existe pas sans faire appel à lui-même, il n'existerait pas sans récursivité.
Les journalistes qui reprennent une info en se sourçant les uns les autres ou qui montent une affaire à partir de rien n'a rien de récursif: il s'agit soit de comportements moutonniers, soit d'effets boule de neige, soit de relayer des rumeurs sans vérification des faits.
Si l'on veut comprendre notre monde, il est important de ne pas utiliser des concepts à tort et à travers, qui, en plus de ne pas refléter ce qui se passe, induisent des erreurs d'interprétation dommageables. On ne pourrait émettre l'idée de récursivité pour cette émission qu'au prix de réduire @si, touche pas à mon poste, acrimed, télérama et koh lanta à un seul et même unique objet: comme le fameux "lémédia est un gros nul". J'espère n'avoir pas à vous faire un dessin pour vous expliquer que le "tous-pourrisme" est une grille de lecture dommageable.