Un tweet de Renaud Pila : « Jamais l’assemblée n’avait atteint un niveau aussi misérable. Auparavant, il n’y avait pas d’ennemis dans l’hémicycle mais des adversaires, les députés s’engueulaient puis cela se terminait par un sourire à la buvette. Dés(...)

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde tombe sur la FI, partenaires Nupes inclus. On peut remettre en cause sa stratégie, mais quels arguments sont avancés ? Aucun, parce que les arguments qui tiennent vont dans le sens de la stratégie de la FI. (...)

"Étonnamment, ce sont les Insoumis et Mélenchon qui se font engueuler"

Ya une erreur de frappe, c'est pas "étonnamment" c'est "comme dab"

Le torchon Libération n'est pas le dernier à cracher sur LFI. Dans un article d'opinion, Alexandra Schwartzbrod s'appuie sur un portrait peu flatteur de Mélenchon pour dézinguer la stratégie d'amendements de LFI, s'alignant ainsi sur les socialos mous du genou (ceux qui ont engendré Macron sous Hollande et Valls) et les Verts devenus des notables.

Pour les représentants syndicalistes,Martinez et Berger sont en fin de contrat.Ils vont comme leurs prédécesseurs être recruter dans une instance référente.Ex chez Notat

Vigeo Eiris

ou une société de comme Alixio,pour Mailly.

Et lui, là, qui attaque aussi LFI (comme d'hab) : https://www.bfmtv.com/replay-emissions/l-interview/roussel-les-deputes-insoumis-ont-fait-le-choix-de-pourrir-le-debat-a-l-assemblee_VN-202302220192.html

Roussel, qui passe bien du temps à montrer son désaccord, et à se désolidariser de la NUPES. Bon client...

Les syndicalistes, comme toujours de nos jours, attendent le moment de capituler.

Ne me demandez pas si, dans le cas présent, c'est la bonne stratégie. Ce n'est pas mon rôle de décider ça. Je ne suis pas arbitre des politesses. Seul le résultat décidera. Si la réforme des retraites est finalement retirée, cette stratégie aura été la bonne.

Le poids de la rue peut-être aussi, non ?

En parallèle, Macron à Rungis ce matin, écouter ici, de 1'50 à 3' : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-mardi-21-fevrier-2023-3435919

 je ne sais même pas comment on peut autant se foutre des gens, si peu de respect ! Il rejoint des gens qui bossent dur et fait un topo sur ce qu'est le travail et parle de bon sens...

Personne ne parle du calcul "sur les 15 meilleures années" qui est devenu "sur les 25 meilleures années", moyen très efficace de baisser le niveau de la retraite de tous ceux et surtout de toutes celles qui ont eu une carrière un peu chahutée (temps partiels, chômage, congés maternité ou parental... 

Je regrette que le terme de Darmanin ait été repris aussi vite par tous sans plus de questionnement....

journal de France Inter samedi 18/2/23 à 6h30

l'article 7 n'a pas pu être débattu la faute en revient à la France Insoumise dit la journaliste

Parti pris de la rédaction ou choix de la journaliste ?

Je n'ai guère d'habileté à me frayer un chemin dans les subtilités de la politique

par contre mes aïeux m'ont installé d'office à la naissance une option décodeur de fouine, d'anguille, de retord, de faux-cul, d'escroc, de mafieux... et je dois dire que même avec les technologies de com les plus développées, ils ne passent pas sans être détectés par mon radar

sarkozy hollande macron d'un côté

blair, johnson (même sous sa tenue de carnaval)

... et dernier retord détecté le dénommé dussopt

et comme Daniel Schneidermann, je reste ébahi avec cette même interrogation :

"C'est à cette personne-là que le pouvoir a confié la mère de toutes les réformes ? Faut-il qu'ils n'aient personne d'autre"

Caisse de retraite selon Olivier Dussopt en 8 lettres.

Cercueil.

Je suis consterné.

"Seul le résultat décidera. Si la réforme des retraites est finalement retirée, cette stratégie aura été la bonne".

Non, pas d'accord. Vous commettez une erreur de logique. Même si la "réforme" (avec des guillemets, s'il vous plait) est adoptée, ça ne veut pas dire que la stratégie n'était pas la bonne. Au contraire, s'il y a une majorité à l'Assemblée pour voter le texte définitif, ça veut dire que l'enjeu est en dehors de l'Assemblée (dans la rue) et pour ça que la meilleure solution est de faire de l'obstruction pour laisser le temps à la colère populaire de s'amplifier.

Si la réforme des retraites est finalement retirée, cette stratégie aura été la bonne.

Non, rien à voir. Que la réforme soit retirée ou non, la pertinence de cette stratégie ne dépend que d'une seule considération tactique : l'intérêt de "se compter" et de mettre chaque député face à ses responsabilités (dans le cas d'un vote de l'article 7) est-il supérieur à l'intérêt de ne pas participer à cette grande mascarade et donc de ne donner aucune légitimité parlementaire à ladite réforme ?

Question assez difficile. Je penche légèrement pour ma part vers la seconde option, celle majoritairement choisie par les députés LFI...

Je n'ai pas non plus la réponse à la question "était-ce la bonne stratégie", c'est une stratégie, point. Mais penser que tout ça va se résoudre à l'assemblée, c'est un peu naïf. Ce qui se passe à l'assemblée aujourd'hui, c'est que même si l'article 7 avait été voté, même s'il avait été retoqué, le gouvernement aurait trouvé un moyen de passer par la fenêtre.

Et en ce sens, je dirais à nos représentants syndicaux que ce sont les premiers à gueuler lorsqu'un parti politique essaye de co-organiser des manif avec eux, en mettant en avant que les enjeux ne sont pas les mêmes et qu'ils ne veulent pas un mélange des genre ou de la récupération.

Légitime ou non, cette position implique une réciprocité, donc merci de vous en tenir à vos mandats et de laisser les autres exercer les leurs, charité bien ordonnée...

Ce qui peut influer sur la décision, c'est nous, les sans-dents qui ne sont rien, syndiqué.es ou non, politisé.es ou non, qui descendent dans la rue pour exprimer notre refus de cette vision du monde, qui pouvons réellement faire flipper la bourgeoisie, personne d'autre.

Pourquoi reprendre le vocable du sinistre  de l'intérieur, il est dans son rôle quand il dénigre le débat démocratique de l'assemblée, pour lui un gouvernement de gauche serait le chaos, la chienlit, c'est de la manipulation, il cherche à influencer son électorat, qu'il ait employé la société israélienne pour truquer les élections m'étonnerait qu'à moitié! s'ils abandonnent l'âge au profit de la durée de coti, ce sera un scoop, à suivre au sénat!

Obstruction... Peut avoir quelques vertus. L'exemple de Parnell l'a montré qui par ces discours interminables mettait la question de indépendance irlandaise au centre des débats. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Stewart_Parnell

Un tweet de Renaud Pila : « Jamais l’assemblée n’avait atteint un niveau aussi misérable. Auparavant, il n’y avait pas d’ennemis dans l’hémicycle mais des adversaires, les députés s’engueulaient puis cela se terminait par un sourire à la buvette. Désormais les insultes suintent la haine. Terrible».

1° Pila devait avoir piscine lorsque la droite accusait la gauche d’assassiner les enfants (voir les  tweets  de F. Degeois et Ulyss).

2° Je n’ai pas élu mon député pour qu’il aille boire le thé et se bidonner à la buvette avec ceux qui vont priver 15 000 personnes supplémentaires de retraite car elles mourront avant tout en préservant leurs copains friqués. C’est justement ce type de comportement, de connivence qui a détourné les citoyens des urnes. Car à ce jeu de dupe que Pila affectionne tant, c’est le toujours son camp qui gagne.

On comprend que le parti médiatique nous vende le RN, ses cravates, son silence dans l’hémicycle, ses votes contre toutes les lois sociales, son absence dans les manifestations, son refus des blocages. L’idéal démocratique pour le bloc bourgeois,  comme l’était le vote presse bouton  des 308 playmobils de la mandature précédente.

• Les valets du Pouvoir, on la démocratie à géométrie variable : 47-1 ou le 49-3,  démocratique parce que constitutionnels. Dépôt conséquent d’amendements, le cœur de métier parlementaire : antidémocratique.

3° Pour ce qui est de la haine, c’est celle que les larbins du pouvoir déversent sur la FI, qui traverse l’écran de la télévision et vient me frapper de plein fouet dans mon salon que je trouve terrible et auquel je ne peux répondre, puisque ces gens détiennent le monopole de la parole.

Cher R. Pila, Jamais le journalismes dînatoire comme dit Lordon  n’avait atteint un niveau aussi misérable, enfin si pendant les gilets jaunes. Jamais les cire pompes du pouvoir n’avait à ce point défendu bec et ongle leur maître et montré leur haine d’un leader politique, d’un mouvement.  Auparavant ils faisaient semblant d’être des journalistes. Ils venaient prendre leurs éléments de langage discrétos au dîner du Siècle et dans l’entre soi des salons feutrés souvent parisiens mais pas que, puis ensuite enrobaient tout cela en une apparence d’impartialité. Maintenant ils ne prennent même plus cette peine. Il faut croire que le bloc bourgeois est aux abois ou que l’indécence de leur maître  est contagieuse. 

• Ce tweet est une bonne  illustration du dernier article de Lordon sur la pompe à Phynance et de l’article de Geoffroy de Lagesnerie dans le club de médiapart.
• Cette fureur de la bonne société vient sans doute en partie parce qu’elle comptait sur le vote de l’article 7 que les LR auraient voté après de petits arrangements entre amis, comme le montre l’exclusion de Pradier. Ils aurait pu glapir en boucle que la loi était légitime puisque votée par l’assemblée, comme ils perroquettent en boucle que Macron était légitime à faire cette réforme car c’était dans son programme. Cela aurait donné un prétexte à L. Berger de se retirer de l’intersyndicale comme il l’avait annoncé et à Martinez de reprendre la main sur la contestation.
• Mais plus profondément comme l’explique Lagesnerie, la FI a « déréglé méthodiquement le rituel de l’AN.... où le débat et l’échange est un mythe... ». La bourgeoisie aime les oppositions domestiquées en mal de respectabilité, qui viennent se faire adouber sur les plateaux par les chiens du maître, en se soumettant à leur règle du jeu.
• Le bloc bourgeois a eu la trouille pendant les gilets jaunes parce qu’ils ont refusé de jouer le jeu, de faire République/Bastille et ont égaillé de leur jaune printanier toutes les rues de Paris y compris les Champs Elysées.
• Le bloc bourgeois pète les plombs à l’image de Y. Pivet la fossoyeuse de la commission d’enquête sur Benalla et d’O. Dussopt, socialiste le vendredi, macronien le lundi,  lorsque dans les travées rouges velours de l’Assemblée Nationale s’invite la colère de ceux qui vont devoir trimer 2 ans de plus. Ils veulent nous voler nos vies mais à leur manière, dans la bienséance, la morale, et l’ordre.

Je ne comprends pas pourquoi ASI ne lance pas le grand concours : Qui va trahir le premier,de Berger ou de Martinez ?

Ils n'ont pas fait que chanter "on est là..." a la question de la maratre pic vert "vous vous croyez où , " ils ont répondu en choeur "EN FRANCE!", ça file les poils , du style on ne se laissera jamais faire , on se battra encore et toujours  , enfin ,la France qui ne s'est pas couchée devant les nazis hein Marine ? qui d'ailleurs ne peut pas etre  LA France mais la cinquieme colonne des bourgeois .

"Étonnamment, ce sont les Insoumis et Mélenchon qui se font engueuler"

Ya une erreur de frappe, c'est pas "étonnamment" c'est "comme dab"

Comme disent les cruciverbistes, j'espère pour Dussopt : déconfiture et pas de pot.... 

perso j étais manif Albi sous soleil et ciel bleu, en gros la seule satisfaction (le soleil et de ne pas se sentir seul), car l assemblée a part  se dire que me mobiliser un dimanche pour voter (je ne pratique plus  le deuxième tour), va devenir de plus en plus difficile; 

 cette semaine carnaval dans mème  ville chacun a regarder une attraction...... sans collectifs d idées commune ,  a part balade soleil  en principe.

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde tombe sur la FI, partenaires Nupes inclus. On peut remettre en cause sa stratégie, mais quels arguments sont avancés ? Aucun, parce que les arguments qui tiennent vont dans le sens de la stratégie de la FI. Leur seul argument c'est de dire qu'il faut qu'il y ait un débat, le peuple veut un débat blah blah blah.

Le débat est truqué, vous en voulez vraiment ? On voit le camarade Faubert titrer sa dernière vidéo "Le grand divorce entre le peuple et l'assemblée", avec Martinez pour le peuple et Mélenchon pour l'assemblée. Il se fout de la gueule de qui ? S'il y en a qui auront tout flingué, je doute que ce soit la FI. En tout cas, je n'aime le jeu que jouent les medias et syndicats main dans la main.

Sinon, Dussopt commence sérieusement à ressembler à Dark Vador, voix incluse.

Néanmoins une chose surprenante était dite hier soir sur LCI par Jean-Michel Aphatie dans son parti pris du jour. En gros, images et propos à l’appui, Olivier Dussopt, répondant à Aurélien Pradié, déclarait que personne, strictement personne n’aurait à cotiser plus de quarante trois ans, ce qui ferait sauter la borne des 64 ans pour percevoir une retraite à taux plein. Sur le plateau ses collègues restaient dubitatifs. Il faudrait faire retour sur cette affirmation Car, au résultat, seule resterait une augmentation de travail pour tous d’une année, si je comprends bien. Si tel est le cas, soit le gouvernement a reculé, sentant la mobilisation des plus sévères, autant battre en retraite par avance, soit, là est son vrai projet, un an de plus de boulot et le compte est bon. A vos analyses et réflexions…

J'ai écrit, ailleurs.

Ode à

Le temps actuel est mon excuse. La lumière blanche est le résultat de sept couleurs, Darwin nous a expliqué, dans son évolution, que pour arriver à, il fallait en passer des étapes, des erreurs, des abandons, des petits progrès, le hasard et la nécessité nous explique le chemin difficile, «  le monde appartient aux médiocres supérieurs » (Jean Rostand), cela éclate tous les jours. Bref, humilité et tâtonnement devraient être de mise mais ces « sachants » qui imposent...  Alors chantons et voyons ! On est loin des scènes de tête sur pique dans l’Assemblée même.

Bordéliser

La bordélisation est un compliment.

Bordéliser, c'est préconiser l'effervescence, la joie, la spontanéité, l'imaginaire, le rêve, l'utopie,

Bordéliser, c'est se faire dépasser par ses propres idées, proposant la liberté à ses neurones, c'est se tromper et se rattraper du bout des doigts à l'idée d'un camarade, 

Bordéliser, c'est refuser le cadré, le sans vie, le classé, le rigoureux, le maniaque, le prévisible, le préconçu,

Bordéliser, c'est mettre de la couleur rouge et noire sur la tronche blême des nantis, des bourgeois, des peureux de la vie, des assurances vie.

Bordéliser, putain, c'est VIVRE.

C’est de la Poésie à l’État Pur

Pour que le bleu soit bleu.

Nous vivons une époque formidable.