Reviens Finkie !
Disons le : la poignée de petits génies qui ont chassé Finkielkraut de la place de la République
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“Dans cette assemblée populaire, il n’y avait aucun peuple. Le peuple des quartiers populaires n’est pas là. C’était très majoritairement blanc (...) et le peuple au sens traditionnel non plus ! Le peuple il était bien plutôt sur les boulevards. Donc, si vous voulez c’est une assemblée populaire absolument sans peuple dont la base sociale est très étroite. C’est un mouvement totalement pathétique. Et groupusculaire.”
Je demandais ailleurs si il était venu compter “les-noirs-et-les-arabes”, et c’est pressé par le temps en fin d’émission que ça finit par sortir. Il a déjà marqué combien il s’accordait avec Valls sur le côté république intransigeante, et il devrait aussi s’accorder sur autre chose : une forme d’apartheid si pour lui “peuple des quartiers populaires” est associé spontanément à “non-blanc”.
Mais comme je n’ai jamais vécu à Paris, je m’interroge : c’est quel genre de peuple sur les boulevards autour de la place de la République un samedi soir ? Avant ce passage il parle de gens sortant de salles de spectacle et n’ayant rien à faire de ce qu’il se passe sur la place. C’est ça ?
Qui Finkielkraut reconnaît comme “peuple” ?
Ça reste à vérifier
Ben oui, ça reste à vérifier...
Par contre [large]ça[/large] ça ne fait pas le buzz !
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Bon, si votre but c'est de faire un rassemblement sympa, entre gens gentils et espérer que le rapport de force va pencher en votre faveur, à mon avis vous vous mettez le doigt dans l'oeil. La force est du coté du système, avec une large avance. Les chances de réussite sont infimes si on reste entre nous (à moins d’être assez nombreux pour faire un système à coté, indépendant)
A mon avis, si on voulait réellement changer les choses, il faudrait rassembler le plus largement possible les contestataires pour fonder les bases d'un système réellement démocratique, sans préjuger du résultat, si ce n'est qu'il soit démocratique. C'est ça, être un démocrate.
Alors oui, pourquoi pas accepter Philippo, Soral et Finkelkraut s'ils veulent participer. Laissez-les s'exprimer, comme tout le monde, pas plus ni moins. Pas en "guest star" ni en "diable absolu". Misons sur l'intelligence collective pour faire les bons choix. Il faut arrêter de croire que les toutes les idées d'une personne sont soit entièrement bonnes soit entièrement mauvaises. Et que si c'est un "facho", il va contaminer l'audience. C'est leur donner un pouvoir qu'ils n'ont pas. C'est une vision enfantine de la politique, avec les gentils contre les méchants (le "coté obscur de la force"). Le problème n'est pas l'opinion de telle ou telle personne, le problème c'est le cadre, le système qui favorise tel ou tel paradigme comme ça l'arrange. En nous divisant sur de faux débats.
On fait tous, individuellement, des erreurs, y compris et surtout quand on réfléchit et on imagine "l'ideal" (car les idéaux des uns est l'enfer des autres). L'intelligence collective c'est de penser qu'on peut se corriger mutuellement, et être ainsi plus intelligents collectivement qu'individuellement. Et donc capables de créer un système juste et égalitaire si et seulement si nous travaillons ensemble.
En érigeant en horizon indépassable l'opposition gauche/droite vous maintenez le système, qui nous fait rentrer dans les cases qui l'arrangent. Gauche/droite, c'est fait pour fonctionner dans le cadre d'un système électoraliste présidentiel et parlementaire. Or, ce système n'est même pas démocratique. Nous n'en voulons plus. Nous ne sommes pas dans un système démocratique, c'est bien ça le problème. C'est la finance qui décide, pas "la droite" ou "la gauche". L'heure est trop grave pour se mettre des bâtons dans les roues.
De plus, je pense que Lordon a tort de mettre sur le même plan la violence capitaliste et la violence raciste. Pas parce qu'il faudrait minimiser la violence raciste, mais parce que le racisme prospère à cause de la violence du capitalisme. Le racisme se base sur la misère, et se maintient grâce et pour le capitalisme. Dans un système plus juste, le racisme aurait beaucoup moins de poids. Le problème principal et primordial c'est la domination de l'oligarchie (fasciste), pas la potentielle reprise en main du pouvoir par d'autres fascistes, car précisément elle n'est que potentielle. Elle dépend de la solidité des bases de mouvement, et de sa capacité a produire une constitution qui empêche, justement, le fascisme. C'est ça l'objectif.
Il faut selon moi accepter que la priorité c'est de reprendre le pouvoir sur le système capitaliste financiarisé. Se rassembler, même avec Finkelkraut ou Soral, pour reprendre le pouvoir. Ceux qui ne veulent pas mettre en place un système démocratique sont nos ennemis, bien entendu. Mais tant qu'ils ne sont pas contre nous, il ne faut pas les exclure a priori. Et même si ce sont nos ennemis, il faut parler avec eux, et essayer de les convaincre, de trouver une voie qui nous avantage tous. Ça ne signifie absolument pas leur donner à eux le pouvoir (bien au contraire). Ça signifie accepter le fait que les ravages du capitalisme sont trop graves, et nous sommes trop faibles pour faire la fine bouche, et ne s'allier qu'avec les "purs et durs". Trouver un accord au dessus de nos divergences, pour l’intérêt général est nécessaire, sinon on risque de rester coincés.
Pathétique
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Ou alors, peut etre que je me trompe: peut-être que si on se bat contre l'oligarchie, et puis aussi en même temps contre : "l'extreme droite" (FN, Asselineau, Soral, Dieudonnistes, Debout la France et tous ceux qu ont voté FN une fois dans leur vie, tout ça dans le même panier), et la droite aussi (Les Ripou-blicains, l'UDI, et tout ceux-là pas franchement en notre faveur), et puis le PS (traitres), et puis Mélenchon aussi (salaud de politique qui ne cherche qu'à récupérer le mouvement pour sa gloire personnelle, c'est bien connu), et les abstentionnistes (qui par leur non vote, favorisent l’extrême droite, donc on est contre eux, ils ne sont pas assez "purs"); et le NPA aussi, qui ose proposer un candidat aux présidentielles, faisant fonctionner les système, laissant croire en la possibilité d'un autre choix. Sans parler des sectaires de LO, et des anarchistes qui sont pas d'accord avec moi et qui foutent le bordel
Bon bah, on est plus que 4. La BCE n'a qu'à bien se tenir !
Je vais reprendre votre prose, mot pour mot sur mon modeste blog (en citant la source bien entendu)
Quant à Philippot, il considère que Nuit Debout n'est que de l'agitation d'extrême-gauche et que pendant que ça gigote il prépare la prise de pouvoir par les urnes et pour rappel, dans les années 80, J.-M. LePen se voulait un Reagan français. Dans la famille, c'est la Marion Maréchal qui semble garder ce cap pour les bourgeoises de la Côte d'Azur (ça marche moins bien pour les prolo de Picardie...)) et il pourrait être intéressant de voir ce que vote le FN au Parlement Européen. On a par exemple vu que tous les députés FN ont voté en faveur de la directive sur le secret des affaires. Peut-être pensent-ils à Chatillon qu'on trouve dans les Panama Papers.
Pour Soral, je n'ai même pas envie d'aller voir.
Donc en fait, la question est : qu'est-ce qui vous faire croire que ces messieurs-dames ont pour priorité "de reprendre le pouvoir sur le système capitaliste financiarisé" alors que leurs thématiques sont identitaires et qu'on voit mal comment un repli national va bouger quoi que ce soit à un système mondial ?
Ou alors, vous croyez que la France pourra se détacher du capitalisme mondial, toute seule comme une grande, couper les liens avec les marchés, fermer ses propres multinationales bancaires, d'assurances, commerciales, industrielles etc., ne plus dépendre des importations de pétrole, ne plus vendre d'armes etc. ?
Les arguments d'Ignatus ne sont pas en contradiction avec vos observations sur ces idéologues moisis dont la France à le secret.
L'article de DS que nous commentons ne dis pas quelque chose de très différent.
Un processus de refonte du système démocratique doit se faire au départ sur une base large mais évidemment que les personnes dont les idées sont en contradiction avec le processus s'excluerons d'eux même en refusant les conséquences de la délibération collective.
Lorsque j'étudiais l'histoire de la révolution française j'ai souvenir que plusieurs historiens parlait d'une conception moniste de la politique comme productrice de violence potentielle.
La conception moniste (un seul pouvoir est possible) tenait aux moeurs politique de l'ancien régime. Habitué au pouvoir absolu et à l'arbitraire les députés des diverses assemblées étaient incapable de concevoir l'adversaire comme autre chose qu'un ennemie à éradiquer.
Je crois qu'on est encore habité par ces moeurs qui nous conduisent à remettre à plus tard les respect des principes (égalité, tolérance, liberté de parole) que l'on brandissait lorsqu'on se vivait comme un dissident ou un minoritaire.
Aussitôt qu'on est grisé par le souffle du pouvoir on a tendance à envisager ces principes "sacrés" comme des freins des barrière et des attrapes nigauds c'est dommage.
Dans un cadre dans lequel la violence est proscrite et qui laisserait la parole à tous à égalité je suis persuadé que les idées d'ouverture et de justice l'emporteraient.
C'est ce que Von Strumf a théorisé (avec un brin de malice moqueuse) une fois comme la concurrence libre et non faussée des idées.
En fait je me rend compte que je suis très libéral sur le plan politique.
Pas peur des arguments bidons de Finkie ou de je ne sais quel autre facho dans la mesure ou le dispositif dans lequel circule les idées n'est pas biaisé.
Faire de la nuit debout une agora la plus ouverte possible ne me semble pas comporter les risques auquel vous faites allusions
Sans l'aide des organes médiatiques au service du capital un nain intellectuel comme Finkie n'aurait pas fait long feu d'après moi.
Peut-être que les plus jeunes devraient y jeter un oeil.
Oui vigilance mais quand cette logique de méfiance (la votre) est poussée à son maximum lisez ce que ça donne : nationalisme de droite + nationalisme de gauche = extrême glauque
C'est pas exagéré là?
Passages les plus ahurissant de la prose antifa :
La Genèse : une opération d’auto-promotion initiée par F. Ruffin et F. Lordon
Fakir ou le journal de bord d’un réac
F. Lordon ou la virtuosité bavarde d’un social-chauvin
Sur le protectionnisme
Illusions citoyennistes
Friot ou le projet illuminé d’une crapule stalinienne
L’arnaque du revenu de base, une autre idéologie du travail
Le grand n’importe quoi des monnaies locales
Franck Lepage, le rééducateur citoyenniste populaire
Petit aparté (sur la CNT qui invite Friot)
David Graeber, le messie anti-dette à la diète
Jean-Luc Mélenchon
Gérard Filoche
Antisémitisme
Indigènes, Europalestine & co
J-P Garnier, l’ami dieudonniste de F. Ruffin
En réalité, c’est ici que se situe la ligne de classe, la ligne de front révolutionnaire, les fans de Lordon, nationaliste de gauche dans les petits papiers d’une certaine gauche étatiste et revancharde, ayant fait le choix et quoiqu’elle puisse en dire, de l’ordre, malgré les simagrées pseudo-radicales de ces shoots collectifs hippisants dont la limite est immédiatement contenue dans la niaiserie narcissique de la démarche.
Pour l’État, offrir à ces doux imposteurs en proie à une crise mystique carabinée les ambitions de leur enfumage, en les distinguant par la grâce d’une répression compatissante et mise en scène censée les crédibiliser, c’est tout simplement l’opportunité de se choisir ses ennemis intimes, un peu comme il le fit avec Coupat et tant d’autres auparavant.
Le journal de François Ruffin méritera un dossier en lui-même, tant il est à lui seul le symbole de cette Réaction de gauche dont nous tentons ici de cerner les contours. Productiviste, nationaliste et étatiste, ce journal regorge également de contenus sexistes, entre autres, ou de dessins douteux en référence au nazisme, qui est lui aussi un sujet de plaisanterie.
Pour François Ruffin comme pour Judith Bernard, qui greffe à son charabia interclassiste l’idée fumeuse du très chouardien et quasi-sacré « tirage au sort », comme pour la plupart des énergumènes classés à « gauche » apparaissant dans ce dossier, les conditions d’existence desdites classes sont totalement indépassables et s’il y a réunion ponctuelle, cette union ne doit se faire que selon le plan génial d’une idéologie de petits cadres nationalistes, précisément celle portée par François Ruffin.
A moi de vous mettre en garde Faab.
Attention de ne pas verser pas dans l’hyper-criticisme infantile de ces commissaires du peuple qui n'accepterons de faire la révolution qu'avec les trois pelés et les deux tondus qui pensent exactement comme eux.
Ce serait intéressant d'avoir l'avis de Sandy sur ce genre d'article.
Mais faut pas tout confondre : dans les groupes "anti-fa", il y a des courants structurés autour de l'opposition communisme/fascisme, les rouges contre les bruns, pas les drapeaux noir comme ceux que vous indiquez pour qui les communistes sont une horreur totalitaire.
Disons que, par exemple, Sandy me semble plutôt "rouge", et n'a pas grand chose à voir avec ces radicalités anarchistes. Ca me fait penser que je m'étais promis de faire des recherches sur les Black Blocs, savoir qui est là-dedans, ce qu'ils cherchent exactement.
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"Le révolutionnaire méprise tout doctrinarisme, il a renoncé à la science pacifique qu’il abandonne aux générations futures. Il ne connaît qu’une science - celle de la destruction."
Netchaïev sur Wikipedia.
Lire "Les démons" de Dostoïevski n'est pas mal pour se mettre dans l'ambiance.
L'anarchisme n'est pas une de ces doctrines qui emmurent la pensée et excommunient brutalement quiconque ne s'y soumet pas en tout et pour tout. L'anarchisme est, par tempérament et par définition, réfractaire à tout embrigadement qui trace à l'esprit des limites et encercle la vie. Il n'y a, il ne peut y avoir ni credo, ni catéchisme libertaires.
Les Anarchistes ce qu’ils sont, ce qu’ils ne sont pas.
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Petite (cinq minutes) entrevue (2012) avec Francis Dupuis-Déri : « En fait, le problème, c'est qu'on ne sait pas si la violence politique est efficace ou pas. » https://www.youtube.com/watch?v=1J2cvvxVvwA&t=3m27s
[quote= Francis Dupuis-Deri. « Penser l'action directe des Black Blocs* ». In: Politix, vol. 17, n° 68, Quatrième trimestre 2004. pp. 79-109.]
[...]
[...] Les Black Blocs ont parfois recours à la force pour exprimer leur critique radicale, ce qui en fait l'objet de vives polémiques. Les politiciens, les policiers, des porte-parole des principales organisations « réformistes » du mouvement social et même des journalistes et des universitaires1 s'entendent pour condamner ces manifestants qui ont recours à la force. Une voie manque pourtant à ce chœur de critiques, celle des participant-e-s aux Black Blocs et de leurs alliés.
[...]
[...] Il est important de préciser que ce n'est pas parce qu'ils sont « anarchistes » que les participant-e-s aux Black Blocs ont recours à la force. En effet, toutes les idéologies politiques et religieuses ont su justifier au moment opportun la violence souvent meurtrière de leurs partisan-e-s et plusieurs anarchistes sont des adeptes dogmatiques de la non-violence, c'est-à-dire qu'ils considèrent que la violence aussi minime soit-elle est toujours illégitime4. [...]
Cette discussion s'inspire de plus d'une cinquantaine d'entrevues avec des anarchistes, dont plus d'une dizaine ayant eu recours à la force lors de manifestations [...]
[...]
Lors de la Bataille de Seattle, la plupart des manifestant-e-s ayant eu recours à la force ne participaient pas au Black Bloc, mais ce dernier a tout particulièrement attiré l'attention des médias officiels publics ou privés [...] Je peux ici témoigner de cette fascination des médias officiels pour les Black Blocs, ayant été analyste-commentateur pour la chaîne de télévision publique Radio-Canada à l'occasion de plusieurs manifestations du mouvement altermondialiste. Lors de réunions de planification, réalisateurs, recherchistes et journalistes me demandaient de prévoir où surviendrait la « casse », pour disposer en conséquence et à l'avance les caméras aux endroits stratégiques. Lorsque des manifestations se déroulaient sans « casse », l'équipe parlait de « no event » médiatique (un « non-événement »). [...]
[...] Si la participation à un Black Bloc et à une émeute politique est très marquante, le militant sera éventuellement déçu par la suite des manifestations sans Black Bloc. Comme tant d'acteurs politiques, des participants aux Black Blocs ont recours à une rhétorique politique et morale creuse pour justifier ce que leur procure leur violence : une joie fébrile, un sentiment de puissance plutôt machiste ou encore une certitude de pureté et de radicalité politiques16. [...]
[...]
[...] Un groupe de quelques dizaines d'amilitant-e-s, par exemple, peut-il légitimement décider d'avoir recours à la force lorsqu'il participe à une manifestation comptant des milliers de manifestants non violents, au risque de transformer ces derniers - sans leur consentement - en cible de la violence policière ? [...]
[...]
Au final, plusieurs participant-e-s aux Black Blocs s'accommodent bien du respect de la diversité des tactiques et d'un pluralisme des formes d'actions collectives dans les manifestations. [...] Le principe du respect de la diversité des tactiques évoque donc la maxime de George Orwell : « Ce n'est pas entre violence et non-violence que passe la grande différence, mais entre avoir ou ne pas avoir le goût du pouvoir23 ». [...]
[...]
En plus des Blocs noirs et des Blocs blancs, les Blocs roses, connus sous le nom de « Pink Blocs » ou « Pink and silver blocs » ou « Carnaval blocs », regroupent des militant-e-s qui entendent faire cohabiter en une seule action la politique, l'art et le plaisir et qui se costument de façon fantaisiste et carnavalesque70. [...]
[...]
L'analyse proposée ici est un encouragement à la réflexion et au débat, mais ne prétend pas tout expliquer des Black Blocs, dont le recours à la force soulève de nombreuses questions : encourage-t-il ou non la répression74 ? Donne-t-il une mauvaise image du mouvement dans les médias75 ? Exclut-il de facto des individus de leurs groupes en particulier et du mouvement en général76? Constitue-t-il une étape anticipant la lutte armée et le « terrorisme77 » ? [...] [L]'histoire politique avance rapidement. La tactique du Black Bloc en a étonné plus d'un à Seattle en 1999, mais elle est maintenant anticipée par les policiers, qui ont même utilisé l'esthétique des Black Blocs pour infiltrer et manipuler certaines manifestations. [...] « Le Black Bloc est mort », ont lancé des anarchistes79 pour indiquer que cette tactique n'est plus adaptée au contexte politique et au rapport de forces d'après la Bataille de Gênes et d'après les attaques du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis. [...]
[...]
* Ce texte - qui approfondit et complexifie certaines pistes explorées dans « Black Blocs. Bas les masques », Mouvements, 25, 2003 - a été rédigé alors que l'auteur était chercheur affilié au département de science politique du Massachusetts Institute of Technology à Boston et boursier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. L'auteur tient à remercier J. Clark, O. Fillieule et les évaluateurs anonymes de la revue Politix pour leurs commentaires et leurs critiques portant sur une version préliminaire de ce texte.
1. Montes (J.)/ w Mouvements antimondialisation. La crise de la démocratie représentative », Etudes internationales, XXXIII (4), 2001.
4. Beaucoup de textes ont été publiés sur le thème de l'anarchisme et de la violence. On lira avec intérêt Carter (A.), « Anarchism and violence », Nomos. Anarchism, 19, 1978, p. 324-325 ; le chapitre « Is anarchism violence ? », in Berkman (A.), What Is communist Anarchism?, New York, Dover Publications, 1972 ; le chapitre 40, « Ends and Means », in Marshall (P.), Demanding the Impossible. A History of Anarchism, Londres, Fontana Press, 1993 ; et le dossier « Violence, contre- violence, non violence anarchistes » de la revue Réfractions, 5, 2000. Pour un exemple historique fascinant d'un débat au sein d'un mouvement social antiautoritaire non-violent au sujet de l'utilisation d'une pince pour découper une clôture entourant le site d'une centrale nucléaire, cf. Epstein (B.), Political Protest & cultural Revolution. Nonviolent Direct Action in the 1970s and 1980s, Berkeley, University of California Press, 1991.
16. A l'inverse, l'option de la non-violence souvent perçue comme plus « rationnelle » et moralement supérieure peut, elle aussi, être déterminée par des émotions comme la peur de la turbulence ou de la police, une préférence esthétique pour l'ordre, une tendance psychologique à l'obéissance (à la police, la loi, etc.), un désir de conformité envers des modèles non violents, etc.
23. Orwell (G.), Dans le ventre de la baleine et autres essais, cité par C. Barette, La pratique de la violence politique par l'émeute, op. cit.
70. Pour plus d'information sur cette forme d'action collective, cf. le site internet, www.rhythmsofresistance.co.uk
74. A Seattle, la violence policière a débuté plusieurs heures avant l'entrée en scène des Black Blocs et elle était dirigée contre les manifestant-e-s pratiquant la désobéissance civile non violente.
75. Les rapports entre les mouvements sociaux et les médias ont été le sujet de plusieurs études en sciences sociales qui laissent penser que les manifestant-e-s ayant recours à la force obtiennent une couverture médiatique relativement plus importante que les manifestant-e-s non violent-e-s, mais il n'y a toutefois pas de consensus au sujet des retombées qualitatives de l'utilisation de la force [...]
76. Des militantes féministes accusent les Black Blocs d'être peu accueillants pour les femmes. Certains Black Blocs comptent toutefois des groupes d'affinité composés uniquement de femmes. [...]
77. Ma connaissance du phénomène Black Bloc me laisse croire qu'il est très peu probable qu'il débouche sur l'option terroriste. Pour l'opinion inverse, cf. Albert (M.), « Saccager ou construire un mouvement», Dupuis-Déri (F.), dir., Les Black Blocs..., op. cit., et « Black Bloc. De l'altermondialisme au terreau d'un futur terrorisme ? », sur le site internet : www.terrorisme.net, 8 mai 2003.
79. Crimethlnc, « Black Bloc. A Primer », Profane Existence, 43, 2003, p. 10.
Aussi ouverts et "connectés" qu'ils se prétendent, il faut constater que leur alternative au repli national ne consiste pour l'instant qu'en un repli bien plus radical et ostracisant. D'ailleurs, c'est bien normal, tout mouvement en quête de pérennité est voué à réinventer l'eau tiède : délimitation d'un territoire, service d'ordre, contrôle des flux à l'entrée, etc.
Alors, on peut parler de "phase de transition", d'un protectionnisme comme mal nécessaire pour laisser le temps au mouvement de se consolider, mais on va vite se retrouver avec des arguments similaires à ceux des souverainistes et autres "salauds" (oui, parce qu'au delà de l'idée de la France éternelle, il y a quelques arguments pragmatiques chez les souverainistes qui pensent la nation comme moyen et pas uniquement comme fin).
Du coup, je me dis que, plutôt que de se comporter concrètement comme le dernier des salauds de nationaliste, attaché à son bout de territoire comme à un os, sans pour autant réussir à amorcer le début d'un véritable mouvement internationaliste, peut être qu'il serait temps de penser à un rapprochement "local" avec les pestiférés sincèrement curieux ?
Ou alors, on attend que tous les français deviennent ZADistes, je sais pas...
Pour le Front National, la nation est-elle seulement un moyen ? Quel est son positionnement idéologique et correspond-il à Nuit Debout, aux raisons qui font que les gens sont sur la place publique ?
J'sais pas, en matière de "souveraineté", Lordon aussi pourrait vanter quelques aspects du cadre national pour les luttes, n'importe qui devrait pouvoir en parler place de la République.
Qui s'opposerait, par exemple, à entendre que le mouvement devrait se constituer en force nationale pouvant influer la politique ou qu'une France réellement lancée dans une remise en question des systèmes financiers, pouvant mettre son poids dans la gestion de l'Euro etc., serait d'utilité européenne et mondiale ?
A priori, ça ne devrait heurter personne.
Je veux bien entendre cette critique, mais pas de n'importe qui et certainement pas de la Nuit Debout ou de mouvements apparentés dont les discours d'ouverture et d'internationalisme entrent en contradiction criante avec leur pratique du retranchement local. Bref, qu'ils viennent parler d'ouverture me paraît au moins ironique, et qu'ils viennent faire des leçons de "réalisme" dans la lutte anti-capitaliste me paraît très drôle.
Secondairement, parce que je peux comprendre qu'on voit des vertus au socio-économique national (pour éviter "national socialisme"...) structuré par l'Etat, que ça reste un cadre institutionnel fort, même si je préfère l'idée de coordinations des bassins économiques y compris trans-frontaliers, d'économie régionale.
Pour ce qui est de Nuit Debout, pour ma part, je ne sais pas encore si une unité programmatique en émergera, pour l'instant c'est flou.
Et sinon, non, des pratiques politiques locales n'entrent pas foncièrement en contradiction avec l'internationalisme comme le montre, par exemple Varoufakis venant s'exprimer place de la République.
D'ailleurs, comme je trouve qu'on en parle peu : Diem25, le mouvement européen qu'il a lancé pour changer l'U.E.
Dans les têtes d'affiche (ou de gondole à Venise), je ne vois pour l'instant de français que Julien Bayou (porte-parole EELV) mais on peut se demander pourquoi il n'y a pas plus de monde pour un objectif qui est la transparence et la démocratisation de l'U.E., avec projet de "constituante" qui produirait de nouvelles règles de fonctionnement à l'horizon 2025.
En 2005, la gauche qui avait voté nom au projet de Giscard, parlait d'en faire un autre, il serait peut-être temps de s'y mettre...
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Si la démocratie est la définition en commun de règles sociales, alors ça touche aussi le "contrôle" de la pensée, de la parole ou de l'écriture.
Je dirais même que dans l'ordre de contraintes, on a chez nous : espace public > espace politique > espace académique > espace artistique > espace privé.
Pour prendre un exemple : la condamnation de NTM en 1996 a suscité des indignations (pas par tout le monde, le FN et autres ont applaudi...) parce qu'on s'attaquait à la liberté artistique et, de mémoire, la peine a été allégée en appel.
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Ses chevilles gonflées qui se croyaient d'airain ne sont que d'argile qui au contact de sa bave s'amollissent et se liquéfient.
Onfray sombre.
Qu'il sombre!
"La société française est sous la coupe des vieux et des banques. Non seulement pour les richesses, mais pour le pouvoir surtout : le suffrage universel devient un mode d’oppression des jeunes par les vieux, qui décident d’un avenir qu’ils n’auront pas à habiter. Je milite pour la mise à mort de ma génération. Donc, l’idée d’un territoire libéré, à la fois des vieux et des banques, ça ne me déplait pas. C’est pour cette raison que l’éviction de Finkielkraut m’est apparu comme une bonne nouvelle. Jusqu’ici, je trouvais les jeunes trop gentils, au vu de la domination qu’ils subissaient.
Fakir : Mais dans ce mouvement, il y a comme un refus de l’organisation…
E.T. : C’est le drame de cette jeunesse : c’est nous, en pire. Les soixante-huitards ont découvert les joies de l’individualisme, mais ils avaient derrière eux, dans leur famille, une solide formation dans des collectifs : le Parti communiste, l’Eglise, les syndicats. Là, ces générations sont nées individualistes, ce sont des soixante-huitards au carré, quasiment ontologiques. Il n’y a même pas le souvenir de ces collectifs forts. Et la volonté de ne pas s’organiser est presque élevée au rang de religion.
Mais c’est terrible parce que s’ils savaient, s’ils savaient à quel point les mecs en face d’eux, les patrons, l’Etat, le Parti socialiste, les banques sont organisés. Ce sont des machines. Et moi qui suis plutôt modéré, keynésien, pour un capitalisme apprivoisé, je me souviens de la leçon de Lénine : « Pas de révolution sans organisation » !
Maintenant, à quoi ça peut bien lui servir de se faire de la pub, vu qu'il est déjà partout dans lémédia...
Ce n'est pas du folklore local, c'est cette fascisation rampante de la Bretagne des bonnets rouges qui s'étend depuis plus de 20 ans sans que personne ne réagisse. Pire "ils" ont maintenant leurs élus au Conseil Régional, avec Vice Présidence, avec la bénédiction de la pseudo gauche qui dirige la Région, pseudo gauche "démocratique" qui détruit la culture qui n'est pas exclusivement "bretonnante" et donne l'argent de la culture aux élevages porcins industriels (30 millions, qui ont déjà entrainé la suppression de deux grosses compagnie du Morbihan et des côtes d'Armor, et la suppression de certaines aides scolaires aux plus démunis : (démocratie, écologie, culture et socialisme donc à la mode Finkie )
C'est André Markopwicz qui le signale sur son blog : https://www.facebook.com/andre.markowicz/posts/1743531562525815
Et c'est Françoise Morvan qui est visée pour avoir en d'autres temps révéler la personnalité de Polig Monjarret à qui la ville de Lorient (celle de Le Drian) a dirigé une statue et donné une place de la ville.
Elle relate l'événement, photos à l'appui, ici : http://francoisemorvan.com/armand-robin-a-gwinzegal/
De cela, de ce fascisme identitaire là vous devriez aussi parler au lieu de défendre un pseudo intellectuel haineux !
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On ne peut réclamer de tolérance contre celui qui hurle ainsi contre un contradicteur https://youtu.be/V-O147LJWgA et donne l'exemple de son sens "démocratique"
Donc aucune envie de revoir cet olibrius, cette honte de l'académie française à Nuit Debout, ni ailleurs.
Comme le disent très bien les auteurs du blog de Mediapart : "La Nuit Debout n'a pas vocation à reproduire sur une place l'étouffant débat que remettent continuellement sur la table les quelques journalistes et politiciens dont le mouvement entend précisément se passer." https://blogs.mediapart.fr/fede-davout/blog/180416/finkielkraut-expulse-malaise-liberation?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
D'ailleurs le texte de D.S. relève bien de l'hypocrisie de cette presse institutionnelle puisque qu'au lieu de donner le temps réellement passer par Finkie à N.D. , il parte de "plusieurs dizaines de minutes" (ça peut dire 20' comme 500 , mais en général ça veut dire moins d'une heure, en tout cas ça laisse entendre cela, alors que la réalité est toute autre : "plus d'une heure".
Ensuite les "médias nationaux" se seraient-ils autant indignés si c'était Jean Marie Le Pen qui avait été chahuté ? Non bien évidemment, en tout cas il n'y aurait pas eu cette unanimité.
Tous ces défenseurs de la démocratie qui autoriserait tout un chacun à venir "écouter" de près" un événement s'insurgent-ils quand les services d'ordre maintiennent à plusieurs centaines de mètres les opposants à tel Ministre en visite "organisée" dans leur usine ou leur école ?
Se sont-ils insurgés quand lors de la COP21 les associations écologistes n'ont pu manifester, voire ont vu certains de leur membres placés en rétention administrative au mépris de la démocratie justement ?
Que dit D.S. de l'attitude de Bernard Arnaud qui empêche les actionnaires minoritaires de participer à l'Assemblée générale "réelle" en les cantonnant dans des salles annexes en simples auditeurs et en expulsant manu militari François Ruffin qui veut , comme son titre d'actionnaire l'y autorise, participer à cette AG et exprimer de vive voix son point de vue ?
C'est curieux que ce soit toujours aux opprimés, aux lampistes, aux précaires, à ceux à qui on impose par la force les diktats des puissants, qu'on demande d'être "démocratiques", alors que chaque jour, dans toute sorte de situation cette "démocratie" leur ait refusée.
Aux lycéens on répond par la matraque, aux intermittents de juin 2014 (j'en étais) on a répondu par les lacrymos, "démocratiquement" bien sûr !
La démocratie européenne et française, c'est celle qui a enfoncé la Grèce en janvier en dépit de ses votes "démocratiques",
La démocratie occidentale c'est celle que rappelle le poète Edward Bond à la fin de Rouge, Noir Ignorant :
"Votre démocratie est le moyen de supprimer la vérité et de jeter la liberté en prison
Quelle est la liberté que vous m’avez donnée?
Deux poignées de cendres (Auschwitz et Hiroshima)
(Il jette les cendres sur le sol)
Où est la liberté là-dedans?"
C'est cette même vision de la démocratie que défend Finkie quand il soutient Netanyahu à Gaza ou sur le Golan ou quand il tient ses diatribes islamophobes. Entre les bombes de Gaza et les insultes de la place de la République (auxquelles il a su "vertement" répondre) il y a de la marge, non ? Et à Gaza il n'aurait pas trouvé de commission de médiation pour l'évacuer s'il avait été SDF de Palestine, puisque ces gens n'ont toujours pas de territoire pour la plus grande joie de Finkie !
Merci de me redonner le courage de continuer à rester debout car ils sont fort et ils sont nombreux. Ce droit à l'indifférence est un concept surprenant que je vous expérimenter.
La lumineuse indifférence.
Ils sont forts et nombreux mais à la fin "c'est nous qu'on va gagner !"
Après, on ne risque pas grand chose, plus ils apprendront à se connaître, plus ils se détesteront entre eux. Ce sera à qui sera le plus fasciste, antisémite, sexiste, homophobe, islamophobe, mon cul sur la commodophobe.
Un conseil, si vous allez là-bas, éviter de donner votre opinion. Et si vous aimez parler ou voulez draguer une petite (ou un gars, non pas taper, je ne suis pas sexiste) ne parler que des sujets qui font consensus et encore éviter d'approfondir.
Qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente ou que Daniel Schneiderman nous dise une chose ou bien une autre, ce qui est constant c'est que l'indifférence totale à Alain Finkelkraut me vient très naturellement. Et sorti des nombrils, j'ai la France avec moi. Voilà quelqu'un dont je ne crois pas avoir jamais croisé une parole ou un écrit qui vaille de s'y plonger. C'est vrai, le système, qui passe son temps à noyer de bruit l'essentiel, lui donne la parole. C'est normal, c'est sa fonction de système à faire du bruit: le générer avec des types insignifiants comme le vitupérant, Alain Finkelkraut, qui bien que n'ayant rien d'intelligent à dire, a l'égo et la psyché qui le pousse à dire, dire, dire, tant que c'est dans un micro. Le micro transforme le son en électricité, les electrons remontent le courant en saut de puces et le speaker de la télé achetée à la dernière promo pour écran plat fait ce qu'il sait: du bruit.
On n'est néanmoins pas forcé de prêter attention au bruit.
j'ai entendu ce matin sur France Culture 'chez lui comme vous diites), Finkielkraut qui vociférait contre ces "gauchistes" de la république. Il n'a rien compris ! Et il a réussi à créer la polémique et attirer la lumière sur lui : C'était insupportable !
Alors plutôt que d'être agressif, au contraire faire tout le contraire ! le rappeler et lui demander un calin... !
Finkielkraut est resté 1 heure sur la place
Il ne s'est pas fait frapper
Il ne s'est pas fait cracher dessus
Il ne s'est pas fait traiter de sale juif
Il a été protégé par le "service d'ordre"
Et la petite caste médiatico-politique est dans tous ses états !
J'espère que Le Matinaute, un de ses jours, prendra le temps de répondre à ces questions :
- Si c'était Bruno Gollnish qui avait été rejeté de Nuit Debout, avec exactement les mêmes images, est-ce qu'il aurait été "du côté du banni" ?
- Aurait-il publier un mordant "Reviens Ninish" (pourquoi n'aurait-il pas un surnom sympathique, lui aussi ?)
- Si non, pourquoi ? Quelle est la différence idéologique entre Gollnish et et Finkielkraut ?
On pourrait aussi se demander :
- Est-ce que la CGT doit avoir droit à un temps de parole lors des futurs débats des primaires "Les Républicains" ?
- L'association "Osez le féminisme" doit-elle accepter qu'Eric Zemmour vienne à une de ses futures assemblées ?
- Est-ce qu'Aymeric Caron doit avoir un temps de parole à la fête de la saucisse de Morteau ?
- Est-ce qu'Houria Bouteldja sera conviée à donner son point de vue sur le conflit Israélo-Palestinien lors du prochain dîner du CRIF ?
- Faut-il également prévoir un temps de parole pour Christophe Barbier à "Nuit Debout" ?
et qu'ils ont été plus créatifs que Sarkozy...
À quand Jean-Marie Lepen au dîner du CRIF ou Gattaz à la fête de l'Humanité ?
Bref quel cinéma merdiatique previsible et sans intérêt pour les citoyens qui heureusement ont dépassé ce stade depuis longtemps et préfère discuter de leur avenir commun.
Le cadre une maison de retraite, et plus particulièrement la partie de l'établissement où sont réunis les gens atteints d'Alzheimer.
Les réactions de certains des résidents et la réponse qui convient pour que la personne ne soit pas d'avantage décontenancée, elle qui déjà, la plupart du temps, vit dans une inquiétude permanente du fait de sa maladie, et voici une petite anecdote toute fraîche qui ramène à la Nuit Debout et au film Merci Patron.
Une des résidentes s'en prend à une voisine assise comme elle dans un fauteuil roulant en lui disant qu'elle ne la paye pas à rien faire, qu'elle est la patronne et qu'elle est dans son droit d'exiger que les choses soient faites.
Au soir de leur vie et dans cette terrible maladie, les gens offrent à voir des résumés de ce qu'ils ont été, et dans certains cas rares, laissent deviner cette servilité qu'ils ont imposée à d'autres tout le long de leur vie.
Le monde ne va pas changer bien entendu mais cette anecdote a pris une signification toute différente depuis le film de Ruffin Merci Patron. Elle aurait pu échapper pour anodine dans le contexte médical, mais elle a pris une autre dimension, celle d'un formatage mode XIXème siècle qui persiste en ce début bien entamé de XXIème.
Oui il est temps de nettoyer le socle de toutes nos pensées, et ceux qui sont des freins immuables doivent être dispensés d'apparaître dans les endroits où se fait cette réflexion comme la Place de la République à Paris France ou ailleurs.
TOUT Nuit Debout n'endosse pas les actes des 'exclueurs', ni les actes des casseurs, et se fiche de l'image donnée dans "les médias" dont ils n'attendent rien.
Et vous oubliez le "Gnagnagna pauvre conne !" de AF: http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-sophia-aram-gnagnagnagna
On commence par soutenir Caroline Fourest (il y a deux ans), et après, c'est l'engrenage, la descente. Combien de valeureux humoristes ont succombé à l'attrait du mainstream... On a une pensée émue pour les proches, les amis, la famille...
Par contre, je ne suis pas sûr que les manifestants de la Nuit Debout soient vraiment des victimes du système. C'est juste des enfants gâtés qui ne peuvent pas s'offrir tout ce que la société de consommation pourrait leur offrir s'ils en avaient les moyens.
Donc quoi qu'il en soit nous sommes dans la merde et nous resterons dans la merde.
Nous avons les formes de contestation que nous méritons dans la société que nous méritons...
à lire :
http://lmsi.net/Dehors-dehoooooooors
D'abord parce que le coeur de la démocratie n'est pas la place de la République à Paris mais plutôt sur les réseaux sociaux qui sont plus démocratiques et moins parisiano-centrés. Ce n'est pas parce qu'on prend toute la place et que les médias parlent de nous avec bienveillance, qu'on représente quelque chose.
Ensuite parce que, le côté "On a aimé le film !" ne met en valeur que notre côté passif et consommateur. Je n'ai jamais vu de révolutionnaires qui ont un billet de cinéma à la main !
Enfin parce que la révolution en Tunisie de 2011 n'a pas fait de Printemps arabe mais plutôt, dans ces autres pays, des changements aléatoires parfois terribles (Syrie). Ce n'est pas non plus parce que Podemos a relativement marché en Espagne (je suis très optimiste) et Syriza en Grèce (l'Histoire n'est d'ailleurs pas finie) que ça va marcher en France. La France n'est ni la Grèce, ni l'Espagne, ni la Tunisie.
En conclusion, comparaison n'est pas raison, la démocratie n'est pas exclusive et nous ne sommes plus en 1789 mais, vu le score en France des extrêmes politiques et la colère sociale qui s'exprime, c'est vrai qu'il y a besoin de se parler, de faire naitre des idées nouvelles et peut-être dans des cadres nouveaux.
"pauvre conne, pauvre conne" s' écrit FINKIE à une dame,
dans un reportage AU JOURNAL DE FRANCE 2 sur l' incident.
Ce que le média CANAL retiens,
ce que le média dominant (FRANCE 2) retiens,
c' est bien FINKIE à son désavantage...
Apparemment, ça clique un max.
Après tout, ils savent quoi faire,
que chacun parle un nombre limité de minutes, pour éviter que les intervenants puissent développer des pensées un peu différentes et complexes,
de surtout ne pas faire comme le vieux monde.
Et j'en passe....
J'attends, je suis impatiente que tout ce spectacle médiatique, ou en tout cas médiatisé, accouche enfin de quelque chose.
Ce théâtre d'ombres, très semblable à celui de la Caverne philosophique, pourrait se retourner et voir le feu qui fait ces ombres complices sur nos écrans.
(j'aime beaucoup les images de BHL se préparant à investir la place de la République pour la pacifier.
Ou "il y avait les chevaliers qui font niiii, il y a le chevalier qui fait gnaaaaa"
Ou Sujet du bac philosophie 2016 : 'Gnagnagnagna pauvre conne, pauvre conne" A. Finkielkraut. Académicien.
Etc.)
Je ne vois pas pourquoi on ne s'autoriserait pas IRL ce qu'on fait sur la toile.
Reste qu'on a pas la même indignation médiatique quand les ouvriers se font virer des rassemblement d'actionnaires ou quand on "vire" en masse les sans pap' d calais. Pas de basket, pas la bonne gueule, pas les bon papiers, pas la bonne classe sociale...
Excusez moi de ne pas m'indigner parce qu'un gugus qu'on entends tous les jours, dans tous les médias depuis des décennies n'ait pas pu rester sur une place où les sans voix reprennent la parole.
Merci donc à Daniel Schneidermann de contribuer pour sa modeste part au succès de cette retorse stratégie..non sans attribuer au passage à "Nuit Debout", la réaction de quelques individus dont le tort fut semble-t-il, d'exprimer, moyennant une forte synthèse, ce que les écrits et les prises de parole de notre auteur leur inspire..
Une autre fois certainement, en complément d'enquête donc, nous serons rappelées, les campagnes autrement violentes de dénonciation appelant au boycott et à la censure dont Finkelkraut fut le précurseur .. dont par exemple furent victimes Eyal Sivan et Michael Khleifi avec leur film "route 51" (cf L'Intellectuel compulsif , d'Ivan Segré)..autrefois Edward Saïd et Noam Chomsky..et tout récemment Shlomo Sand.
Encore du confusionnisme ...
C est J.Bernard qui va pas être contente ...elle qui a si bien lu Bernard Friot
Bien sur ,ça paraît anecdotique à côté de Finkie ....mais non !!!
A l'évidence, la venue de Finkielkraut n'était pas bienveillante. A aucun moment Finkielkraut n'a cherché à prendre contact avec les modérateurs de l'assemblée pour s'inscrire au tour de parole. Il est venu en observateur a priori malveillant, accompagné de caméras !
C'est ainsi que le JT de France 2 du dimanche 17 avril à 13h diffuse ce reportage :
Avant les images amateurs prises alors que la nuit est tombée et en dehours de l'ag, on y voit des images professionnelles (par qui ? France Televisons ?)prises le jour pendant l'AG où Finkielkraut assiste debout à l'assemblée; puis on le voit cheminer le long de l'assemblée, cherchant, sans en avoir l'air, le contact avec des journalistes présents qui ne le remarquent pas, en affirmant à haute voix : "c'est quand même une fausse agora démocratique parce que les gens qui parlent ici sont filtrés".
On peut en déduire que Finkielkraut préméditait un incident pour démontrer la non démocratie de Nuit Debout mais que son intention a en partie raté parce qu'il a pu assister à l'AG sans être aucunement pris à partie. L'incident n'est arrivé que plus tard la nuit tombée à la périphérie du rassemblement alors que les caméras professionnelles ne tournaient plus...et alors que lui même ne contrôlait plus ses mots...
J'ai été le premier à être scandalisé par les prises de position de Finkelkraut en 2002, à une époque où le politiquement correct de gôche ne l'avait pas encore excommunié. Et il est vrai que ses obsessions personnelles brouillent trop souvent l'écoute de ses arguments, quand il y en a. De là à le taxer de "facho", de "raciste" et le comparer à Dieudonné ou Philippot, j'avoue ne pas comprendre. Mais peut-être suis-je mal renseigné. Cela dit, la meilleure façon de faire avancer le débat est-elle de sortir son "Casse-toi tu pues", cher à Renaud (Dieu ait son âme) ?
Encore une chose : la défense de la langue française, par exemple, (Strumpfeberg) deviendrait-elle en soi un signe de réaction ? Faut-il donc lui préférer l'étazunien impérialiste et totalitaire mais 'achement progressiste ? (je m'essaie au catéchisme ambiant)…
Je vous embrasse, chers arrêtiens.
Le ramener au niveau du citoyen de base qui a quelque chose à dire, c'est le remettre à sa place, parce que ce qu'il a à dire on l'a déjà largement entendu et il n'y a rien de nouveau.
La médiacratie associée à l'oligarchie des tenants-possédants a envoyé dans les pattes de braves citoyens voulant INVENTER la démocratie une des personnes les plus honnies, les plus représentatives du système.
Il n'est pas venu à Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Marseille...non! On ne pouvait l'attendre qu'à Paris, l'académicien.
Et bingo, panneau.
Les citoyens assemblés, réfléchissant, tranquillou, avec le temps, se réappropriant, outre la parole, la pensée sont tancés de sortir des propositions de Bordeaux, de Toulouse, de Marseille, de Strasbourg...Non! De Paris.
Seul Paris a la parole, l'éclat, la jeunesse, la spontanéité.
Voulant faire de l'ailleurs on force à faire du centralisé...
Les Forumeurs, certains, qui n'attendaient que cela, se déchaînent et sur un détail " Le Finkie" donnent des leçons de Démocratie.
Ne prenant pas le temps de comprendre que tout cela est en élaboration, que le changement de paradigme est en cours de réflexion, que l'on ne peut pas penser avec les arguments ressassés, crottés, dénaturés...
Que même la Démocratie se construit. Enfin, pas celle qui est faux-ami (celle que nous croyons vivre) mais celle que nous aimerions voir sourire.
Le temps.
Pouvez-vous laisser le temps à ces "utopistes" de penser?
Non, bien-sûr, résultats, résultats, commissions, résultats...
On veut du concret.
Que celui-ci nous étouffe.
A nous lire, nous ne le méritons pas.
Ce qui me dérangerait c'est la prise de parole, car il y a un risque, c'est qu'avec leurs discours nauséeux, les vraies problèmes viennent à être confisquées au profit leurs idées.
Et malheureusement, leurs idées sont redoutables car il est bien plus simple de réfléchir avec ses tripes qu'avec ses neurones cérébrales.
Alors doit-on leur interdire la parole ? Quand on sait ce qu'ils sont et les discours qu'ils portent notamment dans les médias, il faut leur interdire toute tribune à ces derniers.
Ou à la limite leur autoriser de narrer leurs fantasmes mais a posteriori d'une information objective et exhaustive.
De toute manière, à Nuit Debout, parler de la "race blanche" de la France n'est pas pertinent, donc.. Bon.. Leurs tendre le micro ne sert à rien, à moins qu'ils aient quelque chose à proposer en terme de renouveau démocratique.
E&R (i.e. Soral) - lundi 18 avril 2016.
Quand j'ai été banni par votre "service d'ordre" pour avoir envoyé dans les cordes le petit dégueulasse raciste qui me demandait si la Vietnamienne était une option chère chez Harley Davidson... Vous n'étiez pas si regardant sur les bannis cher Daniel !
Et c'est le problème de l'oligarchie : elle n'est jamais crédible !
Trop de mensonge tue la confiance, vos larmes de crocodile ne peuvent me tromper, désolé !
PG
Les indignés parisiens se sont délités en 2013 ( grâce au silence des medias et à la force de la police française) , ils ont été remplacés dans la chair du territoire par les copains zadistes qui ont tenté de réoccuper le paysage, la terre fertile, la zone humide des prédations privées et fausses enquêtes d'intêret général, et finalement leur resurgissement sur les agoras parisiennes avec la convergence des lycéens s'est opéré, via la loi el Khomry qui n'est que l'étincelle ....
L'état d'urgence et tous les abus policiers, les injustices insupportables face aux migrants, le cynisme des classes dominantes et des élites etc étant le petit bois...
Alors oui c'est bête cet épisode avec Finkie et dommage !
Mais on sait bien que c'est une chance pour le pouvoir qui n'attend que ça.
Il est clair que dans le mouvement personne ne représente tout le mouvement et donc les deux ou trois couillons qui ont mis le feu aux poudres ne le représentent pas plus qu'à l'ordinaire!
Mais il est vrai que c'est aussi une limite de cette démocratie directe et un challenge encore à dépasser... que faire avec les egos survoltés de certains?? Que faire avec les infiltrés petits malins?
Et sinon, je ne suis pas d'accord : Mettre Onfray dans la même bassine que Semmour, c'est juste du grand n'importe quoi, c'est juste abuser! ...Même Finkie ne mérite pas ça!
Il me semble que la situation est la suivante. Après une phase de sympathie initiale des grands médias (par goût de la nouveauté et solidarité implicite des petits soldats de l'information -copyright Ruffin-), pendant laquelle tout était pardonné à ce mouvement (son côté foutraque, exploratoire) qui défie pourtant le modèle économique auxquels ils souscrivent peu ou prou et qu'il défendent grosso modo tous, on rentre dans une phase ou ces mêmes médias vont passer en mode péremptoire : les injonctions à « déboucher sur quelque chose », « proposer du concret », (si dérisoire peuvent-elle être de la part d'une classe politico-médiatique, aka le Spectacle, qui justement ne propose rien depuis 30 ans), vont se multiplier et vont devenir LA modalité, LE prisme par lequel Nuit Debout sera traité. Ceci couplé avec le refrain fielleux sur les bobos-blancs-déconnectés, qui n'est pas formulé de manière descriptive, mais martelé de manière prescriptive par toute la presse de droite depuis le premier jour, comme la prophétie autoréalisatrice qu'ils souhaitent ardemment voir advenir pour mieux couper les ponts, et ranger Nuit Debout dans une case qui leur convient et ne leur fait pas peur.
Il faut, je crois, prendre acte d'un rapport de force, avec l'espoir d'être fort un jour (bientôt j'espère) à notre tour : aujourd'hui, le Spectacle est plus fort que Nuit Debout. Il faut donc lui donner un peu de grain à moudre, pour mieux le prendre à revers après. Je pense que Nuit Debout, dans son intérêt propre, devrait, très vite, mettre en avant quelques propositions fortes et quelques porte-paroles. Et s'organiser d'urgence pour cela, prioritairement, accepter la fin du consensus etc. Faire cela est une concession (repli), mais le contenu de ces propositions peut-être fort (attaque) et si on Nuit Debout se montre créatif, cela pourra obliger le Spectacle à jouer en contre et se positionner (l'optimisme de cette phrase montre l'ampleur du travail)
Je sens bien que certains y verront une atteinte insupportable à l'ADN horizontal du mouvement,
mais je crois qu'à ne pas le faire, la curée médiatique sera proche, comme le montre la réactivité du Spectacle à l'épisode Finkielkraut. Ou pire, ce sera l'indifférence condescendante, genre : « vous êtes gentils, chers nuitdeboutistes résiduels, mais vous ne voudriez pas plutôt faire ça dans la salle des fêtes, ou ouvrir un forum en ligne pour papoter ? Surtout si vous crachez sur ce que vous n'aimez pas». Et là, on aura tout perdu.
C'est dommage, c'est une occasion manquée de faire taire toute la violence de ces mots et justement de l'exorciser...
Mais c'est justement de ce genre d'expériences dont nous avons besoin pour comprendre NOTRE PROPRE VIOLENCE !! J'ai envie de dire acceptons notre violence et ce mouvement sera plus solide...
C'est pas grave, parce que ce Finkie finalement, c'est pas lui le plus important.
Allez "Reviens gamin, c'est pour rire "...
NEXT !
qu'on débatte
Que, par exemple parmi des dizaines d'autres cas, une fille attablée à un café sans rapport avec une manifestation ou quelque cassage que ce soit, se fasse taper violemment dans le ventre par un CRS, ma foi cela ne remet rien en cause, ne fait pas discuter sur des longueurs considérables, reste cantonné à quelques tweets, c'est dans l'ordre des choses dirait-on. Cette fille ne sera pas appelée par France Inter ou France Culture pour témoigner dans la matinale en direct.
Mais alors ATTENTION !
Qu'un vieux shnock radoteur médiatisé se fasse un peu secouer, ALORS LÀ, pardon, c'est carrément les fondements et la légitimité même du mouvement qui est en danger, c'est un évènement considérable sur lequel se pencher, c'est l'objet de toutes les attentions...
Je fais le pari que dans dix ans, quand sera évoqué ici ou là l'espoir née de la Nuit Debout, on trouvera automatiquement quelqu'un pour rétorquer : "ha oui, cette bande de fascistes intolérants qui avait expulsé Finkielkraut" ?
Ça me fait vraiment penser à cette histoire de chemise arraché du DRH d'Air France : comment le moindre petit détail spectaculaire, juste un peu vilain, mais au fond anecdotique, prend toute la place jusqu'à occulter l'essentiel (y compris chez une partie des NuitDeboutistes eux-mêmes). Vive la société du spectacle.
MAIS l'académicien Finkielkraut qui déboule sa violence à chaque micro tendu et fout le feu partout, lui il peut s'en tirer sans avoir à se dresser un faux paravent de purification ethnique, argument à la con qui m'a obligé moi-même, de la même "ethnicité", à excuser un mot que j'avais utilisé en image mais qui aurait pu être mal interprété.
Le simple fait que Finkielkraut vienne déambuler est une violence provocatrice de la même nature qu'aurait été la déambulation d'un cordon de CRS en plein milieu des manifestants.
Depuis combien de temps ce personnage nargue tout le monde, depuis combien de temps...
Mais bon s'il faut jouer aux fans de Dora l'exploratrice, rappelons Finkie (je croyais qu'il y avait une date de péremption pour les appellations tendres, plus personne ne dit Wolfie pour appeler Amadeus) et demandons lui d'enterrer symboliquement ses pensées de merde dans un cimetière virtuel du vieux monde que l'on pourrait créer en retirant une dalle de la Place de la République.
"Est démocratique une société qui se reconnait divisée, c'est-à-dire traversée par des contradiction d'intérêts, MAIS, qui se fixe comme modalité OBLIGATOIRE d'associer à part égale chaque citoyen dans :
- l'expression de ces contradictions,
- l'analyse de ces contradictions,
- la délibération de ces contradictions, en vue d'arriver à un...
- arbitrage de ces contradictions"
SURTOUT, ne pas tenter de RéSOUDRE ces contradictions... elles ne peuvent pas être résolues. Elles ne peuvent qu'être arbitrées au terme de ce processus démocratique. Une contradiction résolue, c'est : "il n'y a pas d'homosexualité en République Populaire de Chine". Plus de problème. C'est résolu. Sujet suivant... que l'on va résoudre à son tour.
Ca veut dire aussi que la démocratie, ça doit se travailler en permanence, et avec tout le monde... c'est un processus.
Finkielkraut n'est pas le premier à se faire "dégager" des Nuits Debout de la Place de la République. D'autres ont été virés sous les hurlements et les insultes (pas "connus", donc pas retenus dans le tamis médiatique). Je trouve incroyable que 3 semaines de débats, de délibérations collectives dans ce mouvement si prometteur et attendu n'aient pas permis d'aborder et d'arbitrer la question de "l'englobement" de TOUS les citoyens place de la République, y compris ceux "que l'on n'aime pas", "qui ne sont pas d'accord", "ceux qui pensent à l'opposé de nous", et même, bien sûr et logiquement "ceux que nous détestons"...!!! Parce que, eux aussi sont la société française, ce sont des concitoyens, et PERSONNE ne demande à la Nuit Debout de RESOUDRE aujourd'hui les contradictions depuis longtemps nourries entre tous les courants de pensée ou d'intérêts.
DEMOCRATIE... modalité OBLIGATOIRE d'associer à part égale chaque citoyen ...
Que la Nuit Debout le veuille ou pas, nous sommes un peuple traversé de contradictions, Lordon/Zemmour ou Badiou/Finkelkraut... et même, (il faut aller jusque là, parce que c'est l'intégration du réel) : Soral et les centaines de milliers de citoyens qui l'écoutent, le suivent et en forgent leur vision du monde. Ne pas vouloir le voir aujourd'hui, virer Finkielkraut et prétendre, sur nos places, opérer cette saine délibération "entre soi"... c'est se préparer, soit à notre propre dérive fasciste, soit à un retour de bâton violent de ceux à qui on retire le droit à cette expression si salutaire de citoyenneté... et malheureusement, dans ces conditions, ce retour de bâton serait légitime.
C'est très dur, à envisager comme à mettre en oeuvre. Je ne vois pourtant pas d'autre chemin... et puisque j'ai commencé par Lepage, je conclue avec lui. Pas difficile, y'a même pas à revoir l'émission de Maja. Lire le titre suffit :
www.arretsurimages.net/emissions/2012-08-24/La-democratie-c-est-chiant-C-est-le-fascisme-qui-est-naturel-id5110
... et c'est très naturellement que Finkielkraut s'est fait dégager... comme on pouvait s'y attendre. Facile.
Les minorités révolutionnaires de l'histoire, au sein de peuples forcément traversés de contradictions, qui ont préféré IMPOSER leurs vision du monde plutôt que laisser exprimer, analyser et délibérer TOUT LE MONDE en vue d'arbitrer ces contradictions, ont donnés les plus beau exemples de fascisme des deux siècles passés. Ils étaient une poignée à prendre le Palais d'hiver... ils étaient une poignée à prendre la Bastille. La logique de cette minorité a mené au goulag d'un côté, à la guillotine sans fin et à la Terreur de l'autre...
L'unique liberté d'expression de celui qui "pense comme moi"... est le plus sûr chemin vers la dictature. Et accessoirement, une maxime que Pol Pot, Hitler, Staline (ne rayer aucune mention inutile, il n'y en a pas) aurait pu signer sans problème.
Daniel a bien sûr raison... non seulement, Finkielkraut doit revenir place de la République, mais maintenant, toute honte bue, il faudra aller le chercher. Ca pourrait transformer un acte malheureux en symbole très puissant...
PS : formidable conf de Lepage :
https://www.youtube.com/watch?v=ixSI7qD-Z1s
J'ai assisté à certaines AG place de la république.
J'ai vu une énergie folle, cela m'a plu, m'a rassuré sur le fait qu'on peut changer les choses et que les gens sont prets à se donner les moyens.
Et puis, j'ai commencé à resentir un malaise, à travers certaines commissions , certains sujets, certaines méthodes.
Tiens la commission feministe exclus les hommes pour certaines réunions.
La commissions LGBT exclus les hommes cisgenre de certaines réunions,
Etc...
Peut-etre ai-je mal compris ce qu'est nuit Debout, je pensais que c'etait un mouvement citoyens qui ne refuse personne, qui souhaite redefinir notre avenir avec tous, grace à une vraie démocratie participative.
Et au final, je m'écarte de ce mouvement, j'ai cette désagréable impression que se sont des gens d'extreme gauche qui s'adresse à des gens d'extreme gauche.
Mais les autres? ceux qui ne sont pas d'extreme gauche, ont-ils une place dans ce futur que souhaite nous proposer nuit debout.
Les jeunes entrepreneurs ont-ils une place ? les artisans aussi?
Ai-je une place dans leur future démocratie? pourtant, je ne suis pas d'extreme droite, ni de droite, ni du centre ,ni du PS.
Bref, Je suis un peu perdu avec ce mouvement.
Il s'est joint à la discussion sur la protection des animaux de facon tres simple. Je pense qu'il cherchait juste à se faire une idée sur le mouvement ... C'est un vieux briscard, il avait peut etre des arrières pensées mais tel qu'il s'est presenté, rien ne justifie ce qui s'est passé ensuite.
Deux personnes sont arrivées et lui ont dit qu'il devait quitter la place. C était vraiment incongru, on est plusieurs à avoir pris son parti, on leur a même dit qu'avec de tels propos c'est eux qui n'avaient pas leur place ici.
Ils ont reculé et sont parti, on a pensé l'incident clos !
Mais ils sont revenus en nombre après 2 mn et là il n'y avait plus rien à faire ... La suite est à voir sur les vidéos
Je trouve ça lamentable et non représentatif de l'état d'esprit général
Enfin je le pensais.. car hier soir en AG j'ai trouvé beaucoup de monde pour soutenir son expulsion (en tout cas plus que je ne l'avais imaginé)
alors maintenant c'est moi qui doute de l'intérêt du mouvement...
Est ce qu'on serait capable en effet de s excuser, de lui dire de revenir, même de parler en ag ! d'affirmer que ce mouvement est ouvert à tous et que c'est uniquement par le vote qu'on tranche les différents? Que le mouvement est résolument anti violent ? en dépit des provocations de la police
sinon quoi? on va construire des propositions mais sur des bases d'exclusion, et alors le vers est dans le fruit....
Le recours à la violence et à l'exclusion doit etre exclu. c'est comme ca que l'inde à obtenu son indépendance, que les noir américains ont obtenus leurs droits etc... si on tombe dans le premier piège qui nous est tendu alors c'est qu'on ne mérite pas d'être la force qui changera le monde.
C'est un moment de vérité : Je pense qu'il reste 24h max pour savoir si ce mouvement peut porter l'espoir ou va se diriger lentement vers le neant...
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Nuit debout est un souffle : il y a les étouffeurs (longue liste) qu'il faut bien asphyxier !
laissez nous respirer ... à pleine pensée, à pleine conscience ...
Les assaillants, tout aussi propres sur eux qu'ils soient, ne seront jamais les victimes, quoiqu'en mentent les médias !
A quoi sert "Nuit Debout" ? ... A rien d'autre peut-être qu'espérer .... et alors, c'est déjà beaucoup ! Qu'est-ce d'autre que la vie ?
Ceux qui, quelle que soit leur méthode, s'en prennent à "Nuit Debout" s'en prennent à mon espoir, s’en prennent à ma vie !
Légitime défense ?... Nécessaire défense !
Les trompettes, seules, n'ont pas suffi à faire tomber Jéricho.
Demain est un autre jour ... d'espoir ... , une autre NUIT DEBOUT, .... car à la fin c'est nous qu'on va (fol espoir) gagner !
Un parallèle : Agnès Saal, 25 000€ de fonds publics détournés, 4500€ d'amende. Un SDF qui a chouré 17,20€ dans une église, comparution immédiate, 4 mois fermes. (Un SDF condamné - Libé)
DS, dans ce papier, se rapproche dangereusement de Joffrin et exprime clairement son tropisme éditocratique.
J'ai vu la video et je ne me suis pas sentie projetée du coté du "gentil petit Finkie". Comme évoqué dans un autre forum, un bon entartage aurait constitué une réponse adéquate.
Ça veut dire que si Dieudonné ou Bruno Gollnish s'étaient fait virer de Nuit Debout, vous auriez été de leur côté ?
Toujours la même complaisance avec le racisme des élites.
Au micro un jeune homme dont j'ai oublié le prénom explique que c'est très bien d'avoir craché sur AF, qu'il n'était là que pour chercher un coup de com', que de toutes façons c'est un connard d'extrême droite.
En face, des mains levées pour marquer l'approbation, d'autres qui applaudissent, peu au fait des codes de l'assemblée générale.
On peut penser ce qu'on veut de ce que dit AF, le penser raciste, le dire réactionnaire.
Malgré tout je ne comprends pas la haine de la discussion et du débat qui suintait de ce jeune homme au micro, sous l'approbation enthousiaste de ceux qui étaient assis par terre, à lever les mains.
On aime discuter, mais pas avec ceux qui ne sont fondamentalement pas d’accord avec nous ?
Le moyen le plus efficace de disqualifier un propos, c'est de balancer des noms d'oiseau, ou de discuter tout, et d'aller loin ?
Pourquoi les gens vont-ils sur la place ? Pour se conforter dans leurs opinions ? Pour être bien certains que leur conviction est la seule bonne ? Ou pour se faire bousculer ?
Ruffin dit de lui-même qu'il est protectionniste.
Ce terme ne concerne pas seulement les marchandises - il concerne aussi les personnes.
Il disserterait des heures sur le travailleur détaché par la grâce de la législation de l'UE.
Pas un mot sur la place concernant ce sujet.
Le mouvement est parti de Fakir, et de Merci patron, sans en assumer l'héritage, de ce point de vue.
Je doute que la discussion soit possible d'ailleurs, l'évocation d'un protectionnisme visant les personnes étant invariablement considéré, sans nuance, comme l'expression d'un racisme.
Je me sens mille affinités économiques avec les nuitdeboutistes, mais mille autres divergences, fondamentales.
Peut-être faut-il prendre son courage à deux mains et choper le micro pour un temps de parole de deux minutes, revenir sur la construction du Marché intérieur, expliquer ce qu'est le rêve de Delors et ses conséquences sur la destruction, en Europe, de tout ce qui porte un point de vue, une valeur, de la production du fromage à la protection sociale.
Malgré tout je ne pense pas la discussion possible - le sansfrontiérisme caractéristique des propos entendus hier soir est allergique, par définition, à la défense de la clôture, perçue comme facteur de discrimination. A partir de là le débat est clos, il n'y a pas grand chose à faire.
On n'est pas mal, là. On n'est pas mal.
Parlez pour vous
NOUS ON S'EN FOUT
La piteuse victime, on le sait, aura toute la sympathie de BFM, Le Figaro, Libé, Le Monde, Le Ministère de la Culture, France Culture, Le Nouvel Obs, TF1, France 2, Le Point, Valeurs Actuelles... et même la compassion d'@si!
Alors, on s'en fout.
Mais sûr qu’au bout, la Nuit debout aura été plus forte.
"Sur la place, samedi soir, l'incident était passé quasiment inaperçu (...)"
En trop petit, peut-être.
Les jeunes gens qui ont mit AF a la porte sont tout a fait égocentrique, j'aime pas, sauf que cet égo et tout a fait minime face a des gens comme AF, c'est donc un moindre mal pour moi.
Et puis c'est quoi la suite ? l’après Finkie ? Soral ? BHL ? Non, jamais, dégage "Finkie"
j'ai lu ce matin ta chronique dans Libé ( c'est le seul jour où je lis libé! sans l'acheter bien sûr il ne faut pas déconner !).
Et permet moi de ne pas être d'accord sur ton bienvenue de Finkie chez la Nuit Debout!
Ce Monsieur est invité partout, comme c’est le cas des zemmour ,des Macron, des Gattaz,des BHL…
Ils sont leurs room serviette sur tous les plateaux télés et les radios de France et Navarre !
Pour une fois qu’on essaie de créer un espace de débat sans ces gens là, permettez moi d’adhérer au bannissement manu-« militari » .Dehors les chiens de garde , dehors les racistes ,dehors les esclavagistes ..!
Je comprends que ça pourrait nuire à l’image du mouvement , mais vous seriez naïf de croire que « lesmédias » vont s’abstenir de le critiquer … Ils trouveront toujours un alibi pour ternir l’image de nuit debout (violence , La mamie qui n’ose plus sortir son chien , les cafés qui font plus de chiffres d’affaires , la mobilisation des Forces de l’Ordre au dépend des menaces terroristes,les pauvres éboueurs qui ramassent les déchets de la ville … ) .
On continue notre nuit debout !
Eh bien, il ne leur a pas fallu grand chose à ces braves gens, pour s'indigner et prendre son parti.
Qu'est-ce que ç'aurait été alors, s'il avait été pendu, comme il le méritait, au rameau d'olivier de la statue de la République !
La manip est là, énorme. Ce concert de condamnations est surjoué. Finkielkraut a cru enfoncer une brèche dans la Nuit Debout - il n'était sur place que pour cela - et son petit monde média politico médiatique croit s'y engouffrer, porter un coup fatal au mouvement, des Ciotti comme des Fourest, une armée mexicaine unie dans une même détestation. Parce que la Nuit Debout, ça doit cesser, ça casse le business.
L'idée que le mouvement est entaché par l'éjection du Raciste officiel des médias est une affirmation péremptoire.C'est tomber dans le piège grossier des gens pré-cités. On verra bien ce que l'opinion en pense dans le temps.
(Qu'aurait t-on dit si Besancenot était venu en famille "capter l'ambiance" d'une manif d'identitaires et en était ressorti sous les insultes ?)
Franchement Daniel vous auriez mieux fait de rester couché au lieu de vous abaisser à défendre un raciste et ses complice de la médiocratie.
Je ne pense pas que j'aurai été jusqu'à lui cracher à la gueule ou l'intimider physiquement, mais je pense que j'aurais eu du mal à ne pas le qualifier de facho.
Il dit des horreurs sans cesse à toutes les tribunes médiatiques qu'on lui offre, il n'est que justice qu'il en reçoive en retour.