Reviens Finkie !
Disons le : la poignée de petits génies qui ont chassé Finkielkraut de la place de la République
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“Dans cette assemblée populaire, il n’y avait aucun peuple. Le peuple des quartiers populaires n’est pas là. C’était très majoritairement blanc (...) et le peuple au sens traditionnel non plus ! Le peuple il était bien plutôt sur les boulevards. Donc, si vous voulez c’est une assemblée populaire absolument sans peuple dont la base sociale est très étroite. C’est un mouvement totalement pathétique. Et groupusculaire.”
Je demandais ailleurs si il était venu compter “les-noirs-et-les-arabes”, et c’est pressé par le temps en fin d’émission que ça finit par sortir. Il a déjà marqué combien il s’accordait avec Valls sur le côté république intransigeante, et il devrait aussi s’accorder sur autre chose : une forme d’apartheid si pour lui “peuple des quartiers populaires” est associé spontanément à “non-blanc”.
Mais comme je n’ai jamais vécu à Paris, je m’interroge : c’est quel genre de peuple sur les boulevards autour de la place de la République un samedi soir ? Avant ce passage il parle de gens sortant de salles de spectacle et n’ayant rien à faire de ce qu’il se passe sur la place. C’est ça ?
Qui Finkielkraut reconnaît comme “peuple” ?
Ça reste à vérifier
Ben oui, ça reste à vérifier...
Par contre [large]ça[/large] ça ne fait pas le buzz !
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Bon, si votre but c'est de faire un rassemblement sympa, entre gens gentils et espérer que le rapport de force va pencher en votre faveur, à mon avis vous vous mettez le doigt dans l'oeil. La force est du coté du système, avec une large avance. Les chances de réussite sont infimes si on reste entre nous (à moins d’être assez nombreux pour faire un système à coté, indépendant)
A mon avis, si on voulait réellement changer les choses, il faudrait rassembler le plus largement possible les contestataires pour fonder les bases d'un système réellement démocratique, sans préjuger du résultat, si ce n'est qu'il soit démocratique. C'est ça, être un démocrate.
Alors oui, pourquoi pas accepter Philippo, Soral et Finkelkraut s'ils veulent participer. Laissez-les s'exprimer, comme tout le monde, pas plus ni moins. Pas en "guest star" ni en "diable absolu". Misons sur l'intelligence collective pour faire les bons choix. Il faut arrêter de croire que les toutes les idées d'une personne sont soit entièrement bonnes soit entièrement mauvaises. Et que si c'est un "facho", il va contaminer l'audience. C'est leur donner un pouvoir qu'ils n'ont pas. C'est une vision enfantine de la politique, avec les gentils contre les méchants (le "coté obscur de la force"). Le problème n'est pas l'opinion de telle ou telle personne, le problème c'est le cadre, le système qui favorise tel ou tel paradigme comme ça l'arrange. En nous divisant sur de faux débats.
On fait tous, individuellement, des erreurs, y compris et surtout quand on réfléchit et on imagine "l'ideal" (car les idéaux des uns est l'enfer des autres). L'intelligence collective c'est de penser qu'on peut se corriger mutuellement, et être ainsi plus intelligents collectivement qu'individuellement. Et donc capables de créer un système juste et égalitaire si et seulement si nous travaillons ensemble.
En érigeant en horizon indépassable l'opposition gauche/droite vous maintenez le système, qui nous fait rentrer dans les cases qui l'arrangent. Gauche/droite, c'est fait pour fonctionner dans le cadre d'un système électoraliste présidentiel et parlementaire. Or, ce système n'est même pas démocratique. Nous n'en voulons plus. Nous ne sommes pas dans un système démocratique, c'est bien ça le problème. C'est la finance qui décide, pas "la droite" ou "la gauche". L'heure est trop grave pour se mettre des bâtons dans les roues.
De plus, je pense que Lordon a tort de mettre sur le même plan la violence capitaliste et la violence raciste. Pas parce qu'il faudrait minimiser la violence raciste, mais parce que le racisme prospère à cause de la violence du capitalisme. Le racisme se base sur la misère, et se maintient grâce et pour le capitalisme. Dans un système plus juste, le racisme aurait beaucoup moins de poids. Le problème principal et primordial c'est la domination de l'oligarchie (fasciste), pas la potentielle reprise en main du pouvoir par d'autres fascistes, car précisément elle n'est que potentielle. Elle dépend de la solidité des bases de mouvement, et de sa capacité a produire une constitution qui empêche, justement, le fascisme. C'est ça l'objectif.
Il faut selon moi accepter que la priorité c'est de reprendre le pouvoir sur le système capitaliste financiarisé. Se rassembler, même avec Finkelkraut ou Soral, pour reprendre le pouvoir. Ceux qui ne veulent pas mettre en place un système démocratique sont nos ennemis, bien entendu. Mais tant qu'ils ne sont pas contre nous, il ne faut pas les exclure a priori. Et même si ce sont nos ennemis, il faut parler avec eux, et essayer de les convaincre, de trouver une voie qui nous avantage tous. Ça ne signifie absolument pas leur donner à eux le pouvoir (bien au contraire). Ça signifie accepter le fait que les ravages du capitalisme sont trop graves, et nous sommes trop faibles pour faire la fine bouche, et ne s'allier qu'avec les "purs et durs". Trouver un accord au dessus de nos divergences, pour l’intérêt général est nécessaire, sinon on risque de rester coincés.
Ses chevilles gonflées qui se croyaient d'airain ne sont que d'argile qui au contact de sa bave s'amollissent et se liquéfient.
Onfray sombre.
Qu'il sombre!
"La société française est sous la coupe des vieux et des banques. Non seulement pour les richesses, mais pour le pouvoir surtout : le suffrage universel devient un mode d’oppression des jeunes par les vieux, qui décident d’un avenir qu’ils n’auront pas à habiter. Je milite pour la mise à mort de ma génération. Donc, l’idée d’un territoire libéré, à la fois des vieux et des banques, ça ne me déplait pas. C’est pour cette raison que l’éviction de Finkielkraut m’est apparu comme une bonne nouvelle. Jusqu’ici, je trouvais les jeunes trop gentils, au vu de la domination qu’ils subissaient.
Fakir : Mais dans ce mouvement, il y a comme un refus de l’organisation…
E.T. : C’est le drame de cette jeunesse : c’est nous, en pire. Les soixante-huitards ont découvert les joies de l’individualisme, mais ils avaient derrière eux, dans leur famille, une solide formation dans des collectifs : le Parti communiste, l’Eglise, les syndicats. Là, ces générations sont nées individualistes, ce sont des soixante-huitards au carré, quasiment ontologiques. Il n’y a même pas le souvenir de ces collectifs forts. Et la volonté de ne pas s’organiser est presque élevée au rang de religion.
Mais c’est terrible parce que s’ils savaient, s’ils savaient à quel point les mecs en face d’eux, les patrons, l’Etat, le Parti socialiste, les banques sont organisés. Ce sont des machines. Et moi qui suis plutôt modéré, keynésien, pour un capitalisme apprivoisé, je me souviens de la leçon de Lénine : « Pas de révolution sans organisation » !
Maintenant, à quoi ça peut bien lui servir de se faire de la pub, vu qu'il est déjà partout dans lémédia...
Ce n'est pas du folklore local, c'est cette fascisation rampante de la Bretagne des bonnets rouges qui s'étend depuis plus de 20 ans sans que personne ne réagisse. Pire "ils" ont maintenant leurs élus au Conseil Régional, avec Vice Présidence, avec la bénédiction de la pseudo gauche qui dirige la Région, pseudo gauche "démocratique" qui détruit la culture qui n'est pas exclusivement "bretonnante" et donne l'argent de la culture aux élevages porcins industriels (30 millions, qui ont déjà entrainé la suppression de deux grosses compagnie du Morbihan et des côtes d'Armor, et la suppression de certaines aides scolaires aux plus démunis : (démocratie, écologie, culture et socialisme donc à la mode Finkie )
C'est André Markopwicz qui le signale sur son blog : https://www.facebook.com/andre.markowicz/posts/1743531562525815
Et c'est Françoise Morvan qui est visée pour avoir en d'autres temps révéler la personnalité de Polig Monjarret à qui la ville de Lorient (celle de Le Drian) a dirigé une statue et donné une place de la ville.
Elle relate l'événement, photos à l'appui, ici : http://francoisemorvan.com/armand-robin-a-gwinzegal/
De cela, de ce fascisme identitaire là vous devriez aussi parler au lieu de défendre un pseudo intellectuel haineux !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
On ne peut réclamer de tolérance contre celui qui hurle ainsi contre un contradicteur https://youtu.be/V-O147LJWgA et donne l'exemple de son sens "démocratique"
Donc aucune envie de revoir cet olibrius, cette honte de l'académie française à Nuit Debout, ni ailleurs.
Comme le disent très bien les auteurs du blog de Mediapart : "La Nuit Debout n'a pas vocation à reproduire sur une place l'étouffant débat que remettent continuellement sur la table les quelques journalistes et politiciens dont le mouvement entend précisément se passer." https://blogs.mediapart.fr/fede-davout/blog/180416/finkielkraut-expulse-malaise-liberation?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
D'ailleurs le texte de D.S. relève bien de l'hypocrisie de cette presse institutionnelle puisque qu'au lieu de donner le temps réellement passer par Finkie à N.D. , il parte de "plusieurs dizaines de minutes" (ça peut dire 20' comme 500 , mais en général ça veut dire moins d'une heure, en tout cas ça laisse entendre cela, alors que la réalité est toute autre : "plus d'une heure".
Ensuite les "médias nationaux" se seraient-ils autant indignés si c'était Jean Marie Le Pen qui avait été chahuté ? Non bien évidemment, en tout cas il n'y aurait pas eu cette unanimité.
Tous ces défenseurs de la démocratie qui autoriserait tout un chacun à venir "écouter" de près" un événement s'insurgent-ils quand les services d'ordre maintiennent à plusieurs centaines de mètres les opposants à tel Ministre en visite "organisée" dans leur usine ou leur école ?
Se sont-ils insurgés quand lors de la COP21 les associations écologistes n'ont pu manifester, voire ont vu certains de leur membres placés en rétention administrative au mépris de la démocratie justement ?
Que dit D.S. de l'attitude de Bernard Arnaud qui empêche les actionnaires minoritaires de participer à l'Assemblée générale "réelle" en les cantonnant dans des salles annexes en simples auditeurs et en expulsant manu militari François Ruffin qui veut , comme son titre d'actionnaire l'y autorise, participer à cette AG et exprimer de vive voix son point de vue ?
C'est curieux que ce soit toujours aux opprimés, aux lampistes, aux précaires, à ceux à qui on impose par la force les diktats des puissants, qu'on demande d'être "démocratiques", alors que chaque jour, dans toute sorte de situation cette "démocratie" leur ait refusée.
Aux lycéens on répond par la matraque, aux intermittents de juin 2014 (j'en étais) on a répondu par les lacrymos, "démocratiquement" bien sûr !
La démocratie européenne et française, c'est celle qui a enfoncé la Grèce en janvier en dépit de ses votes "démocratiques",
La démocratie occidentale c'est celle que rappelle le poète Edward Bond à la fin de Rouge, Noir Ignorant :
"Votre démocratie est le moyen de supprimer la vérité et de jeter la liberté en prison
Quelle est la liberté que vous m’avez donnée?
Deux poignées de cendres (Auschwitz et Hiroshima)
(Il jette les cendres sur le sol)
Où est la liberté là-dedans?"
C'est cette même vision de la démocratie que défend Finkie quand il soutient Netanyahu à Gaza ou sur le Golan ou quand il tient ses diatribes islamophobes. Entre les bombes de Gaza et les insultes de la place de la République (auxquelles il a su "vertement" répondre) il y a de la marge, non ? Et à Gaza il n'aurait pas trouvé de commission de médiation pour l'évacuer s'il avait été SDF de Palestine, puisque ces gens n'ont toujours pas de territoire pour la plus grande joie de Finkie !
Merci de me redonner le courage de continuer à rester debout car ils sont fort et ils sont nombreux. Ce droit à l'indifférence est un concept surprenant que je vous expérimenter.
La lumineuse indifférence.
Ils sont forts et nombreux mais à la fin "c'est nous qu'on va gagner !"
Après, on ne risque pas grand chose, plus ils apprendront à se connaître, plus ils se détesteront entre eux. Ce sera à qui sera le plus fasciste, antisémite, sexiste, homophobe, islamophobe, mon cul sur la commodophobe.
Un conseil, si vous allez là-bas, éviter de donner votre opinion. Et si vous aimez parler ou voulez draguer une petite (ou un gars, non pas taper, je ne suis pas sexiste) ne parler que des sujets qui font consensus et encore éviter d'approfondir.
Qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente ou que Daniel Schneiderman nous dise une chose ou bien une autre, ce qui est constant c'est que l'indifférence totale à Alain Finkelkraut me vient très naturellement. Et sorti des nombrils, j'ai la France avec moi. Voilà quelqu'un dont je ne crois pas avoir jamais croisé une parole ou un écrit qui vaille de s'y plonger. C'est vrai, le système, qui passe son temps à noyer de bruit l'essentiel, lui donne la parole. C'est normal, c'est sa fonction de système à faire du bruit: le générer avec des types insignifiants comme le vitupérant, Alain Finkelkraut, qui bien que n'ayant rien d'intelligent à dire, a l'égo et la psyché qui le pousse à dire, dire, dire, tant que c'est dans un micro. Le micro transforme le son en électricité, les electrons remontent le courant en saut de puces et le speaker de la télé achetée à la dernière promo pour écran plat fait ce qu'il sait: du bruit.
On n'est néanmoins pas forcé de prêter attention au bruit.
j'ai entendu ce matin sur France Culture 'chez lui comme vous diites), Finkielkraut qui vociférait contre ces "gauchistes" de la république. Il n'a rien compris ! Et il a réussi à créer la polémique et attirer la lumière sur lui : C'était insupportable !
Alors plutôt que d'être agressif, au contraire faire tout le contraire ! le rappeler et lui demander un calin... !
Finkielkraut est resté 1 heure sur la place
Il ne s'est pas fait frapper
Il ne s'est pas fait cracher dessus
Il ne s'est pas fait traiter de sale juif
Il a été protégé par le "service d'ordre"
Et la petite caste médiatico-politique est dans tous ses états !
J'espère que Le Matinaute, un de ses jours, prendra le temps de répondre à ces questions :
- Si c'était Bruno Gollnish qui avait été rejeté de Nuit Debout, avec exactement les mêmes images, est-ce qu'il aurait été "du côté du banni" ?
- Aurait-il publier un mordant "Reviens Ninish" (pourquoi n'aurait-il pas un surnom sympathique, lui aussi ?)
- Si non, pourquoi ? Quelle est la différence idéologique entre Gollnish et et Finkielkraut ?
On pourrait aussi se demander :
- Est-ce que la CGT doit avoir droit à un temps de parole lors des futurs débats des primaires "Les Républicains" ?
- L'association "Osez le féminisme" doit-elle accepter qu'Eric Zemmour vienne à une de ses futures assemblées ?
- Est-ce qu'Aymeric Caron doit avoir un temps de parole à la fête de la saucisse de Morteau ?
- Est-ce qu'Houria Bouteldja sera conviée à donner son point de vue sur le conflit Israélo-Palestinien lors du prochain dîner du CRIF ?
- Faut-il également prévoir un temps de parole pour Christophe Barbier à "Nuit Debout" ?
et qu'ils ont été plus créatifs que Sarkozy...
À quand Jean-Marie Lepen au dîner du CRIF ou Gattaz à la fête de l'Humanité ?
Bref quel cinéma merdiatique previsible et sans intérêt pour les citoyens qui heureusement ont dépassé ce stade depuis longtemps et préfère discuter de leur avenir commun.
Le cadre une maison de retraite, et plus particulièrement la partie de l'établissement où sont réunis les gens atteints d'Alzheimer.
Les réactions de certains des résidents et la réponse qui convient pour que la personne ne soit pas d'avantage décontenancée, elle qui déjà, la plupart du temps, vit dans une inquiétude permanente du fait de sa maladie, et voici une petite anecdote toute fraîche qui ramène à la Nuit Debout et au film Merci Patron.
Une des résidentes s'en prend à une voisine assise comme elle dans un fauteuil roulant en lui disant qu'elle ne la paye pas à rien faire, qu'elle est la patronne et qu'elle est dans son droit d'exiger que les choses soient faites.
Au soir de leur vie et dans cette terrible maladie, les gens offrent à voir des résumés de ce qu'ils ont été, et dans certains cas rares, laissent deviner cette servilité qu'ils ont imposée à d'autres tout le long de leur vie.
Le monde ne va pas changer bien entendu mais cette anecdote a pris une signification toute différente depuis le film de Ruffin Merci Patron. Elle aurait pu échapper pour anodine dans le contexte médical, mais elle a pris une autre dimension, celle d'un formatage mode XIXème siècle qui persiste en ce début bien entamé de XXIème.
Oui il est temps de nettoyer le socle de toutes nos pensées, et ceux qui sont des freins immuables doivent être dispensés d'apparaître dans les endroits où se fait cette réflexion comme la Place de la République à Paris France ou ailleurs.
TOUT Nuit Debout n'endosse pas les actes des 'exclueurs', ni les actes des casseurs, et se fiche de l'image donnée dans "les médias" dont ils n'attendent rien.
Et vous oubliez le "Gnagnagna pauvre conne !" de AF: http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-sophia-aram-gnagnagnagna
On commence par soutenir Caroline Fourest (il y a deux ans), et après, c'est l'engrenage, la descente. Combien de valeureux humoristes ont succombé à l'attrait du mainstream... On a une pensée émue pour les proches, les amis, la famille...
Par contre, je ne suis pas sûr que les manifestants de la Nuit Debout soient vraiment des victimes du système. C'est juste des enfants gâtés qui ne peuvent pas s'offrir tout ce que la société de consommation pourrait leur offrir s'ils en avaient les moyens.
Donc quoi qu'il en soit nous sommes dans la merde et nous resterons dans la merde.
Nous avons les formes de contestation que nous méritons dans la société que nous méritons...
à lire :
http://lmsi.net/Dehors-dehoooooooors
D'abord parce que le coeur de la démocratie n'est pas la place de la République à Paris mais plutôt sur les réseaux sociaux qui sont plus démocratiques et moins parisiano-centrés. Ce n'est pas parce qu'on prend toute la place et que les médias parlent de nous avec bienveillance, qu'on représente quelque chose.
Ensuite parce que, le côté "On a aimé le film !" ne met en valeur que notre côté passif et consommateur. Je n'ai jamais vu de révolutionnaires qui ont un billet de cinéma à la main !
Enfin parce que la révolution en Tunisie de 2011 n'a pas fait de Printemps arabe mais plutôt, dans ces autres pays, des changements aléatoires parfois terribles (Syrie). Ce n'est pas non plus parce que Podemos a relativement marché en Espagne (je suis très optimiste) et Syriza en Grèce (l'Histoire n'est d'ailleurs pas finie) que ça va marcher en France. La France n'est ni la Grèce, ni l'Espagne, ni la Tunisie.
En conclusion, comparaison n'est pas raison, la démocratie n'est pas exclusive et nous ne sommes plus en 1789 mais, vu le score en France des extrêmes politiques et la colère sociale qui s'exprime, c'est vrai qu'il y a besoin de se parler, de faire naitre des idées nouvelles et peut-être dans des cadres nouveaux.
"pauvre conne, pauvre conne" s' écrit FINKIE à une dame,
dans un reportage AU JOURNAL DE FRANCE 2 sur l' incident.
Ce que le média CANAL retiens,
ce que le média dominant (FRANCE 2) retiens,
c' est bien FINKIE à son désavantage...
Apparemment, ça clique un max.
Après tout, ils savent quoi faire,
que chacun parle un nombre limité de minutes, pour éviter que les intervenants puissent développer des pensées un peu différentes et complexes,
de surtout ne pas faire comme le vieux monde.
Et j'en passe....
J'attends, je suis impatiente que tout ce spectacle médiatique, ou en tout cas médiatisé, accouche enfin de quelque chose.
Ce théâtre d'ombres, très semblable à celui de la Caverne philosophique, pourrait se retourner et voir le feu qui fait ces ombres complices sur nos écrans.
(j'aime beaucoup les images de BHL se préparant à investir la place de la République pour la pacifier.
Ou "il y avait les chevaliers qui font niiii, il y a le chevalier qui fait gnaaaaa"
Ou Sujet du bac philosophie 2016 : 'Gnagnagnagna pauvre conne, pauvre conne" A. Finkielkraut. Académicien.
Etc.)
Je ne vois pas pourquoi on ne s'autoriserait pas IRL ce qu'on fait sur la toile.
Reste qu'on a pas la même indignation médiatique quand les ouvriers se font virer des rassemblement d'actionnaires ou quand on "vire" en masse les sans pap' d calais. Pas de basket, pas la bonne gueule, pas les bon papiers, pas la bonne classe sociale...
Excusez moi de ne pas m'indigner parce qu'un gugus qu'on entends tous les jours, dans tous les médias depuis des décennies n'ait pas pu rester sur une place où les sans voix reprennent la parole.
Merci donc à Daniel Schneidermann de contribuer pour sa modeste part au succès de cette retorse stratégie..non sans attribuer au passage à "Nuit Debout", la réaction de quelques individus dont le tort fut semble-t-il, d'exprimer, moyennant une forte synthèse, ce que les écrits et les prises de parole de notre auteur leur inspire..
Une autre fois certainement, en complément d'enquête donc, nous serons rappelées, les campagnes autrement violentes de dénonciation appelant au boycott et à la censure dont Finkelkraut fut le précurseur .. dont par exemple furent victimes Eyal Sivan et Michael Khleifi avec leur film "route 51" (cf L'Intellectuel compulsif , d'Ivan Segré)..autrefois Edward Saïd et Noam Chomsky..et tout récemment Shlomo Sand.
Encore du confusionnisme ...
C est J.Bernard qui va pas être contente ...elle qui a si bien lu Bernard Friot
Bien sur ,ça paraît anecdotique à côté de Finkie ....mais non !!!
A l'évidence, la venue de Finkielkraut n'était pas bienveillante. A aucun moment Finkielkraut n'a cherché à prendre contact avec les modérateurs de l'assemblée pour s'inscrire au tour de parole. Il est venu en observateur a priori malveillant, accompagné de caméras !
C'est ainsi que le JT de France 2 du dimanche 17 avril à 13h diffuse ce reportage :
Avant les images amateurs prises alors que la nuit est tombée et en dehours de l'ag, on y voit des images professionnelles (par qui ? France Televisons ?)prises le jour pendant l'AG où Finkielkraut assiste debout à l'assemblée; puis on le voit cheminer le long de l'assemblée, cherchant, sans en avoir l'air, le contact avec des journalistes présents qui ne le remarquent pas, en affirmant à haute voix : "c'est quand même une fausse agora démocratique parce que les gens qui parlent ici sont filtrés".
On peut en déduire que Finkielkraut préméditait un incident pour démontrer la non démocratie de Nuit Debout mais que son intention a en partie raté parce qu'il a pu assister à l'AG sans être aucunement pris à partie. L'incident n'est arrivé que plus tard la nuit tombée à la périphérie du rassemblement alors que les caméras professionnelles ne tournaient plus...et alors que lui même ne contrôlait plus ses mots...
J'ai été le premier à être scandalisé par les prises de position de Finkelkraut en 2002, à une époque où le politiquement correct de gôche ne l'avait pas encore excommunié. Et il est vrai que ses obsessions personnelles brouillent trop souvent l'écoute de ses arguments, quand il y en a. De là à le taxer de "facho", de "raciste" et le comparer à Dieudonné ou Philippot, j'avoue ne pas comprendre. Mais peut-être suis-je mal renseigné. Cela dit, la meilleure façon de faire avancer le débat est-elle de sortir son "Casse-toi tu pues", cher à Renaud (Dieu ait son âme) ?
Encore une chose : la défense de la langue française, par exemple, (Strumpfeberg) deviendrait-elle en soi un signe de réaction ? Faut-il donc lui préférer l'étazunien impérialiste et totalitaire mais 'achement progressiste ? (je m'essaie au catéchisme ambiant)…
Je vous embrasse, chers arrêtiens.
Le ramener au niveau du citoyen de base qui a quelque chose à dire, c'est le remettre à sa place, parce que ce qu'il a à dire on l'a déjà largement entendu et il n'y a rien de nouveau.
La médiacratie associée à l'oligarchie des tenants-possédants a envoyé dans les pattes de braves citoyens voulant INVENTER la démocratie une des personnes les plus honnies, les plus représentatives du système.
Il n'est pas venu à Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Marseille...non! On ne pouvait l'attendre qu'à Paris, l'académicien.
Et bingo, panneau.
Les citoyens assemblés, réfléchissant, tranquillou, avec le temps, se réappropriant, outre la parole, la pensée sont tancés de sortir des propositions de Bordeaux, de Toulouse, de Marseille, de Strasbourg...Non! De Paris.
Seul Paris a la parole, l'éclat, la jeunesse, la spontanéité.
Voulant faire de l'ailleurs on force à faire du centralisé...
Les Forumeurs, certains, qui n'attendaient que cela, se déchaînent et sur un détail " Le Finkie" donnent des leçons de Démocratie.
Ne prenant pas le temps de comprendre que tout cela est en élaboration, que le changement de paradigme est en cours de réflexion, que l'on ne peut pas penser avec les arguments ressassés, crottés, dénaturés...
Que même la Démocratie se construit. Enfin, pas celle qui est faux-ami (celle que nous croyons vivre) mais celle que nous aimerions voir sourire.
Le temps.
Pouvez-vous laisser le temps à ces "utopistes" de penser?
Non, bien-sûr, résultats, résultats, commissions, résultats...
On veut du concret.
Que celui-ci nous étouffe.
A nous lire, nous ne le méritons pas.
Ce qui me dérangerait c'est la prise de parole, car il y a un risque, c'est qu'avec leurs discours nauséeux, les vraies problèmes viennent à être confisquées au profit leurs idées.
Et malheureusement, leurs idées sont redoutables car il est bien plus simple de réfléchir avec ses tripes qu'avec ses neurones cérébrales.
Alors doit-on leur interdire la parole ? Quand on sait ce qu'ils sont et les discours qu'ils portent notamment dans les médias, il faut leur interdire toute tribune à ces derniers.
Ou à la limite leur autoriser de narrer leurs fantasmes mais a posteriori d'une information objective et exhaustive.
De toute manière, à Nuit Debout, parler de la "race blanche" de la France n'est pas pertinent, donc.. Bon.. Leurs tendre le micro ne sert à rien, à moins qu'ils aient quelque chose à proposer en terme de renouveau démocratique.
E&R (i.e. Soral) - lundi 18 avril 2016.
Quand j'ai été banni par votre "service d'ordre" pour avoir envoyé dans les cordes le petit dégueulasse raciste qui me demandait si la Vietnamienne était une option chère chez Harley Davidson... Vous n'étiez pas si regardant sur les bannis cher Daniel !
Et c'est le problème de l'oligarchie : elle n'est jamais crédible !
Trop de mensonge tue la confiance, vos larmes de crocodile ne peuvent me tromper, désolé !
PG
Les indignés parisiens se sont délités en 2013 ( grâce au silence des medias et à la force de la police française) , ils ont été remplacés dans la chair du territoire par les copains zadistes qui ont tenté de réoccuper le paysage, la terre fertile, la zone humide des prédations privées et fausses enquêtes d'intêret général, et finalement leur resurgissement sur les agoras parisiennes avec la convergence des lycéens s'est opéré, via la loi el Khomry qui n'est que l'étincelle ....
L'état d'urgence et tous les abus policiers, les injustices insupportables face aux migrants, le cynisme des classes dominantes et des élites etc étant le petit bois...
Alors oui c'est bête cet épisode avec Finkie et dommage !
Mais on sait bien que c'est une chance pour le pouvoir qui n'attend que ça.
Il est clair que dans le mouvement personne ne représente tout le mouvement et donc les deux ou trois couillons qui ont mis le feu aux poudres ne le représentent pas plus qu'à l'ordinaire!
Mais il est vrai que c'est aussi une limite de cette démocratie directe et un challenge encore à dépasser... que faire avec les egos survoltés de certains?? Que faire avec les infiltrés petits malins?
Et sinon, je ne suis pas d'accord : Mettre Onfray dans la même bassine que Semmour, c'est juste du grand n'importe quoi, c'est juste abuser! ...Même Finkie ne mérite pas ça!
Il me semble que la situation est la suivante. Après une phase de sympathie initiale des grands médias (par goût de la nouveauté et solidarité implicite des petits soldats de l'information -copyright Ruffin-), pendant laquelle tout était pardonné à ce mouvement (son côté foutraque, exploratoire) qui défie pourtant le modèle économique auxquels ils souscrivent peu ou prou et qu'il défendent grosso modo tous, on rentre dans une phase ou ces mêmes médias vont passer en mode péremptoire : les injonctions à « déboucher sur quelque chose », « proposer du concret », (si dérisoire peuvent-elle être de la part d'une classe politico-médiatique, aka le Spectacle, qui justement ne propose rien depuis 30 ans), vont se multiplier et vont devenir LA modalité, LE prisme par lequel Nuit Debout sera traité. Ceci couplé avec le refrain fielleux sur les bobos-blancs-déconnectés, qui n'est pas formulé de manière descriptive, mais martelé de manière prescriptive par toute la presse de droite depuis le premier jour, comme la prophétie autoréalisatrice qu'ils souhaitent ardemment voir advenir pour mieux couper les ponts, et ranger Nuit Debout dans une case qui leur convient et ne leur fait pas peur.
Il faut, je crois, prendre acte d'un rapport de force, avec l'espoir d'être fort un jour (bientôt j'espère) à notre tour : aujourd'hui, le Spectacle est plus fort que Nuit Debout. Il faut donc lui donner un peu de grain à moudre, pour mieux le prendre à revers après. Je pense que Nuit Debout, dans son intérêt propre, devrait, très vite, mettre en avant quelques propositions fortes et quelques porte-paroles. Et s'organiser d'urgence pour cela, prioritairement, accepter la fin du consensus etc. Faire cela est une concession (repli), mais le contenu de ces propositions peut-être fort (attaque) et si on Nuit Debout se montre créatif, cela pourra obliger le Spectacle à jouer en contre et se positionner (l'optimisme de cette phrase montre l'ampleur du travail)
Je sens bien que certains y verront une atteinte insupportable à l'ADN horizontal du mouvement,
mais je crois qu'à ne pas le faire, la curée médiatique sera proche, comme le montre la réactivité du Spectacle à l'épisode Finkielkraut. Ou pire, ce sera l'indifférence condescendante, genre : « vous êtes gentils, chers nuitdeboutistes résiduels, mais vous ne voudriez pas plutôt faire ça dans la salle des fêtes, ou ouvrir un forum en ligne pour papoter ? Surtout si vous crachez sur ce que vous n'aimez pas». Et là, on aura tout perdu.
C'est dommage, c'est une occasion manquée de faire taire toute la violence de ces mots et justement de l'exorciser...
Mais c'est justement de ce genre d'expériences dont nous avons besoin pour comprendre NOTRE PROPRE VIOLENCE !! J'ai envie de dire acceptons notre violence et ce mouvement sera plus solide...
C'est pas grave, parce que ce Finkie finalement, c'est pas lui le plus important.
Allez "Reviens gamin, c'est pour rire "...
NEXT !
qu'on débatte
Que, par exemple parmi des dizaines d'autres cas, une fille attablée à un café sans rapport avec une manifestation ou quelque cassage que ce soit, se fasse taper violemment dans le ventre par un CRS, ma foi cela ne remet rien en cause, ne fait pas discuter sur des longueurs considérables, reste cantonné à quelques tweets, c'est dans l'ordre des choses dirait-on. Cette fille ne sera pas appelée par France Inter ou France Culture pour témoigner dans la matinale en direct.
Mais alors ATTENTION !
Qu'un vieux shnock radoteur médiatisé se fasse un peu secouer, ALORS LÀ, pardon, c'est carrément les fondements et la légitimité même du mouvement qui est en danger, c'est un évènement considérable sur lequel se pencher, c'est l'objet de toutes les attentions...
Je fais le pari que dans dix ans, quand sera évoqué ici ou là l'espoir née de la Nuit Debout, on trouvera automatiquement quelqu'un pour rétorquer : "ha oui, cette bande de fascistes intolérants qui avait expulsé Finkielkraut" ?
Ça me fait vraiment penser à cette histoire de chemise arraché du DRH d'Air France : comment le moindre petit détail spectaculaire, juste un peu vilain, mais au fond anecdotique, prend toute la place jusqu'à occulter l'essentiel (y compris chez une partie des NuitDeboutistes eux-mêmes). Vive la société du spectacle.
MAIS l'académicien Finkielkraut qui déboule sa violence à chaque micro tendu et fout le feu partout, lui il peut s'en tirer sans avoir à se dresser un faux paravent de purification ethnique, argument à la con qui m'a obligé moi-même, de la même "ethnicité", à excuser un mot que j'avais utilisé en image mais qui aurait pu être mal interprété.
Le simple fait que Finkielkraut vienne déambuler est une violence provocatrice de la même nature qu'aurait été la déambulation d'un cordon de CRS en plein milieu des manifestants.
Depuis combien de temps ce personnage nargue tout le monde, depuis combien de temps...
Mais bon s'il faut jouer aux fans de Dora l'exploratrice, rappelons Finkie (je croyais qu'il y avait une date de péremption pour les appellations tendres, plus personne ne dit Wolfie pour appeler Amadeus) et demandons lui d'enterrer symboliquement ses pensées de merde dans un cimetière virtuel du vieux monde que l'on pourrait créer en retirant une dalle de la Place de la République.
"Est démocratique une société qui se reconnait divisée, c'est-à-dire traversée par des contradiction d'intérêts, MAIS, qui se fixe comme modalité OBLIGATOIRE d'associer à part égale chaque citoyen dans :
- l'expression de ces contradictions,
- l'analyse de ces contradictions,
- la délibération de ces contradictions, en vue d'arriver à un...
- arbitrage de ces contradictions"
SURTOUT, ne pas tenter de RéSOUDRE ces contradictions... elles ne peuvent pas être résolues. Elles ne peuvent qu'être arbitrées au terme de ce processus démocratique. Une contradiction résolue, c'est : "il n'y a pas d'homosexualité en République Populaire de Chine". Plus de problème. C'est résolu. Sujet suivant... que l'on va résoudre à son tour.
Ca veut dire aussi que la démocratie, ça doit se travailler en permanence, et avec tout le monde... c'est un processus.
Finkielkraut n'est pas le premier à se faire "dégager" des Nuits Debout de la Place de la République. D'autres ont été virés sous les hurlements et les insultes (pas "connus", donc pas retenus dans le tamis médiatique). Je trouve incroyable que 3 semaines de débats, de délibérations collectives dans ce mouvement si prometteur et attendu n'aient pas permis d'aborder et d'arbitrer la question de "l'englobement" de TOUS les citoyens place de la République, y compris ceux "que l'on n'aime pas", "qui ne sont pas d'accord", "ceux qui pensent à l'opposé de nous", et même, bien sûr et logiquement "ceux que nous détestons"...!!! Parce que, eux aussi sont la société française, ce sont des concitoyens, et PERSONNE ne demande à la Nuit Debout de RESOUDRE aujourd'hui les contradictions depuis longtemps nourries entre tous les courants de pensée ou d'intérêts.
DEMOCRATIE... modalité OBLIGATOIRE d'associer à part égale chaque citoyen ...
Que la Nuit Debout le veuille ou pas, nous sommes un peuple traversé de contradictions, Lordon/Zemmour ou Badiou/Finkelkraut... et même, (il faut aller jusque là, parce que c'est l'intégration du réel) : Soral et les centaines de milliers de citoyens qui l'écoutent, le suivent et en forgent leur vision du monde. Ne pas vouloir le voir aujourd'hui, virer Finkielkraut et prétendre, sur nos places, opérer cette saine délibération "entre soi"... c'est se préparer, soit à notre propre dérive fasciste, soit à un retour de bâton violent de ceux à qui on retire le droit à cette expression si salutaire de citoyenneté... et malheureusement, dans ces conditions, ce retour de bâton serait légitime.
C'est très dur, à envisager comme à mettre en oeuvre. Je ne vois pourtant pas d'autre chemin... et puisque j'ai commencé par Lepage, je conclue avec lui. Pas difficile, y'a même pas à revoir l'émission de Maja. Lire le titre suffit :
www.arretsurimages.net/emissions/2012-08-24/La-democratie-c-est-chiant-C-est-le-fascisme-qui-est-naturel-id5110
... et c'est très naturellement que Finkielkraut s'est fait dégager... comme on pouvait s'y attendre. Facile.
Les minorités révolutionnaires de l'histoire, au sein de peuples forcément traversés de contradictions, qui ont préféré IMPOSER leurs vision du monde plutôt que laisser exprimer, analyser et délibérer TOUT LE MONDE en vue d'arbitrer ces contradictions, ont donnés les plus beau exemples de fascisme des deux siècles passés. Ils étaient une poignée à prendre le Palais d'hiver... ils étaient une poignée à prendre la Bastille. La logique de cette minorité a mené au goulag d'un côté, à la guillotine sans fin et à la Terreur de l'autre...
L'unique liberté d'expression de celui qui "pense comme moi"... est le plus sûr chemin vers la dictature. Et accessoirement, une maxime que Pol Pot, Hitler, Staline (ne rayer aucune mention inutile, il n'y en a pas) aurait pu signer sans problème.
Daniel a bien sûr raison... non seulement, Finkielkraut doit revenir place de la République, mais maintenant, toute honte bue, il faudra aller le chercher. Ca pourrait transformer un acte malheureux en symbole très puissant...
PS : formidable conf de Lepage :
https://www.youtube.com/watch?v=ixSI7qD-Z1s
J'ai assisté à certaines AG place de la république.
J'ai vu une énergie folle, cela m'a plu, m'a rassuré sur le fait qu'on peut changer les choses et que les gens sont prets à se donner les moyens.
Et puis, j'ai commencé à resentir un malaise, à travers certaines commissions , certains sujets, certaines méthodes.
Tiens la commission feministe exclus les hommes pour certaines réunions.
La commissions LGBT exclus les hommes cisgenre de certaines réunions,
Etc...
Peut-etre ai-je mal compris ce qu'est nuit Debout, je pensais que c'etait un mouvement citoyens qui ne refuse personne, qui souhaite redefinir notre avenir avec tous, grace à une vraie démocratie participative.
Et au final, je m'écarte de ce mouvement, j'ai cette désagréable impression que se sont des gens d'extreme gauche qui s'adresse à des gens d'extreme gauche.
Mais les autres? ceux qui ne sont pas d'extreme gauche, ont-ils une place dans ce futur que souhaite nous proposer nuit debout.
Les jeunes entrepreneurs ont-ils une place ? les artisans aussi?
Ai-je une place dans leur future démocratie? pourtant, je ne suis pas d'extreme droite, ni de droite, ni du centre ,ni du PS.
Bref, Je suis un peu perdu avec ce mouvement.
Il s'est joint à la discussion sur la protection des animaux de facon tres simple. Je pense qu'il cherchait juste à se faire une idée sur le mouvement ... C'est un vieux briscard, il avait peut etre des arrières pensées mais tel qu'il s'est presenté, rien ne justifie ce qui s'est passé ensuite.
Deux personnes sont arrivées et lui ont dit qu'il devait quitter la place. C était vraiment incongru, on est plusieurs à avoir pris son parti, on leur a même dit qu'avec de tels propos c'est eux qui n'avaient pas leur place ici.
Ils ont reculé et sont parti, on a pensé l'incident clos !
Mais ils sont revenus en nombre après 2 mn et là il n'y avait plus rien à faire ... La suite est à voir sur les vidéos
Je trouve ça lamentable et non représentatif de l'état d'esprit général
Enfin je le pensais.. car hier soir en AG j'ai trouvé beaucoup de monde pour soutenir son expulsion (en tout cas plus que je ne l'avais imaginé)
alors maintenant c'est moi qui doute de l'intérêt du mouvement...
Est ce qu'on serait capable en effet de s excuser, de lui dire de revenir, même de parler en ag ! d'affirmer que ce mouvement est ouvert à tous et que c'est uniquement par le vote qu'on tranche les différents? Que le mouvement est résolument anti violent ? en dépit des provocations de la police
sinon quoi? on va construire des propositions mais sur des bases d'exclusion, et alors le vers est dans le fruit....
Le recours à la violence et à l'exclusion doit etre exclu. c'est comme ca que l'inde à obtenu son indépendance, que les noir américains ont obtenus leurs droits etc... si on tombe dans le premier piège qui nous est tendu alors c'est qu'on ne mérite pas d'être la force qui changera le monde.
C'est un moment de vérité : Je pense qu'il reste 24h max pour savoir si ce mouvement peut porter l'espoir ou va se diriger lentement vers le neant...
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Nuit debout est un souffle : il y a les étouffeurs (longue liste) qu'il faut bien asphyxier !
laissez nous respirer ... à pleine pensée, à pleine conscience ...
Les assaillants, tout aussi propres sur eux qu'ils soient, ne seront jamais les victimes, quoiqu'en mentent les médias !
A quoi sert "Nuit Debout" ? ... A rien d'autre peut-être qu'espérer .... et alors, c'est déjà beaucoup ! Qu'est-ce d'autre que la vie ?
Ceux qui, quelle que soit leur méthode, s'en prennent à "Nuit Debout" s'en prennent à mon espoir, s’en prennent à ma vie !
Légitime défense ?... Nécessaire défense !
Les trompettes, seules, n'ont pas suffi à faire tomber Jéricho.
Demain est un autre jour ... d'espoir ... , une autre NUIT DEBOUT, .... car à la fin c'est nous qu'on va (fol espoir) gagner !
Un parallèle : Agnès Saal, 25 000€ de fonds publics détournés, 4500€ d'amende. Un SDF qui a chouré 17,20€ dans une église, comparution immédiate, 4 mois fermes. (Un SDF condamné - Libé)
DS, dans ce papier, se rapproche dangereusement de Joffrin et exprime clairement son tropisme éditocratique.
J'ai vu la video et je ne me suis pas sentie projetée du coté du "gentil petit Finkie". Comme évoqué dans un autre forum, un bon entartage aurait constitué une réponse adéquate.
Ça veut dire que si Dieudonné ou Bruno Gollnish s'étaient fait virer de Nuit Debout, vous auriez été de leur côté ?
Toujours la même complaisance avec le racisme des élites.
Au micro un jeune homme dont j'ai oublié le prénom explique que c'est très bien d'avoir craché sur AF, qu'il n'était là que pour chercher un coup de com', que de toutes façons c'est un connard d'extrême droite.
En face, des mains levées pour marquer l'approbation, d'autres qui applaudissent, peu au fait des codes de l'assemblée générale.
On peut penser ce qu'on veut de ce que dit AF, le penser raciste, le dire réactionnaire.
Malgré tout je ne comprends pas la haine de la discussion et du débat qui suintait de ce jeune homme au micro, sous l'approbation enthousiaste de ceux qui étaient assis par terre, à lever les mains.
On aime discuter, mais pas avec ceux qui ne sont fondamentalement pas d’accord avec nous ?
Le moyen le plus efficace de disqualifier un propos, c'est de balancer des noms d'oiseau, ou de discuter tout, et d'aller loin ?
Pourquoi les gens vont-ils sur la place ? Pour se conforter dans leurs opinions ? Pour être bien certains que leur conviction est la seule bonne ? Ou pour se faire bousculer ?
Ruffin dit de lui-même qu'il est protectionniste.
Ce terme ne concerne pas seulement les marchandises - il concerne aussi les personnes.
Il disserterait des heures sur le travailleur détaché par la grâce de la législation de l'UE.
Pas un mot sur la place concernant ce sujet.
Le mouvement est parti de Fakir, et de Merci patron, sans en assumer l'héritage, de ce point de vue.
Je doute que la discussion soit possible d'ailleurs, l'évocation d'un protectionnisme visant les personnes étant invariablement considéré, sans nuance, comme l'expression d'un racisme.
Je me sens mille affinités économiques avec les nuitdeboutistes, mais mille autres divergences, fondamentales.
Peut-être faut-il prendre son courage à deux mains et choper le micro pour un temps de parole de deux minutes, revenir sur la construction du Marché intérieur, expliquer ce qu'est le rêve de Delors et ses conséquences sur la destruction, en Europe, de tout ce qui porte un point de vue, une valeur, de la production du fromage à la protection sociale.
Malgré tout je ne pense pas la discussion possible - le sansfrontiérisme caractéristique des propos entendus hier soir est allergique, par définition, à la défense de la clôture, perçue comme facteur de discrimination. A partir de là le débat est clos, il n'y a pas grand chose à faire.
On n'est pas mal, là. On n'est pas mal.
Parlez pour vous
NOUS ON S'EN FOUT
La piteuse victime, on le sait, aura toute la sympathie de BFM, Le Figaro, Libé, Le Monde, Le Ministère de la Culture, France Culture, Le Nouvel Obs, TF1, France 2, Le Point, Valeurs Actuelles... et même la compassion d'@si!
Alors, on s'en fout.
Mais sûr qu’au bout, la Nuit debout aura été plus forte.
"Sur la place, samedi soir, l'incident était passé quasiment inaperçu (...)"
En trop petit, peut-être.
Les jeunes gens qui ont mit AF a la porte sont tout a fait égocentrique, j'aime pas, sauf que cet égo et tout a fait minime face a des gens comme AF, c'est donc un moindre mal pour moi.
Et puis c'est quoi la suite ? l’après Finkie ? Soral ? BHL ? Non, jamais, dégage "Finkie"
j'ai lu ce matin ta chronique dans Libé ( c'est le seul jour où je lis libé! sans l'acheter bien sûr il ne faut pas déconner !).
Et permet moi de ne pas être d'accord sur ton bienvenue de Finkie chez la Nuit Debout!
Ce Monsieur est invité partout, comme c’est le cas des zemmour ,des Macron, des Gattaz,des BHL…
Ils sont leurs room serviette sur tous les plateaux télés et les radios de France et Navarre !
Pour une fois qu’on essaie de créer un espace de débat sans ces gens là, permettez moi d’adhérer au bannissement manu-« militari » .Dehors les chiens de garde , dehors les racistes ,dehors les esclavagistes ..!
Je comprends que ça pourrait nuire à l’image du mouvement , mais vous seriez naïf de croire que « lesmédias » vont s’abstenir de le critiquer … Ils trouveront toujours un alibi pour ternir l’image de nuit debout (violence , La mamie qui n’ose plus sortir son chien , les cafés qui font plus de chiffres d’affaires , la mobilisation des Forces de l’Ordre au dépend des menaces terroristes,les pauvres éboueurs qui ramassent les déchets de la ville … ) .
On continue notre nuit debout !
Eh bien, il ne leur a pas fallu grand chose à ces braves gens, pour s'indigner et prendre son parti.
Qu'est-ce que ç'aurait été alors, s'il avait été pendu, comme il le méritait, au rameau d'olivier de la statue de la République !
La manip est là, énorme. Ce concert de condamnations est surjoué. Finkielkraut a cru enfoncer une brèche dans la Nuit Debout - il n'était sur place que pour cela - et son petit monde média politico médiatique croit s'y engouffrer, porter un coup fatal au mouvement, des Ciotti comme des Fourest, une armée mexicaine unie dans une même détestation. Parce que la Nuit Debout, ça doit cesser, ça casse le business.
L'idée que le mouvement est entaché par l'éjection du Raciste officiel des médias est une affirmation péremptoire.C'est tomber dans le piège grossier des gens pré-cités. On verra bien ce que l'opinion en pense dans le temps.
(Qu'aurait t-on dit si Besancenot était venu en famille "capter l'ambiance" d'une manif d'identitaires et en était ressorti sous les insultes ?)
Nuit Debout s'affirme anti-fachos, anti-raciste, progressiste, humaniste, pour une justice sociale et une justice tout court digne de ce nom !
Nuit Debout n'est pas "ni de droite ni de gauche". Même si beaucoup se disent apolitique, le message passé est quand même a minima socialiste voire dans la doctrine marxiste ou autonomiste. En fait tous les courants de gauche se croisent là dedans et c'est salutaire !
Le pluralisme existe donc mais à gauche. Voilà. Donc les Finkielcrotte en tout genre n'ont rien à y foutre.
Nuit Debout n'a pas à accueillir ces salopards incarnant tout ce que Nuit Debout rejette. Un vieux mâle blanc riche niché dans les hautes sphères du pouvoir. La haine de ces affreux peut être assumée !
Je pense même que Nuit Debout a largement gagné du crédit à expulser cet intrus.
De la même manière que le mouvement réussi à évacuer les quelques soraliens en puissance qui tentent de s'y mettre. Bizarre que ce soit le cercle des volontaires qui comme de par hasard fasse l'interview du vieux xénophobe réactionnaire... Ils en disent quoi les conspirationnistes de ça ??
Merci à DS de prendre conscience que le mouvement est politique et est en droit de virer de telles sangsues !
Oui je méprise et je hais ces machins qui nous envahissent constamment et nous balancent leur purin nuit et jour. Et non je ne vois pas pourquoi je devrais débattre avec ces gens là. Surtout que leurs prises de position sont très claires et déjà entendues des milliers de fois. Le gars à sa tribune sur la radio publique toutes les semaines ! Faut pas déconner sérieusement !
Et d'abord :
Faut-il débattre avec des esclavagistes ?
Faut-il débattre avec des intégristes religieux ?
Faut-il débattre avec des anti-républicains ?
Faut-il débattre avec des pro peine de mort ?
Faut-il débattre avec les racistes ?
Faut-il débattre avec les machistes ?
Faut-il débattre avec les violeurs ?
Faut-il débattre avec les pédophiles ?
Faut-il débattre avec les nazis ?
NON ! NON ! NON !
Je ne vois donc pas pourquoi je ne pourrai pas choisir de refuser le débat avec des personnes aux antipodes de mes convictions !
Que je sache, cet homme a liberté de parole non ? On connaît assez bien son propos non ? ça suffit comme ça non ?
La démocratie ce n'est pas le consensus ! C'est l'opposition d'idées assumées.
En tout cas, la démocratie ce n'est pas expulser les gens qui ne pensent pas comme nous.
Non il a été viré d'un mouvement où les fachos ne sont pas les bienvenus. C'est tout.
Par contre vous ne répondez pas sur le fond de mon message qui dit, je le reformule, que la question soulevé par DS n'était pas "faut-il ou non débattre avec Finkelkraut", mais faut-il le laisser déambuler sur la place.
A quoi bon ? C'est de la provoc' pure et c'est un beau symbole que de lui dire "dégage" toi et tes opinions ! On n'en veut pas !
le suicide ?
c'est une provocation de déambuler dans les stands par curiosité ?
vous avez lu le billet de l'@sinaute qui l'a vu discuter sur le stand antispéciste ?
vous trouvez normal qu'il soit là pépère en train de discuter de la condition animale et qu'on vienne lui dire de se barrer en le menaçant physiquement ?
je comprends pas.
quand on n'est pas d'accord on se parle.
le jeu démocratique, dont vous vous réclamez, implique de se parler
personne ne vous a appelé à faire consensus avec lui, c'est vraiment pas le sujet
mais la démocratie c'est pas discuter entre copains
ou vivre uniquement avec les gens qui nous plaisent, ou avec ceux avec lesquels on est a priori d'accord
j'ai envie de croire à nuitdebout mais s'il s'agit de virer manu militari les gens dont les opinions ne nous sont pas sympathiques alors c'est une parodie de démocratie
je n'ai pas envie de rebâtir le monde s'il ressemble à une AG de feu l'UNEF ID.
De même, l'agora nuit debout n'a pas besoin d'entendre les arguments du vieux schnock, on les entend à longueur de temps.
Nuit Debout amène une contre parole. A chacun d'écouter après le vieux truc de son côté (si par hasard on ne l'avait jamais entendu) et de se faire son idée.
Vous pensez que sa venue est juste de la provoc (ce que je ne dément pas), et vous considérez comme un beau symbole de répondre à sa provoc? C'est juste d'une nullité affligeante.
L'ignorance est la meilleure arme contre ces polémistes. Qu'ils retournent dans le néant duquel ils n'auraient jamais dû sortir. Là ça leur donne juste du crédit…
Voilà le problème de récup ! Voilà, mais continuez à vouloir croire au monde des bisounours, continuez, vous irez achetez de la vaseline par semi de 40 tonnes !
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Il le fait en conscience, en acteur assumé, et je crains que vous ne vous mettiez à faire une défense "affective" d'un homme parce qu'il semble (ici) seul contre tous alors qu'il est parmi les dominants.
Ne le voyez-vous pas là où il est, en costume doré, au Sénat ?
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Et quand vous dites "les diffuseur de propagande sont à peine inquiétés", pourquoi ne pas le considérer aussi comme diffuseur de propagande, finalement inquiété quand il arrive sur une place publique ?
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Mais bon, si le combat politique est sans doute plus facile avec les Jeunes Communistes, dans un entre-soi de motivés, ce n’est pas eux qui feront la décision, ce sont les gens qui font comme vous “c’est violent quand même, on veut pas ça nous, on veut que ça change en douceur, tous ensemble, tous amis, tous dans l’écoute mutuelle.”
Alors oui, soyons gentils, soyons polis, qu’un sang impur n’abreuve pas nos sillons.
Tactiquement, il aurait sans doute été plus intéressant de mettre Finkielkraut au micro place de la République, qu'il se fasse huer par la foule eut été plus clair, et qu'il se fasse applaudir (serait-ce pour rire...) aurait perturbé son camp, ne sachant plus trop comment dévaluer l'événement si une de leur figure tutélaire s'y fait applaudir.
"Son camp", parce que Finkielkraut définit des camps et il vous demandera de vous positionner par rapport aux clivages qu'il instaure.
Ce qu’est son camp, il l’explique dans cette vidéo. C'est le parti de la fidélité contre ces horribles gens qui dénoncent l'islamophobie, ces gens du "parti de la soumission" selon lui, ceux qui voudraient négocier (10'30'' de la vidéo).
Lui, il est intraitable, il ne négocie pas. La lutte des classes, ça ne l'intéresse pas vraiment, le rapport de domination, c'est pas sa priorité et son clivage à lui, il le veut transversal, ni droite ni gauche, dans un conservatisme oscillant entre le rejet des nouveautés exotiques et la défense du bon paysan s’opposant à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Ils expliquent bien avec sa complice Elisabeth Lévy, qu’ils sentent que ça monte dans la société (au rythme du FN ?) et ça semble leur plaire. C’est ça qu’ils veulent comme clivage : France de tradition, d’héritage vs France du nouveau, des nouveaux. Parce qu’apparemment, Finkielkraut ne voit que l’ancien pour conjurer le manque de sens du capitalisme, l’absurdité consumériste, comme les salafistes, rien ne vaut une bonne tradition...
Vous vous positionnerez un jour selon leurs clivages ou en les combattant, en refusant qu’ils structurent le débat public ?
Peut-être même en disant un jour “Dégage !” à un Finkielkraut qui voudrait occuper un peu plus de temps de cerveau des gens avec sa rhétorique ?
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Quand je vous ai demandé ce que vous feriez, vous avez parlé de fermer les télés pour ré-éduquer les masses. Et là, vous faites feu de tout bois pour défendre un apparatchik de ces mêmes médias, un gars qui préfère que la question identitaire occupe les esprits plutôt que la question sociale.
Donc en fait, je ne crois pas que vous ayez de position sur les forces politiques en marche, je crois que vous ne voulez pas faire de politique concrète, juste défendre des principes parce qu'au fond, ça ne va pas si mal pour vous, vous pouvez vous permettre de regarder ça de loin, et que ce soit l'idéologie de Finkielkraut, celle de Valls, de Le Pen ou de Besancenot qui prenne le pouvoir en France ne doit pas vous émouvoir plus que cela.
Le fait est qu'avec la mort des idéologies, je ne cesse de rencontrer des gens qui sont très bien sur des positions de principes mais se refusent à seulement prendre parti pour une orientation politique bien définie. Ni droite, ni gauche, ni nationalistes, ni anti-nationaliste, ni capitalistes ni anti-capitaliste etc., mais ça ne les empêche pas de dire "c'est pas possible, ça peut plus durer, faut que ça change !".
Quand je demande : "pour aller vers où ?", c'est plutôt "euh... j'sais pas moi... l'ennemi c'est la Finance ? Le changement c'est maintenant ? A bas l'Euro ?"
1) Définir le cadre du pouvoir (qui et comment décide quoi ?) => nouvelle constitution (délimitation du pouvoir, à quelle échelle, quel mode de scrutin, etc)
2) En vertu de la nouvelle constitution, décider et affirmer les valeurs que nous défendons (par exemple : équité, justice, liberté, en bref contre l'esclavagisme, moderne ou ancien).
3) D'après ces valeurs, répondre aux questions fondamentales, et prendre les mesures qui s'imposent. En particulier au sujet de: comment on produit, et comment on partage la richesse (création monétaire et propriété privée ?), et comment assurer la paix (armée, police, milice ? à quelle échelle ?).
-> Dans mon idéal, ça devrait donner quelque chose comme : votation directe des lois (pas de représentants), nationalisation de la banque centrale, taxe sur les transactions financières, limitation de la propriété privée max et instauration d'un salaire minimum, "renationalisation" de la police (qui pour l'instant est une police privée au service des puissants), et une forme de contrôle des barrières douanières. Grosso modo.
Vous voulez une révolution, partir de zéro en-dehors des institutions actuelles, sans se soucier de la loi et de ses gardiens ?
Si ce n'est pas le cas, quelles seront les forces en présence en 2017 ?
Philippot s'est exprimé sur Nuit Debout, et comme dans C dans l'air, ça le fait bien marrer tout ça. Il y voit de l'agitation d'extrême-gauche qui tient la rue cinq minutes pendant que lui prépare le pouvoir par les urnes, avec les mêmes ressorts idéologiques que Finkielkraut sur la thématique identitaire pour fédérer les troupes.
Et si on parle de Constituante, autant faire directement des propositions de Constitution (les Tunisiens en ont fait une en quelques semaines), et les mettre aux voix plutôt que de débattre sans fin pour trouver un consensus impossible.
Mais en quoi une Constitution effacerait les différents idéologiques ? Tous les partis légaux diront "équité, justice, liberté", mais c'est quoi "équité" pour Gattaz ? "Justice" pour ceux qui disent "la plupart des délinquants sont noirs et arabes" ? "Liberté" pour un-e Conchita Wurst voulant adopter un enfant, une femme voulant porter un niqab et un patron ne voulant pas de code du travail ?
A un moment, il faut arrêter les discussions et construire une force effective avec une identité politique définie qui se positionnera dans les rapports de force impliqués par les institutions.
Affirmer A, c'est affirmer non-B, c'est marquer un contraste, dire non à une autre proposition, et qu'on le dise poliment ou par un "dégage !" énervé, c'est la même chose sur le fond.
Sans doute que nombre de gens ne savent pas (encore ?) ce qu'ils veulent, qu'ils ne savent pas se définir idéologiquement ou n'ont pas de compétence "technique" sur les sujets de gouvernement, et le fait est qu'en tournant autour de tous ces mouvements dits "citoyens", je vois surtout des gens en auto-formation, découvrant sur le tas (et le tard) comment fonctionnent les institutions ou ce qu'implique la construction d'une offre politique cohérente, fonctionnelle, qui n'est pas bloquée par des propositions contradictoires, avec une orientation définie.
Exemple : vous dites "une forme de contrôle des barrières douanières", et ça implique une renégociation des traités européens ou une crise parce qu'on décide unilatéralement, ça implique une ligne de budget pour reconstruire des douanes française etc., ce n'est pas juste se dire "y'a qu'à...".
Et ne parlons pas de ce que pourrait être "limitation de la propriété privé max".
Des cercles de discussion sur le mode "dans mon idéal" ne coûtent rien, reste à savoir ce qu'ils apportent face à ceux qui opèrent dans le concret, prennent effectivement le pouvoir.
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Cf les dernières émissions et autres textes : "ce n'est pas Périscope qui va foutre la trouille à Valls", "L'insurrection, ça ne sera pas la prise de l'Elysée", "Comment durer, et... se muscler".
Qu'en sera-t-il ?
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Le "moindre mal", c'est notamment un peu vous, les gens qui sont prêts à défendre des principes quitte à ce que ça nuise aux forces qui pourtant les défendraient le mieux, juste parce qu'ils ne sont pas eux-mêmes engagés dans le combat, qu'ils regardent ça de l'extérieur en demandant du fair play envers l'adversaire.
Le "moindre mal", c'est orienter comme on peut les politiques dans la direction voulue sans attendre le Grand Soir ou que les gens pas vraiment aptes au combat descendent dans l'arène.
Question simple : veut-on faire une proposition programmatique pour 2017 susceptible d'emporter les suffrages ?
Pour certains, c'est non, ils préfèrent rester "petits" et "purs", participer aux élections pour être là mais en se voyant perdant d'avance.
Donc, ce que "je" propose pour le court terme, pour 2017, c'est que fonctionne enfin un rassemblement de gauche alternatif au PS de Valls & co., un "Front de gauche" sachant sortir des marqueurs partisans "à l'ancienne" pour toucher un large électorat.
Au lieu de voir des partis tenant à marquer leur différence avec les gimmicks habituel de sectorisation de l'électorat, machin mettant ce qu'il faut pour les fonctionnaires, bidule visant les tenants de la "cause animale" etc, partir sur une plateforme définissant les thèmes majeurs en contraste avec ce qu'on ne veut pas.
Par exemple, dans mes intérêts : le social contre l'identitaire y compris à prétention "républicaine" (laïcité, sécurité-police, gouvernement par ordonnance), la décolonisation et un monde multi-polaire contre "nos ancêtres les gaulois", l'initiative lancée par Varoufakis pour changer l'U.E. contre les replis sur le national etc.
Quelles que soient les propositions, qu'elles soient globales, cohérentes, claires, expriment nettement les différences par rapport aux autres, et ne se construisent pas comme agglomération de mesures demandées par tel ou tel secteur de la société.
Le programme du Front de Gauche de 2012 m'a semblé souffrir d'un côté "patchwork", comme si il s'était moins bâti sur une vision de la société à faire, un cadre général enrichi par les apports divers, que sur la négociation entre appareils de ce que l'un et l'autre pourrait mettre comme "vieilles" revendications.
Octobre 2011 (élection de l'Assemblée constituante) , janvier 2014, il a fallu deux ans et trois mois et ça n'a pas été sans mal pour certains articles.
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Il y aurait à discuter mais, en l'occurrence, il était important, étant donnée la majorité Ennahda de l'assemblée de l'époque, que certains articles ne soient pas notablement modifiés. Le parti au pouvoir a appris à cette occasion que, contrairement à ce qu'il affirmait, la démocratie ce n'est pas "j'ai la majorité donc je fais ce que je veux" .
L'idée était surtout de dire que la constitution actuelle fait une quarantaine de pages, que vous avez même un outil en ligne pour faire le comparatif de je ne sais combien (toutes ?) de constitutions du monde, et que si les débats peuvent durer des années pour trouver un consensus entre partis éloignés (charia or not charia...), faire une proposition ne devrait pas être si compliqué.
Au demeurant, comme dit en intro ce bouquin : "Dans bien des pays, la constitution jouait le même rôle que les panneaux imaginés par le général Potemkine pour véhiculer à l'étranger l'image d'une société idyllique régie par le règne du droit, la justice sociale et le principe démocratique, alors qu'une analyse le moindrement réaliste du fonctionnement réel du régime politique en illustrait rapidement le caractère trompeur. D'où la propension marquée des analyses à reléguer la constitution de nombreux pays au rang des apparences à écarter dans une analyse sérieuse du régime politique."
Pour rappel, les élections de 1986, dans le cadre de la constitution de la Ve République, se sont faites avec une proportionnelle et ont été suivi d'une cohabitation, une chose que n'aurait pas imaginé De Gaulle.
Si vous ne croyez pas à la capacité du système de se remettre en cause, il suffit (spoil: cet énoncé un peu simpliste peut choquer) de décréter de nouvelles lois pour qu'elles existent. Si on s'organise, on peut proposer une nouvelle constitution que l'on soumet au vote par internet (il existe des moyens assez sécurisés). Une fois la constitution votée à une large majorité, soit les politiques prennent acte, et font ce que le peuple exige. Soit ils révèlent une fois de plus leur forfaiture. A ce moment là, on ne reconnait plus leur pouvoir. On fait nos lois nous même, sans passer par leurs institution. Sans leur demander leur autorisation. Avec de l'organisation, on peut y arriver. Je vous accorde qu'il est plus difficile de contrôler les frontières que de limiter la propriété privée, mais c'est faisable. Les douaniers pourront rester douaniers.
Et puis je n'ai pas dit qu'il fallait le faire du jour au lendemain. C'est un processus qui va prendre du temps. Si on le fait sérieusement, en prenant le temps de réfléchir ensemble, on y arrivera. Il suffit juste de résoudre le problème de la nourriture et des toilettes.
Quant aux différents idéologiques, c'est un point secondaire. Une fois le pouvoir réellement aux mains de tous, et le pouvoir redéfini, on trouvera des consensus. C'est en diluant le pouvoir qu'on évite les dérapages, les abus, pas en le concentrant. En donnant un peu de pouvoir à tous, l'équilibre peut se faire de lui-même, car l'équilibre signifie l’intérêt commun, qui est statistiquement proche de la moyenne des intérêts particuliers. Bon, il y aurait beaucoup de choses à dire là dessus, et ça nécessite une constitution claire et intelligente, et que l'on sorte du capitalisme. Il faut faire confiance à l'intelligence collective, démultipliée par nos moyens techniques modernes (vive Internet). Si l'intelligence était mise au service de tous, et pas au service de la compétition contre tous, on pourrait faire un monde incroyable !
Difficulté du plan B : elle est moins technique que socio-politique, il faudrait que les-gens y croient, que ce ne soit pas un jouet pour une bande restreinte de révolutionnaires virtuels.
Et quand je dis que la difficulté n'est pas vraiment technique, c'est que si l'Etat le voulait, il pourrait généraliser les principes de consultation de republique-numerique.fr au site de l'Assemblée Nationale pour en faire un outil de démocratie directe, de référendum permanent.
Trop tard, il y a déjà un plan "M" !
C'est ça que j'insinue quand je parle de radicalité. C'est l'affirmation claire et nette de prises de position politiques au sens noble du terme.
On se rejoint également sur la critique des mouvements citoyens hors institution. ça ne rime à rien, c'est clair. Tous les militants doivent se reposer sur un corpus d'idées qu'ils doivent s'approprier. Mais on part systématiquement de quelque chose. Et l'appropriation de ce corpus ne peut se faire en mode "Do It Yourself", tout seul dans son coin. En réalité, même le DIY ne se fait pas sans structure permettant la diffusion des savoirs et des savoirs-faire.
Ces institutions sont aujourd'hui les partis, les syndicats, les ONG, certaines associations. On peut en créer de nouvelles. ça serait une bonne chose de les renouveler. Mais on ne peut sans passer, je ne vois pas comment du moins proposer un projet de société sans faire corps à plusieurs autour d'une idée et participer en coopération à l'approfondissement de cette idée.
C'est ce qui est schizophrène chez les défenseurs des constituantes par tirage au sort. Ils veulent d'un côté favoriser l'implication des individus dans le groupe, mais en niant la pluralité du groupe. La somme des individus sera toujours moins créative et constructive que la coopération des individus.
C'est également ce qui me dérange dans l'égalitarisme ambiant, consistant à devoir accepter les idées qui puent et à limiter l'expression des sachants (Ruffin, Lordon, Friot, etc...). Où est le problème de laisser s'exprimer ceux qui ont le plus travailler leurs idées et de refuser l'écoute de ceux qui divergent des objectifs communs du mouvement (virer la loi ElKomhri, changer de paradigme économique) ??
Pour peu que vous visiez le pouvoir au niveau national.
Pour pouvoir se présenter à la présidentielle il vous faut 500 signatures d'élus.
Hors depuis une récente loi, ces signatures doivent être rendues publiques.
Cela signifie que les partis peuvent faire encore plus pression sur ces élus pour les obliger à ne pas donner leur signature, si cela ne les dissuade pas d'eux-même par avance.
Il faut donc avoir ses propres élus ...
Cela signifie qu'il faut arriver à présenter des candidats dans les élections intermédiaires ... Pas facile quand on n'a pas de financement. Les règles de financement favorisant là encore l'existant en posant des seuils de remboursement à plusieurs %.
Mais en plus de cela, c'est sans compter tout le reste, et notamment le désavantage de ne pas avoir accès aux médias de masse du fait des règles du temps de parole, favorisant les plus gros partis.
Dans ces élections intermédiaires, le local vient aussi s'en mêler. Cela signifie qu'il faut pouvoir s'implanter sur plusieurs années avant d'avoir la notoriété nécessaire pour être connu des gens.
Et bien évidemment il y a les législatives, qui en ayant été décalées proche des présidentielles, favorise le bipartisme en conduisant les gens à consolider son résultat, et puis grâce au scrutin majoritaire.
Oui on peut créer une nouvelle force politique, mais bonjour la galère pour espérer pouvoir participer à l'élection présidentielle, qui au final décide tout.
Il faut une logistique et une organisation que seuls des partis politiques bien installés sont capables de déployer, financement publics et privés, moyens médiatiques aidant.
Ce n'est pas impossible, mais le handicap est tel, qu'évidemment c'est décourageant, c'est comme disputer une course du 100m attaché à un semi-remorque de 30 tonnes.
Je ne sais pas si c'est aussi difficile en Espagne. Mais si c'est le cas, l'émergence de Podémos est vraiment extraordinaire.
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Sérieusement, vous croyez pouvoir le mettre en place en débattant avec finkielkraut et consorts ? Vous ne pensez pas que pour avoir une infime chance de voir une extension de la sécurité sociale à l'intégralité du salaire, il faut construire un programme politique / projet de société (appelé ça comme vous voulez) capable de fédérer un groupe majoritaire qui pourra dès lors prendre le pouvoir ?
La démocratie c'est le pouvoir du plus grand nombre, pas du consensus ! Je le répète encore et encore. La démocratie ne doit pas faire plaisir à tout le monde.
L'objectif n'est donc pas de laisser parler AF ou zemmour dans l'assemblée, mais qu'une première assemblée se réunisse autour d'un corpus commun d'idées convergentes. Et que cette assemblée 1) génère l'adhésion du plus grand nombre, 2) intègre un processus vertueux d'amélioration continue. Amélioration continue qui consisterait à développer de nouvelles idées sur la base des nouveaux adhérents.
Voilà, ça c'est un processus concret. Et c'est comme ça que le réseau salariat fonctionne d'ailleurs en partie. Le réseau salariat manque juste de réactivité sur le point 2 mais les dernières CR d'AG montrent clairement une évolution.
C'est comme ça que fonctionnent les processus réellement participatifs qui donnent du résultat. On ne peut pas partir du vent. On ne peut tout mettre en vrac dès le départ. Il faut une ligne commune, visant un petit nombre d'objectifs politiques clairs.
Intégrer AF et les autres là dedans, dès le début en plus, c'est se couper une jambe. Voilà pourquoi ces mecs n'ont rien à foutre dans le mouvement, même en tant que participant. On verra plus tard. Si une assemblée constituante doit avoir lieu, les votes pourront reposer sur les propositions des différents groupes et là la représentation des opposants sera légitime. Mais pour l'instant, il n'y a pas encore d'assemblée constituante de prévue, il faudrait déjà proposer des projets !
Lordon nous a d'ailleurs fait une intervention magistrale à la bourse du travail, qui explique à sa façon pourquoi il est inepte de faire venir n'importe qui (/quoi) à nuit debout.
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Au cas où tu serais pas au courant !
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Le risque c'est que face à ce groupe d'indifférents, ces gens-là ne pourront donc débattre qu'entre eux, créant un mouvement bis, qui partirait du même constat mais avec une toute autre solution à proposer.
Ce que dit le mouvement au travers de son expulsion c'est donc bien le refus de laisser leur mouvement se faire parasiter, coloniser, par le camp d'en face.
C'est aussi que ce mouvement s’inscrit pas seulement en "pour" (la réplique, les idées, le débat) mais aussi et avant tout en contre.
Qui peut encore croire qu'une révolution même citoyenne puisse se faire avec tout le monde, main dans la main et en chantant la kumabya??
Curieuse façon de penser.
Il me semble que ceux qui "débattent entre eux", sont précisément les gens occupant la place.
a ne disqualifie pas le fond du propos (pour une grande part), mais ça questionne la méthode, et l'intention.
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Curieuse façon de penser.
Il me semble que ceux qui "débattent entre eux", sont précisément les gens occupant la place.
a ne disqualifie pas le fond du propos (pour une grande part), mais ça questionne la méthode, et l'intention.
Je dis que ce mouvement s'inscrit "pour" le débat mais pas "avec" n'importe qui.
parasiter, coloniser, vous pensez sérieusement qu'un discours de Finky aurait pu convaincre une seule personne place de repu?
sérieux?
vous pensez que des gens qui sont sous perfusion des idées de Lordon et ruffin etc vont ce dire en l'ecoutant.
quand même chérie,le racisme et le néoliberalisme, le capitalisme et l'autorité, c'est trop cool, chiche,on y va?
Vous ne m'avez pas compris, dans mon exemple ce ne sont pas les gens du mouvement nuit debout qui changeraient d'avis en cas d'indifférence...en fait personne ne changerait d'avis.
La ligne de Daniel c'est "laissez-le venir mais sans discuter avec lui".
En suivant cette ligne, on peut imaginer qu'à l'exemple de Finkie, d'autres neo-cons / facho / racistes décideraient de s'inviter eux aussi à la fête. Après tout, comme nous, ils pensent que la situation économique et politique actuelle va dans le mur, la seule différence est qu'ils souhaitent y apporter d'autres solutions que celles du partage et de la fraternité.
En s'invitant à la fête tout en ne subissant que notre indifférence, pourvu qu'ils soient en nombre suffisant, ces fachos n'auraient plus qu'à se mettent à discuter entre eux. Ils parasiteraient de facto les services fournis (logistique, autorisation admin, etc..), puis coloniseraient le mouvement.
A voir les stats du FN, face aux divers gauche, il n'est pas impossible d'imaginer qu'ils puissent venir en nombre, non?
Bref, ce que je dis c'est que l'expulsion de Finkie porte en soi la réponse à la question de l'apport des divers mouvements d’extrême droite à ce mouvement de refondation du système: sauf à renier leurs principes et solutions, il ne peuvent en faire partie.
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2) Il porte une petite moustache ?
3) Il n'est pas "de gôche" ?
4) autre ?
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https://www.youtube.com/watch?v=WE6f_WLubwQ.
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L'idée de ne pas laisser les fachos envahir la place, squatter les micros, et castagner, je suis pour, à priori.
Oui mais voilà, comment on juge, où place-t'on le cordon sanitaire ?
Ceux qui étaient à la manif Jour de colère, effectivement j'ai pas envie de les laisser s'installer.
Mais les Citoyens Constituants, les Chouardistes, bien sûr qu'ils ont toute légitimité à venir, au contraire, c'est quoi ce bordel ?
Depuis que Chouard a été classé dans la catégorie fachosphère, ce qui est profondément injuste (même s'il n'y est pas tout à fait pour rien), il devient persona non grata ? Et tous ceux qui militent pour une constituante aussi ?
Quel gâchis !
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Faut-il débattre avec les pédophiles ?
On pourrait rajouter : Faut-il débattre avec ceux qui nient les actes de pédophilie ? http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20091009.OBS4087/finkielkraut-defend-polanski-a-treize-ans-ce-n-etait-pas-une-enfant.html
Ce mec est une ordure ! C'est tout ! Il n'y a rien à excuser ni comprendre chez ceux qui voient l'ennemi dans toute altérité ! Alors le coup d'"accepter l'autre" en me parlant de sexistes xénophobes assumés ça me fait bien marrer ! Ah ah ah !
Assez de ce discours complaisant envers ces pensées nauséabondes !
Oui, nous devons benner tout ça, l'évacuer à grande eau ! Ces prises de position n'ont que assez duré !
A tenir ce genre de discours vous continuez de lui donner raison...
"chez ceux qui voient l'ennemi dans toute altérité !"
On ne sait plus si vous parlez de lui ou de vous.
Vous avez entendu parler de la crise mimétique... René Girard...?
Comment retourner la situation. Le vieux machin est juste le héraut de l'expulsion manu militari et on vient te balancer que c'est toi qui hait les autres...
Marrant on dirait de l'argumentaire bien bas du front.
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Peine de mort ou simple reconduite à la frontière de tous les mâles blancs riches dans les hautes sphères du pouvoir?
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Si on vous suit, on devrait donc écouter les royalistes et remettre en cause notre modèle républicain !
Les royalistes sont rejetés en France, méprisé, mais pour autant ils ont le droit de vivre. ça ne gêne pas grand monde...
La démocratie c'est trancher pour un modèle de société. Ce n'est pas chercher à faire rentrer tout le monde dans le même moule. Bien au contraire.
Oui. Et de même Finkie aurait du garder son "droit de vivre", d'aller et venir comme il l'entendait sur cette place.
Je suis et soutiens Nuit Debout depuis les prémisses. De là ou je suis difficile d'y participer pleinement.
Je me sens aussi légitime que tous et chacun pour critiquer les crachats et l'expulsion de la place de qui que ce soit qui n'est pas violent...
Si on vous suit, on devrait donc écouter les royalistes et remettre en cause notre modèle républicain !
Vous confondez allégrement modèle républicain français et démocratie. Modèle que Nuit Debout essaie par ailleurs de changer au passage.
Le modèle républicain français est un modèle d'opposition qui ne laisse peu de place au consensus (modèle que l'on accuse par ailleurs souvent d'être un peu trop royaliste). Mais ce dernier peut très bien être partie intégrante de la démocratie. Par exemple, le consensus est le fondement de la démocratie helvétique. Pourtant ce n'est pas le pays très royaliste mais plutôt démocratique…
Le consensus est tellement le fondement de la démocratie helvétique qu'ils votent trois à quatre fois par an pour trancher la plupart des questions (à la majorité absolue, mais avec parfois des écarts très faibles).
Il suffit de taper «consensus» et «Suisse» dans Google, vous verrez à quel point ces deux termes sont intimement liés.
Quant à la justice sociale, la démocratie helvète c'est 150 ans de majorité de droite, forcément ça laisse des traces.
Dans le sens de fort, on peut tout mettre : pouvoir financier, pression morale, talent oratoire... Bref rien de très démocratique in fine.
Pour ma part, en entreprise, la règle numéro 1 c'est de ne jamais chercher le consensus mais à trancher sur une position. (D'ailleurs, je vous signale que vos amis hélvètes, c'est aussi ce qu'ils font. 100% ne votent pas pour 1 point de vue. Il n'y a pas 36 tours de votation jusqu'à obtenir le consensus général). Cette position est prise après une confrontation des points de vue, directe ou indirecte. Directe quand l'entente est cordiale. Indirecte quand elle n'est pas possible. Je mets au milieu des intermédiaires, qui participent à toutes les expositions d'arguments. C'est souvent très houleux ! Les intermédiaires peuvent prendre position pour l'un ou l'autre des partis, ce n'est pas grave. Ils peuvent émettre des contre arguments également.
Bref, c'est du sport, c'est vivifiant et j'apprends plein de choses à chaque fois. En particulier des enjeux bien cachés qui pètent à la figure quand on les laisse sortir (alors que dans la recherche du consensus on fait tout pour les garder tabou, "oulala, faut pas faire peur").
A la fin, on vote joyeusement. Et là c'est toujours très intéressant, car les points vue changent radicalement entre le début de la démarche et la fin (6 mois en général, ponctués de plusieurs comptes rendus, vérifiés par les "émetteurs d'opinion"). Et en général, les grandes gueules découvrent que leur point de vue est loin d'être majoritaire.
Tout ça pourquoi ? Et bien pour vous dire que ça marche nickel. A la fin on prend position, mais il n'y JAMAIS consensus. Il y a des gagnants et des perdants. Les perdants acceptent juste plus facilement de perdre quand on passe par une phase de débat où tout le monde peut véritablement s'exprimer et se projeter. On a résolu des problèmes très critiques par cette façon de faire... Et le plus souvent les solutions vont dans le sens des salariés d'abord (puis la direction se rend vite compte que tout compte fait, c'est plus efficace que leur vision de départ).
Avant je tentais systématiquement d'être consensuel. Je mettais tout le monde autour de la table, avec des méthodes débiles de post-it, de brainstorming, etc... du vent total. A la fin, on était toujours contraint de suivre les points de vue des orateurs, qui imposaient leur vision au groupe ou pire de la direction. Au final, je n'étais qu'un faire valoir des points de vue des plus puissants. Et on me payait pour ne rien apporter de neuf juste pour faire avaler la pilule.
Depuis que j'accepte qu'il ne puisse y avoir de consensus, que les oppositions fortement ancrées ne peuvent souvent pas être levées, tout va pour le mieux et j'ai l'impression d'apporter une vraie valeur ajoutée. Même quand au final la direction impose un scénario contraire aux préconisations, j'ai le sentiment de ne pas avoir trahi la parole du plus grand nombre et qu'ils le font en connaissance de cause, sans entourloupe. Au moins tout est plus clair.
(Pour info, je pratique ces méthodes dans des boîtes où la direction accepte de se mettre en recul et de prendre leurs décisions en fonction des conclusions de la démarche).
Dans la société, c'est tout pareil. Espérer le consensus, c'est finalement être soit pour le modem, soit pour le PS. Donc capital et libéral. Retournez le problème dans tous les sens, seules ces solutions permettent de satisfaire les exigences des plus puissants sans trop provoquer les plus nombreux. Voilà à quoi rime votre consensus. Et le tout dans un obscurantisme absolu.
Nuit Debout, c'est justement l'expression de ceux qui ne s'expriment jamais. Pourquoi tolérer ceux qui s'expriment à longueur de temps pour nous raconter les mêmes ordures depuis des décennies ??
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Franchement Daniel vous auriez mieux fait de rester couché au lieu de vous abaisser à défendre un raciste et ses complice de la médiocratie.
Je ne pense pas que j'aurai été jusqu'à lui cracher à la gueule ou l'intimider physiquement, mais je pense que j'aurais eu du mal à ne pas le qualifier de facho.
Il dit des horreurs sans cesse à toutes les tribunes médiatiques qu'on lui offre, il n'est que justice qu'il en reçoive en retour.