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Robert Ménard, nouveau ou ancien réac ?
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Derniers commentaires
J’ai toujours été conservateur sur les questions de société
Si je ne m'abuse, Ménard est un ancien séminariste.
Si je ne m'abuse, Ménard est un ancien séminariste.
[large]Reporters sans frontières a 25 ans[/large].Robert Ménard fut un de ses fondateurs. Il l'a longtemps dirigé. Il a laissé la place à Jean-François Julliard. Comment s'est fait ce départ et cette succession ? apparemment sans problème. Il est pourtant très rare de voir un dirigeant-fondateur quitter son poste sans qu'on le mette dehors.
Ménard a su profiter des jeux olympiques de Pékin en 2008 pour mettre l'accent sur les promesses non tenues par la Chine quand elle avait obtenu les jeux. L'affiche de RSF, avec ces cinq menottes en guise d'anneaux olympiques, était remarquable.
Mais certains commentateurs de cet article veulent réduire le travail de RSF à la seule action à l'encontre de la Chine.
Le nel Obs, qui célèbre ce quart de siècle d'existence, montre que de la Côte d'Ivoire à la Russie, du Mexique à la Thailande, de la tunisie à Cuba, sans oublier l'Iran et la Lybie, RSF se bat pour la liberté de la presse partout et pas qu'en Chine. Ce dont témoigne le dossier du Nel Obs.
Il ne faudrait pas amalgamer les dérives zemmouriennes de son ex-dirigeant avec l'action indispensable de RSF.
Ménard a su profiter des jeux olympiques de Pékin en 2008 pour mettre l'accent sur les promesses non tenues par la Chine quand elle avait obtenu les jeux. L'affiche de RSF, avec ces cinq menottes en guise d'anneaux olympiques, était remarquable.
Mais certains commentateurs de cet article veulent réduire le travail de RSF à la seule action à l'encontre de la Chine.
Le nel Obs, qui célèbre ce quart de siècle d'existence, montre que de la Côte d'Ivoire à la Russie, du Mexique à la Thailande, de la tunisie à Cuba, sans oublier l'Iran et la Lybie, RSF se bat pour la liberté de la presse partout et pas qu'en Chine. Ce dont témoigne le dossier du Nel Obs.
Il ne faudrait pas amalgamer les dérives zemmouriennes de son ex-dirigeant avec l'action indispensable de RSF.
Je viens de voir quelques vidéos de Ménard sur internet, ça m'apprendra à la fermer avant de l'ouvrir.
Deux constats:
Le type est insupportable de niaiserie et de bons sentiments mal placés.
Il ne fait pas ce qu'il prêche, à savoir sur la liberté d'expression.
Deux constats:
Le type est insupportable de niaiserie et de bons sentiments mal placés.
Il ne fait pas ce qu'il prêche, à savoir sur la liberté d'expression.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
On devrait inventer une autre expression que "liberté d'expression" pour ceux qui ne vivent que par et dans les médias, comme Ménard et bien d'autres. J'ai l'impression que cela galvaude une belle expression, qui s'applique bien différemment, et là, pleinement, à ce gendarme renvoyé en raison de son travail de recherche au CNRS.
Les défenseurs de Ménard, Zemmour, Frêche 'n' Co ont été longs à se mobiliser
Qu'est-ce-que vous fichiez les gars ?
On a failli attendre.
Qu'est-ce-que vous fichiez les gars ?
On a failli attendre.
oui revendiquer un sexualité dominante, quand il a scientifiquement ete prouve (kinsey etc) que la genre est une sorte de variable continue et que la sexualité dominante n'est qu'à la limite de ce continuum c'est être assez extrème.
Défendre la peine de mort, à mes yeux ce n'est pas une opinion, c'est défendre la violence et c'est aussi être un monstre de bétise. bien entendu se faire traiter de monstre par qq qui est contre la peine de mort c'est pas très dangeureux... ^^
perso, je m'en tape qu'il se soit trahi lui-même, d'ailleurs je n'en suis même pas sûr. Ménard est nul a deux titres, 1. Zémour est plus drôle que lui. 2. Ménard est visible a 30 lieux à la ronde : Il fait une sortie médiatique sur les homos, puis on nous annonce qu'il va publier le bouquin de Boutin sur les gays..... la classe quoi, on en finit par se demander si ménard existe et si c'est pas le bibendum michelin du conservatisme mercantile.
Défendre la peine de mort, à mes yeux ce n'est pas une opinion, c'est défendre la violence et c'est aussi être un monstre de bétise. bien entendu se faire traiter de monstre par qq qui est contre la peine de mort c'est pas très dangeureux... ^^
perso, je m'en tape qu'il se soit trahi lui-même, d'ailleurs je n'en suis même pas sûr. Ménard est nul a deux titres, 1. Zémour est plus drôle que lui. 2. Ménard est visible a 30 lieux à la ronde : Il fait une sortie médiatique sur les homos, puis on nous annonce qu'il va publier le bouquin de Boutin sur les gays..... la classe quoi, on en finit par se demander si ménard existe et si c'est pas le bibendum michelin du conservatisme mercantile.
"Après le défenseur de la liberté de la presse,(...)"
C'est pas pour critiquer, mais Ménard n'a jamais été "le défenseur de la liberté de la presse", simplement le défenseur de la presse aux mains de capitaux privés, et défendant les mêmes positions que l'administration américaine. Il y a quand même une petite différence.
C'est pas pour critiquer, mais Ménard n'a jamais été "le défenseur de la liberté de la presse", simplement le défenseur de la presse aux mains de capitaux privés, et défendant les mêmes positions que l'administration américaine. Il y a quand même une petite différence.
Monsieur Ménard laisse entendre que regarder le dessin animé "Le baiser de la lune" pourrait rendre homosexuels ses enfants.
Il est journaliste, comme Zemmour.
Alors, quelles sont les sources de ce monsieur ? Hein ?
Où et quand a-t-on déterminé que regarder un dessin animé comme celui-ci rend homo ?
Je plussin Nonosse ci-dessus.
Il est journaliste, comme Zemmour.
Alors, quelles sont les sources de ce monsieur ? Hein ?
Où et quand a-t-on déterminé que regarder un dessin animé comme celui-ci rend homo ?
Je plussin Nonosse ci-dessus.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Deux réflexions :
1° Ne poser les grandes questions qui agitent le monde qu'à travers le prisme du "si c'était mes enfants", c'est d'emblée abandonner l'idée ^même de réflexion. C'est d'emblée renoncer à l'idée que la conviction que l'on pourrait avancer serait susceptible de prétendre à l'universel (cf. Kant). Evidemment que si un connard s'en prenait à mon gamin, il aurait fort chaud aux fesses et à l'entre-deux-yeux. Evidemment que dans le même temps, ma raison me souffle que l'on ne saurait utiliser contre ses ennemis ce que, précisément, on leur reproche. A trop utiliser les armes de ses ennemis, on finit par leur ressembler. Et évidemment que la justice aurait raison de me punir si je faisais ma justice moi-même.
2° Je suis asses sidéré de constater combien un Zemmour (Finkie, Ménard, Fdesouche, etc.) et un Fontenelle (Maler, le Plan B, Langlois, Mélenchon etc.) s'en prennent, tous deux, contre ce qu'ils identifient comme des "pensées dominantes". Or il doit bien en avoir au moins un des deux qui a tort. Il y a des arguments pour Fontenelle : Zemmour officie dans le Figaro, sur France Télé, sur RTL. Ménard anti-conformise sur I télé. N'est-ce pas une oxymore ? N'est-ce pas un faux politiquement incorrect ? N'est-ce pas, au contraire, le système lui-même en ordre de marche ? La poliitique du gouvernement n'en est-elle pas l'exemple : on instrumentalise les niqab, on menave de dénationaliser un polygame potentiel, etc. Le système dominant est à droite toute. Il y a des arguments pour Zemmour : on ne peut pas dire qu'un délinquant est Noir ou arabe (on ne le dit plus, d'ailleurs), il n'y a plus une affiche de pub qui ne soit pas une ode à la diversité. La politique du gouvernement n'en est-elle pas l'exemple : on avance l'idée de discrimination positive, on ministérise Amara etc. Pour les uns, tous les journalistes sont de droite. Pour les autres, ils sont tous de gauche. Alors, qui domine qui, où, et comment ? Qu'est-ce que c'est, un discours dominant ? Qui le prononce ? Et où ? Libé-les Inrocks, ça domine plus que mon bistrot ?
Un dernier truc : la "liberté d'expression", c'est un vaste foutoir qui ne me semble pas correspondre à grand chose. Jusqu'à preuve du contraire, on peut tout dire en France. Zemmour a dit. Ménard a dit. Et pas cachés sous des lunettes noires avec des perruques, type Eric Z. de Paris chez Delarue. Ensuite, certains ont dit qu'ils n'étaient pas d'accord. Certains ont dit qu'ils étaient choqués. Cela ne me semble pas spécialement enfreindre la sacro-sainte "l'ibérté d'expression". Je dirais mpeme : bien au contraire. Non ?
Le truc amusant, c'est que les Ménard-Zemmour, toujours défenseurs d'une liberté d'expression toujours trop ficelée, sont par ailleurs les pourfendeurs d'une post-modernité pour laquelle tous les avis se valent, où se dissout l'autorité de l'expert, où les règles partent en sucette, et où les hiérarchies se dissolvent au nom de leur arbitraire. J'aurais tendance à voir là comme une contradiction. Perso, je veux bien qu'on dise ce qu'on veut. Mais j'aimerais conserver le droit de dire que certains auraient mieux fait de se taire.
1° Ne poser les grandes questions qui agitent le monde qu'à travers le prisme du "si c'était mes enfants", c'est d'emblée abandonner l'idée ^même de réflexion. C'est d'emblée renoncer à l'idée que la conviction que l'on pourrait avancer serait susceptible de prétendre à l'universel (cf. Kant). Evidemment que si un connard s'en prenait à mon gamin, il aurait fort chaud aux fesses et à l'entre-deux-yeux. Evidemment que dans le même temps, ma raison me souffle que l'on ne saurait utiliser contre ses ennemis ce que, précisément, on leur reproche. A trop utiliser les armes de ses ennemis, on finit par leur ressembler. Et évidemment que la justice aurait raison de me punir si je faisais ma justice moi-même.
2° Je suis asses sidéré de constater combien un Zemmour (Finkie, Ménard, Fdesouche, etc.) et un Fontenelle (Maler, le Plan B, Langlois, Mélenchon etc.) s'en prennent, tous deux, contre ce qu'ils identifient comme des "pensées dominantes". Or il doit bien en avoir au moins un des deux qui a tort. Il y a des arguments pour Fontenelle : Zemmour officie dans le Figaro, sur France Télé, sur RTL. Ménard anti-conformise sur I télé. N'est-ce pas une oxymore ? N'est-ce pas un faux politiquement incorrect ? N'est-ce pas, au contraire, le système lui-même en ordre de marche ? La poliitique du gouvernement n'en est-elle pas l'exemple : on instrumentalise les niqab, on menave de dénationaliser un polygame potentiel, etc. Le système dominant est à droite toute. Il y a des arguments pour Zemmour : on ne peut pas dire qu'un délinquant est Noir ou arabe (on ne le dit plus, d'ailleurs), il n'y a plus une affiche de pub qui ne soit pas une ode à la diversité. La politique du gouvernement n'en est-elle pas l'exemple : on avance l'idée de discrimination positive, on ministérise Amara etc. Pour les uns, tous les journalistes sont de droite. Pour les autres, ils sont tous de gauche. Alors, qui domine qui, où, et comment ? Qu'est-ce que c'est, un discours dominant ? Qui le prononce ? Et où ? Libé-les Inrocks, ça domine plus que mon bistrot ?
Un dernier truc : la "liberté d'expression", c'est un vaste foutoir qui ne me semble pas correspondre à grand chose. Jusqu'à preuve du contraire, on peut tout dire en France. Zemmour a dit. Ménard a dit. Et pas cachés sous des lunettes noires avec des perruques, type Eric Z. de Paris chez Delarue. Ensuite, certains ont dit qu'ils n'étaient pas d'accord. Certains ont dit qu'ils étaient choqués. Cela ne me semble pas spécialement enfreindre la sacro-sainte "l'ibérté d'expression". Je dirais mpeme : bien au contraire. Non ?
Le truc amusant, c'est que les Ménard-Zemmour, toujours défenseurs d'une liberté d'expression toujours trop ficelée, sont par ailleurs les pourfendeurs d'une post-modernité pour laquelle tous les avis se valent, où se dissout l'autorité de l'expert, où les règles partent en sucette, et où les hiérarchies se dissolvent au nom de leur arbitraire. J'aurais tendance à voir là comme une contradiction. Perso, je veux bien qu'on dise ce qu'on veut. Mais j'aimerais conserver le droit de dire que certains auraient mieux fait de se taire.
Et d’enfoncer le clou, un brin ironique «je précise que j’aimerais, de plus, conduire ma fille à l’église le jour de son mariage. Et prendre, plus tard, dans mes bras, les petits-enfants qu’elle m’aura donnés. Avec un garçon. Son mari par-dessus le marché.» Avant de conclure: «bref, le beauf absolu.» On n’aurait pas osé.
Hé, hé, ben si, la preuve :)
Hé, hé, ben si, la preuve :)
C'est rigolo, ce forum.
En fait, vous êtes pour la liberté d'expression absolue des gens qui pensent comme vous (ou presque). Ceux qui pensent autrement, bah, c'est mal.... il ne faut pas leur donner la parole.
C'est assez paradoxal, mais rigolo de vous lire écrire tout le mal que vous en pensez.
Si ce qu'il dit est intéressant, si cela permet de reflechir différement, où est le mal ?
Moi aussi, j'ai envie que mes enfants se marient, et aient des enfants. C'est beauf et réac ? si c'est le cas, je suis inquiet pour notre civilisation !
Et je suis viscéralement et absolument contre la peine de mort (et les assassinats ciblés) contre la torture...
En fait, vous êtes pour la liberté d'expression absolue des gens qui pensent comme vous (ou presque). Ceux qui pensent autrement, bah, c'est mal.... il ne faut pas leur donner la parole.
C'est assez paradoxal, mais rigolo de vous lire écrire tout le mal que vous en pensez.
Si ce qu'il dit est intéressant, si cela permet de reflechir différement, où est le mal ?
Moi aussi, j'ai envie que mes enfants se marient, et aient des enfants. C'est beauf et réac ? si c'est le cas, je suis inquiet pour notre civilisation !
Et je suis viscéralement et absolument contre la peine de mort (et les assassinats ciblés) contre la torture...
Ménard, le journaliste qui, avant de partir défendre les droits de l'homme à Doha, se frittait méchamment avec Elisabeth Lévy sur un des premiers plateaux d'@si, celle-ci lui reprochant une naïveté, une bienpensance et un conformisme criminels ? J'ai dû rêver...
dire que je m'étais laissé aller à m'enthousiasmer pour ce type, je suis déçue, en tout cas, ça prouve qu'il faut rester attentifs, toutes ces sâles idées sont de plus en plus "de mode", il me semble. Comme si un enfant avait besoin d'exemple pour être homo ou pas, c'est tellement faux, pauvre homme, si cette "tuile" lui arrive un jour, aïe! et puis la peine de mort, facile, et puis c'est un discours qui plaît, à peu de frais.
"Les journaux seraient-ils donc passés à côté du véritable Ménard?"
Non, je vous rassure. Une petite partie de la presse n'est pas passée à coté, mais comme d'habitude la presse docile et qui voulait copiner n'a rien vue (ou fait semblant). Ses propos ne sont pas étonnant.
Non, je vous rassure. Une petite partie de la presse n'est pas passée à coté, mais comme d'habitude la presse docile et qui voulait copiner n'a rien vue (ou fait semblant). Ses propos ne sont pas étonnant.
«On en a marre que les intellectuels nous disent ce que l’on doit penser »
La chanson est à la mode, de Wikipédia aux ministères et diverses assemblées consultatives... où pourtant on se casse pour en avoir quelques-uns de ces intellos pour faire universitaire.
En réalité, et ce qu'on défend contre la réforme (réforme ?) du système éducatif, ce n'est pas la culture du pouvoir des formules, mais au contraire la possibilité de leur critique.
En réalité, les intellectuels ne disent pas ce qu'on doit penser, ils font en sorte qu'il faille penser, et montrent que ce n'est pas si simple.
Pour la peine de mort, il est tout de même plus facile de se dire pour en se laissant porter par la doxa et des siècles de pratique et mémoire collective, que de s'y opposer, parce que là, justement, ce ne peut être que le fruit d'une réflexion (et là, oui, font chier ceux qui pensent), contre ce qui semble évident au bon sens.
Il ne s'agit pas d'étriper les politiques et les journalistes qui font campagne pour la peine de mort, mais de se poser, comme le fit, le premier en politique, à ma connaissance, Robespierre : de quel droit et pour quelle raison peut-on retirer la vie à une personne ? N'est-ce pas, en même temps, se priver de la possibilité de punir, de comprendre ?
Ceux qui prônent la peine de mort, le font au nom d'une certaine idée supérieure, voire mystique ou religieuse de la vie. C'est assez contradictoire. Mais je crois que ces gens confondent « punitif » avec « justice ». Exécuter un coupable ne rend justice à personne ni à la société, sinon à de fantasmes religieux ou moraux. Or, la justice des femmes et hommes bénis des Lumières, c'est le droit, pas la morale, ni la religion.
La chanson est à la mode, de Wikipédia aux ministères et diverses assemblées consultatives... où pourtant on se casse pour en avoir quelques-uns de ces intellos pour faire universitaire.
En réalité, et ce qu'on défend contre la réforme (réforme ?) du système éducatif, ce n'est pas la culture du pouvoir des formules, mais au contraire la possibilité de leur critique.
En réalité, les intellectuels ne disent pas ce qu'on doit penser, ils font en sorte qu'il faille penser, et montrent que ce n'est pas si simple.
Pour la peine de mort, il est tout de même plus facile de se dire pour en se laissant porter par la doxa et des siècles de pratique et mémoire collective, que de s'y opposer, parce que là, justement, ce ne peut être que le fruit d'une réflexion (et là, oui, font chier ceux qui pensent), contre ce qui semble évident au bon sens.
Il ne s'agit pas d'étriper les politiques et les journalistes qui font campagne pour la peine de mort, mais de se poser, comme le fit, le premier en politique, à ma connaissance, Robespierre : de quel droit et pour quelle raison peut-on retirer la vie à une personne ? N'est-ce pas, en même temps, se priver de la possibilité de punir, de comprendre ?
Ceux qui prônent la peine de mort, le font au nom d'une certaine idée supérieure, voire mystique ou religieuse de la vie. C'est assez contradictoire. Mais je crois que ces gens confondent « punitif » avec « justice ». Exécuter un coupable ne rend justice à personne ni à la société, sinon à de fantasmes religieux ou moraux. Or, la justice des femmes et hommes bénis des Lumières, c'est le droit, pas la morale, ni la religion.
J'apprends grâce à @si que dire "qu’il ne souhaite pas que ses propres enfants deviennent gay" provoque un tollé. OK : c'est réac de souhaiter que ses enfants ne soient pas gay.
Mais alors, qu'est-ce qu'il faut dire ?
Aidez-moi : je voudrais éviter de paraître réac. Quelle est l'attitude cool à adopter ?
1 Je souhaite que mes enfants deviennent gay
2 Je souhaite que mes enfants deviennent hétéro
3 Je ne souhaite pas que mes enfants deviennent hétéro
4 Je ne souhaite pas que mes enfants ne deviennent pas gay
Mais il y a sûrement d'autres solutions...
Mais alors, qu'est-ce qu'il faut dire ?
Aidez-moi : je voudrais éviter de paraître réac. Quelle est l'attitude cool à adopter ?
1 Je souhaite que mes enfants deviennent gay
2 Je souhaite que mes enfants deviennent hétéro
3 Je ne souhaite pas que mes enfants deviennent hétéro
4 Je ne souhaite pas que mes enfants ne deviennent pas gay
Mais il y a sûrement d'autres solutions...
Je ne sais même pas qui c'est...
Pitié n'invitez pas Ménard
Pas tres etonnant si on se souvient que sous la presidence de Menard, RSF etait finance entre autres par la C.I.A.
Je n'ai pas les sources sous la souris, mais suis sur que c'est sortis publiquement il y a quelques annees
Je n'ai pas les sources sous la souris, mais suis sur que c'est sortis publiquement il y a quelques annees
C'est branchouille de se dire politiquement incorrect, ça fait genre comme disent les jeunes... un crabe de plus qui essaie d'exister dans le panier médiatique.
«Ces propos étonnent, car ils ne collent pas à l’image que l’on se fait d’un défenseur des droits de l’homme». Pourtant, «il n’y a aucune contradiction», assure-t-il.
Ben, oui, c'est ça...
Bon, encore un de plus à foutre sur ma liste noire.
yG
Ben, oui, c'est ça...
Bon, encore un de plus à foutre sur ma liste noire.
yG
Sur le sujet, je ne ferai que répéter ce que j'en disais le 04/04/10, dans le forum d'Alain Korkos, suite à un lien donné par l'indispensable alain b:
Avoir fait tout ça pour en arriver là, ça fout les jetons, une telle déchéance intellectuelle.
Ménard, ou comment bousiller soi-même ce que l'on a été.
Jusqu'au bout de la décomplexitude, même Sarkozy n'y aurait jamais pensé.
Avoir fait tout ça pour en arriver là, ça fout les jetons, une telle déchéance intellectuelle.
Ménard, ou comment bousiller soi-même ce que l'on a été.
Jusqu'au bout de la décomplexitude, même Sarkozy n'y aurait jamais pensé.
[quote=nouveau ou ancien réac ?]
Les deux!
Les deux!
J'ai toujours cru que Ménard avait "fait ses classes" à la CIA... l'influence américaine devient évidente visiblement... pour la peine de mort, homophobe and so on...
Ménard ? C'est qui au fait ? Même à RSF, bof... il s'agitait toujours dans le même sens... comme le fait justement remarquer Fan de Canard, heureusement qu'il y a eu la Chine ;o)).
Ménard ? C'est qui au fait ? Même à RSF, bof... il s'agitait toujours dans le même sens... comme le fait justement remarquer Fan de Canard, heureusement qu'il y a eu la Chine ;o)).
Citation:nouveau ou ancien réac ?
Les deux!
Modifié 1 fois. Dernière modification le 17:23 le 26/04/2010 par JREM.
Il y a un aspect qui échappe à Laure Daussy (sans doute parce qu'elle est trop jeunette). Ménard fait partie de toute une frange d'anciens "gauchos" qui ont viré de bord et qui fricotent aujourd'hui avec les néo-conservateurs américains. Ménard, lui, était trotskyste avant d'être l'ami des patrons qui financent ses activités douteuses. On pourrait citer, parmi les renégats, Serge July, André Glucksman, Romain Goupil et tant d'autres qui ont renié leur jeunesse et leur passé. Il y a une chose toutefois qu'ils ont conservée, en passant de l'autre côté, c'est une espèce de raideur dogmatique qui les accompagne quelle que soit la cause qu'ils défendent.
L'exemple le plus arché-typique, c'est Alexandre Adler, qui était un stalinien de première (il était formateur à l'école des cadres du PCF), et qui l'est resté en virant du côté de la droite dure et pro-américaine.
Ménard est tellement grotesque qu'il me fait toujours penser à un comique des années 1900 qui portait le même nom que lui (avec les lettres à l'envers : Dranem).
Inutile de dire que je préfère le vrai comique :
http://www.dailymotion.com/video/x864v9_construction-du-metro-a-paris_creation (gaffe à la rime...)
Si je comprend bien vous supposez que quelqu'un qui voudrait que ses enfants soient hétéros, et qui est pour la peine de mort (dans un contexte bien précis d'ailleurs celui d'un pédophile), soit (j'en mettrai ma main à couper) comme à peu près la majorité de la population française qui a des enfants, est forcément néoconservateur. N'avez-vous pas peur de faire des raccourcis? Car si j'inverse votre hypothèse, alors quelqu'un qui a ces opinions là était forcément pour la guerre en Irak.
Est ce qu'à un moment vous ne vous dites pas que la pensée des gens peut ne pas simplement se ranger dans un choix limités de petites cases?
S'il vous plait ne confondez pas tout. Rien ne permet de dire que Robert Ménard est néoconservateur ou pas, ça n'a juste rien à voir et ce n'est pas le sujet.
D'autre part si je comprend bien, si on souhaite avoir des petits enfants on est forcémnent de droite ou réac? (?!!)
Enfin publier Dieudonné et être néoconservateur, il n'y aurait pas une contradiction là.
Est ce qu'à un moment vous ne vous dites pas que la pensée des gens peut ne pas simplement se ranger dans un choix limités de petites cases?
S'il vous plait ne confondez pas tout. Rien ne permet de dire que Robert Ménard est néoconservateur ou pas, ça n'a juste rien à voir et ce n'est pas le sujet.
D'autre part si je comprend bien, si on souhaite avoir des petits enfants on est forcémnent de droite ou réac? (?!!)
Enfin publier Dieudonné et être néoconservateur, il n'y aurait pas une contradiction là.
Je suis choqué!!
Déjà par le traitement de l'article.
Il y a une technique réflexe dans les médias, qui consiste à réduire les idées à un mot. Ce mot attribué à une valeur sociale plus ou moins basse. En l'occurrence le schéma classique des médias, (et ici d'asi) c'est d'établir des jugements moraux en posant des questions fermées, sans y répondre mais en orientant très clairement la réponse par le contexte de la question même :
Provocation ou véritable point de vue personnel? Interrogé par @si, Robert Ménard se défend de tout changement d’attitude. Bien au contraire, dit-il, «J’ai toujours été conservateur sur les questions de société». Pourtant, on ne le percevait pas vraiment lorsqu'il était président de RSF. "On ne m’interrogeait pas sur ces sujets» rétorque-t-il. «Ces propos étonnent, car ils ne collent pas à l’image que l’on se fait d’un défenseur des droits de l’homme». Pourtant, «il n’y a aucune contradiction», assure-t-il.
Question d'abord, provoque-t-il ou sont-ce ses vraies opinions? On nous dit que Robert Ménard se DEFEND, donc la question posée l'accuse d'incohérence. La journaliste continue et précise que ce n'était pas ça visible, en gros elle insinue que cela est très étonnant et que donc c'est probablement louche. Réponse sensée(à mon sens) de Ménard, il ne répond pas, il ne dit pas. Il assure!
Menard est ici dans une position d'accusé, la journaliste clairement dans une position d'incrédule. Qu'est ce qui est véhiculé ici?
Deux possibilités : la première c'est que Robert Ménard est contradictoire, il défend la liberté de la presse et les tibetains, et il va dire qu'il voudrait que ses enfants ne soient pas gay, et qu'il est pour la peine de mort.
//OK là je ne suis plus. Et à lire les commentaires des asinautes je suis très surpris, parce que vous camarades du forums, vous suivez sans problèmes.
Vous n'êtes pas d'accord ok certes moi je ne suis pas d'accord avec tout non plus, mais ce n'est pas la question.
Mais pourquoi ce jugement moral sans arrêt? je continue//
SI on développe on verrait qu'il n'y a pas de contradiction réelle, vouloir des petits enfants c'est peut être égoiste mais c'est humain, et jouer de vengeance aussi, c'est une question de tempérament et d'éducation. Aucun rapport avec le fait de défendre la liberté des tibétains ou la liberté de parole, ou alors dans une logique et dans une tradition gaulliste, chacun doit être libre chez soit en gros.Pas vraiment néoconservateur pour le coup. Attention aussi aux raccourcis, il ne dit pas qu'il veut la peine de mort à tout prix, mais que contre un Dutroux ça ne le dérangerait pas. De même pour les homos, n'y a-t-il pas une énorme nuance entre être homophobe, et espérer avoir des petits enfants?
Ca ne fait pas de Robert Ménard un immonde salaud. Nous ne sommes pas tous toujours (même parmi les meilleurs), des êtres d'une grande spiritualité capable de séparer l'esprit des pulsions basses du corps, et c'est bien pour ça que nous faisons des lois. Et excusez moi mais j'ai tendance à penser que celui qui dit le contraire est un escroc surtout s'il s'avère qu'il joue les inquisiteurs moraux.
La deuxième hypothèse est d'ailleurs aussi en filigrane de la première, c'est que la journaliste NE PEUT CROIRE POSSIBLE que quelqu'un puisse penser ainsi, que cette manière de penser est juste inconcevable pour elle (et pour mes camarades asinautes apparement)
Et c'est là ou c'est dangereux et dérangeant. Mis à part le fait que ce que nous dit Robert Ménard est très commun (allez poser la question à vos voisins vous en trouverez bien un qui pensera pareil), penser que certaines pensée ne peuvent exister, c'est finalement se refuser à la pensée libre, c'est refuser d'envisager toutes les possibilités et de faire les bons choix. Et c'est précisément le problème des médias particulièrement en France. Par ailleurs cet aspect manque à mon gout, d'empathie, mais bon je suis partisan de l'empathie même vers les pires salauds, comprendre l'autre éviterait bien des problèmes à mon avis.
Je reviens au début pour ceux qui auront eu le courage de lire, et qui en toute logique devraient m'insulter d'indigence morale, les mots épouvantails, très clairement "réacs" et "Zemmour" qui sous-entendent effectivement qu'on est en dehors du politiquement correct, car ils sont suivis d'injures ou de jugements moraux. Associez "réac" à un propos même indirectement et c'est une atteinte à l'image et à la valeur sociale de l'interessé, un repoussoir certain pour le lecteur.
La pensée ainsi associé ne peut prospérer, et le procédé est très fort, moi même qui veut ne juger les idées que pour ce qu'elles sont en toute rationalité, et bien que connaissant le stratagème (dont je pense les journalistes n'ont même pas conscience d'utiliser la moitié du temps, mais répètent par réflexe un style dit journalistique) je suis touché par la force de la chose. Le pire dans tout ça c'est que ce procédé de mot épouvantail met un frein à la possibilité pour le lecteur de se faire un avis par soi même, la pensée étant réduite et rangée dans une case.
Enfin ce qui me choque ce n'est finalement pas tant le manque de liberté d'expression, s'il y a des choses qu'on ne peut vraiment pas dire (que la morale réprouve) Menard et Zemmour par exemple ont pu dire effectivement ce qu'ils voulaient, mais devenant eux même des mots épouvantails, dont personne n'osera se vanter en ville. Et c'est là que ça me dérange, c'est qu'il y a donc un consensus de pensée essentiellement morale. Je suis d'accord avec Menard sur un point, je suis pour la liberté d'expression totale, et je viens de comprendre le problème d'aujourd'hui, c'est l'incapacité dans le domaine des idées, de suspendre son jugement moral. Tout est vu de manière binaire, il y a les bons et les méchants et une grille de lecture, un certain nombre de codes moraux qui font un consensus. Sortez de cette grille et s'abattent sur vous l'inquisition morale. De cette manière, on ne peut être fier que du discours qui rentre dans les codes moraux, ce qui ressemble à une forme subtile de pensée unique. Or je trouve normal qu'on soit fière de ses idées, si un absolu salaud, me sort des absolues infamies, j'aurai beau les défendre de tout mon esprit (et mon corps), au fond de moi si tant est qu'il croit sincèrement à ce qu'il preche, j'aurai toujours du respect pour quelqu'un qui défend ses conviction. C'est ça s'extraire du jugement moral.
Autrement dit, entre deux pays en guerre, qui est le gentil qui est le méchant? En réalité c'est une question de point de vue, si on y participe, c'est forcément celui d'en face, si on n'y participe pas et bien il n'y ni gentil ni méchants, chacun défend ses intérêts.
Sur le plan des idées, dans le débat, le jugement moral n'a aucune pertinence, c'est juste un procédé rhétorique.
Ainsi je ne suis pas d'accord avec vous qui pensez le contraire, dois-je vous considèrer comme des salauds? Non
Je trouve que ce que vous pensez est dangereux pour la liberté d'expression et pour la démocratie; mais je pars du principe que vous croyez sincèrement à ce que vous dites, que vous en avez la conviction, et de ce fait je ne veux pas vous juger moralement, juste vous combattre avec respect.
Déjà par le traitement de l'article.
Il y a une technique réflexe dans les médias, qui consiste à réduire les idées à un mot. Ce mot attribué à une valeur sociale plus ou moins basse. En l'occurrence le schéma classique des médias, (et ici d'asi) c'est d'établir des jugements moraux en posant des questions fermées, sans y répondre mais en orientant très clairement la réponse par le contexte de la question même :
Provocation ou véritable point de vue personnel? Interrogé par @si, Robert Ménard se défend de tout changement d’attitude. Bien au contraire, dit-il, «J’ai toujours été conservateur sur les questions de société». Pourtant, on ne le percevait pas vraiment lorsqu'il était président de RSF. "On ne m’interrogeait pas sur ces sujets» rétorque-t-il. «Ces propos étonnent, car ils ne collent pas à l’image que l’on se fait d’un défenseur des droits de l’homme». Pourtant, «il n’y a aucune contradiction», assure-t-il.
Question d'abord, provoque-t-il ou sont-ce ses vraies opinions? On nous dit que Robert Ménard se DEFEND, donc la question posée l'accuse d'incohérence. La journaliste continue et précise que ce n'était pas ça visible, en gros elle insinue que cela est très étonnant et que donc c'est probablement louche. Réponse sensée(à mon sens) de Ménard, il ne répond pas, il ne dit pas. Il assure!
Menard est ici dans une position d'accusé, la journaliste clairement dans une position d'incrédule. Qu'est ce qui est véhiculé ici?
Deux possibilités : la première c'est que Robert Ménard est contradictoire, il défend la liberté de la presse et les tibetains, et il va dire qu'il voudrait que ses enfants ne soient pas gay, et qu'il est pour la peine de mort.
//OK là je ne suis plus. Et à lire les commentaires des asinautes je suis très surpris, parce que vous camarades du forums, vous suivez sans problèmes.
Vous n'êtes pas d'accord ok certes moi je ne suis pas d'accord avec tout non plus, mais ce n'est pas la question.
Mais pourquoi ce jugement moral sans arrêt? je continue//
SI on développe on verrait qu'il n'y a pas de contradiction réelle, vouloir des petits enfants c'est peut être égoiste mais c'est humain, et jouer de vengeance aussi, c'est une question de tempérament et d'éducation. Aucun rapport avec le fait de défendre la liberté des tibétains ou la liberté de parole, ou alors dans une logique et dans une tradition gaulliste, chacun doit être libre chez soit en gros.Pas vraiment néoconservateur pour le coup. Attention aussi aux raccourcis, il ne dit pas qu'il veut la peine de mort à tout prix, mais que contre un Dutroux ça ne le dérangerait pas. De même pour les homos, n'y a-t-il pas une énorme nuance entre être homophobe, et espérer avoir des petits enfants?
Ca ne fait pas de Robert Ménard un immonde salaud. Nous ne sommes pas tous toujours (même parmi les meilleurs), des êtres d'une grande spiritualité capable de séparer l'esprit des pulsions basses du corps, et c'est bien pour ça que nous faisons des lois. Et excusez moi mais j'ai tendance à penser que celui qui dit le contraire est un escroc surtout s'il s'avère qu'il joue les inquisiteurs moraux.
La deuxième hypothèse est d'ailleurs aussi en filigrane de la première, c'est que la journaliste NE PEUT CROIRE POSSIBLE que quelqu'un puisse penser ainsi, que cette manière de penser est juste inconcevable pour elle (et pour mes camarades asinautes apparement)
Et c'est là ou c'est dangereux et dérangeant. Mis à part le fait que ce que nous dit Robert Ménard est très commun (allez poser la question à vos voisins vous en trouverez bien un qui pensera pareil), penser que certaines pensée ne peuvent exister, c'est finalement se refuser à la pensée libre, c'est refuser d'envisager toutes les possibilités et de faire les bons choix. Et c'est précisément le problème des médias particulièrement en France. Par ailleurs cet aspect manque à mon gout, d'empathie, mais bon je suis partisan de l'empathie même vers les pires salauds, comprendre l'autre éviterait bien des problèmes à mon avis.
Je reviens au début pour ceux qui auront eu le courage de lire, et qui en toute logique devraient m'insulter d'indigence morale, les mots épouvantails, très clairement "réacs" et "Zemmour" qui sous-entendent effectivement qu'on est en dehors du politiquement correct, car ils sont suivis d'injures ou de jugements moraux. Associez "réac" à un propos même indirectement et c'est une atteinte à l'image et à la valeur sociale de l'interessé, un repoussoir certain pour le lecteur.
La pensée ainsi associé ne peut prospérer, et le procédé est très fort, moi même qui veut ne juger les idées que pour ce qu'elles sont en toute rationalité, et bien que connaissant le stratagème (dont je pense les journalistes n'ont même pas conscience d'utiliser la moitié du temps, mais répètent par réflexe un style dit journalistique) je suis touché par la force de la chose. Le pire dans tout ça c'est que ce procédé de mot épouvantail met un frein à la possibilité pour le lecteur de se faire un avis par soi même, la pensée étant réduite et rangée dans une case.
Enfin ce qui me choque ce n'est finalement pas tant le manque de liberté d'expression, s'il y a des choses qu'on ne peut vraiment pas dire (que la morale réprouve) Menard et Zemmour par exemple ont pu dire effectivement ce qu'ils voulaient, mais devenant eux même des mots épouvantails, dont personne n'osera se vanter en ville. Et c'est là que ça me dérange, c'est qu'il y a donc un consensus de pensée essentiellement morale. Je suis d'accord avec Menard sur un point, je suis pour la liberté d'expression totale, et je viens de comprendre le problème d'aujourd'hui, c'est l'incapacité dans le domaine des idées, de suspendre son jugement moral. Tout est vu de manière binaire, il y a les bons et les méchants et une grille de lecture, un certain nombre de codes moraux qui font un consensus. Sortez de cette grille et s'abattent sur vous l'inquisition morale. De cette manière, on ne peut être fier que du discours qui rentre dans les codes moraux, ce qui ressemble à une forme subtile de pensée unique. Or je trouve normal qu'on soit fière de ses idées, si un absolu salaud, me sort des absolues infamies, j'aurai beau les défendre de tout mon esprit (et mon corps), au fond de moi si tant est qu'il croit sincèrement à ce qu'il preche, j'aurai toujours du respect pour quelqu'un qui défend ses conviction. C'est ça s'extraire du jugement moral.
Autrement dit, entre deux pays en guerre, qui est le gentil qui est le méchant? En réalité c'est une question de point de vue, si on y participe, c'est forcément celui d'en face, si on n'y participe pas et bien il n'y ni gentil ni méchants, chacun défend ses intérêts.
Sur le plan des idées, dans le débat, le jugement moral n'a aucune pertinence, c'est juste un procédé rhétorique.
Ainsi je ne suis pas d'accord avec vous qui pensez le contraire, dois-je vous considèrer comme des salauds? Non
Je trouve que ce que vous pensez est dangereux pour la liberté d'expression et pour la démocratie; mais je pars du principe que vous croyez sincèrement à ce que vous dites, que vous en avez la conviction, et de ce fait je ne veux pas vous juger moralement, juste vous combattre avec respect.
Je suis à peu près d'accord avec votre réponse. Vous avez le mérite de l'avoir rédigée, ce dont je ne me sentais pas le courage.
On est d'accord, cet article ne semble avoir pour but que de nous inciter à la haine de Ménard. Facile, on empile les mots "Zemmour" "Réac" "peine de mort" "homosexuel" "loi Gayssot".
Ce qui m'énerve le plus c'est cette dernière. Cet article donne l'impression que vouloir A CE POINT la liberté d'expression ça fait de vous un salaud. Et je répondrai : il y a plein d'historiens "de gauche" (des hommes très bien, donc !) qui se demandent si la loi Gayssot c'était une bonne idée ! Si il ne vaudrait pas mieux qu'on réfléchisse à la notion de liberté d'expression quand un homme comme Zemmour, (qui se dit effectivement réac) est devenu un épouvantail, le mal absolu, sans que personne n'ait vraiment réfléchi à ce qu'il avait dit, sans que personne ne lui ait répondu. Ba oui dans une démocratie, tout le monde s'exprime et tout le monde est libre d'écouter ou pas, De répondre ou pas. Mais sortir l'ail et les crucifix c'est juste puéril et ça n'avance pas le débat. Alors vous avez le droit de le faire, mais j'ai le droit de trouver ça pitoyable.
Et Zemmour m'insupporte et je suis contre la peine de mort, et ça me gène pas que mes enfants deviennent homosexuels parce que je pense que je pourrai les soutenir et que le monde va surement évoluer (j'ai encore un peu de temps !). Mais peut-être que je serai comme ma mère, effrayée par tant de haine et serait soulagée qu'ils soient hétéros (le premier qui traite ma mère d'homophobe je lui casse la tête !). Tiens une contradiction de Ménard : il dit avoir juste peur parce qu'il y a trop d'homophobie, et il est contre ce dessin animé qui a pour but de lutter contre. TIens cet article ne l'a même pas relevée !!
Etre pour la liberté d'expression absolue c'est être un salaud. A bas Voltaire et Noam Chumsky.
C'est vraiment un article foutoir où on enchaine les arguments sans liens entre eux. Ou quand il y a des liens ils sont incompréhensibles : "Ni une, ni deux" wah deux personnes à l'antenne se disent pour la peine de mort ça veut dire qu'ils se copient !! C'est quoi ce délire ! "Ironie de l'histoire" : c'est ironique qu'un défenseur de la liberté d'expression "absolue" défende un autre défenseur de la liberté d'expression qui s'exprime ???
Désolée, cet article a essaye de me prouver que Robert Ménard était devenu tout autre et qu'il le fait peut-être juste exprès pour provoquer, et je ne suis pas du tout convaincue. Il devrait défendre la liberté d'expression sauf la sienne ???
Y a aucune contradiction entre défendre le Tibet et être réac (surtout le Tibet !!!). Mais c'est pas parce que vous vous êtes aussi battu pour le Tibet que vous êtes forcement réac comme lui. Donc détendez vous !!
Bon je m'arrête là parce que je n'arrive plus à être très constructive et que ça m'amuse pas de défendre des hommes avec qui j'ai si peu en commun.
Je ne vois juste pas ce qu'un article comme ça fait sur ce site.
On est d'accord, cet article ne semble avoir pour but que de nous inciter à la haine de Ménard. Facile, on empile les mots "Zemmour" "Réac" "peine de mort" "homosexuel" "loi Gayssot".
Ce qui m'énerve le plus c'est cette dernière. Cet article donne l'impression que vouloir A CE POINT la liberté d'expression ça fait de vous un salaud. Et je répondrai : il y a plein d'historiens "de gauche" (des hommes très bien, donc !) qui se demandent si la loi Gayssot c'était une bonne idée ! Si il ne vaudrait pas mieux qu'on réfléchisse à la notion de liberté d'expression quand un homme comme Zemmour, (qui se dit effectivement réac) est devenu un épouvantail, le mal absolu, sans que personne n'ait vraiment réfléchi à ce qu'il avait dit, sans que personne ne lui ait répondu. Ba oui dans une démocratie, tout le monde s'exprime et tout le monde est libre d'écouter ou pas, De répondre ou pas. Mais sortir l'ail et les crucifix c'est juste puéril et ça n'avance pas le débat. Alors vous avez le droit de le faire, mais j'ai le droit de trouver ça pitoyable.
Et Zemmour m'insupporte et je suis contre la peine de mort, et ça me gène pas que mes enfants deviennent homosexuels parce que je pense que je pourrai les soutenir et que le monde va surement évoluer (j'ai encore un peu de temps !). Mais peut-être que je serai comme ma mère, effrayée par tant de haine et serait soulagée qu'ils soient hétéros (le premier qui traite ma mère d'homophobe je lui casse la tête !). Tiens une contradiction de Ménard : il dit avoir juste peur parce qu'il y a trop d'homophobie, et il est contre ce dessin animé qui a pour but de lutter contre. TIens cet article ne l'a même pas relevée !!
Etre pour la liberté d'expression absolue c'est être un salaud. A bas Voltaire et Noam Chumsky.
C'est vraiment un article foutoir où on enchaine les arguments sans liens entre eux. Ou quand il y a des liens ils sont incompréhensibles : "Ni une, ni deux" wah deux personnes à l'antenne se disent pour la peine de mort ça veut dire qu'ils se copient !! C'est quoi ce délire ! "Ironie de l'histoire" : c'est ironique qu'un défenseur de la liberté d'expression "absolue" défende un autre défenseur de la liberté d'expression qui s'exprime ???
Désolée, cet article a essaye de me prouver que Robert Ménard était devenu tout autre et qu'il le fait peut-être juste exprès pour provoquer, et je ne suis pas du tout convaincue. Il devrait défendre la liberté d'expression sauf la sienne ???
Y a aucune contradiction entre défendre le Tibet et être réac (surtout le Tibet !!!). Mais c'est pas parce que vous vous êtes aussi battu pour le Tibet que vous êtes forcement réac comme lui. Donc détendez vous !!
Bon je m'arrête là parce que je n'arrive plus à être très constructive et que ça m'amuse pas de défendre des hommes avec qui j'ai si peu en commun.
Je ne vois juste pas ce qu'un article comme ça fait sur ce site.
[quote=Marion]Cet article donne l'impression que vouloir A CE POINT la liberté d'expression ça fait de vous un salaud.
Aucun risque avec R. Ménard, les forums de RSF étaient censurés à l'époque où il était le patron.
Je ne sais pas si c'est toujours le cas...
Aucun risque avec R. Ménard, les forums de RSF étaient censurés à l'époque où il était le patron.
Je ne sais pas si c'est toujours le cas...
Ah, sympa !!!
Ca c'est une vraie contradiction !
Ca c'est une vraie contradiction !
Merci Lullushu de faire entendre une voix différente et nuancée sur ce forum. Ce qui m'attriste le plus, c'est que les abonnés d'@si se piquent d'avoir plus d'esprit critique que les autres, alors ils devraient s'abstenir des ces jugements à l'emporte pièce, basés sur une gtille de lecture simpliste (et souvent pleine de bonne conscience).
Je suis étonné du clivage autour de l'homosexualité, caricatural (toute personne qui n'est pas sûr que diffuser au collège (voire plus tôt) un film montrant que l'homosexualité est normale soit une bonne idée est focément homophobe ? )
Je suis étonné du clivage autour de l'homosexualité, caricatural (toute personne qui n'est pas sûr que diffuser au collège (voire plus tôt) un film montrant que l'homosexualité est normale soit une bonne idée est focément homophobe ? )
Attention aussi aux raccourcis, il ne dit pas qu'il veut la peine de mort à tout prix, mais que contre un Dutroux ça ne le dérangerait pas.
La peine de mort, là où elle est appliquée, ne l'est que "dans certains cas". L'approuver pour un cas, pour un type de crime, équivaut à valider le principe, et c'est sur ça que je conteste Ménard et ses arguments trop "faciles" (c'est lui le "Monsieur Raccourci" avec son example sur la pédophilie, là où ça fait mal, appel direct aux tripes du lecteur/auditeur) du style "mais si tu étais témoin d'un crime horrible commis sur un membre de ta famille tu changerais d'avis sur la peine de mort".
Et bien non, ni pour Dutroux ni pour l'assasin de mon père ou le violeur de ma mère...soit on est pour soit contre, c'est un principe. Un principe lié à la conception de la punition/sanction dans nos sociétés, quelque soit le crime commis. Je suis tout à fait favorable à une liberté d'expression qui eprmet à quelqu'un de défendre une position favorable à la peine de mort, c'est un vrai débat sur le modèle à suivre.
Le même raisonnement s'appliquant à son argument sur l'homosexualité "je n'ai rien contre, sauf si ça touche mes enfants...mais ne vous affolez pas, c'est juste que je veux qu'ils aient une vie moins dure, donc je ne VEUX pas qu'ils soient homos"...tant qu'à faire il vaut mieux qu'il n'ait que des garçons pour éviter les discriminations faites aux femmes (salaires par exemple), etc.
Bref, si le politiquement incorrect consiste en un alignement d'idées reçues avec un niveau d'élaboration qui ne vaudrait pas un 6/20 au bac philo (et là j'inclus Mr. Z) alors "vive la liberté d'expression"...contredire de tels arguments devient le job le plus facile au monde...et on est tous pas mal fatigués...;)
Comme vous le dites Menard ne raisonne pas, il dit ce qu'il ressent aux tripes. Pourquoi le faire dans les médias? Il y a mille et une raison pour cela, ne tombons pas dans le procès d'intention et le jugement moral. Et si justement il était cohérent avec ce qu'il avait dit sur la loi Gayssot, et cherchait à montrer qu'il y a réellement des limites néfastes, même s'il s'y prend pas de la meilleure des façons, encore que cela soit une question d'appréciation. Est-il impossible d'imaginer que quelqu'un puisse annoncer la couleur dans les médias et disent la vérité.
Que je sache personne ne remet en cause certain chiffres du COR par exemple, où les prédictions farfelues de certains économistes. Non personne dans le milieu journalistique, les chiffres, et les experts qui vont dans le sens d'une politique gouvernementale ne sont pratiquement jamais questionné, soupçonné, contredit, pire on ne vérifie jamais le raisonnement invoqué dans ces cas là.
Par contre un journaliste de base, un neuneu, un politique de l'opposition à la limite, et là il nous ment, il cache des choses etc.
Ce qu'il a dit est très banal et somme toute très humain. On n'est pas dans la grande pensée certes, mais bon c'est une habitude dans le milieu médiatique, rien d'extraordinaire.
Après comme je l'ai dit à voir les réactions ici, je ne doute plus qu'il y ait une grille de cloisonnement moral qui pousse à une forme de pensée unique, par une marginalisation sociale. Adopter certains propos même parfois assez banals (comme ceux de Ménard) serait gênant pour son statut social. Si on s'accord à reconnaître ça il y a de quoi se poser des questions sur ce qu'est devenu notre milieu médiatique, si en effet on peut pratiquement tout dire, cela a un prix.
Je propose à tous d'aller lire ou relire les travaux de Herbert Marcuse par exemple.
Enfin ce qui m'énerve probablement le plus, c'est cette façon d'associer des réflexions idiotes d'un individu, pour décridibiliser tout son discours. Je rappelle que cela est un procédé rhétorique encore une fois, et non une mécanique de pensée juste.
Tout le monde dit des bêtises tous les jours, le débat permet justement de nous recadrer en nous confrontant à une idée qui parfois nous échappe, et ainsi de confirmer ou d'infirmer la notre. A un temps ou la télé par exemple n'existait pas, il était bien plus facile de limiter les bêtises de sa pensée, il suffisait de se relire avant d'imprimer (cela ne suffisait pas à tous).
Aujourd'hui même le plus grand penseur pourra être surpris à penser vite, ou pas du tout, pris sur le moment dans interview.
Est ce que ça doit pour autant décridibiliser toutes ses idées? Non car cela n'a rien à voir, c'est le contradicteur de mauvaise foi en général qui invoque cet argument.
Autre chose aussi sur cette histoire Ménard, tout le monde a le fantasme d'une forme de complot de sa part, pour faire je ne sais quoi, distiller sa pensée nouveau con (et alors il défendrait ses idées, ça n'engage à personne de les partager, moi le premier), ou nous faire croire qu'il y a une pensée unique ou l'inverse. C'est absolument contradictoire, alors même qu'il s'agit d'une idée qui rentre dans la grille morale, elle flirte avec une idée contraire à cette grille, la conspiration. Alors on peut très bien imaginer le complot venant de deux trois journalistes sans importance, mais pas de groupes financiers qui auraient des intérêts logiques. Je ne comprend pas cette contradiction.
Que je sache personne ne remet en cause certain chiffres du COR par exemple, où les prédictions farfelues de certains économistes. Non personne dans le milieu journalistique, les chiffres, et les experts qui vont dans le sens d'une politique gouvernementale ne sont pratiquement jamais questionné, soupçonné, contredit, pire on ne vérifie jamais le raisonnement invoqué dans ces cas là.
Par contre un journaliste de base, un neuneu, un politique de l'opposition à la limite, et là il nous ment, il cache des choses etc.
Ce qu'il a dit est très banal et somme toute très humain. On n'est pas dans la grande pensée certes, mais bon c'est une habitude dans le milieu médiatique, rien d'extraordinaire.
Après comme je l'ai dit à voir les réactions ici, je ne doute plus qu'il y ait une grille de cloisonnement moral qui pousse à une forme de pensée unique, par une marginalisation sociale. Adopter certains propos même parfois assez banals (comme ceux de Ménard) serait gênant pour son statut social. Si on s'accord à reconnaître ça il y a de quoi se poser des questions sur ce qu'est devenu notre milieu médiatique, si en effet on peut pratiquement tout dire, cela a un prix.
Je propose à tous d'aller lire ou relire les travaux de Herbert Marcuse par exemple.
Enfin ce qui m'énerve probablement le plus, c'est cette façon d'associer des réflexions idiotes d'un individu, pour décridibiliser tout son discours. Je rappelle que cela est un procédé rhétorique encore une fois, et non une mécanique de pensée juste.
Tout le monde dit des bêtises tous les jours, le débat permet justement de nous recadrer en nous confrontant à une idée qui parfois nous échappe, et ainsi de confirmer ou d'infirmer la notre. A un temps ou la télé par exemple n'existait pas, il était bien plus facile de limiter les bêtises de sa pensée, il suffisait de se relire avant d'imprimer (cela ne suffisait pas à tous).
Aujourd'hui même le plus grand penseur pourra être surpris à penser vite, ou pas du tout, pris sur le moment dans interview.
Est ce que ça doit pour autant décridibiliser toutes ses idées? Non car cela n'a rien à voir, c'est le contradicteur de mauvaise foi en général qui invoque cet argument.
Autre chose aussi sur cette histoire Ménard, tout le monde a le fantasme d'une forme de complot de sa part, pour faire je ne sais quoi, distiller sa pensée nouveau con (et alors il défendrait ses idées, ça n'engage à personne de les partager, moi le premier), ou nous faire croire qu'il y a une pensée unique ou l'inverse. C'est absolument contradictoire, alors même qu'il s'agit d'une idée qui rentre dans la grille morale, elle flirte avec une idée contraire à cette grille, la conspiration. Alors on peut très bien imaginer le complot venant de deux trois journalistes sans importance, mais pas de groupes financiers qui auraient des intérêts logiques. Je ne comprend pas cette contradiction.
Si je comprend bien vous supposez que quelqu'un qui voudrait que ses enfants soient hétéros, et qui est pour la peine de mort (dans un contexte bien précis d'ailleurs celui d'un pédophile), soit (j'en mettrai ma main à couper) comme à peu près la majorité de la population française qui a des enfants, est forcément néoconservateur. N'avez-vous pas peur de faire des raccourcis? Car si j'inverse votre hypothèse, alors quelqu'un qui a ces opinions là était forcément pour la guerre en Irak.
Est ce qu'à un moment vous ne vous dites pas que la pensée des gens peut ne pas simplement se ranger dans un choix limités de petites cases?
S'il vous plait ne confondez pas tout. Rien ne permet de dire que Robert Ménard est néoconservateur ou pas, ça n'a juste rien à voir et ce n'est pas le sujet.
D'autre part si je comprend bien, si on souhaite avoir des petits enfants on est forcémnent de droite ou réac? (?!!)
Enfin publier Dieudonné et être néoconservateur, il n'y aurait pas une contradiction là.
Modifié 5 fois. Dernière modification le 02:27 le 27/04/2010 par lullushu.
Si vous lisez bien, et je ne doute pas que vous sachiez lire, ce n'est pas au regard de ses positions sur la peine de mort ou l'homosexualité que Ménard est accusé de se ranger dans le camp des néocons. Mais par sa défense sélective de la liberté de la presse dans le monde et par les sources de financement de l'organisation qu'il présidait. Cherchez dans ce forum, de nombreux liens sont donnés.
Si vous lisez bien, et je ne doute pas que vous sachiez lire, ce n'est pas au regard de ses positions sur la peine de mort ou l'homosexualité que Ménard est accusé de se ranger dans le camp des néocons. Mais par sa défense sélective de la liberté de la presse dans le monde et par les sources de financement de l'organisation qu'il présidait. Cherchez dans ce forum, de nombreux liens sont donnés.
En effet je n'avais pas regardé, c'est dommage ça décrédibilise son propos sur la liberté d'expression. Dommage que l'article d'asi ne précise pas ça, ça le rend totalement à côté de la plaque du coup pour qui ne sait pas qui est Robert Ménard.
Cela dit ça ne change rien à ce que je dis plus haut. On peut lui reprocher de dire des bêtises banales, mais lui faire un procès moral sur ce qui est évoqué dans l'article d'asi c'est hors de proportion. Quant à son incohérence et son côté néocons, ça, c'est une autre histoire...
1°) On ne peut pas être pour la peine de mort "dans un contexte précis" : on est pour ou contre. Si on est pour cela veut dire que l'on veut répondre à un crime par un autre crime.
2°) M. Ménard, outre que le recours à ses propres enfants pour défendre une thèse me paraît - je suis vieux jeu moi-aussi - obscène, oublie que les enfants - les siens et ceux des autres ont de plus en plus tendance à vivre leur vie : hétéro ou homo voire bisexuels, concubins, pacsés ou mariés, avec ou sans enfants, etc.
3°) En revanche, le traiter de renégat (D. Godin) et parler, s'agissant de RSF "d'activités douteuses" me semble totalement déplacé. [large]RSF fait un travail remarquable[/large]. Quant à l'évolution -assez classique au demeurant - de l'extrême-gauche vers la droite, ça peut mériter du mépris quand c'est comme Besson trahir pour un plat de lentilles ministériel. Mais Ménard, lui, a quitté la tête de RSF sans trahir l'association dont il est un des fondateurs.
2°) M. Ménard, outre que le recours à ses propres enfants pour défendre une thèse me paraît - je suis vieux jeu moi-aussi - obscène, oublie que les enfants - les siens et ceux des autres ont de plus en plus tendance à vivre leur vie : hétéro ou homo voire bisexuels, concubins, pacsés ou mariés, avec ou sans enfants, etc.
3°) En revanche, le traiter de renégat (D. Godin) et parler, s'agissant de RSF "d'activités douteuses" me semble totalement déplacé. [large]RSF fait un travail remarquable[/large]. Quant à l'évolution -assez classique au demeurant - de l'extrême-gauche vers la droite, ça peut mériter du mépris quand c'est comme Besson trahir pour un plat de lentilles ministériel. Mais Ménard, lui, a quitté la tête de RSF sans trahir l'association dont il est un des fondateurs.