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Royal-Peillon : le vrai arbitre

Quarante-huit heures après le clash sans précédent de Dijon

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Je tombe par hasard sur ce texte.Retrospectivement l'analyse apparait dérisoire. Rien de ce qui est dit, se trouve aujourd'hui confirmé par les faits. .D'ou le peu de fiabilité des sondages, des impressions et des articles en tous genres. Si toutes les erreurs de jugements devaient étre reprises à l'infini comme on a repris depuis des années en présentant Royal "la candidate malheureuse à la présidentielle" et autres gracieusetés comme la bravitude, qui du reste se trouve dans le dictionnaire avec peut-etre une autre signification, on n' arrèterait pas de radoter. Mais les médias s'auto-pardonnent..c'est tellement plus facile d'être de ce côté de la barrière.
Bonjour,

je serai très intéressé par une analyse du traitement médiatique de cette histoire, notamment à la lumière de la dépeche
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j6m9bqcZBfAlpNtNCqBW5R98VJKg ,
dont j'extrais « avait été diffusée sur la radio BFM puis reprise en boucle sur internet ».
Car si le clash n'est pas à la gloire des protagonistes, il est possible que son traitement ne soit pas à la gloire des observateurs.

Bien cordialement.
Bonjour Daniel.

J'apprends ce matin par Vincent Peillon sur France Inter qu'il sera l'invité de l'émission de vendredi. @si a traité de la rencontre de Dijon notamment sous l'angle du financement, par Pierre Bergé, des fractions qui gravitent autour de ce courant de pensée, de cette famille idéologique. Cette question des moyens et du financement se pose dans le cadre plus large de la campagne d'investiture primaire du candidat face à Sarkozy en 2012.
Il y a des règles de financement des campagnes électorales qui commencent à s'appliquent trois mois avant le scrutin. Il y aura des règles de financement de la primaire si j'en crois les conclusions de la commission Montebourg. Mais d'ici là, il n'y a pas de règle et on ne peut compter que sur la loyauté des parties-prenantes. C'est là dessus que porte la question que j'aimerais beaucoup que vous posiez à Vincent Peillon. Mais elle ne porte pas sur le rôle de Pierre Bergé qui y a déjà répondu dans Parlons net.
La question porte sur Terra Nova. Terra Nova est une fondation dont la direction est présidée par Olivier Ferrand, et dont le Conseil scientifique est présidé par Michel Rocard. Terra Nova est la fondation qui s'est déjà lancée dans la bataille des primaire en étant à l'initiative d'une pétition parue dans Libération à la fin de l'été dernier. Cette pétition, dont Vincent Peillon est l'un des premiers signataires et l'un des initiateurs, milite pour que le MODEM soit partie prenante des primaires. Olivier Ferrand était présent à Dijon. Terra Nova a donc déjà mis ses moyens dans cette campagne. J'en viens au cœur de ma question.

Terra Nova n'est pas un obscur club de réflexion politique. Cette fondation est financée par des organismes comme HH Développement ou la Caisse des Dépôts, qui font partie du périmètre idéologique de cette gauche-là. Mais aussi par des entreprises comme Microsft, Euro RSCG, Areva, Total, Cap Gémini qui ne sont pas connus pour leur philanthropie désintéressée. On trouve aussi des horreurs comme BPI et Acticall qui sont des spécialistes de la restructuration d'entreprise et notamment la création de plateaux techniques de télé-opérateurs (vous avez traité des suicides en entreprise, vous savez ce que cela signifie).
Dans les instances dirigeantes de Terra Nova, on retrouve les membres des Conseils d'Administration et des Conseils de surveillance de ces firmes parmi lesquels outre des administrateurs ordinaires de ces multinationales, Louis Dreyfus du Nouvel Observateur, Bruno Jeanbart d'Opinion Way, Thierry Pech des éditions du Seuil, etc.

La question est qu'est-ce que ces firmes viennent faire dans la compétition présidentielle ? Qu'ont-elles à y gagner ? Comment Vincent Peillon compte-t-il s'y prendre pour éviter les dérives du financement des primaires qu'on a pu constater aux Etats-Unis ? A-t-il l'intention de participer avc le candidat qu'il aura choisi de soutenir, à une compétition électorale équilibrée en termes de moyens déployés ? Quand va-t-il écarter tous ces gens intéressés ?

http://www.tnova.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=29&Itemid=49
Ma petite idée, c'est que certains longs couteaux sont en train de s'aiguiser....
Celui de D.Strauss-kahn en particulier...
Ah, "2012", quand tu nous tiens !

Petit rappel: "Espoir à Gauche" est le courant de Ségolène Royal, n'en déplaise à Peillon. Les idées défendues dans EAG sont celles de Royal et de l'équipe qui le dirige (Bianco, Rebsamen, Belkacem, Mignard...).

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Comment ? Pierre Bergé organisait un lâcher d'argent à Dijon ? Peillon et Royal ont fait une émeute ?
Hein ? J'ai rien compris ?
C'est une bonne idée de nous faire lire les articles des journaux de droite, qui parlent un peu de l'objet réel de la réunion.
Parce que Libébobo et Le Nouveau Bobo, soi-disant journaux de gauche, ne pensent qu'au combat de coqs et de coquettes.
Normal, ils ont leurs propres poulains, et font donc partie de la foire d'empoigne.

Personnellement, je pense que Ségolène est loin d'être la plus mauvaise candidate du PS, même si je ne partage pas spécialement ses idées. Mais je crois qu'elle est opiniâtre et ne lâchera pas l'affaire quoi qu'il advienne, et c'est ce dont la gauche a besoin contre Sarko.

Et je crois aussi qu'elle avait raison quand elle disait qu'il fallait un candidat à la gauche le plus tôt possible.

Et au point où ils en sont, ils feraient mieux de mettre tous leurs noms dans un chapeau, et de tirer au sort. Cela résoudrait le problème, parce qu'à mesure que Sarko perd sa crédibilité, s'il n'y a personne en face pour en avoir, ça ne sert à rien. Et que contre les clivages qu'instaure la droite, montrer qu'on est solidaire, c'est déterminant.

Et si le PS a besoin de l'argent de Bergé, qu'il l'utilise pour créer un site internet d'information sérieux. De préférence pas partisan, où ses adhérents puissent être en mesure de discuter et d'exposer leurs idées et leur analyse des évènements. Il suffit de deux fils de dépêche, un ordinaire et un alternatif.

Mais c'est trop simple, ça ne leur viendra pas à l'idée, beaucoup trop occupés à ressasser leurs rancoeurs de cour de récréation.

Bon plan pour le Front de Gauche et les Ecolos.
Plus le temps passe et plus le PS se résume à une palette d'ego. Certes, il en faut pour prétendre à diriger la France mais ne pourraient-ils pas un instant le mettre en veilleuse et admettre qu'ils sont élus et payés pour penser des solutions moins libérales, plus humanistes, qu'ils doivent avoir quelques ambitions pour améliorer notre sort plutôt que de penser uniquement au leur. Ils sont à l'image de l'époque, individualistes, incapables d'imagination. Ils veulent se recadrer les uns les autres alors que le seul recadrage qu'on leur demande, et qui vaille, c'est celui de l'économie, la mettre enfin au service de l'homme.
le coup de gueule de peillon est logique,la façon qu'a eu royal d'imposer sa présence est tout à fait médiocre...
mais ces 2 là font partie de l'équipe voulant s'allier au modem,ce qui serait une bien triste perspective.
c'est finalement plutôt charmant comme engueulade,l'alliance avec bayrou(déjà très disputée) n'en sort pas grandie.
Je suis totalement fasciné par cette propension morbide à l'auto-destruction chez les principaux leaders de l'opposition.
Sarkozy n'a aucun souci à se faire pour 2012.

Chers amis, quittez la France si vous en avez la possibilité !
Vous vous demandez qui a gagné et vous attendez des sondages une réponse. Je vous le dit. Ils ont tout les deux perdus. Et je m'empresse d'y aller de mon propre coup de pelle.
Peillon nous explique que les candidats à l'investiture n'étaient pas invités, mais il a quand même invité l'inénarable Manuel Valls qui jusqu'à preuve du contraire est toujours candidat. Il s'agissait bien de se faire Royal. Table ronde n° 5.. Tout le monde était invité, sauf les socialistes qui n'ont pas soutenu Royal à l'investiture du PS.

Sur le fric, vous mettez l'accent sur Pierre Bergé dont la fortune est gérée par le peu fréquentable Alain Minc. Pourquoi pas.
Mais c'est pas là que sont les gros sous. Au milieu de cet aréopage de poids moyens de la politique Française, vous avez une table ronde qui ne rassemble que des poids plûmes... sauf un, dont le nom a d'ailleurs été graissé. Il est le seul à y avoir droit. Olivier Ferrand est le Président de la fondation Terra Nova. Il siège avec Michel Rocard en tant qu'otage de "gauche" consentant à la commission du grand emprunt. La fondation Terra Nova, c'est cette chose qui au moment où le PS décidait d'ouvrir ses primaires, exigeait dans Libé par voie de pétition que le Modem soit inclu dans la démarche.

La Fondation Terra Nova, c'est financé par Euro RSCG, Microsoft, Areva et quelques autres. Si vous cherchez la tirelire, ne demandez pas à Pierre Bergé. Demandez à Olivier Ferrand. Mais évidement, Bergé, c'est plus paillettes.
Bergé n'aime pas les losers, et il n'a pas du apprécier le coup du site...

Il veut bien cracher, mais à condition d'avoir une chance d'en retirer des honneurs : Mitterrand l'avait bien nommé directeur de l'Opéra Bastille !

***

Et arrêtons-nous sur la phrase de Pierre Bergé, mécène universel de tout ce qui, à gauche, a des idées, et pas d'argent.

C'est parce que vous êtes ségoléniste, ou maintenant partisan de Peillon que vous dites ça ? Est-ce à dire que ceux qui ne reçoivent pas du pognon de Berger n'ont pas d'idées ? À votre place (mais je ne suis pas à votre place) j'aurais plutôt dit que Pierre Berger sponsorise ceux dont il partage les idées (en l'occurrence les idées de ceux qui tirent le PS vers la droite).



Il est d'autant plus étonnant que ce basculement du mécène du côté Peillon n'ait pas été davantage relevé par les "observateurs". Il semble bien plus lourd de conséquences que les formules ânnonnées dans la brume par Moscovici, Bartolone, Lang, et les autres habituels.

Si, si, la bascule a été relevée. J'ai vu plusieurs articles sur le sujet. Ça a pu vous échapper parce que, tout de même, ce genre de nouvelles ne fait pas la une des journaux.
Sur france inter ,l'ineffable Paillé (alter ego de Lefebvre) vient de qualifier l'évènement de "caca nerveux"...Je suggère qu 'on traite ainsi l'absence de Sarkozy au congrès des maires. La trouille de se faire siffler lui donne la colique. Alors en grand "courageux" qu'il est ,il y envoie FILLON.
Le vrai sujet du jour:l'éducation.Pas un mot sur les radios,les revues de presse!Faut-il vraiment empêcher le "bon peuple" de penser?Les buzz répétés autour de non-événements arrivent à décourager encore un peu plus celles et ceux qui voudraient voir poindre un peu de lumière et essaient pourtant de rester informés.
Merci pour ce papier qui fait avancer la réflexion.

L'organisateur d'un courant élargi semble bien être Peillon, qui a en plus la légitimité d'avoir joué le jeu en 2007.
il faut un capitaine au PS, et c'est clair que Ségo n'a pas fait le travail correctement. Ce n'est pas une Angela Merkel.

http://anthropia.blogg.org
hey Gamma Brune , Blonde ou Rousse ???
deux comiques et comme 'marque'
la superficialité,
je dirais l'image du tragique !
pathétique et je suis d'accord avec JREM
triste démocratie.
pas trop en forme
faut que j'attaque la bière d'urgence !
merde peux pas, jvais chez le dentiste ;-(((
tout me tombe dessus en même temps
sadique Daniel
gamma
Faire de la politique ou vivre de la politique ?

Quand politique devient un simple métier, on finit par avoir des partis de notables qui défendent et gèrent leurs intérêts, au cas par cas.
Faut pas s'attendre à des lendemains qui chantent, des projets visionnaires, un élan national, une utopie sociale, etc, etc...
On pourrait presque conclure que c'est Pierre Bergé qui va choisir, grâce à son argent
le candidat socialiste pour 2012.
Un comble pour le socialisme.
Quant à la démocratie, ces chiffonniers en perpétuelle querelle ne savent même plus ce
que cela veut dire.
Dommage que le principal - les débats sur l'EDUCATION qui avaient été préparés dans des dizaines de commissions, par des centaines de personnes engagées, de tous les mouvements qui se rencontraient - ait été perturbé par cette arrivée fracassante et médiatisée de S. Royal.

Pourtant, les autres mouvements présents s'en étaient tenus à la règle: "Pas de "présidentiables"...

Dommage, le boulot en commissions sur le net depuis presqu'une année a été torpillé, dommage pour le pays, dommage pour l'Education, dommage que les journalistes - avides d'images scandales - aient focalisé leur "reportage" sur ces insanités.

La presse française est vraiment malade...
Comme l'a fait remarquer Olivier Duhamel ce matin sur France Cul, il y a un seul vrai perdant dans ce clash Peillon-Royal : le débat.

Qui a entendu parler des propositions faites lors de ce forum sur l'école ?
Moi. "Les enseignants ne doivent pas craindre le changement". Quand ça commence comme ça, l'histoire de 35 heures à l'école n'est pas bien loin.
J'ai vu Peillon hier et ça m'a interloquée. Encore un comportement "typiquement socialiste" (sous-entendu exemplairement divisé), tout comme celui de Royal ! A se demander s'"ils" veulent vraiment se débarrasser de Sarko ou s'ils se perdent dans les dédales de la division juste pour passer devant les caméras. En tout cas, si c'est la faute à Bergé, donc au fric... ça me confirme dans ce que je pense : viiiite, une révolution. ;o)).
Plus j'entends les Socialistes, plus j'aime Mélenchon... et plus j'ai envie de fuir ce pays où plus personne ne se préoccupe de l'avenir. Où on se laisse faire sans moufter. Petit exemple "trolleur" : samedi dernier, le vol Air France que j'ai pris ayant plus d'une heure et demi de retard, j'ai râlé puis rempli un formulaire de réclamation demandant remboursement de tout ou partie du prix du billet puis ai informé les gens autour de moi qu'ils avaient le droit de se plaindre. On m'a regardée comme si j'étais Bernadette Soubirou reloaded (ça se passait à Lourdes), regardée comme une foldingue ! J'ai failli me prendre pour Louise Michel ;o)). Ils ont été seulement 5 à m'emboiter le pas.
La droite au pouvoir, aidée par Ségo, a transformé la Sarkozie en pays de moutons, ou de zébus allant droit à la noyade !
Il ne manque pas d'air ce Peillon qui accuse Royal de diviser, alors que lui-même sélectionne soigneusement les invités qu'il juge dignes de participer à sa réunion.
Toutes ces querelles d'égos auxquelles s'ajoutent la cacophonie des groupuscules de gauche, font le jeu d'une droite sarkoziste qui peut envisager 2012 avec optimisme.
Seule la fin du monde prévue à cette date pourra nous éviter un nouveau Reich de cinq ans.

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