Saint-Etienne "capitale des taudis" : comment Le Monde tente d'éteindre l'incendie
Saint-Etienne 1 / Le Monde 0 ? Le quotidien revient aujourd’hui sur la polémique ouverte depuis la publication le 8 décembre d’un article sur la pauvreté du centre-ville de Saint-Etienne qui a choqué les habitants. Ces derniers, ancien et actuel maires en tête, ont exprimé leur colère à force de courriers, de messages sur les réseaux sociaux ou encore de banderoles comme celle affichée samedi dernier au stade Geoffroy-Guichard, temple de l’AS Saint-Etienne. En jeu : l’image d’une ville qui – comme de nombreuses autres villes en France – voit son centre se paupériser.
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Derniers commentaires
Cependant, et sans doute parce que je dois appartenir à la race de ceux qui font profession de dénigrement systématique, les réactions indignées des politiques et, plus encore, des universitaires, soucieux de conserver leurs entrées auprès des politiques locaux, de développer leur université locale sous le signe de l'excellence et du développement urbain, me font doucement marrer... L'argument suivant lequel il y a des pauvres ailleurs est super, j'espère que lorsqu'ils feront soutenir des thèses, ils argueront aux impétrants : "mais vous avez choisi un terrain pour votre enquête, vous auriez dû prendre un terrain ailleurs, il y en avait d'autres, hein"...
Un travail journalistique : creuser les ressorts de cette prise de position...
Je signe, par provocation, un Lyonnais d'adoption.
PS: je les ai vues, les deux bandes de supporters de chacune des 2 équipes, prêts à en découdre violemment, encadrés par des cohortes de CRS à Gerland - ces images évoquaient pour moi celle des stades du Chili de 1973, mais au Chili c'était par la force que tous ces gens étaient encadrés tandis que là il s'agissait d'une servitude volontaire et imbécile. Cette image est à l'origine du mépris profond éprouvé pour tous ces gens qui renoncent à leur liberté parce qu'ils cherchent la baston avec l'autre, juste parce que cet autre ne vie pas sous le même clocher.
Cordialement.
Je viens de traîner dans le quartier en Google Car, mais je ne suis pas arrivée à tomber sur le poisseux. Pas pris le temps de faire toutes les rues non plus. Beaucoup de nouveaux bâtiments, ça a bien changé... Sûr que la photo d'illustration de l'article du monde a été bien trouvée.
Et si le principal problème de l'article, c'était l'usage introductif de l'adjectif poisseux? Tu commences à lire l'article et t'apprends que Saint Etienne, c'est collant, gluant, visqueux, sale et repoussant. poisseux ça sent aussi Zola, les mines, la misère crasse. D'ailleurs elle parle de murs noirs pleins de suie, ben merde, faut les protéger pour l'histoire s'il en reste encore. poisseux, c'est fourbe, ça parait de premier abord moins violent que ça ne l'est vraiment. On est sur le chiasseux discret. poisseux, ça sent le parti pris, comme tapie dans l'ombre*.
Si j'étais business woman, je ferais fabriquer des tee-shirts bienvenue chez les poisseux avec une image de monstre gluant, sûr que ça marcherait à l'entrée du stade. Prenez appui sur la glu les gagas...
* [sub]en référence au reportage de France 2 du 11 novembre 2008 à propos de l'épicerie de Tarnac[/sub]
Une attaque contre la liberté de la Presse, et c'est tout ce que vous trouvez à dire ?
Ce n'est bien entendu pas un indice que la situation de la population s'est améliorée. Simplement, des populations très pauvres ont été remplacées par de moins pauvres. Le rêve de tous les élus! On peut même parier, hélas, que la situation des très pauvres qui étaient là a empiré: où ont ils été rejetés?
https://www.youtube.com/watch?v=gZPflN-8L3g
Et c'est à ce titre que je peux écrire que le monde est non seulement devenu un simple relais de propagande néo-libérale qui a totalement perdu toute substance informative, mais s'est également mué en journal va-en-guerre, prompt à nous lancer dans un conflit ouvert avec la Russie et en fait toute l'Asie.
Ce "journal" n'as plus aucun intérêt, ni même de valeur commerciale d'ailleurs. Même gratuit, je n'en voudrait pas.
Lors de sa disparition qui me semble inéluctable dès lors que le gouvernement sera lassé de mettre 1 milliards par an de nos impôts à soutenir cette presse indigne et moribonde, absolument rien d'utile ou de valeur ne sera perdu.
(je voudrais savoir qui rend le journalisme meilleur : celui qui le dénigre, ou celui qui s'efforce de le pratiquer honnêtement ?)
Sinon c'est bientôt Nouvel-An, on va s'empiffrer, ça je trouve que c'est une bonne nouvelle ; mon médiateur médical me dit que ça va pas être facile le premier janvier, mais on s'en fout, n'est-ce pas.
Saint-Etienne, j'y suis passé une fois. J'ai eu un mal fou à en sortir, vu que les panneaux indicateurs y étaient aussi rares qu'un Macron chez les « illettrées » de GAD. OK, je sors...