Sarkozy en tête du premier tour ? A voir...
Finalement, il n'est pas passé devant. A moins que ? Peut-être… Un sondage TNS Sofres diffusé ce mardi 13 mars dans l'après-midi donne Nicolas Sarkozy au deuxième rang des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, à 26%, en chute de 2 points, contre 30% pour François Hollande. Des chiffres qui contredisent le tonitruant résultat diffusé le même jour par l'Ifop, qui voyait, lui, le président-candidat passer devant le socialiste pour la première fois , à 28,5% (mais un autre sondage Ifop, réalisé le même jour, ne disait pas la même chose). Une bataille de chiffres en fait peu pertinente, mais allègrement relayée par les médias.
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Derniers commentaires
Il a suffit d'un seul, contre tous les autres, pour qu'il soit repris partout comme un fait, il a l'avantage de donner matière au journaliste, mais il a été présenter a hollande comme acquis hier soir dans des parole est des actes, dans le monde dans ça version iphone gratuits(qui c'est considérablement dégrader en qualité)
J'en profite pour me dire a quel point je suis consterné par la video off de sarko ou il parle mal a un jeune journaliste de LCI, mis en avant par le "Couillon va"
vicible ici "couillon va"
Reprise nule part, alors qu'elle est bien plus révélatrice et forte que le "casse toi pauvr' con", oui bien plus révélatrice et choquante, car avt le "couillon va" il ya "qu'esque j'en est a foutre de ce que vous pensez" en échos a la question, "gazer les manifestant CGT, ça la fou un peut mal non?"
Le masque tombe est fait clairement référence a "Désormais quand il ya une manifestation en France personne ne s'en rend compte"
Et montre le profond mépris que Nicolas Sarkozy éprouve pour le peuple et ses revendications.
Pour Nicolas Sarkozy, le peuple c'est du pain et des jeux.(sous entendre du fric, et du fric)
Lui qui ce dit le présidents qui ne sort pas de lena ou de science po. Mon dieu. C'est un véritable capo, qui est en fait encore plus cruel que ses soit disante élite qu'il dit combattre.
Consternant d'avoir un président aussi bête, vulgaire, et méprisant que celui que nous avons et qui pire que ça, ne sait ou n'arrive même plus a le cacher. Observé ça gestuelle, ça tête qui reste en retrait puis jailli et ce met a dodeliner, comme l'envie de le baffé, pour avoir oser poser "LA" question que personnes osée lui poser.
Le plus intéressant, c'est que ce nouveau dérapage n'est repris par personnes. ou si peut, sur la toile serte, mais rien sur les mas media...
Bref, le 2e tour est loin d'être perdu pour NS, ce pays me désole.
Vu le degré zéro de politisation des jeunes (qui fournissent au fn une bonne partie de ses voix), leur peu d'attachement à la démocratie, je crains qu'on ne finisse dans quelques années avec un Poutine.
Oui : le tableau présenté dans l'article a une certaine validité ; il ne peut avoir de sens que dans un cadre particulièrement spécifique. De même, on ne peut appliquer les lois de Newton que dans des cadres spécifiques de la physique : il serait totalement absurde d'appliquer ces lois sur l'infiniment petit !!! Pour reprendre une idée de Popper : une loi a d'autant plus de force qu'on en connait ses limites (dans quel cas elle n'a plus de sens, notamment).
Je rappelle, ou je précise - c'est selon, que les bonnes vieilles formules appliquées par nos instituts appliquent la loi des grands nombres : par exemple, si on lance un dé un très très grand nombre de fois, on pourra observer que la répartition des 1, 2, 3, 4, 5 et 6 va s'équilibrer... vers une certaine valeur.
Or, cette loi ne peut s'appliquer que lorsque les différents résultats n'ont aucune influence les uns sur les autres - ce qui s'appelle en mathématique l'indépendance. Si vous n'êtes pas assuré que vos expériences sont indépendantes, la loi des grands nombre n'a aucun sens.
Indépemmant des mathématiques - dans le cadre des mathématiques et des sciences appliquées, un résultat n'a de sens que s'il est confronté à l'expérience et s'il peut ?tre validé ou infirmé (l'existance de l'Ehter par exemple).
Mon propos se résume en plusieurs points :
1) Le sondage, tout comme le politique, ne peut en aucun cas être une science (la science traite du vrai ; le sujet du politique est le juste ; le sondage traite de l'opinion) ;
2) Le sondage n'a pas à exploiter le vocabulaire scientifique pour se justifier. Je ne doute pas que certains des sondeurs sont de bons cuisiniers et de bons pronostiqueurs - mais qu'ils ne viennent pas se justifier par des mathématiques - s'il vous plaît !
3) A quand de vrais mathématiciens dans vos émissions ? Leur utilité ? Venir débattre des processus qui se veulent mathématiques - tous ces graphes, ces calculs de taux, ces mesures de PIB, etc etc.
Marc Olive
Arles
http://media.rtl.fr/online/sound/2012/0313/7745343832_le-fait-politique-du-13-mars-2012.mp3
Selon lui l'entrée en campagne de Sarkozy a été un déclic. Tout reste encore ouvert pour l'élection.
... et j'en passe.
A. Duhamel s'étonne souvent (pas dans ces 3mn) des réactions de rejet et de haine suscitées par Nicolas Sarkozy, ses actions et ses annonces. Il est complètement largué le pauvre. Il est temps pour lui de laisser la place aux jeunes.
Le sondage n'est juste qu'une version moderne des entrailles d'animaux.
Ce qui est grave, c'est qu'il n'y a plus une seule réflexion, médiatique, sociologique, politique etc qui ne se base sur un sondage.
Faites l'expérience avec n'importe qu'elle émission.
Le sondage n'a qu'un objectif, c'est d'influencer l'opinion, de manipuler les esprits; c'est un viol de la démocratie.
Formulation 1) : Actuellement, on se contente de donner un pourcentage : Untel a 28% d'intention de votes.
Formulation 2) : On devrait donner un intervalle (dit intervalle de confiance), en précisant le nombre de sondés : Pour un panel de 1000 sondés, Untel a entre 25,5% et 30,5% d'intentions de votes. Cette tournure est plus juste mais montre également le ridicule qu'il y a à dire que Untel a vu sa cote augmenter de 1%. Evidemment, cela saperait le fond de commerce des instituts de sondage et de nombre de commentateurs qui se délectent de la moindre variation infinitésimale de la dite cote. On a même pu entendre un représentant d'un institut expliquer qu'il se refusait à donner un intervalle parce que ce serait trop compliqué à comprendre par les Français. On croit réver.
Formulation 3) : Mais même la formulation 2) précédente est incorrecte. La lecture attentive du document de l'Ifop figurant dans l'article de Dan Israel montre que la formulation exacte est : Sur un panel de 1000 sondés, la probabilité que Untel ait entre 25,5% et 30,5% d'intentions de vote est supérieure à 95% (on dit qu'on a un seuil de risque de 5%). Il faut reconnaître que cette dernière formulation commence à devenir complexe, ce qui incite à se contenter de la formulation 2), mais en abandonnant définitivement la formulation 1).
On notera que la largeur de l'intervalle de confiance dépend uniquement du nombre de sondés, et non de la totalité de la population concernée. Lors des primaires socialistes, on a pu entendre un journaliste commettre l'erreur inverse de l'excès de prudence. Alors que 40 000 bulletins avaient été dépouillés (sur 2 millions de votants environ si je me souviens bien), ce journaliste disait que tel candidat avait 56% des voix mais qu'il fallait encore attendre pour être sûr, vu le nombre de votants. Erreur complète. Ce qui compte n'est pas le nombre de votants (2 millions), mais l'échantillon (40 000). Avec un tel échantillon, l'intervalle de confiance n'est pas de + ou - 3% comme avec 1000 sondés, mais seulement de + ou - 0.5%. Le candidat en tête allait donc recueillir entre 55,5% et 56,5% des voix avec une probabilité supérieure à 95%. Si on souhaite un seuil de risque plus faible, et avoir une probabilité du résultat à 99%, il faut élargir l'intervalle de confiance à + ou - 0,75%, et dire que le candidat en tête allait recueillir entre 55,25% et 56,75% des voix avec une probabilité supérieure à 99%. On pouvait donc zapper sur une autre chaîne en toute tranquillité.
Avec un panel de 100 000 votants, l'intervalle de confiance à 99% est de + ou - 0,4% et c'est ce qui permet de donner le nom du vainqueur du second tour des présidentielles dès 20h, sauf si ce résultat est de 50,5% contre 49,5% pour son adversaire...
(un exemple avec "didine" : https://twitter.com/#!/nadine__morano/status/179678961725480961 )
Ce qui serait réellement intéressant, c'est de les analyser ces chiffres, au lieu de nous les balancer bruts dans la figure. Quels groupes de votants ont tendance à se porter sur quels candidats, pour quels autres candidats ne porteront-ils jamais (vous pensez qu'il y en a beaucoup vous des gens qui pensaient au début voter pour Eva Joly et qui maintenant se portent vers Sarkozy?). Ca au moins ce serait intéressant (un peu)...
Pour le reste...
Or justement, l'Ifop souhaite, par ailleurs, mesurer l'effet dans l'opinion du meeting de Sarkozy, ce qui est justement... un événement ponctuel. Le dispositif précédent n'est donc pas adapté, et il est logique, alors, d'effectuer un deuxième sondage, avec un échantillon spécifique (à noter, au passage, qu'il n'est pas utile d'affirmer que les deux sondages de l'Ifop sont contradictoires, pour affirmer dans la suite de l'article qu'ils ne le sont pas. Effectivement, ils ne le sont pas, puisque leurs résultats sont dans la marge d'erreur).
On peut certes discuter de la pertinence qu'il y a à vouloir mesurer un supposé "effet Villepinte", mais c'est une autre histoire...
J'en profite pour vous dire que le tableau "très bien fait" qui donne les intervalles de confiance d'un pourcentage n'est pas toujours suffisant pour départager les résultats de deux sondages. Il faut, en toute généralité, faire un test statistique. Un tel test (test du Khi2, par exemple) montre que le sondage de l'Ifop (Sarkozy=28,5%, Hollande=27%, 1 638 répondants) et celui de TNS-Sofres (Sarkozy=26%, Hollande=30%, 1 000 répondants)... ne sont pas contradictoires et que la différence des résultats peut venir des hasards de l'échantillonnage.
En réalité, l'idée que Sarkozy est en retard sur Hollande vient du fait qu'il y a eu une série de sondage donnant ce résultat. L'idée que Sarkozy a peut-être rattrapé son retard sur Hollande demanderait à son tour une série de sondage confirmant cette idée. Ce n'est, pour le moment, pas le cas de celui de de TNS-Sofres. Il faut en attendre d'autres.
Une dernière chose : l'observatoire des sondages n'est pas l'observatoire des médias. Il serait bon, par ailleurs, de préciser qu'ils ont une opinion tranchée dans ce genre de débat, même s'il est tout-à-fait légitime qu'on les cite.
Dan
une faute par ligne... la honte !
Quand à la variation d’échantillonnages, y'a rien à lisser, c'est ce que représente la variance de l'estimateur (aka marge d'erreur à 95%).
Pas besoin non-plus d'un test du khi², avec une marge d'erreur (à 95%) de 2%, on est sûr à 95% d'avoir Hollande entre 28% et 32% et Sarkozy entre 24% et 28%, il est donc possible que Hollande et Sarkozy soit tout les deux à 28%. Si les journalistes connaissaient un minimum les statistiques, ils sauraient que Sarkozy et Hollande faisaient jeux égal hier, comme aujourd'hui...
- Leur méthodologie effectue bien un lissage. Les variations plus atténuées qui en résultent dans les résultats ne viennent pas de ce que la marge d'erreur est plus réduite, mais du fait que les résultats d'un jour à l'autre ne sont plus indépendants (il faut 3 jour pour que l'échantillon soit complètement renouvelé).
- Si la Sofres estime Hollande entre 28% et 32%, alors la valeur donnée par l'Ifop (27%) est en dehors de cette fourchette. Le fait que les deux fourchettes se recoupent n'est pas suffisant : il faut faire un test.
D'une façon générale, les intervalles de confiance et les tests ne sont de toute façon qu'une référence théorique : ils sont calculés dans le cas, très théorique, du sondage aléatoire simple, alors que les sondages des instituts reposent sur des quotas, sont stratifiés, redressés, comportent des biais, etc. Le "vrai" intervalle de confiance, la "vraie" fourchette, c'est finalement celle que dessine, jour après jour, la succession des résultats produits par les divers instituts de sondage et publiés par la presse. De sorte qu'il est assez rare le sondage qui "change tout", qui "inverse la tendance", qui révèle "ce qu'on ne savait pas"... Mais la presse est très forte pour ça, et, il faut bien le dire, nous sommes tous plutôt clients de ce genre de chose.
Bien évidement que seul un test statistique peut déterminer si l'éccard entre les candidats est significatif, mais je n'ai pas les données...
Ensuite, j'aimerai bien qu'on m'explique en quoi la méthode des quotas, ou les strates ou n'importe qu'elle redressement empêche de calculer un interval de confiance (IC). Ma pratique des sondages a quelque années, mais jusqu'à présent la somme de variables aléatoires indépendentes et identiquement distribuées (i.i.d.) suit la même distribution. Partant de là, tu peux faire toutes les sommes et les multiplications que tu veux, il est toujours possible de calculé un IC. D'ailleurs à quoi cela servirai d'utiliser la méthode des quotas si ce n'est pour réduire la marge d'erreur pour un même nombre de sondé...
je suis d'accord avec ça, d'autant qu'il y a fort à parier (je laisse les spécialistes s'aventurer sur le pourcentage) que plus d'une personne viennent voter chaque jour sur leur site 'préféré'.
Et ça fausse complètement l'échantillonnage
J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre comment un échantillon basé sur la méthode des quotas pourrait être représentatif.
Le principe, c'est qu'on prend 1000 individus pour constituer un échantillon. On constate par exemple que dans la population française il y a 20 % de cadres, donc on prend 200 cadres dans l'échantillon. Puis parmi ces cadres, on prend 20 habitants d'une ville de moins de 20000 habitants parce qu'il y a en France 10 % de cadres habitant dans ce genre de ville, puis on prend 5 cadres habitant une ville de moins de 20000 habitants ayant entre 35 et 45 ans, parce que cette sous-sous-sous-catégorie représente 0,5 % de la population française Le but étant d'avoir un échantillon qui sociologiquement se rapproche de ce que peut être la sociologie française.
Seulement, on se retrouve à travailler avec des sous-échantillons de quelques individus à qui on attribue une présomption de représentativité de la sous-population concernée (autrement dit, les 5 "cadres entre 35 et 45 ans habitant une ville de moins de 20000 habitants, etc." interrogés seraient représentatifs de l'ensemble des "cadres etc." de la population française.) Mais un sous-échantillon, ça fonctionne comme un échantillon, il faut 1000 individus pour qu'il soit représentatif (avec une marge d'erreur à 95% de 2%)...
Et donc ce serait par la simple addition de sous-échantillons non-représentatifs que l'on arriverait à un échantillon représentatif ? Par quel miracle ?
Et en plus, en se basant sur le comportement de ces quelques individus, les sondeurs vont nous sortir des phrases du genre "Mélenchon progresse chez les "cadres etc."
certes "un sous échantillon ça fonctionne comme un échantillon", mais un ensemble de sous échantillons, c'est un peu différent : il est peu probable que les erreurs de tous les sous échantillon aillent toutes dans le même sens.
donc, cuisine peut-être, mais pas "miracle" :)
de toute façon les biais essentiels de ce genre d'enquête ne sont vraisemblablement pas là : la formulation des questions, le mode de passation, le supposé aléa (au téléphone le dimanche soir, ça n'est pas vraiment neutre quant aux modes de vie et donc, possiblement, aux choix politiques...) comportent des risques d'erreurs voire de manipulation bien plus forts.
http://i.imgur.com/sac2k.png
La façon dont l'ifop relie ses données avec une courbe lisse est particulièrement mensongère.
un os à ronger !!!!
Ah ben non!