"Seine aval", l'autre catastrophe écologique escamotée au 20h
Avant l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, un autre site classé "Seveso" a brûlé. C'était cet été dans les Yvelines, comme le rappelle Le Monde diplomatique qui constate que ce "désastre absolu" a suscité "une inquiétante indifférence". De fait, les médias nationaux s'en sont tenus à un service plus que minimum.
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"On est dans une impasse médiatique traditionnelle, ce sont des sujets qui ne sont pas jugés sexy par les rédactions", constate Loris Guémart, ex-rédacteur en chef de la Gazette en Yvelines.
Pourtant, BFMTV est capable de diffuser l'image d’une voitur(...)
"On est dans une impasse médiatique traditionnelle, ce sont des sujets qui ne sont pas jugés sexy par les rédactions"
"Ce sont des sujets techniques, complexes, où il est difficile d’identifier et d’avoir les bons interlocuteurs"
pas jugé sexy ? trop t(...)
Surpris d'apprendre qu'une station d'épuration peut être classée en site sévéso.
Surpris d'apprendre qu'une station dépuration puisse bruler, les produits utilisés pour le traitement des eaux sont des produit minéraux ( Chlorure ferrique, acide, base.(...)
Derniers commentaires
Reporterre donne ce jour la parole à François Jarrige, dont j'avais parlé dans un précédent commentaire.
Ce qui est ennuyeux c'est qu'une partie du procédé de traitement des eaux usées est impossible pour un temps suite à cet incendie.
et encore, c'est de la gnognotte à côté de ça : https://www.youtube.com/watch?v=33rSwJ8PEL8
Dans son documentaire « Menaces en mers du Nord », Jacques Lœuille alerte sur les conséquences dramatiques à venir des quelque trois milliards de tonnes d’armes, dont chimiques, déversées dans les mers du Nord et Baltique lors des deux conflits mondiaux. Diffusé samedi 5 et et dimanche 6 janvier 2019 sur Public Sénat.
- Présentation du documentaire par son diffuseur :
En mer du Nord et en Baltique, les Alliés ont volontairement coulé des navires transportant près de trois milliards de tonnes d’armes, chimiques et conventionnelles, produites lors de la Première et de la Seconde Guerres mondiales.
Aujourd’hui, ces déversements restent méconnus mais les conséquences environnementales sont graves. Les barils qui les confinent mettent entre 80 et 100 ans à rouiller : ils commencent actuellement à diffuser leur poison dans la mer. Il suffirait que 16 % des substances s’échappent pour éradiquer toute forme de vie pendant des siècles. Les scientifiques prédisent une catastrophe sans précédent...
En Europe, la France est le pays le plus touché pour la période 1914-1918 ; et l’Allemagne pour la période 1939-1945. Entre ces deux pays, les fonds marins qui longent le littoral belge forment un vaste tapis de bombes toxiques. Alors que les autres pays européens et la Russie commencent à communiquer, pour échapper au cauchemar, la France refuse de lever le secret défense. Pourquoi et comment cette décision a-t-elle été prise ? Comment éviter la catastrophe ?
Avec Lubrizol, on s’envole. Avec Seine Aval,…
(Je craque, désolée.)
oh ça va avec vos sites seveso qui brûlent hein! Je vous rappelle qu'une marmotte a essayé de voler un bout de pain et ça au moins, c'est mignon!
"On est dans une impasse médiatique traditionnelle, ce sont des sujets qui ne sont pas jugés sexy par les rédactions"
"Ce sont des sujets techniques, complexes, où il est difficile d’identifier et d’avoir les bons interlocuteurs"
pas jugé sexy ? trop technique et complexe ? mais sans déconner, ces gens n'ont même plus honte en fait, informer les gens, sujet sexy ou pas, est la moindre des choses il me semble...et leur boulot qui plus est...
quand on voit comment il sont capable de nous casser les pieds h24 avec des histoires, dont la grande majorité se cogne, comme, au hasard, les louanges en continue pour un ancien président limite mafieux qui passe l'arme à gauche...ça c'est sexy pour eux ? on croit rêver...
d'autant plus sur des sujets aussi gravent qu'une entreprise à haut risque sanitaire très clairement mal géré...avec un SIAAP complètement au choux voir carrément démissionnaire et complaisant...!
et pour nos pseudos journalistes dominants, ces infos ne sont pas jugé sexy ? mais ils se foutent du monde à un point ça en deviendrait presque comique si c'était pas si grave...ces gens n'ont de journaliste que l'appellation, plus rien à voir avec le devoir d'informer, ils sont juste là pour animer la galerie avec des sujets que ces guignols estiment "sexy"...
rien de nouveau mais ça me rend dingue à chaque foi...
les journalistes sans carte de presse ont plus à voir avec le journalisme que tout ces guignols, plus animateur de grande surface que journalistes à proprement parlé..."cette semaine, promotion spéciale -15 % sur l'andouille de Paris"
syndicat FO : "La situation à SAV s’est fortement dégradée depuis plus de deux ans. Vendredi dernier, nous avons adressé à l’inspection du travail sept alertes de dangers graves et imminents (dont le SIAAP n’a toujours pas tenu compte malgré ses obligations en la matière), pour des fuites de gaz ou des départs d’incendie."
mais à quoi sert cet organisme ? qui paye pour son fonctionnement ?(nous avec nos impôts j'imagine)
peut on porter plainte contre ces gens qui ne font manifestement pas leur boulot(comme les pseudos journalistes ! c'est une maladie dans ce pays) ?
est ce dû à de la corruption, du je-m’en-foutisme ou juste de l’incompétence ordinaire...?
avec des "contrôleurs" de ce niveau on a pas besoin d'ennemis pour essayer de faire sombrer le pays, ils ont juste à le regardé sombrer tout seul...affligeant...
Les journalistes locaux ont d’ailleurs appris le 5 septembre lors d’une réunion organisée par la préfecture que c’est seulement ce même jour, soit deux mois après l’incendie, qu’une mission d’experts avait pu accéder au cœur du site.
ce qui fait le plus peur dans l'histoire c'est que malgré le fait que ces pseudos journalistes se foutent du sujets comme de leur 1er slibar, ils sont mieux informés que les "experts" sensés vérifier tout ce bordel ? mais on est là ? parle t-on bien de la France en 2019 ? mais quelle honte...
Puisqu'on parle de l'utilité des historiens et de leur qualité de "scientifiques": un livre indispensable pour comprendre comment on en est arrivé là, et que ça date pas d'hier: La contamination du monde. Une histoire des pollutions à l’âge industriel, Paris, Le Seuil, coll. «L’univers Historique », 2017.
Un de ses deux auteurs, François Jarrige, est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne et membre du Centre Georges Chevrier (UMR-CNRS 7366).
L'autre, Thomas Le Roux, est chargé de recherches au CNRS (CRH-EHESS).
Personne les a invités? Bizarre...
Il existe une base de données des accidents industriels , c'est la base ARIA qui publie des inventaires année par année .
En 2018, il y a eu 1112 accidents et incidents dans des installations classées .
La répartition géographique des accidents industriels sur 25 ans recoupe la localisation et la concentration des industries .
Surpris d'apprendre qu'une station d'épuration peut être classée en site sévéso.
Surpris d'apprendre qu'une station dépuration puisse bruler, les produits utilisés pour le traitement des eaux sont des produit minéraux ( Chlorure ferrique, acide, base...) qui ne sont pas inflammables.
peut-être l'incendie était d'origine électrique, mais je doute que les produits stockés puisse alimenter le feu (peut-être des comburants à base de Chlore
Question importante : à qui appartient le SIAAP ? et qui l'exploite ? est-ce un service public, est-ce une boite privée, est-ce propriété publique et exploité par un privé ?
Anecdote perso :
il y a près de 20 ans, j'ai été intérimaire dans une boite sous traitante de Véolia, il y avait eu un problème dans l'acheminement des eaux usées (bouchon ? ) et celle-ci s'était déversées dans les eaux pluviales dont le réseau alimentait un bel étang dans une belle propriété privée. (chez un bourgeois)
résultat : eutrophisation totale de la pièce d'eau et tous les poisons crevés à la surface
Je me suis donc retrouvé dans une barque avec deux rames, un gilet de sauvetage, une épuisette et une grosse poubelle à repêcher les poissons crevés. j'en ai remplis plusieurs poubelles qui ont fini à la décharge ... mangés par les mouettes
A la question "pourquoi parler plus de Rouen que des Yvelines ?", il me semble que la réponse est assez simple. Les fuites d'eaux usées dans la Seine sont graves et ont des impacts forts à court terme mais ce sont des polluants relativement dégradables dont les conséquences seront neutralisées d'ici quelques mois. Les contaminants issus du feu à Rouen auront des durées de vie bien plus importantes. On en parle donc plus parce que c'est bien plus grave.
Cette station d'épuration ça ne serait pas celle dont parle Elise Lucet dans ce Cash Investigation par hasard ?
Si absolument.....
Corruption, pourriture des élus, fric à outrance, toujours les memes recettes pour les désastres écologiques.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
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"On est dans une impasse médiatique traditionnelle, ce sont des sujets qui ne sont pas jugés sexy par les rédactions", constate Loris Guémart, ex-rédacteur en chef de la Gazette en Yvelines.
Pourtant, BFMTV est capable de diffuser l'image d’une voiture qui brûle lors d’une manif en fond d’écran pendant trois heures continues, avec des commentaires d’un vide intersidéral.
Je surnomme BFM le «fond d’écran flamme».
Heureusement que nos gouvernants actuels nous ont… euh… non rien…
Merci.
L’eau non traitée s’est déversée dans la Seine durant "deux heures" affirme le Siaap qui assure cependant qu’à "aucun moment il n’y a eu de rejet massifs dans le milieu naturel".
Si je retrouve les profs qui m’ont raconté pendant des années que la Seine était un milieu naturel. Enseignants, vous n’êtes que des menteurs !
Petite précision , l'article est issu d'un blog du Diplo : Carnet d'eau , Marc Laimé tient également un autre blog LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE