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Commentaires

"Si Assange avait eu la feuille d'impôts de Trump, il l'aurait publiée"

Les médias américains, mais pas seulement eux, ont-ils été aveugles à la montée du phénomène Trump ? N'y ont-ils vu qu'une espèce de divertissement en oubliant la dimension politique du phénomène ? Et quel a été le rôle dans l'élection de Trump des révélations de Wikileaks qui ont contribué à saper l'image d'Hillary Clinton ? Trois invités pour répondre aux multiples questions que pose cette élection : Elaine Sciolino, ex-correspondante du New York Times à Paris, Amaelle Guiton, journaliste à Libération et Juan Branco, conseiller de Julian Assange.

Derniers commentaires

Sinon @si peut demander à Wikileaks à quoi rime son délire à propos de #vault7 sur twitter ?
Wikileaks essaye volontairement de faire fantasmer la complosphère, les prophètes de la fin du monde et les chasseurs du trésor de guerre nazi ?
Essaye de faire pression sur le FBI pour qu'il diffuse la 7ème vague des mails d'Hillary ?
Fait la pub d'une future série de Sci-Fy channel ?
En crise d'attention seeking ?
cette chroniqueuse du début est vraiment insupportable, on est gené pour elle tellement ses tentatives humoristiques sont pathetiques, c'est pas la premiere fois que je me dit qu'elle n'apporte rien a l'emission, meme les invités rigolent d'un air embeté tellement c'est nul ce qu'elle raconte
pitié épargnez nous ca.
Très bonne émission avec des bons intervenants.
Je retiens cette formule, le triomphe d'un populisme brutal et vulgaire....
50% de votants, comme toujours une certaine majorité gagne...Hitler aussi avait été élu avec une majorité......
C'est trop bon de voir que malgré tout ces votes, vous êtes toujours aussi méprisants, insultants et ne comprenez toujours rien, englués que vous êtes dans une idéologie que vous prenez pour vérité indépassable et indiscutable, réellement totalitaire.

Contrairement à ce que vous racontez, la révolution numérique a bien eu lieu, et c'est trop bon de vous voir déplorer ne plus pouvoir mentir à longueur de colonnes subventionnées sans contradiction. Il y a des témoins, des images que vous ne contrôlez plus, et c'est nécessaire comme contrepoids à vos discours manipulateurs.
Tous ou presque les médias mainstream soutenaient Clinton, Assange lui-même semble avoir sous estimé le pouvoir d'internet en tant que contre-pouvoir médiatique.

Certains d'entre vous en viennent à mettre en cause la démocratie, et toujours vous ne vous posez pas de question, c'est fascinant, le fascisme en discours, et j'espère, jamais en action.
On voit bien à quel point la correspondante américaine ne comprend rien, est aveuglée par ce qui se passe, lorsque vous lui posez la question du "rêve américain" qui ne serait pas du tout remis en cause par Trump! Elle se perd en argutie, en redites et en condamnations morales. Cette caste ne comprend plus rien, ne sait plus rien, ne s'explique plus rien, en dehors d'elle même. Cette femme est sa propre condamnation politique!
Wikileaks depuis deux ans est juste un relais de la propagande russe, évidement qu'ils ont beaucoup joué sur l'élection, et évidement que trump président est une aubaine pour Poutine.
Dans l'ensemble de la couverture de la présidentielle américaine (et les tentatives d'explications du résultat), il me semble qu'on oublie trop souvent d'évoquer et d'expliquer la spécificité du système américain, qui permet à un candidat de devenir président en ayant reçu moins de voix que son adversaire, et qui aboutit à l'impression d'un raz-de-marée (306 votes pour Trump, 232 pour Clinton) qui trouve son écho dans les analyses des médias.

A ce sujet, ce texte de Nate Silver sur FiveThirtyEight est à mon sens particulièrement intéressant: il examine ce qu'aurait été la carte électorale américaine si 1 électeur sur 100 avait voté pour Clinton au lieu de voter pour Trump, et aboutit à une carte radicalement opposée (307 pour Clinton, 231 pour Trump). Et liste rapidement les arguments d'autorité qui auraient probablement accompagné ce résultat.

Que Trump ait été élu avec la campagne qu'il a faite (basé sur la haine de l'autre, la vulgarité et le culot) est peut-être surprenant, mais il faut souligner que les USA ont toujours été un pays de fracture, dont la politique fonctionne sur une opposition radicale entre les deux grands partis, autour de lignes de démarcation irréconciliable: pro-life ou pro-choice, athée ou hyper-religieux, welfare contre libéralisme total.
4mn30 sur le contenu des mails d'Hillary.
Quand est-ce qu'un media fera une synthèse ?
D'autant plus que maintenant, il n'y a plus le risque d'être accusé d'avantager Trump (comme l'ont été tous ceux qui mettaient en avant le contenu dévastateur de ces mails).
Vraiment déçu : pas d'analyse réelle du vote Trump, et une attaque de WikiLeaks sans rentrer dans les mails ou même sur en quoi ils ont pu I influencer la campagne par leur contenu.
Par exemple quand Trump accusait Clinton d'avoir créé EI... (mais pour ça Il aurait fallu parler du contenu).
De même, pas d'analyse sur le fait qu'en faisant tomber Sanders, c'était peut-être le meilleur adversaire de Trump qui etait mis en place en la personne de Clinton (ne serait-ce que l'éviction de Sanders etait une démonstration que c'était la candidate de l'establishment).
Encore une fois L'Im-Monde prouve qu'il est l'un des pires merdias de propagande de l'oligarchie financière !

Heureusement qu'il y a Wikileaks, les lanceurs d'alertes et les sites de réinformation sur internet pour informer les citoyens !
Une phrase en passant de la journaliste de Libération, qui semblait faire l'unanimité des participants, et tellement typique...

"On a eu aussi sans doute une vision très idéalisée de la révolution numérique..."

(c'est qui, "on", les chauffeurs de taxi, les ouvriers?)

"... on est parti du principe que la capacité pour chacun de s'exprimer allait magiquement entraîner des processus beaucoup plus démocratiques, et on se rend compte (...) que c'est pas parce que le réseau lui-même a ses propriétés égalitaires horizontales que ça crée magiquement des citoyens plus éclairés, plus rationnels, en capacité d'avoir des débats entre eux, que ça crée aussi ce que l'on appelle le hit-speach, ("le?").............")

Comprendre:
Même avec internet les ploucs ne sont pas plus éclairés, ni rationnels, sont incapables d'avoir des débats "entre eux" (et donc je suppose encore plus incapables d'avoir des débats avec d'autres que eux), et ont les moyens de répandre la haine et le harcèlement...
Pas étonnant qu'ils votent mal, les sans-dents.

Question, et si justement internet avait permis aux incultes de mieux comprendre, je sais pas par exemple les tenants et les aboutissants du traité sur la constitution de l'UE en 2005, parce que ça fait 11 ans quand même...

Et le jeune juriste de Wikileaks de dire en peu de mots une bien meilleure explication. CQFD

L'autre journaliste américaine continue la conversation en se mettant au centre du sujet, 40 ans de journalisme mainstream (argument d'autorité) pour faire une "brand" de son nom pour vendre ses livres

Bon à 32 minutes, celui qui a le mieux compris est le seul non-journaliste... je ne sais pas si j'ai envie d'aller jusqu'au bout.
Pas tout compris, mais bon...
Est-ce que maintenant les "émissions" d'@si ont une durée limitée?
Je pensais que le débat s'arrêtait quand tout avait été dit?
Juan Branco. Ce garçon m'a interpellé, une tête bien faite, un mec pas con, brillant… qui c'est çuilà ?

Ouest France nous dit qu'il a un C.V. de plusieurs pages,
Wikipédia…
heu attendez y'a une polémique à ce sujet sur Rue89 (oui bon déjà l'Obs on commence à savoir ce que ça vaut), qui nous dit qu'il a lui-même créé sa bio sur Wikipédia, ou en tout cas le wiki anglais.

C'est là :
http://rue89.nouvelobs.com/blog/deja-vu/2016/03/25/dur-de-devenir-un-intellectuel-mediatique-lepoque-de-wikipedia-le-cas-juan-branco-235257

Je ne comprends rien à ces codes abscons de wikipédia, et le doute est maintenant ancré dans ma tête : Juan Branco, un mythomane ?

Les un(e)s et les autres, si vous avez un avis éclairé (tant qu'à faire!) sur la question, merci d'apporter vos lumières !
Vous vous demandez comment retranscrire la réalité de l'opinion publique ? :

commencez par donner la parole à l'UPR, ce parti séduit de plus en plus de gens (plus de 13 000 adhérents à ce jour) et François Asselineau ne passe sur aucun grand média. Il est vrai que ses arguments contre l'Union européenne, l'Euro et l'Otan, semblent totalement en décalage avec la doxa des classes dominantes.

Une véritable démocratie doit permettre à toutes les opinions de s'exprimer, faute de quoi vous n'avez pas fini d'être surpris par les réactions du peuple.

Merci de donner suite.
D'abord comme toujours chapeau océanerosemarie, cela m'a donné l'occasion d'avoir un sourire même crispé alors que le cauchemar est bien réel.

Nous ici, loin des USA, nous n'imaginons pas ce qu'est de vivre avec un animateur télé à la tête de la France, même si parfois on pourrait rêver d'en avoir un pour rigoler l'espace de 5 mn
Que cet animateur télé soit en plus milliardaire (même si hyper mauvais gestionnaire et animateur de la faillite de tant d'autres personnes qui ont travaillé pour lui, même si hyper mauvais héritier de la fortune de son père etc etc, même si fraudeur de fisc etc etc) et de le savoir aux commandes de la première puissance du monde, il y a de quoi ne plus croire aux lois de la gravité, autant se donner pour chef un âne, et ne plus croire en la santé mentale de millions d'électeurs.
Le pire n'est il pas de voir des femmes portaient des panneaux avec pour inscription "Women for Trump". Pourquoi pas des victimes d'abus sexuel en Irlande défiler avec des panneaux "Children for Child abuse"!!!

La personnalité de Assange laisse de plus en plus confronté avec la question de la naïveté "Trump would not be permitted to win...", Trump pour Assange aurait tout l'Establishment contre lui... On lui sert quoi dans son café écuatorien ? Quand on sait que toutes les fortunes ont voté pour lui !!!
Et c'est là ce qui fait peur. Cet homme Assange vient de participer à l'élection d'un mogul des plus dépravés et des plus menteurs, des plus éloignés des nécessités de ses électeurs, et Assange peut encore se justifier?

La question que l'on est en droit de se poser : l'affaiblissement du camp US ne va-t-il pas au renforcement du camp "adverse" Poutine qui lui brille par son opacité totale. Ce n'est pas demain que des élections russes vont étonner : les bookies ne se fatiguent même pas.

L'autre question est la feuille d'impôts de Trump. Pour quelle raison n'a t elle pas été produite (non pas par Wikileaks) mais par les médias mainstream, pour quelle raison Trump a-t-il échappé à ce qui est davantage problématique que ce qui est reproché à Hillary Clinton dans la mesure où gagner beaucoup est dans l'éthique américaine.

L'autre question est pourquoi Wikileak n'a pas agi lorsqu'il a été question par James Comey du FBI des "faux" emails à 8 jours de l'élection?
A ranger dans la catégorie émission pétard mouillé. Dommage.
question pour Elaine Sciolino:
pourquoi la feuille d'impôts et/ou les vantardises de ne pas payer d'impôts de mr D. Trompre n'ont-t-elle pas été publié ?
comment mr Trompe a-t-il passé la barrière de la primaire républicaine ? "?tricheries?"
partie J. Assange:
rien à publier sur Trump tout simplement ! ( à part cet histoire d'impôts et ses histoires de cul pour peopolisation ...)
trop de temps à parler de Wikileaks car l'objectif de Wikileaks a quand même quelque part révolutionner l'information;
toujours pour Elaine Sciolino:
http://michaelmoore.com/trumpwillwin/ en particulier la dernière raison, c'est aussi valable pour les élections présidentielles
françaises;
conclusion:
- les raisons de l'élection de mr Trompe ont été trop peu évoquées sans doute par manque de recul: frustration;
oui j'aurai aimé qu'on m'explique cette histoire de grands électeurs ...
- Hillary CLinton a obtenu + de voix que mr Trompe, l'"entre soi" ne s'est pas trompé;
- mme Le pen et mr Sarkosy emploient les mêmes méthodes que mr Trompe, j'espère que leurs adversaires en tiendront
compte pour les neutraliser lors des élections présidentielles françaises de 2017 ! ne pas faire comme Hillary Clinton;
J'ai trouvé l'émission intéressante, mais je me demandais si le paternalisme et la condescendance de D.S à l'égard de Branco étaient indispensables... Personnellement j'aurais davantage apprécié sans.
Amaelle Guiton a un propos très clair, elle resitue plusieurs fois le débat et oppose des arguments pertinents à Branco.
Quant à la fin de l'émission et au tweet antisémite, on frôlait le point Godwin.
Outre une traduction d'abord inexistante, puis catastrophique et incompréhensible, j'en retiens la volonté de bien faire comprendre au spectateur (au cas où cela n'aurait pas été assez clair auparavant) que Julian Assange est vraiment très très méchant. BOUH!
Franchement j'étais gêné pour Robin Andraca.
« Mon analyse est qu’il ne sera pas permis à Trump de gagner. Pourquoi je dis ça ? Parce qu’il a eu toutes les institutions contre lui. Trump n’a pas une seule institution, peut-être à l’exception des églises évangéliques si l’on les considère comme une institution. Les banques, le renseignement, les vendeurs d’armes, les investisseurs étrangers, etc.., sont tous unis derrière Hillary Clinton. Et les média aussi. Les propriétaires de média, et les journalistes eux-mêmes. » (*)

Il est facile a posteriori de se moquer de la prédiction de Julian Assange, selon laquelle les pouvoirs établis ne permettraient pas la victoire de Trump. Assange a été victime du syllogisme suivant : les pouvoirs établis sont très puissants, ils ne veulent pas de l’élection de Trump, il leur est possible d’assurer l’élection de Clinton. Or il s’agit d’un biais auquel il est facile de céder mais qui ne reflète plus la réalité. La puissance des pouvoirs établis ne réside pas dans la possibilité d’assurer une élection. Ou pour mieux le dire : ne réside plus dans la possibilité d’assurer une élection. L’effondrement de la capacité de prescription des média est une donnée récente qui rebat les cartes. Mais ça ne veut pas dire que les pouvoirs établis ne sont plus très puissants. Ils le restent et sans doute vont le démontrer très vite, s’il en était besoin. L’histoire n’est pas finie et pourrait à la fin donner raison à l’affirmation d’Assange. J'ajoute que, si comme le disent certains dans le forum, Trump peut être considéré comme appartenant à l'establishment, je ne pense pas pour autant qu'il faut en conclure qu'il était le candidat de l'establishment. Il est difficile de nier que beaucoup de forces se sont liguées contre lui. Donc pour moi cette hypothèse n'explique pas l'élection de Trump.

De deux choses, l’une :

- Ou bien Trump n’est pas l’incontrôlable que l’on décrit, et va agir de manière compatible avec la classe dirigeante, celle des décideurs économiques, politiques et culturels : dans ce cas, il va renoncer assez rapidement aux mesures protectionnistes de son programme et il n’y aura rien de nouveau (côté économique) sous le soleil américain. C’est le plus probable, il n’y a qu’à voir ses premières déclarations après la victoire, à la fois très prudentes et consensuelles.

- Ou Trump applique son programme et il est vraisemblable que tout l’appareil va se dresser contre lui. Chacune de ses erreurs sera exploitée, et vu de l’extérieur il risque d’être une cible assez facile : entre ses bévues futures, ses écarts de conduite, l’intérêt de ses affaires et une moralité douteuse, il y aura de la place pour l’affaiblir, et, en cas d’extrême nécessité, pour une procédure d’impeachment.

(*) Je choisis de traduire « establishment » par « institution » et non par le mot français à connotation péjorative « establishment », car il ne pourrait pas faire l’objet du découpage opéré dans la phrase (pouvoir établi conviendrait aussi) :

“My analysis is that Trump would not be permitted to win. Why do I say that? Because he has had every establishment off his side. Trump does not have one establishment, maybe with the exception of the Evangelicals, if you can call them an establishment. Banks, intelligence, arms companies, foreign money, etc. are all united behind Hillary Clinton. And the media as well. Media owners, and the journalists themselves.”
Je vois un peu partout des articles relatant le rôle d'Internet dans l'élection de Trump. Ça me laisse dubitative. Surtout si l'on voit le dernier film de Michael Moore, encore inédit en France, "Michael Moore in TrumpLand," où le réalisateur nous expliquait déjà pourquoi Trump allait gagner.
Ce commentaire n'a pas d'autre prétention que d'éviter une trop grosse déception à D.Schneidermann qui a prédit que le forum allait se focaliser principalement sur le sujet de savoir si machin était anti truc ou pas à travers l'analyse tweetesque effectuée par Robin Andraca en toute fin d'émission

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Emission très intéressante, merci !

Je suis assez peu documenté sur Julian Assange et je ne me permets pas de jugement. Par contre, il est important de ne pas ériger qui que ce soit au-delà de ce qu'il est. J'ai été particulièrement intéressé par la position d'avocat de Juan Branco. En effet, à chaque fois qu'on vient émettre même la possibilité d'une réflexion hypothétique sur
1. l'impact des révélations de données personnelles,
2. le positionnement de Julian Assange (ou même plutôt sur la perception par le public de son positionnement),
3. son "dogmatisme" qui participe à l'aveuglement général (on aurait pu aller plus loin sur l'influence sur des citoyens-électeurs que peut avoir le discours d'un lanceur d'alerte sur l'impossibilité d'une élection libre et transparence),
donc à chaque fois, l'interlocuteur se braque en disant à peu près qu'il ne faut pas diaboliser Wikileaks ou Assange.

En particulier sur les histoires de données personnelles, il peut être intéressant de dénoncer le système qui permet d'usurper une identité parce que le système est faillible. Seulement, ce n'était pas l'objectif de la manœuvre. Et il ne semble pas possible de débattre de cette question des dégâts collatéraux. Ce pourrait être un débat passionnant...

Pour moi la question est très différente de se demander : "en quoi WikiLeaks a favorisé l'élection de Trump ?" (et si ça se trouve, les Américains sont moins influençables sur ce sujet qu'on ne le pense, d'ailleurs...) ou "WikiLeaks a-t-il roulé pour Trump ?"
Il me paraît primordial, surtout sur un site de décryptage, de faire la distinction entre le message énoncé et celui reçu par l'oratoire, de par tous les filtres que sont le contexte, la forme du message, sans parler des incompréhensions

Imaginons que le tweet à propos des élections truquées [ridged] soit bien celui dont parlait Amaelle Guiton, on peut aussi se dire qu'elle a vu elections sur une ligne, ridged à côté (en-dessous), et voilà un positionnement fondé sur un malentendu...
Je n'ai pas beaucoup aimé cette émission, qui est partie en vrille sur Wikileaks et a commencé par le discours de haine de la rombière du NY times. C' était un mauvais choix qui ne confirmait que ce que l'on sait depuis le fameux scoop de la découverte des armes de destruction massives par un journal au service des pouvoirs depuis longtemps.. Le NY times est le journal de l'establishment, comme on dit et, mis à part qu'elle fréquente le gratin, cette femme n'a fait que répéter sa fierté de fréquenter le gratin (le pape! Vous vous rendez compte!). Puis l'émission s'égare dans une accusation de Wikileaks totalement hors sujet et dilatoire.
Je n'ai aimé que la partie sur l'utilisation des médias par Trump, et j'aurais aimé voir l'émission s'articuler autour de l'utilisation intelligente des nouvelles technologies par Obama, lors des élections précédentes, puis par Trump, opposé au soutien de Clinton par la presse Mainstream. C 'eut été assez ambitieux et moins brouillon. On aurait aussi pu approfondir les limites des médias: Clinton était mauvaise car sans fond et usée par le pouvoir et la corruption. Si Trump n'avait touché de vrais problèmes, son talent médiatique n'aurait pas suffi (je précise que je n'aime pas Trump et suis plutôt Sanders- jill Stein)
C'est vraiment si important que ça la Rust Belt ? Parce que quand on regarde exactement où c'est et ce que ça représente... c'est vraiment pas énorme à l'échelle des Etats-Unis non ?
Pourriez vous expliciter l'allusion à Bourdieu faite par l'un de vos invités, Juan Branco, qualifiant Julian Assange de "trop Bourdieusien" (à 1:05:35) ? Voir me conseiller la lecture d'un de ses livres en particulier en rapport avec cet allusion à ses réflexions sur la structure des pouvoirs ?
Merci d'avance d'aiclairer ma lanterne.
Cherchant si par hasard il n'y aurait pas en fin d'émission une chronique de Mathilde Larrère, j'entends à 1h19'08" DS annoncer :
"je ne voudrais pas qu'on termine cette émission sans avoir parlé du fond !"
J'ai bien fait de ne pas écouter avant.
Todd AVANT l'élection. Pour mourir moins con (et moins arrogant Juan Branco).



https://www.youtube.com/watch?v=xZYgUwmWWVw
A propos des "liens (ténus) [de Donald Trump] avec la complosphère américaine", voici un article que nous avions traduit sur Alex Jones.
Arrogance mal placée de la part de Branco et Assange qui nient l'évidence du problème des données personnelles divulguées.

On parle de la mégalomanie de Trump, qui est réelle, mais que dire de celle d'hommes qui n'acceptent pas que leur combat souffre de la moindre remarque, du moindre bémol ?

En espérant que cette intransigeance prétentieuse ne cache pas un radicalisme aveugle et arriéré - "on ne fait pas d'omelette d'establishment sans casser des oeufs de citoyen lambda".
Vaut mieux ne pas faire d'émission plutôt que commettre une nullité pareille.
Chapeau au pote d'Assange d'avoir réussi à garder son calme. S'il était parti en cours d'émission, je l'aurais compris.
Le pseudo-journaliste d'ASI n'a cessé d'agresser l'invité pour obtenir/inventer le scoop suivant : Assange roule pour Trump.
Mais comme l'invité a démonté tous les arguments avancés, le journaliste a sorti en fin d'émission la carte de .... l'antisémitisme (avec un tweet imbitable même pas traduit).
A cours d'arguments, le bougre. Et brouillon.
On est très proches du fond, Daniel. Ce journaliste (dont j'ai oublié le nom) est peut-être le fils d'amis proches, mais pitié, envoie-le chez BFM !
Et qu'il arrête la coke.
Mais je sens que tu t'es rendu compte de ton erreur de recrutement. Avec un peu de courage, tu sauras nous éviter de le revoir.
rien de nouveau ....pour libé assange est un affreux complotiste , limite antisemite , D.S. n'est pas loin , l'ex correspondante ricaine..n'en parlons pas , les garde-chiourme presentateurs a gerber , et , bien sur , et bien seul , le representant d'assange.Tout va pour le mieux , asi avait prevu trump , wikileaks a fait perdre clincton , clincton n'as jamais fait perdre bernie sanders , et marine le pen monte , monte , monte ....et , ici , chez asi , on se demande pourquoi ,
alors certes c'est facile, en buvant son café, de dire "bof" comme je le fais.
Mais la question se pose quand même : comment se fait-il que la semaine dernière j'ai passé un bon moment en regardant l'émission, et que là, bof ?
Moi? peut-être
Pourtant le sujet dans les 2 cas était intéressant.
Je me risque à émettre l’hypothèse que contrairement à la semaine dernière, il y avait connivence entre les invités et les journalistes pour dire "WL c'est pas bien". Et le pauvre avocat obligé de justifier l'apparition d'un numéro de secu (défendre un avocat, c'est bien la 1er fois que cela m'arrive). ça ressemble à une attaque par les bandes car WL dû t il jamais ne rien filtrer, ça ne répond quand même pas à la question - du moins dans ce cas -Quel rôle a joué Wikileaks dans l'élection du candidat républicain ?
Lorsque je dis connivence, cela ne veut pas dire qu'avant l'émission il y a eu réunion pour dire que l'on va manger du Assange au dîner. Mais juste que chacun en arrivant avait une idée sur la chose, et que c'était la même. On rajoute à cela l'esprit de groupe, qui n'autorise pas que l'on change d'avis en cour de route, et on se retrouve dans un commissariat de police.
Émission poil à gratter, difficile de dire quel invité m'a été le plus insupportable à suivre.
Le sujet du fourvoiement des médias américains au sujet de la vague de fond ayant favorisé D. Trump
aurait mérité une émission à part entière.
Par ailleurs, je ne voudrais pas chipoter cher Daniel, mais parler en début d'émission de
"l’élection de Trump" me parait un peu abrupt : Trump vient de remporter l'élection présidentielle,
il me paraîtrait plus correct de parler de "la victoire de Trump à l'élection présidentielle américaine".

Pour ma part, je salue la mobilisation l’électorat républicain,
et fonde l'espoir que H. Clinton ne revienne pas à la charge en 2020. En effet, la bougresse
avait soufflé tant et plus sur la nuque de B. Obama tout au long de ses mandats successifs
que cela en devenait indécent. Finalement, les outrances verbales de Trump et son manque de répartie
lors des débats n'auront pas autant pesé dans la balance que la duplicité présumée et l'arrivisme XXL de Clinton.

L'incident à la forte charge symbolique s'étant déroulé lors des dernières commémorations
du 11 septembre n'a pas du aider, je fais référence au malaise vagal qui s'était emparé d'elle
au moment de grimper dans son fourgon aux alentours de Ground Zero. Je ne suis pas médecin,
mais tellement peu crédible de la part de la com' de l'ex-first lady de l'avoir maquillé
comme symptomatique d'une pneumonie. Certes, elle avait pas mal toussoté
lors de certains discours, et Trump n'est quant à lui pas frais comme un gardon, mais
une pneumonie, who could imagine ? Guys.... un AVC des familles,
il conviendrait peut être de lui avoir diagnostiqué, mais chuuut!
Et cet échec des médias à prendre le pouls de la population (populiste - par définition) ne devrait-il pas interpeller Xavier Niel et Vincent Bolloré (entre autres) sur leur incapacité à domestiquer les voix divergentes ?
Mais en fait, non !
Ils savent très bien que Wall Street, le CAC 40 et le MEDEF, mettront tout le monde au pas. Que ce soit Trump ou Marine Le Pen.
Ma chemise que Trump deviendra rapidement "très raisonnable". La "finance" lui laissera une marge de manœuvre, mais elle le tiendra en laisse pour qu'il n'aille pas trop loin.
Plus ça change, plus c'est la même chose.
ce qui est revelateur dans cette election c'est que deja il y'a pas loin de 50/100 d'abstention.(et on compte pas tous ceux qui ne peuvent pas voter pour x raisons)..

que la campagne électorale ignore trois quarts des États où l’issue du scrutin semble acquise .

que les 50/100 restants qui votent ne suivent pas (plus)les injonctions des medias mainstream...

le sujet aurait du porter sur ça
Pourquoi la moitie des gens ne votent pas?

et ce malgre ,le fait qu'il faut faire barrage a l'affreux trump
bonjour
wkleaks révèle des éléments de correspondances "sécrètes" concernant les grandes puissances mondiales (politiques ou autre ...)
comme tout "diseur" de choses cachées il doit être éliminé ...
la façon dont certains argumentaires sont menés, me rappellent tout a fait la manière dont l'affaire cahuzac a été traitée en France, et aussi comment mediapart a été traité
comme quoi , quoique l'on fasse , tout peut recommencer ...
cela laisse rêveur ....
cdlt

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Dsl mais inviter un mec de wikileaks pour lui dire que c'est de leurs fautes si Trump a gagner, bah je trouve qu'il y avait mieux comme émission a faire sur l'actualité américaine ...

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Excellent débat, j'ai particulièrement apprécié Juan Branco, qu'on sentait assez déçu des accusations, mais qui a bien défendu le beefsteak.
Soit dit en passant, le passage où Assange intervient pour dire que Trump ne gagnera pas contre l'establishment est assez savoureux, parce son aveuglement est sans bornes : Trump fait partie de l'establishment, il en est même le représentant le plus emblématique : riche héritier, cynique, menteur, narcissique, incapable de comprendre le point de vue de l'autre, Républicain, méprisant envers les petits et de ce fait prêt à tout pour se maintenir...

Ce serait assez drôle si ce n'était pas si dramatique...
Il flottait, ce soir, dans le studio d' ASI, comme un parfum de naphtaline, d' illusions perdues...Un relent proustien, en quelque sorte, qui m' a, je l' avoue, enchanté...Le Temps s' était figé, et je retrouvais, dix ans passés, comme un souvenir des jours heureux: DS, au mieux de sa forme, renvoyant ses "Oui, mais...", d' un revers élégant de ses lunettes ( Non-cerclées d' écailles...Bizarre...) à la face, un rien décontenancée, de l' interlocuteur...Icelui se demandant si il devait poursuivre le déroulement de son argumentaire, en s'en tenant à la première partie de l' interjection, ou s' obstiner à expliquer la chose, choisissant, avec moins d' optimiste, mais, sans doute, plus de sagesse, de prendre en compte ce "mais...", lourd de tout ce que vous pouvez bien y fourrer!
Et une (la?) journaliste de Libération, s' étonnant, chère âme, que la liberté ne s' arrêta point aux limites d' une décence bien comprise...Un numéro de Sécurité Sociale, donné en pâture aux malveillants, rôdant deçi, delà...En voilà une idée bête et dangereuse!
Il y eut, même, le nom de Bourdieu, de prononcé...Si, si, je suis formel...Et n' eut été la persistance de mes bourrelets, de mon hernie vagabonde, et de ce je-ne-sais-quoi qui m' empâte la bouche, quand j' abuse, par trop, du réel, je me serais cru, carrément, sur la Cinq!
Le plus bizarre de tout ça, c' est qu' il semblait bien que ce flou temporel n' ait pas touché que moi...J' aurais juré, par delà mon écran, qu' on avait, tout comme moi, si ce n' est pour les mêmes raisons, quelques difficultés à regagner le présent!
Ah oui, le fond du débat: Wiki qui likerait Donald-la-Trompe...On a qu' à mettre ça sur le dos de la gueule-de-bois, hein...Promis, je dirais rien à personne!
Carpe diem...
Beauvais, la ville la plus glauque de la région Île de France…

Oceanerosemarie, Beauvais c’est en Picardie et cette ville a une cathédrale inachevée avec de superbes vitraux et une horloge astronomique
que tu m’en donneras des nouvelles.
Et puis, y’a Jeanne Hachette.
Je n'en suis qu'au début de l'émission, mais déjà, une remarque : cette brave dame ne parle pas et ne comprend pas assez bien le français, c'est extrêmement pénible à écouter, sans compter que ça pousse Daniel à finir ses phrases à sa place.
Il faut recruter des interprètes ou attendre un peu et sous-titrer tranquillement la vidéo.
Les gens qui ne sont pas parfaitement bilingues ou trilingues ont le droit, pour exprimer correctement toutes les nuances de leur pensée ou faire de l'humour, de s'exprimer dans leur langue maternelle. Ça coûte un peu plus cher, certes, mais c'est tellement plus agréable pour tout le monde.
Il y a quatre ans, après l'élection américaine, on avait eu droit aux analyses d'Emmanuel Todd. De là à dire que c'était mieux avant...
Pour l'analyse de Todd : https://www.youtube.com/watch?v=xZYgUwmWWVw
Cela commence à 41 minutes. Passionnant, bien plus que le début d'émission @si à mon avis.

[Edit] : Notez que ce commentaire est enregistré la veille (!) donc avant l'élection.
Avec un résumé dans le post d'O. Berruyer : http://www.les-crises.fr/video-crise-de-la-societe-americaine-crise-de-la-globalisation-par-emmanuel-todd/
C'est vrai, mais faut pas le dire, chut ! Moi-même, j'essaye de l'oublier, hips !
oui cette analyse de Todd est juste fabuleuse. Je l'ai regardée avant ce débat d'@si. Du coup toute la partie compréhension du phénomène au début notamment avec le wikileakiste péremptoire, m'est apparue très très pauvre.
Y'a pas à dire, comme il y a 4 ans avec le FN, j'ai l'impression qu'il ne voit pas la spécificité du discours de Trump qui remet en scène une lutte des classes mais qui le fait en "national socialiste" si je puis dire.
Les fascismes aussi étaient une forme de lutte des classes, s'adressaient aux déclassés etc., et on rate quelque chose si on ne montre pas la différence entre Sanders et Trump ou entre Mélenchon et Philippot.

Je trouve ça d'autant plus bizarre qu'il dit bien que la société américaine est profondément racialisée, ce à quoi il faudrait rajouter religieuse. Le vote des minorités pour les démocrates n'est pas qu'une question de stratégie ou de bon sentiment supposé de ceux-ci, le rapport au "mondialisme" non plus, c'est une vieille opposition idéologique entre le "parti des dévots" et le "parti philosophique" aurait-on dit au XVIIIe, la gauche des Lumières et la droite de la foi. Ce n'est pas pour rien que Trump a pris Pence en vice-président, sorte de "born again" converti aux évangéliques républicains alors qu'il était issu d'une famille catholique démocrate (et les convertis sont généralement zélés...).

Il a l'air de penser que Trump ne sera pas agressif, mais désolé, va déjà falloir espérer qu'il a dit n'importe quoi devant l'AIPAC et qu'il ne remettra pas en cause le traité avec l'Iran, parce que derrière, une tension avec l'Iran signifie une tension avec Assad et Poutine, sans parler des pays du Golfe encouragés à continuer leur guerre sunnite-chiites (ou perses/arabes pour une autre vieille histoire).

J'sais pas, j'ai l'impression qu'il y a un pan du champ politique qu'il a du mal à voir comme si dans ses catégories (issus de ses modèles familiaux ?) il n'y avait pas la place pour ces formes "socialistes" qui ne sont pas de gauche. D'ailleurs, quand il renvoie le modèle familial américain au modèle individualiste libéral anglais, je me demande si ça prend bien en compte d'autres immigrations que les britanniques, notamment l'allemande. D'après Wikipedia : "Avec environ 51 000 000 d'individus, ils forment le plus grand groupe ethnique aux États-Unis, comptant 17,1 % de la population américaine en 2009."
Et sauf erreur, ils forment une bonne part de la population du Midwest, une amérique profonde dont, pour ma part, j'aurais du mal à penser que les valeurs individualistes y soient très prégnantes : communauté, paroisse, famille, La Petite maison dans la prairie, tout ça, ça ne détonnerait pas en milieu germanique.
J'ai écouté. Todd rappelle qu'en amérique, la durée de vie est en léger recul, un très mauvais signe, 33% des électeurs de moins de 50 ans ont un niveau Bac +3 , soit le plus élevé au monde, qu'une partie du programme économique de Trump est celui de la gauche (limitation du libre échange), que Clinton défend des positions classiques de la droite concernant la finance, que la démocratie américaine est une démocratie raciale.Et qu'il aurait perso, voté Sanders.Enfin que considérer l'électeur de Trump comme un abruti ne permet pas de penser.
Merci d avoir poste cela
Merci morkeleb, passionnant en effet, comme souvent avec todd, même s'il a trop tendance, à mon goût, à rendre le discours raciste de Trump très secondaire dans sa campagne. En tout cas, au regard de cette piètre émission d'asi il y a pas photo! J'espere que l'analyse de la victoire de Trump ne se limitera pas à cela sur ce site...
Todd a toujours tendance à reléguer au second plan l'analyse des discours explicites, il préfère essayer de comprend les perceptions collectives inconscientes. Ce qu'il appelait, dans son bouquin sur Charlie, les "discours latents". Pour moi, c'est une clé de compréhension de ses analyses.

D'ailleurs je trouve qu'on s'appuie en général beaucoup trop sur le commentaire des discours explicites. J'ai le sentiment que "les gens" agissent très souvent en complète opposition à leur discours, plutôt en réaction à des "énergies" perçues.
Les travaux de Milgram, Festinger, Beauvois et Joules sur la dissonance cognitive semblent montrer que les gens agissent surtout en fonction de la situation dans laquelle ils sont placés, et que leurs "discours explicites" ne font que rationaliser leurs actions après coup, afin de minimiser la dissonance.

Contrairement à ce que l'on croit souvent, ce ne sont pas les idéologies qui déterminent les actions, mais plutôt les actions qui déterminent les idéologies.
Si vous êtes en manque, la veille de l'élection E. Todd donnait une conférence sur globalisation (débat lancé par Trump):

Conférence Isegoria-Crise de la société américaine, crise de la globalisation ? 08-11-2016 (Todd commence à la 41eme mn)
Et bien voici en effet une analyse moins conformiste!!


http://www.clique.tv/la-grosse-version-du-gros-journal-emmanuel-todd-trump/
Une émission intéressante, à part les 8 premières minutes qui ne servent à rien et qui auraient pu sans problème être coupées au montage.
Et étrangetés de la politique où l'on voit soudain le FBI et Wikileaks faire un concours de : "eh ! oh ! on a des emails !".
En fait, le simple fait de dire qu'on va publier une correspondance privée introduit d'emblée un soupçon, comme avec le bouquin d'entretiens avec Hollande, ça stimule la pulsion inquisitrice-voyeuriste : qu'est-ce qu'ils nous cachent ces gens-là ? quels sont donc leurs petits secrets ?
N'est-ce pas la définition du privé, l'intimité toujours honteuse, "parties privées", "parties intimes" de nous-même que nous avons tous à cacher pour être respectables en public ?

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