Sivens : "pour s'informer, il ne fallait pas regarder TF1 !"
Le barrage de Sivens dans le Tarn était-il nécessaire? Etait-il surdimensionné, mal financé ? S'agissait-il d'un "grand projet inutile" ? A l'heure où nous enregistrons l'émission, le conseil général du Tarn, maître d'oeuvre du barrage vient de "prendre acte" de l'impossibilité de poursuivre le chantier après la mort du jeune écologiste Remi Fraisse, le week-end dernier. Sur notre plateau, le point sur le barrage mais aussi sur la ferme des 1000 vaches (la chronique d'Anne-Sophie Jacques est ici), et sur d'autres grands projets contestés.
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Derniers commentaires
certes
et ca ne vaut qu'un vite dit rapide ?
c'est sur que ca genere moins de clicks qu'Aladdin ou Retour vers le Futur ...
J'étais à la manif samedi à Toulouse et c'était vraiment l’horreur. J'ai eu peur. J'ai 58 ans et je vais aux manifestation pour exprimer de façon non violente mon total désaccord avec ces grands projets inutils imposés et la répression policière.
Pourtant je n'avais pas eu peur à Albi le lundi 27 octobre alors que je me suis fais plaquer sur un capot de voiture à coups de matraque dans le dos par un CRS et gazée lorsqu'ils ont chargés, mais là, à Toulouse, il y avait une réelle volonté de coincer les manifestants et de leur en faire baver pour les dissuader de revenir manifester.
La manifestation avait été interdite la veille au soir, mais le NPA nous a assuré qu'il avait négocié avec la police la possibilité de défiler sur l'avenue Jean-Jaures, jusqu'à la médiathèque. En fait c'était un piège car au bout d'1km environ, nous nous sommes retrouvés bloqués face à des grilles accrochées à des camions de flics. La plupart des rues adjacentes étaient aussi bloquées par des CRS et finalement quand on a voulu s’échapper, on s'est aperçu qu'à l'arrière de la manif ils avaient aussi bloqué tout échappatoire. Sur les côtés de l'avenue, partout des groupes de CRS et de la BAC.
Puis ils ont commencé à balancer lacrymos et autres grenades (1) et à avancer avec les grilles accrochées aux camions pour resserrer petit à petit la nasse.
D'un côté du boulevard, il y avait une ou deux rues, je ne sais pas, qui n'étaient pas bloquées et certains manifestants se sont échappés par là, mais comme par hasard, c'est la BAC (c'est la BAC la pire) qui les attendait et les a poursuivis jusque dans les immeubles, elle a poursuivi les gens jusque dans les appartements de personnes qui avaient bien voulu les protéger. J'ai un copain qui a réussi à se réfugier avec sa femme chez une vieille dame qui a refusée de laisser entrer les flics en faisant celle qui était au courant de rien. Il n'a rien d'un casseur. Comme moi il ne voulait pas prendre de risque et surveillait la tension qui montait et voulait sortir de la manif avant que le piège se referme complétement, on sentait que la situation allait dégénérer et que les flics attendaient pour charger et balancer les lacrymos. Mais il a eu 3 secondes de retard par rapport à moi. J'ai réussi à passer le cordon de CRS à l'arrière de la manif, en disant que je voulais juste rentrer chez moi. Je dois être la dernière à être passée. Pendant plus de deux heures on a crié en vain "laisser les sortir" (2). Hélico, cars de CRS en pagaille, canon à eau, lacrymos, grenades, coups de matraque et arrestations... état de guerre.
Témoignage d'une amie avec qui j'étais :
on s'est fait chargé, gazé, j'avais pas pensé à un truc, qu'on se serait retrouvé dans un guet apens ,la police nous avait enfermé dans une avenue, aucun moyen de se barrer , elle était partout, avait bouché toutes les issus de secours, elle chargeait sur nous, balançait des lacrymos , arrêtait des personnes,on a essayé de se barrer pour échapper au gaz, à la violence de l'état, impossible de partir, tout le monde criait laissez nous passer, on leurs a demandé où ils voulaient en venir, on avait bravé l'interdiction, alors on devait payer? et puis, il s'est passé quelque chose, un homme est venu nous aider, il nous a fait traverser une résidence qui donnait sur une avenue beaucoup plus calme, on est passé, mais d'autres personnes étaient toujours de l'autre coté, alors j'ai attendu qu'elles sortent, quelque unes ont pu passer, mais quand la gestapo c'est rendu compte qu'on se barrait par là, elle est venue, a balancé des lacrymos dans la résidence pour empecher les gens de sortir, j'ai cru que j'allais peter un cable,par la suite j'ai appris que des copains étaient passés et qu'ils s étaient refugiés dans un appartement, une vielle dame leur avait ouvert sa porte, la BAC faisait tous les étages, frappait à toutes les portes pour arreter les personnes qui avaient pu fuir.
Pourtant la manif était vraiment calme, les gens applaudissaient les clowns qui essayaient de détendre l'atmosphère et dansaient sur leur musique.
Beaucoup se sont assis par terre, beaucoup criaient "nous sommes pacifistes", ce qui ne leur a pas empêcher d'être gazés et matraqués à bout portant.
A l'évidence, il s'agit de dissuader les gens d'aller manifester en leur faisant peur.
Sans compter les condamnations avec de la prison ferme déjà tombées.
Il semble que cette stratégie fonctionne puisque nous n'étions environ que 1 500, enfin certainement moins de 2 000, ce qui n'est pas beaucoup pour Toulouse. Combien la prochaine fois ? Et pour quel sujet de manif ?
ADR
(1) voir les photos avec commentaires ici :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/08/musique-cocktails-molotov-et-arrestations-retour-sur-la-manifestation-d-hommage-remi-fraisse-588364.html
Comme il est dit exceptionnellement par ce média, c'est une grenade tirée par les flics qui a mis le feu à la voiture rouge. Il n'y avait pas de cocktail molotov.
"Moins de deux heures après le début de la manifestation en hommage à Rémi Fraisse et contre le barrage de Sivens, les forces de l'ordre ont lancé les premières offensives.
Les CRS ont été les premiers a lancé l'offensive contre les manifestants, ayant eu pour ordre de disperser les manifestants." http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/08/incendies-lacrymogenes-et-grenades-assourdissantes-la-manifestation-anti-barrage-de-sivens-degenere-toulouse-588260.html
Comment peut-on se disperser quand on est dans une nasse ?
(2) http://www.youtube.com/watch?v=_FqYgD2wstg
voir la video de 4mn de la Dépêche du midi :
https://api.dmcloud.net/player/embed/50bf573b94a6f617e702bc81/545e73be9473996c3cd7b410/5b4e804ec5294ad8b33b7a66b77dcde6?exported=1
autres témoignages à lire absolument (ci-dessous) :
http://kayou.over-blog.com/2014/11/manifestation-du-08-novembre-a-toulouse-temoignages.html
Témoignage de Valentin, présent à la manifestation du 08 Novembre à Toulouse.
"Que c'est il passé le 08 novembre à Toulouse ?
Je m'appelle Valentin, j'ai 17 ans, et je suis pacifiste.
Nous nous sommes tous réunis comme prévu à 14 h place Jean Jaurès.
Nous avions appris la veille au soir -via les médias- qu'elle était interdite.
Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de Rémi, nous nous sommes concertés afin de savoir ce qu'on allait entreprendre. Un membre du NPA a négocié avec la police et 30 minutes après, il nous a appris que la police -via le préfet- nous proposait un nouveau parcours : traverser les allées Jean Jaurès. Premier piège de la journée mais nous ne le savions pas encore. Dans une ambiance bonne enfant, la manifestation avançait dans le boulevard Jean Jaurès, encadrée par des policiers. Second piège.
Et tout à coup, en plein milieu du boulevard, des camions anti émeute (avec de grandes grilles devant le capot) arrivent et bloquent la manif au milieu du boulevard. C'est là que le piège s'est refermé sur nous : nous nous sommes aperçus que nous étions totalement encerclés. Les CRS et les GM bloquaient le boulevard derrière, devant et sur les côtés. Impossible donc d'en sortir. Alors on s'est tous couchés par terre en signe d'indignation et de non violence. Et là c'est le drame : les CRS lancent une sommation pour que l'on se disperse (alors que le boulevard était ENCERCLE et que l'on ne pouvait PAS partir).
Puis ils chargent sur les manifestants couchés en première ligne : gaz lacrymogènes en pleine face, grenades assourdissantes, coups de pieds, coups de matraques. Nous sommes tous restés couchés en nous tenant les uns les autres mais la douleur était telle que tout le monde a fini partir en courant petit à petit. Pour ma part, j'étais couché devant, en première ligne. J'ai reçu coups de pieds, de matraques, de boucliers, et je ne sais combien de gaz dirigés vers le sol par les CRS. Je suffoquais tellement qu'au bout de 5 minutes j'ai du sortir en courant. La jeune fille à côté de moi est restée 30 secondes de plus et un CRS lui a ATTRAPE LA TÊTE PAR LES CHEVEUX AFIN DE LA GAZER EN PLEIN VISAGE. Pour ma part j'ai couru pour me réfugier loin des gaz dans un coin du boulevard.
J'ai observé une super solidarité, les gens me croisaient et me donnaient du sérum pour les yeux. Au bout de 10 minutes ça allait (un peu) mieux. J'avais encore les yeux qui pleuraient mais je suis revenu sur les lieux.
Là, j'ai vu une scène de massacre : des policiers frappaient des manifestants partout, c'était la chasse, le boulevard était bloqué et personne ne pouvait s'enfuir.
J'étais hors de moi et j'ai commis une erreur : je me suis avancé vers un chef des CRS et je lui ai dit toute ma colère, sans violence mais avec beaucoup d'entrain dans la voix. Il m'a poussé, et j'ai vu son regard vide, sans âme, une seconde. Puis il a levé son aérosol et m'a gazé au visage, j'étais en face de lui, à trois centimètres de son visage. Puis j'ai entendu des gens lui crier dessus et je suis parti car j'avais vraiment mal, j'avais du gaz partout, nez, bouches, yeux, oreilles, cheveux, vêtements... La peau me brûlait, je n'y voyais rien, je me suis effondré. Heureusement des gens m'ont attrapé et m'ont porté jusqu'à chez eux pour que je me rince le visage. La douleur était telle que je voulais qu'on m'assome ! Sur le chemin, j'ai observé une magnifique solidarité. Tout le monde me proposait du Maalox, du sérum pour les yeux, à manger, à boire... J'étais complètement sonné par la douleur.
On a voulu sortir du boulevard mais impossible, j'ai dit que je voulais me soigner, que je ne pouvais plus respirer, et la réponse que l'on a eue c'est : "bien fait pour vous, vous y étiez c'est que vous le méritez, vous y rester maintenant".
On a mis une bonne 1/2 heure a atteindre l'appartement de ceux qui m'ont aidé en passant par des rues dérobées. J'ai mis au moins 45 minutes à m'en remettre.
Hier soir en rentrant chez moi j'ai voulu me doucher mais tous les gazs qui étaient restés dans mes cheveux ont dégouliné sur mon corps et ça m'a horriblement brûlé.
La personne qui est venue me chercher à Toulouse avait même du mal à respirer et toussait dans la voiture car j'avais plein de gaz sur moi, on a dû s'arrêter plusieurs fois sur l'autoroute pour aérer la voiture cas il ne pouvait pas conduire !
Bravo à ceux qui sont restés coincés dans le boulevard pendant plusieurs heures dans les gazs et les tirs de flashball.
Cette manif était un piège : les policiers nous ont menti (ce trajet n'a en réalité jamais été autorisé) et en ont profité pour tous nous bloquer dans un espace restreint et nous faire mal. Ils ont attisé la haine en chargeant les manifestants pacifiques couchés par terre.
Les policiers sont à l'origine des débordements qu'ils ont volontairement provoqués !!
Il faut savoir qu'au début de la manif des gens arrivaient et venaient parler avec les policiers, puis se joignaient à eux afin de "faire régner l'ordre" et ce n'était en aucun cas des policiers.
Des policiers de la BAC se sont déguisés en casseurs et ont chassé des gens, cassé des vitrines...
Les policiers se sont joints à des inconnus et leur ont prété des casques afin qu'ils tapent dans le tas !! Et ça, je l'ai vu de mes propres yeux !!
Je tiens à remercier les personnes qui m'ont tiré de là car sans elles je ne sais pas ce que je serais devenu...
Si quelqu'un a une vidéo ou des photos de ce qu'il s'est passé, que ce soit au début quand on étaient couchés ou à la fin quand le CRS m'a gazé en face de moi, je suis preneur car des journalistes les voudraient.
La peau me brûle encore et ma maison et la salle de bain puent le gaz. Je viens de lancer une troisième machine pour laver mes affaires car le gaz ne part pas. J'ai peur de prendre une nouvelle douche, c'est dire !
Vous pouvez chercher sur youtube des vidéos de ce massacre car il y en a surement.
Merci d'avoir pris la peine de lire. J'espère qu'il y a de quoi prendre conscience de la barbarie des policiers.
Je porte plainte mardi."
Val
Un autre témoignage, même manifestation.
"Bonjour à tous,
Je suis allés à la manifestation à Toulouse avec des amis et ma copine. Nous avons rejoint toutes les personnes déjà sur place, le point de RDV était à Jean Jaurès à 14 h.
Une personne a pris la parole, un membre du NPA nous expliquait les conditions de la manifestation comme quoi tout d'abord, la manifestation était interdite mais que finalement, nous avions eu l'autorisation d'aller jusqu'à la Médiathèque (moins d'un km plus haut). Nous avons donc commencé la manifestation dans le calme, en marchant, les gens chantaient, les slogans à coups de "police partout justice nulle part", et autres.
Avant d'arriver à la médiathèque, il y a eu un gros cordon de CRS qui nous a bloqué le passage. La manifestation n'avançait plus. Les gens ont commencé à s'assoir, à chanter, à danser, nous attendions dans le plus grand calme et un pacifisme exemplaire.
(1ère sommation) - (2ème sommation)
Boum, en un rien de temps, les lacrymogènes étaient en l'air, retombant sur nous tous alors qu'il n'y avait eu aucune violence auparavant !
Le début de l'enfer.
Nous avons tous commencé à reculer, pour pouvoir repartir de là où nous venions afin de nous disperser. Et là, surprise, cordon de CRS de l'autre côté, avec les gros camions avec les grilles (anti émeute), chaque ruelle était bloquée par le PSIG et les CRS. Nous étions pris au piège !! Impossible de sortir de cet enfer !! Le gaz flottait dans l'air et nous brûlait à tous les yeux, la gorge, le visage, les poumons... Nous avons été bloqués ainsi pendant plus d'une heure !! Les CRS bloquaient la sortie, et empêchaient quiconque de rejoindre la manifestation. La violence était terrible, les grenades pétaient dans tous les sens... j'ai essayé de discuter avec un CRS en lui demandant de nous laisser passer parce qu'on voulait partir et ne pas subir cet enfer, il m'a répondu "j'ai des ordres"...
C'est une HONTE !! Le gaz flottait dans l'air, et les CRS ont commencé a avancer des deux côtés afin de nous resserrer et de nous isoler encore plus. Nous ne savions plus quoi faire, c'était horrible.
Des gens ont commencé à courir vers une ruelle ! OUF, enfin une sortie !
Nous avons pu rejoindre cette ruelle, libérée des forces de "l'ordre"...
Enfer !! Partie 2 !
Nous avons donc commencé à emprunter cette ruelle pour pouvoir enfin quitter ce chaos... Certains de mes amis étaient devant, à une dizaine de mètres de moi, courant pour échapper au désastre.
Et là, à la sortie de la ruelle, le PSIG a débarqué à une vitesse incroyable en courant et en frappant les personnes qui essayaient de s'échapper de cet enfer, à grands coups de matraques. Mes amis se sont fait matraquer dans le dos, sur le bras, et il y en a un qui s'est pris un grand coup de pieds dans les parties intimes !!
De là, notre groupe était séparé, trois ont disparu derrière tout ça et le PSIG nous a dit de faire demi tour "CASSEZ VOUS ! DEGAGEZ !" en frappant leurs matraques contre une grille en métal.
C'était terrifiant !! Heureusement, un habitant de la ruelle nous a sauvés et nous a fait rentrer chez lui, on a attendu que les choses se calment, et nous sommes sortis une demi heure après.
Plus de policiers (à moins de 500m de nous) mais le gaz lacrymogène flottait dans l'air des rues avoisinantes. un de nos amis s'est fait arrêter. IL N'AVAIT RIEN FAIT !!
Résultat ? Comparution immédiate, on attend des nouvelles...
C'EST UNE HONTE !! LA VIOLENCE POLICIERE EST DE PLUS EN PLUS FORTE ! C'EST SCANDALEUX ET TERRIBLE !
Je ne trouve plus les mots pour continuer... Merci à ceux qui auront pris le temps de lire mon témoignage..."
Si malgré cela vous restez sceptiques, je vous en prie, lisez donc cet article transmis par Théo Klast :
"Scènes de guerilla urbaine à Toulouse. Des manifestants lancent des ?#?confettis? sur les ?#?CRS?."
Voilà ce que j'ai entendu cet après midi sur ?#?BFMTV?. Les médias ont touché le fond, pour sombrer dans une propagande encore plus ridicule, ils vont devoir creuser profond...
AUTOPSIE D'UNE MANIPULATION MEDIATIQUE
L'opération médiatique avait pourtant commencé avec les grands moyens : 2 correspondants sur place, plus les caméramens, camion-régie pour les retransmissions par satellite, et vocabulaire incendiaire, tout y était pour foutre la trouille du peuple...au peuple.
14 heures : les manifs de protestation contre les violences policières de ?#?Nantes?, ?#?Paris? et ?#?Toulouse se passent "bien", c'est à dire mal pour les propagandistes du pouvoir en mal de "guerilla urbaine" pour faire oublier le meurtre de #?Rémi? : pas le plus petit incident à se mettre sous la caméra ! Hommage digne, minute de silence pour Rémi Fraisse, mort pour que vive la nature, manifestant-e-s de tous âges ayant bravé l'oukase du préfet pour venir dire "STOP AUX VIOLENCES POLICIERES" et stop aux grands projets inutiles et imposés, on ne peut plus pacifiquement.
15 heures : BFMTV commence à parler de scènes de "guerilla urbaine".
Le seul problème, c'est que les images ne sont pas "raccord" : on voit des CRS gazer des manifestants pacifiquement assis par terre ...
16 heures : les gazs lacrymogènes envahissent les rues de la ville.
Chouette, la télé peut enfin montrer des images de "manifestant cagoulés" puisque tout le monde, manifestants ou pas, se couvre la bouche et le nez pour tenter vaille que vaille de respirer dans les nuages de gazs lacrymogènes répandus par les robocops !
17 heures : là, ça commence à tourner en boucle, l'expression "scènes de guerillas urbaines" ...mais les images ne sont toujours pas en phase avec les commentaires guerriers de BFMTV, on y voit guère que des clowns aux nez rouges, à visage découvert, qui essaient par tous les moyens de montrer leur pacifisme !
Et puis les premiers témoignages arrivent : les CRS ont gazé tout le monde dés 14 h 45, et bloqué la manif entre deux cordons de robocops.
Celles et ceux qui tentaient d'échapper à cette souricière furent frappé-e-s.
Des flics en civil, déguisés en casseurs mais reconnaissables à leurs brassards rouge "police" agressent brutalement des jeunes, on ne comprendra pas pourquoi car BFMTV n'a trouvé aucune violence à montrer !
Ca y est, les "scènes de guérilla urbaine", les "scènes de violences", sont dans la boîte, et peu importe pour les commentateurs parisiens si LEURS IMAGES NE MONTRENT QUE DES VIOLENCES POLICIERES ! (et une voiture ayant pris feu, sans lien évident avec la manifestation pacifique, mais systématiquement associée ! D'après plusieurs témoignages, c'est une grenade lancée par les gendarmes mobiles qui a mis le feu à cette voiture :
https://www.facebook.com/ripremifraisse/photos/a.873344062685349.1073741829.873279399358482/879495168736905/?type=1
autre témoignage :
Manuel Valls, la droite et le café du commerce - Bernard Viguié, ancien avocat au barreau de Toulouse
https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/2014/11/manuel-valls.pdf
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ennui et déception…..
Une heure et plus de généralités pour pas grand chose de concret, et de nombreuses contre vérités non relevées. (quid du soutien d'étiage, des cultures irriguées …?)
Pensez vous réellement avoir permis aux 3 invités de présenter leurs éléments de réponses aux questions alléchantes soulevées dans votre introduction ? Il nous semble surtout avoir assisté à un plaidoyer pour le système agricole dominant doublé d'un tir de barrage sur les quelques éléments de questionnement timidement exprimés par les 2 autres invités peu soutenus.
Nous attendions qu'émergent les arguments de chaque bord, mais nous devrons les chercher ailleurs…..
Plus généralement, quel est le média qui a reconstitué l'historique de la retenue, depuis le départ il y a 20 ans, qui a mené à cette situation ? D'autre part, ce qui est partout entre les lignes c'est la question du fonctionnement de la démocratie. Qui le décortique ?
ASI, vous nous avez habitués à mieux.
MFRV
je ne sais pas trop où je devrais poster ça, mais en revisionnant l'émission:
> "L'assemblée nationale n'a pas prévu qu'un citoyen lui téléphone !"
> "Vous voyez des parlementaires faire une loi contre leurs intérêts ?"
en suivant le lien de contact vers le site de Hervé Lebreton je tombe sur un lien mort...
http://www.pour-une-democratie-directe.fr/
Ca veut dire qu'il a été interdit? Censuré ? Qu'il a stoppé son association??
Si quelqu'un a des infos... je suis preneur ... je trouvé son travail un pas important vers plus de transparence démocratique ;-)
Merci de votre attention
HP
Moi aussi, je me suis ennuyée pendant ce débat, pas moyen de faire entendre au chien de garde de la FNSEA que le déboisement a été fait hors la loi puisque la justice avaient retoqué l'autorisation. Il a bien sûr mené le débat, fait sourire les journalistes par sa gouaille et écrasé les autres intervenants.
Et puis on n'a pas entendu parlé non plus des conflicts d'intérêts pour la mise en place de ce projet. Etudes de faisabililté faite par le maître d'oeuvre qui sera aussi l'exploitant du barrage... Il y a eu cette semaine un très bon article sur Médiapart.
On n'a pas parlé non plus du fait qu'on utilise des grenades offensives (arme de guerre) contre des manifestants qui lancent des pierres et des mottes de terre.
Je trouve vraiment que l'émission a été très mal préparée, il faut travailler ses dossiers et pas se laisser déborder.
Pour ma part je trouve que c'est une très mauvaise émission: sujet peut préparé de la part des 2 journalistes, 2 invités insipides incapable de contrer l'intervenant de la FNSEA (pour lui cette émission est tout benef) qui a monopolisé la plus grande partie du temps.
Lorsque l'on invite un responsable de la FNSEA il faut du répondant en face, donc des gens qui connaissent bien leur sujet et qui soit de plus pugnasse.
Fianalement un débat très ennuyeux qui n'apporte peutde lumière sur cet évènement.
Coardialement
Dartagnant
Tiens, j'en viendrais presque à souhaiter que ce soit un critère de choix des invités, et un fil directeur pour mener les émissions : des gens qui aient plus de trucs à dire que de "trucs de com" à utiliser pour occuper le terrain, des émissions où on ("on", les journalistes d'@si) prendrait le temps de les écouter, de les laisser aller au bout de leur pensée — ce qu'E. Aze parvient à faire magistralement, dans ce dispositif pourtant pas vraiment propice, sans doute parce qu'il cherche plus à se faire comprendre qu'à tenir le crachoir.
Ce coût caché peut atteindre, dans les systèmes les plus industrialisés, 28 centimes pour un euro de chiffre d'affaires!
- EELV écologiste! Laissez-moi rire! Avant que la contestation local ne prenne de l'ampleur, ils n'avaient rien à dire contre Notre-dame-des-landes...
- les agriculteurs, "1er écologiste de France"!! Encouragé par la PAC, ils ont pourri avec l'industrie quasiment tous les cours d'eau de France.
- Le respect de la Loi et de la démocratie!! Les portails des préfectures parfumés au fumier en témoignent.
Je ne comprends pas que tous les éleveurs ne se soient pas élevé contre la Ferme des Milles vaches car, en dehors de l'absurdité de l'élevage bovins hors-sol, l'investissement disproportionné que cela implique le rend accessible seulement à une extrême minorité d'exploitant agricole. Si ce modèle s'imposait, cette oligarchie dominerait des prolétaires agricoles et asphyxirait les indépendants. Comment peut-on accepter ce modèle et déplorer la disparition des paysans!
Aprés écoute on se rend compte que l'émission d'@si passe totalement à coté du coeur du sujet qui est le rôle de la CACG qui semble mettre en évidence un énorme conflit d'intérêt: voir le monde
De plus l'émission se concentre trop sur un problème en particulier, alors que comme essaye de faire entendre le membre de la confédération paysanne, il s'agit de vouloir mettre un terme à l'agriculture productiviste.
Ensuite la parole est monopolisée par le M. Lannes, ce qui est assez insuportable du fait qu'il repete des éléments de language sans fondement ("je suis un démocrate, il y a eu décision des élus") alors que la légalité du projet est remise en cause.
Territoires sans ménagement (2) - Sauvegarde de la zone humide du Testet :
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-0
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-territoires-sans-menagement-2-sauvegarde-de-la-zone-humide-du-testet-2014-11-
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-territoires-sans-menagement-2-sauvegarde-de-la-zone-humide-du-testet-2014-11-
Voila un invité qu'il aurait fallut faire témoigner face à la faconde de Bernard Lannes.
Le sujet de l'émission est mal cerné. Les 3/4 se font autour du barrage du Testet avec des opposants & journalistes peu informés face à un président de la coordidation rurale qui connait son sujet et les arguments, souvent biaisés, qu'il faut mettre en avant. Une confrontation avec Ben Lefetey, porte-parole du Collectif du Testet, aurait été beaucoup plus riche et éclairante.
Dommage !
Déçue également en ce qui concerne l'absence de traitement de l'information sur le sujet, ce qui est pourtant le fonds de commerce de Arrêt sur images et tout son intérêt.
Je voudrais donc poser cette question, y-a-t-il un parti pris de donner la parole aux défenseurs de ces GPII pour faire comprendre leurs points de vue à un public qui est plutôt du côté des opposants. Mais alors, il faut l'afficher clairement et trouver des débatteurs de qualité, afin que tout cela ait le moindre intérêt.
Je ne saurai trop conseiller aux débatteurs et aux réalisateurs de l'émission d'écouter l'excellente émission Terre à terre sur le sujet : http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-territoires-sans-menagement-2-sauvegarde-de-la-zone-humide-du-testet-2014-11-
"Meilleur orateur que les autres" (claude). Mouais... à condition de pas trop s'attarder sur le sens et la logique de ses arguments.... prime à la tchatche? On peut aussi faire un effort pour écouter un mec qui ne s'impose pas par sa faconde, mais qui raisonne juste.
Dans votre émission, les violences policières sont bien peu abordées, à voir à ce sujet "ce soir ou jamais avec l'intervention stimulante de Mathieu Burnel, pas un mot sur le sort des animaux dans la ferme des mille vaches. A la fin de l'émission, on reste sur sa faim.
"On ferme sa gueule" : répond le démocrate légitimiste sur @si
On se retrouve avec (sic) "des camps retranchés" : rétorque le présentateur de radio (cf. l'extrait diffusé)
Bref comme à son habitude l'opposition, avec ses diverses canaux de diffusion et de reprise qui se prévalent du ni droite, ni gauche, a construit des éléments de langage. Un peu à la manière des sectes, les sectataires répètent ainsi partout où ils vont ces éléments : démocratie*" - règles - légalité.
*La démocratie consistant alors à voter et à attendre les prochaines élections.
Le chef de syndicat interviewé par le présentateur orienté à la radio nous a lui refait le coup de Résurrection en 58...
Dommage tout de même que le représentant de la Confédération Paysanne qui a dit des choses pertinentes : dans quelles sociétés voulons nous vivre (c'est cela qui doit nous mobiliser et non pas le je fais ce qu'on me dit "démocratique"), semblait exténué et avoir besoin de repos sans doute à cause des multiples fronts ouverts ces derniers temps. Du coup, le 1er écolo de France a pu mettre en œuvre son processus itératif plus facilement.
A propos de la bonne vieille méthode du fumier et du feu sans danger qu'on compense avec des pommes, il faudrait qu'un jour on lui présente les factures, à lui le légaliste, des préfectures et autres hôtels de région qu'il a fallu ravaler et du centre d'impôt (dispositif de projets collectifs par excellence) qui a brûlé récemment !
Bref, pour pouvoir donner des leçons de légitimisme et de légalisme, il faut d'abord bien régler les rétroviseurs de son tracteur.
Suite au décès du jeune Rémi Fraisse, les propos de Thierry Carcenac ont été scandaleux, ce qui prouve la morgue de ces barons locaux. Pas de jour que ces Messieurs n'invoquent la démocratie qu'ils foulent allègrement pour conserver leurs avantages. Honte sur eux.
Concernant le pouvoir, peut-il être démocratique lorsque les mandats sont renouvelables sans limite de temps et qu'il est par conséquent exercé par des professionnels ce qui est à priori antinomique avec la démocratie ?
Quant au recours à l'argument du canal du midi pour justifier les Grands Projets actuels il me semble qu'il est spécieux car il y a là un anachronisme historique. En effet si je me souviens bien la France de l'époque comptait 20 millions d'habitants ce qui change considérablement l'échelle des problèmes. Par ailleurs il est vrai que lorsqu'on admire Versailles ou les pyramides on ne peut s'empêcher de penser que tant de beauté justifie difficilement les souffrances qu'elle a nécessité. Ce qui n'est pas le cas du canal du midi qui avait lui au moins un réelle utilité.
Un dernier point : la démocratie dont il parle sans arrêt n'a pas été généreusement concédée par le pouvoir en place mais arrachée de haute lutte
Au passage, on peut regretter que sur une radio de référence comme France Culture, l'écologie demeure tapie dans l'ombre le samedi à 7h du matin. Ils sont matinaux les djihadistes verts (sic sic sic)...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
ce matin, sur France culture, dans l'emission terre à terre, une mine d'infos ont été émises par un interlocuteur informé et clair dans ses propos
Et je suis d'accord avec "Tomboul" ,Bayrou est de mauvaise fois, on ne peux absolument pas comparer le canal du midi, construction vraiment utile qui a permis à l'époque de développer toute une région et une retenue d'eau à "pot de vin" pour 30 agriculteurs productivistes, ça n'a juste rien à voir!
Par ailleurs Mr Bayrou devrait savoir qu'il y aujourd'hui tout un tas de grands œuvres qui sont très bien accepté par les populations locales, que je sache le viaduc de Millau a bien été construis il y a peu sans que ça cause mort d'homme...
Bayrou un politicien bien de chez nous!
Aujourd'hui on a le réchauffement climatique, une surpopulation, une pollution généralisée, une diminution dramatique des espèces animales, une urbanisation qui gagne de plus en plus de terrain, des augmentation de cancer, de maladie allergiques, et d'autres maladies qui existaient beaucoup moins, le sixième continent de plastique, on parle même d'ère anthropocène etc ...
Pourquoi Bayrou, qui est loin d'être un idiot, est-il si nul sur ce sujet avec la complicité imbécile de Cohen ? là est la question ....
Il est à espérer que ces poches de résistances sont le début d'une inversion des rapport de force sinon tout est foutu ...
Sous ses dehors de bon démocrate il cache une mentalité de garde mobile : "Le règlement, c'est le règlement, c'est pas moi qui le fait mais il faut l'appliquer ! Scrogneugneu ! Et je me réserve le droit de cramer les rues d'une ville (ou de te coller en douce une grenade dans la gueule) si tu me déplais".
Ce type dit avoir peur pour la démocratie ?
Pour ma part ce sont les faux-derches comme lui qui m'inquiètent.
Quant à la "loi", et "l'Etat de droit", oui, bon.
La loi et l'Etat ne sont pas des vaches sacrées mais des choses humaines. Imparfaites. Perfectibles et critiquables. Surtout critiquables. Comme telles elles ne sont à respecter que pour autant qu'elles demeurent respectables, c'est-à-dire fondamentalement justes.
Or, le problème ici, et vous devez le savoir, à moins que vous ayez manqué cet épisode, c'est que celui qui a critiqué une décision mal fondée (injuste), mais dûment votée (ayant force de loi d'une certaine manière) en est mort.
Tué par ce fameux Etat de droit qui exerce son monopole de la violence au bénéfice de plus en plus exclusif des intérêts privés (dont la somme ne produit pas spontanément l'intérêt général contrairement à ce que font semblant de croire les libéraux).
A partir de là, vous avez deux options : soit vous sauvez toujours et partout la loi comme principe (et vous acceptez qu'on sacrifie la vie de ceux qui la contestent), soit vous endossez la responsabilité (qui est beaucoup moins gratifiante que vous semblez le croire) de résister, critiquer et proposer autre chose (au risque de recevoir un mauvais coup).
Clairement, Bernard Lannes se place dans le premier cas de figure ("la loi bla bla bla, la démocratie bla bla bla, il faut les protéger, bla bla bla") et il est hypocrite puisqu'il sait, (cet homme n'est pas bête), que la loi n'est pas votée toujours dans des conditions incontestables. Que par conséquent il peut être légitime et nécessaire de s'y opposer. En discutant autant que faire se peut, (et ça se peut de moins en moins), puis en agissant, (ce que son syndicat a fait à Agen).
Et si je dis que ce genre d'hypocrisie m'inquiète, c'est précisément parce que ce discours contribue à claquer le porte au nez de ceux et celles qui voudraient discuter (c'est-à-dire des gens qui voudraient bien un peu de démocratie justement...), en renforçant d'autant la logique de l'Etat-gendarme pour qui, je cite : "la loi bla bla bla, la démocratie, bla bla bla, ifopadiscuté, ifo obéir sinon Pan !"
Mais je ne voudrais pas vous déranger si vous êtes occupé à lire Sophocle, ou Racine, ou Anouilh. Surtout si ça doit vous servir à peaufiner des sentences du calibre de celle dont vous m'avez gratifié ici.
Dont je vous ai gratifié ? Si ça peut vous rassurer, votre personne ne m'intéresse pas, et je n'écris pas à votre exclusive attention...
Sinon, je suis à peu près d'accord avec votre message, mais je voulais simplement signaler que la position systématiquement pro-Antigone (qui est caractéristique d'un certain romantisme gauchiste) revient à refuser de composer avec le réel, donc à prendre une posture proprement anti-politique. Et le Bernard Lannes, il me semble, n'a pas justifié le meurtre de Rémi Fraisse par les gendarmes mobiles.
Vous prêtez à M. Lannes des propos qu'il n'a pas tenu.
Par contre les casseurs avec coktails molotoff et bouteilles d'acide contre force de l'ordre, ce serait plutôt votre tasse de thé pour vous fair entendre !
Est-ce mon mauvais esprit qui me fait lire cela entre vos lignes :o)
Quant à la polémique sur les "bouteilles d'acide" et les gentils poulets casqués qui se font tabasser par de méchant manifestants... Comment dire... ça me fatigue d'avance.
Merci, bonsoir.
âge moyen : 62 ans
pourcentage de femmes : 25%
Pour avoir une meilleur représentativité il faudrait déjà une plus grande mixité et un système parlementaire proportionnel comme dans d’autres pays d’Europe.
("EELV a fait 2%" : évidemment, un menteur professionnel a siphonné toutes les voix.)
Mais sur le fond : je suis un peu atterré de voir que les sophismes de Bayrou (« on n’aurait jamais pu faire les grands travaux qui nous facilitent tellement la vie aujourd’hui si on avait du se coltiner les protestations qui font florès aujourd’hui dès qu’on bouge le petit doigt ») que ces sophismes donc, entrainent une forme « d’adhésion de bon sens » de la part de DS: « est-ce qu’il n’y a pas un fond de vérité là ? Le canal du midi, après tout, etc… ». Bien sûr qu’on ne pourrait plus faire ça de cette façon, qu’il y aurait des protestations etc... Mais en quoi est-ce un argument à charge ? On a de fait pu entreprendre des grands travaux sans grande protestation il y a des décennies, mais la biodiversité s’est en même temps dramatiquement réduite, et c’est seulement maintenant (trop tard) que le plus grand nombre en prend conscience. Les grands travaux de jadis ne prenaient guère en compte les impacts écologiques. Alors ça peut vous paraitre fort bien que ces travaux aient été réalisés sans protestation, mais n’aurait-ce pas été mieux si des travaux de même ampleur avaient été réalisés tout en considérant leurs impacts sur la biodiversité? On bénéficierait alors des mêmes avantages liés à l’amélioration des infrastructures sans en subir rétrospectivement le cout écologiquement exorbitant —parce qu’il est possible de créer de grand chantiers en respectant mieux certains impératifs écologiques de base, même s’il y a évidemment toujours un cout écologique à des grands travaux.
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pauvre le forum.
un ... avec l'accent du sud ridicule, un démocrate qui défend le vote!
un exploitant agricole qui n'a pas parlé une seule fois de son sol !
et toutes les inepties.
Pour moi certains grands travaux sont nécessaires. On sait faire mieux (écologiquement parlant, en utilisant les bons matériaux, en protégeant les sites) et on arrivera à supprimer les erreurs du passé.
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En bref, quand ça l'arrange, il faut respecter la démocratie et faire avec les décisions politiques, mais autrement, si ça l'arrange, on peut bloquer l'espace public, le couvrir de lisier.
C'est extraordinaire, ce mot démocratie, ça marche à toutes les sauces. Tout le monde peut le mâcher comme il le veut, ça peut vouloir dire conservatisme, béni oui oui, je décide et vous faites avec, un ensemble de droits qu'on peut supprimer comme on l'entend....
Mais je ne pense pas que ce monsieur sait exactement ce que c'est.
Cette coupe de cheveux te va comme un charme.
"Seul l'Etat dispose en effet du poids politique et de la légitimité nécessaires pour organiser, dans le sens de l'intérêt général, des grands travaux ou tout autre projet d'envergure touchant à l'aménagement du territoire et à son développement économique. Bien sûr les élus locaux doivent être associés mais ils ne doivent en aucun cas être les pilotes de tels projets", estime le FN.
[...]
Pour le FN, "ce fiasco politique est un prélude aux catastrophes qui, inévitablement, découleront de la réforme territoriale en préparation, laquelle entend accroître les prérogatives et les pouvoirs des régions au détriment de l'Etat".
https://fr.news.yahoo.com/barrage-sivens-fn-seul-letat-l%C3%A9gitimit%C3%A9-grands-projets-121047169.html
J'aurais préféré que cette déclaration soit le fait d'un républicain de gauche, ou assimilé, malheureusement ils sont soit muets soit inaudibles...