Slate Afrique écarte un journaliste critique sur la monarchie marocaine
Avez-vous vu le remake de la série "Dallas" en Afrique ? C'est du côté de chez Slate Afrique. Journalistes licenciés, pigistes écartés et retards de paiement pour d'autres. Cette triste saga "Slate à fric" est racontée par Mediapart. Avec, cerise sur le gâteau (marocain), une affaire dans l'affaire : un journaliste marocain, très critique à l'égard du pouvoir, aurait été écarté notamment parce qu'il déplaisait aux annonceurs. La preuve ? Le directeur général de Slate.fr l'a écrit dans un mail, qu'il aurait tenté de "falsifier" après coup. Ambiance...
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Derniers commentaires
Et elle est maintenant réapparue (sous forme de mini-biographie avec la liste des articles du même auteur et visible sous tous ces articles).
Plus je lisais d’articles, plus j’avais la drôle de sensation d’un média qui se voulait la voix de la France en Afrique sur le modèle de RFI.
Je suis même persuadée que le site a perdu beaucoup de lecteurs ces derniers mois tant les articles publiés provenaient toujours des mêmes personnes n’exprimant qu’un seul et même avis, celui de la direction.
Ayant collaboré avec les deux, j'avoue ne pas savoir à qui décerner la palme du non-sens et du non-professionnalisme. Question racolage et arbitraire total, ils arrivent ex-aequo. La triste vérité est que le journalisme 2.0 -dont ils devraient être les plus beaux fleurons- reproduit voir redouble l'autocensure et la médiocrité des chiens de garde de papier.
Avec Slate Afrique, j'ai vu ranger dans un placard ce papier accepté sur la guerre d'Ethiopie comme inconscient italien. Que je sois au passage allé à Grenoble à mes frais voir le documentaire en question n'était visiblement pas leur problème. Au départ je voulais surtout centrer l'article sur le mausolée construit en août dernier avec l'argent de la région Latium au maréchal Graziani, surnommé le "boucher du Fezzan" puis le "boucher d'Ethiopie" mais je crois que c'était au-dessus de leur force. A la notable exception de RFI, traiter d'un sujet qui a fait réagir aussitôt en août dernier toute la presse internationale, étasunienne, britannique, espagnole, est visiblement impossible pour la presse française. Ce second article a été refusé partout, sinon sur les sites militants, associatifs... etc.
Avec Rue 89, dernier exemple en date, j'ai eu d'abord un accord pour faire un papier sur les élections italiennes, rendu il y a dix jours, puis réponse il y a trois comme étant "trop compliqué", "pour spécialistes". Le voici: Italie, démocratie précaire. Si ça c'est un papier de spécialiste... l'Europe est encore plus mal partie que je ne le pense -ce qui n'est pas exclu. En clair, l'introduction plaisait -un peu sociale, avec un soupçon de sexe, ça fait du clic- mais de là à trouver à la misère quelques raisons politiques, il ne faudrait pas non plus solliciter le sens critique du lecteur -qui pourtant vaut bien mieux que ce qu'on veut bien en penser.
Résultat Rue 89 est quand même le seul grand média à confier l'actu de l'Italie à de jeunes bloggueuses qui sont certes sympathiques -et non payées- mais dont les analyses sont du niveau du Guide du Routard.
Pour eux, les élections italiennes, par ailleurs extrêmement inquiétantes, n'ont tout simplement pas eu lieu.
La prochaine plainte du sieur Leser contre @si à venir ?
Merci Sébastien.