Sonia Imloul, questions sur une spécialiste médiatique des banlieues
Elle est celle qui a mis en relation le journaliste du Point avec Abdel, le fixeur qui s'est fait passer pour une femme de polygame, et a piégé le magazine. Sonia Imloul est depuis présentée par Franz-Olivier Giesbert, le patron du Point, comme "une personne faisant autorité" dans le domaine de la polygamie. C'est-à-dire ? Comment devient-on une "autorité" aux yeux des journalistes sur un sujet si controversé ? Portrait d'une responsable associative qui a su "défoncer des portes" pour se faire une (petite) place dans les médias.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Etdécrete l'islam religion d'état ...
Ce serait bon pour 2017, tout ça !
la dame a été candidate UMP aux européennes en 2009 : http://www.dailymotion.com/video/x993lb_sonia-imloul_news?search_algo=1
Ca me rappelle quand Arlette appelait Malek Boutih Malek Tout-court sur ses plateaux, voyez ?
Juste une remarque comme ça.
Vous savez pour Mathilde, ba tant pis, ça veut dire qu'elle veut me faire mal, depuis le temps qu'elle s'acharne. en même temps comme elle est dans le centre de cette histoire de l'histoire qui est le nombril du monde pour occuper. Mais elle a pas la patience, forcément je suis pire maintenant.
Oui son ventre.
Juste :
Abdel: Excellent... tu as ete excellent ...
Pourquoi est-elle si choquante en France, métropolitaine (du moins certains veulent le faire croire) ?
Parce que c'est "une atteinte à la dignité de la femme", c'est une "une atteinte à la liberté de la femme, à son épanouissement personnel".
Ainsi partager officiellement le même homme avec une ou plusieurs autres femmes est une atteinte à la dignité de la femme.
Rien à redire. Mais est-ce le "officiellement" qui est la substance de cette atteinte ? Certainement pas.
Donc quand un homme marié a une maitresse et que sa femme le sait, et qu'il (l'homme) fait même exprès de la faire souffrir (son épouse) avec cette relation extra-conjugale, là aussi c'est une atteinte à la dignité de la femme (l'épouse, et peut-être aussi, voire surtout, la maitresse).
Donc, puisque la polygamie, du fait d'être une atteinte à la dignité de la femme, est interdite et politiquement fortement combattue ces temps-ci, eh bien l'adultère est donc interdit légalement en France.
Ah non ? l'adultère ne l'est pas, interdit ? Tiens, comme c'est étrange... Elle est, je crois, juste une raison admise pour demander le divorce (par l'épouse), généralement aux dépens du mari trompeur.
Quand on fait témoigner des femmes de polygames, il y a apparemment un type de réponse qui vient assez facilement:
« Je préfère savoir mon mari chez son autre épouse, plutôt qu’il me trompe » (au Sénégal).
"Le fait d’abord qu’utiliser de l’argent pour entretenir une femme non officielle est considéré comme “haram”, c’est-à-dire impur." (Mayotte).
Ainsi la polygamie est aussi un moyen de gestion social du problème de l'adultère, en forçant un homme à assumer devant la communauté les responsabilités inhérentes au fait d'avoir des relations avec plusieurs femmes, dont notamment subvenir aux besoins des enfants nés de cette relation.
C'est tout de suite moins diabolique dit comme ça, non ?
==========
Je note que la polygamie est ainsi condamnée toujours comme une "une atteinte à la dignité de la femme". C'est certain.
Mais l'homme ?
Citation d'une psychologue: << la polygamie engendre “rivalité”, “jalousie”, “haine parfois”, qui se traduisent invariablement par “de la souffrance”. >>
Cela vaut je suppose dans sa bouche pour les femmes mariées au même homme. Mais l'homme lui-même ?
Combien d'hommes souffrent de la vie avec leur femme, comme cet homme dans un témoignage poignant de l'émission strip-tease, qui n'en peux plus, alors que sa femme parle sans s'arrêter, en repassant, il explose en disant en substance "mariez-vous qu'ils disaient ! Les jeunes, s'ils savaient, les jeunes, ne vous mariez pas !!!".
Eh bien imaginez de dire à cet homme d'en avoir plusieurs, d'épouses...
Comme dit Boura, un époux polygame repenti:
<< Alors qu’il avait 40 ans et qu’il était agriculteur à Mayotte, il a pris une seconde épouse. “C’était pour voir”, dit-il sans autre explication. Peut-être aussi pour respecter la tradition, acquérir un peu de prestance au sein de son village. Ça n’a pas très bien marché. “Il y avait sans arrêt des disputes”. Vivre avec deux familles, pour Boura, c’est “compliqué”. Ça lui a même posé “des problèmes de cœur”. Alors un beau jour, il a décidé de répudier sa seconde femme pour rester avec la première. Retour à la monogamie : “c’est mieux”.
>>
Pourquoi ne dis-t-on jamais que la polygamie est aussi souvent une souffrance de tous les jours pour le mari ? Qui est "l'autorité" qui doit régler les conflits entre les épouses ? Qui doit supporter les vengeances de jalousie de l'une un jour, de l'autre un autre jour ?
Vous me direz, il n'avait qu'à pas en épouser plusieurs. Relisez donc Boura: "Peut-être aussi pour respecter la tradition, acquérir un peu de prestance au sein de son village"... Et pensez aussi à ce témoignage d'une femme mahoraise: “Être seule pour une femme c’est très mal vu”.
Où est la limite entre choix du mari et la quasi-obligation sociale ?
==========
Ah oui, j'oublie l'essentiel: la polygamie, c'est musulman. Voilà, LA vérité, voilà pourquoi Hortefeux, le raciste en chef, notamment contre les musulmans, déjà condamné par la justice pour cela, et toujours Ministre de la xénophobie, du racisme et de l'islamophobie, a les yeux qui sort et la peau qui cramoisie quand il entend "polygamie".
Sauf que... D'abord, ce n'est pas une obligation du Coran, et même, ce n'est autorisé que sous certaines conditions. C'est très bien expliqué dans la colonne de gauche de cette page, sous le titre "Une obligation musulmane?".
Pour résumer (citation issue d'ici): La règle est celle du partage équitable entre les épouses. “Si tu peux pas, il faut faire qu’avec une femme”.
Ensuite, il n'y a pas que les musulmans. Il y a par exemple aussi les Hindous, bien que maintenant cela soit légalement interdit en Inde (depuis 1951) pour les non mulsulmans (mais les Hindous ont apparemment continué quand même, ce n'est pas la première loi non appliquée en Inde, ils nous battent presque, nous français). En effet une mention revient sur de très nombreux sites musulmans:
Selon le recensement de 1975, en Inde, les hindous sont plus polygames que les musulmans. Le rapport du "Comité sur le statut de la femme en islam", publié en 1975, mentionne, aux pages 66 et 67, que le pourcentage de mariages polygames entre 1951 et 1961 était de 5.06% chez les hindous et de 4. 31% chez les musulmans.
Pas sûr de la véracité de cette mention, mais considérons que c'est vrai. Ce que je note, c'est le faible pourcentage, autant chez les Hindous que chez les Musulmans.
==========
Dans l'émission D@ns le Texte avec [s]une sexiste hétérophobe droguée[/s] Virginie Despentes, celle-ci dit que ce n'est pas juste que les "homo-sexuels" ne puissent se marier (mais pas elle, les autres). Elle a raison: ils/elles s'aiment, veulent officialiser socialement leur amour, sont des adultes responsables, veulent pouvoir adopter des enfants, se transmettre mutuellement leurs patrimoines, etc." Ce sont des citoyens français comme les "hétéro-sexuels" mariés, pourquoi n'auraient-ils pas les mêmes droits que les autres au mariage ?
Si cela, par exemple, devenait possible, de quel droit alors rejeter le mariage polygame ?
"Il les aiment, toutes les deux ou trois ou quatre, elles l'aiment toutes, ils sont des adultes responsables, elles peuvent avoir des enfants avec lui, il pourra transmettre son patrimoine à part égale à chacune s'il canne avant elles, etc.". Ce sont des citoyens français comme les "mono-games" mariés, pourquoi ces "poly-games" n'auraient-ils pas les mêmes droits que les autres au mariage ?
Il faut être cohérent. Pourquoi une différence (homo/hétéro) serait sans importance (bien que la stérilité homo soit quand même pas anodine, pour fonder un foyer...) et l'autre (mono/poly) serait une horreur abjecte ?
==========
Bref, toute cette kabbale médiatique à propos de la polygamie, cela sent fort le "deux poids deux mesures" mélangé au "faites ce que je dis, pas ce que je fais" (par exemple concernant l'adultère).
Tout cela sent la construction d'une image mentale qui n'a pour but que d'exacerber le rejet de l'étranger et du musulman.
"Vive la République, Vive la France (mais seulement si elle est blanche et catholique)".
Et je ne parle pas que de l'estimation faite par pour TF1 par Sonia Imloul, mais aussi de l'estimation de la Commission nationale consultative des Droits de l'homme.
En lisant ce rapport, on voit ainsi ceci:
page 8: "[...] principalement au Mali. C’est pourquoi aujourd’hui, la plupart des familles polygames en France sont originaires de ce pays, sans doute à 80%."
Combien y-a-t'il de Maliens en France ? Disons 120000 (source RFI, une autre source dit qu'on peut "raisonnablement l'estimer" à de 80000 à 100000, mais soyons bon prince).
Faisons une extrapolation: disons que tous les Maliens cités sont concernés par la polygamie. Tous. Cela fait donc que 80 % des familles polygames sont couvertes par 120000 personnes. Donc, en supposant que le pourcentage de personnes concernées par la polygamie dans une population est égal au pourcentage de familles polygames dans cette même population (même si c'est sans doute moins) on a donc que 80% des personnes concernées par la polygamie sont au nombre de 120000. Ce qui fait que le nombre total de personnes concernées est de 150000 personnes.
Si vous avez bien suivis, vous avez vu que j'ai tout tiré les chiffres vers le haut, de manière irréaliste. Et pourtant on arrive à un nombre toujours clairement inférieur aux 180000 personnes du rapport.
Donc dans le même rapport, un chiffre (80% des Maliens etc.) donne un résultat forcément bien en dessous du chiffre officiel (180000 personnes), bien que ce dernier considéré par un maximum par le rapport.
Bref, personne ne sait combien ils sont, et tout le monde le sait , qu'on ne sait pas. A part que c'est marginal, parce que sinon, s'ils étaient plus, ce serait bien plus visible, et donc bien plus facile à estimer. Nan ?
J'aime, c'est tellement beau...
En fait, toute cette histoire est vaine: il n'y a pas de loi à faire, elle est déjà existante. Elle n'a pas à être adaptée, la polygamie est déjà interdite. Il n'y aurait plus qu'à faire respecter la loi. Donc toute la polémique ne sert à rien.
Ah si, elle sert à quelque chose: à expliquer la "délinquance des jeunes" par un phénomène extérieur à la culture française. Eh oui, non, non, non ma bonne dame, non, non, non mon bon monsieur, ce n'est ni la pauvreté, ni le chômage, ni le racisme (et encore moins le racisme institutionalisé d'Etat), ni le rejet des immigrés, ni l'absence de formation des immigrés à leur arrivée (langue, calcul, lois de base), non, non, non, ce ne sont pas cela les causes de la violence des jeunes de ces quartiers, l'origine du problème vient d'ailleurs.
De l'art de construire un arbre qui cache la forêt. A moins que ce fameux problème (délinquance énôôôrme des jeunes) ne soit un bois dont on nous fait croire qu'il est une grande forêt...
Je rappelle qu'il y a beaucoup de rappeurs, de magazines, d'associations sportives ou militantes dans les quartiers populaires des banlieues, et qu'ils produisent un discours tout à fait construit et accessible à tous. Qu'on recoure à une copine d'un think tank de droite est savoureux et devrait être creusée par tous les médias de la façon dont vous l'avez fait.
Accessoirement, des journalistes qui veulent bosser dans des cités et y arrivent, ça existe, un exemple simple et ancien : http://www.dailymotion.com/video/xkqmc_de-l-autre-cote-du-periph_shortfilms
Ce qu'a fait Abdel, c'est du même ordre : un test de procédure sur la fiabilité de l'information produite par lemédia.
Le résultat a été éloquent.
Comment la "macchina" allait-elle réagir à cette écharde ?
On n'a pas été déçu : la famille des professionnels de la profession pleine d'indulgence pour le journaliste couillonné.
Et la condescendance hautaine à l'égard d'Abdel sommé de ne pas recommencer sa mauvaise blague.
Moi aussi, cette histoire de fixeur me sidère. A croire que lebanlieu (merci Hurluberlu) sont des zones en guerre. La Bosnie ou le Vietnam, alors qu'évidemment, des tas de gens y vivent paisiblement.
C'est d'ailleurs assez amusant, parce que passer par l'intermédiaire d'une autre personne est de toutes façons contre-productif : dans lebanlieu, si quelqu'un vient vous aborder pour une raison ou pour une autre (en fait souvent pour vous tester), mon expérience personnelle, très petite, il faut le reconnaître, parce que ma banlieue à moi est très froide, par opposition à chaude, m'a montré qu'il fallait tenir tête sans s'énerver, et toujours se maintenir en volume sonore au même niveau que son vis-à-vis, homme ou femme. S'ils s'énervent, vous devez monter au même niveau qu'eux, mais jamais au-dessus. Les gens vous respecteront dans la mesure où vous aurez cette attitude, parce qu'ils estimeront qu'en agissant ainsi, vous les respectez. Toujours à égalité.
Alors si vous arrivez dans lebanlieu avec un intermédiaire, je ne vois pas comment ce face à face peut avoir lieu. Donc, c'est couru d'avance que ça va mal se passer a niveau de l'information. Y'a que Roselmack à la rigueur qui peut y arriver, avec son ton toujours égal.
J'avais lu hier le texte d'Eric Fassin sur Médiapart que vous citez, lequel, partant du brillant canular d'Abdel, développe une réflexion plus générale nourrie de son expérience scientifique (laquelle part du terrain, puisqu'il est est sociologue) sur la façon dont lémédias représentant labanlieu (j'emploie ici sur les périphéries urbaines le même type de néologisme que celui crée par Schneidermann© sur les médias principaux car je pense que la représentation médiatique de la banlieue est aussi monolithique que la structure des médias dominants résumée dans le néologisme sus-employé). Je suis content que vous profitiez de ce dialogue par médias interposés (et néanmoins complémentaires) pour nourrir le questionnement (en l'occurrence, en précisant l'historique de l'ascension médiatique de Sonia Imloul).
Je pense en effet que ce qu'a fait Abdel ne doit pas rester un épiphénomène du brouhaha médiatique, parce que dans ce cas le Point non seulement sortira vainqueur (par oubli), mais qu'en plus il pourra continuer à se faire le paladin d'une pseudo-déontologie qui finalement ne respecte aucune éthique qui interfèrerait avec l'idéologie sous-jacente qu'il refuse de reconnaître même s'il en applique les préceptes (celle du sarkozysme hégémonique). Aussi, sur la base de la réflexion fine développée par Eric Fassin, et plus généralement à partir de penseurs aussi bien du système médiatique que des minorités et de leur oppression, je serais fort heureux que la révélation d'Abdel permette à @si de faire une émission sur le sujet du traitement médiatique de certains territoires et de certaines populations.
Et si vous en faites une émission (my dream), avant de commencer le débat sur les questions sus-évoquées, demandez au comédien que vous avez sous la main (Didier Porte) ce qu'il pense de la performance d'Abdel: en deçà des questions sociales et médiatiques qu'il soulève, le fait qu'il ait tenu une demi heure son improvisation sans flancher, sans trahir son imposture, pour pigeonner le Point me fait dire qu'il a sinon un talent de comédien, du moins un énorme panache. Le panache, c'est l'esprit de bravoure. Oui, c'est le courage dominant à ce point la situation qu'il en trouve le mot (Edmond Rostand)
Ouvrons dès aujourd'hui ce forum à l'institut Montaigne qui répond à toutes vos questions en 1 minute, un peu comme Desproges dans La minute nécessaire de M Cyclopède, mais en moins drôle, une espèce de fast thinking enrobé de bons sentiments.
Attention...respirez lentement....vous êtes prêts ?...top c'est parti
Celles sur les retraites et la sécurité sociale sont aussi très droles quand on pense que Bébéar est président d'honneur d'Axa. Ces gens la n'auraient pas le pouvoir qu'ils ont, il y aurait vraiment de quoi rire tant c'est pathétique.
A propos de la polygamie, pour juger de ses effets désastreux sur la jeunesse et si il vous venait l'idée malheureuse d'en faire le sujet d'une de vos futures émissions, peut être pourriez vous inviter Mazarine Pingeot - bah oui il n'y a pas que les maliens de Clichy sous Bois qui la pratique.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
L'ampleur de la manipulation xénophobe sur la banlieue est terrible. Je pense que tous les journalistes complices de ces multiples bidonnages devrait être immédiatement licenciés. Ça ferait un bien fou au climat politique de la France.
Et c'est quoi le rapport avec les banlieues ? Est-ce que ces chiffres apportent le moindre élément quant à leur localisation ? Par ailleurs, les juges pour enfants sont aussi saisis pour protéger les enfants. Est-ce que les actes qui « concerneraient des moins de 13 ans » ne seraient pas des actes à l'encontre de parents qui mettent en danger des enfants de moins de 13 ans ?
C'est l'exemple typique de l'utilisation malveillante de chiffres qui veulent dire autre chose.
Un tel oubli m'étonne de la part de Dan Israel.
A moins qu'il n'y ait réellement aucune justification, aucune preuve, aucune argumentation. Que du vent ?
FOG dans un grand numéro de n'importe quoi :
- mensonge n°1 : "il y a dans nos banlieues des zones de non-droit" Comme si la justice ne condamnait jamais des habitants de ces quartiers! Le droit s'y applique au contraire bien plus violemment qu'à Neuilly sur Seine.
- mensonge n°2 : "c'est très difficile d'y accéder" Il suffit de prendre sa voiture.
- mensonge n°3 : "il faut des gens qui vous ouvre les portes, des fixeurs" Il n'est pas plus difficile d'aller au contact des gens en banlieue qu'ailleurs. Si un journaliste a besoin de fixeurs c'est qui travaille mal.
- mensonge n°4 : "le journaliste en question n'a pas trop besoin de fixeur". Énorme, il se permet de nier l'évidence!
- mensonge n°5 : "[le journaliste] connait, il a ses réseaux" Encore une fois il nie l'évidence.
- mensonge n°6 : "Dans cette affaire-là, il a une sorte de mauvais concours de circonstance qui a joué." Le hasard n'a rien à faire dans cette histoire.
Ensuite ce sont les participants à l'émission de Canal (dont certains sont journalistes) qui enchainent:
"C'est une sale histoire"? Le présentateur n'est pas choqué par le non travail du journaliste, mais par celui qui le démontre.
"C'est la méthode qui est contestable" La présentatrice n'est pas choquée le moindre du monde par les méthodes ""d'information"" très spéciales du point, mais par Abdel qui les mets à jour. Lamentable!
- mensonge n°7 : "Le journaliste n'a pas le droit d'entrer dans la cité" Mais ils habitent sur quelle planète ces gens. Ils imaginent des péages à l'entrée des "cités"? Que de bêtise étalée sans honte sur un plateau télé.
- "C'est pas invraisemblable" (l'histoire bidonnée de la femme de polygame) !!! Donc un journaliste n'a plus à se soucier de la vérité, la vraisemblance des informations annoncées suffit!
- mensonge n°1 bis, Domenach en rajoute une couche "ce sont des zones de non-droit"
- "c'est pas parce que les pompiers se déplacent sur une fausse alerte qu'il faut supprimer les pompiers" Cette analogie avec les pompiers est honteuse. Les pompiers se déplacent quand on les appelle, le journaliste du point a volontairement voulu pondre un papier sur un sujet racoleur à souhait.
Un moment de télévision révoltant mais tellement éclairant.
Franchement, ils vont nous refaire le coup des "tribus non contactées", cette fois à dix minutes de bus de Paris ?
J'ai l'impression que ça turbine grave en ce moment chez ASI, vous dormez un peu quand même ? faudrait pas nous faire un burning out hein !