Sophie Binet : simplement humaine ?
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Les militants charismatiques c'est pas forcément les meilleurs. Voire ils peuvent être très dangereux pour l'organisation. Parce que ça peut être des gourous, et les gourous c'est dangereux partout." En outre, ajoute-t-elle au cas où on n'aurait pas (...)
"Il faut à Binet quelques secondes pour prendre la mesure de l'arrogance de son contradicteur, avant de pouvoir le verbaliser : "Je crois qu'on n'est pas dans votre cours d'économie, on est sur un plateau télé pour parler des retraites."
Vous fa(...)
Il y a parfois des bonnes nouvelles dans la France déglinguée, et c'en est une : l'ayant écouté sur ASI avant hier je n'aurais osé imaginer que le lendemain elle serait élue secrétaire générale de la CGT ! Un bon point pour la CGT, pour le syndicalis(...)
Derniers commentaires
Bon ben finalement, elle a l'air pas mal, cette Sophie Binet...
Ce qui me plaît également chez Sophie Binet, c'est qu'elle ne se croit pas obligée de parler avec ce faux accent populo "viril" censé représenter les travailleurs qu'utilisaient ses prédécesseurs.
Très bien la chanson de Binet.
Je souhaite que Mme Binet soit à la hauteur des enjeux de demain, notamment climatiques (il faut radicalement changer la société ).
Malheureusement, 40 ans de pratique de la CGT dans ma vie professionnelle m’ont permis d’observer un Syndicat presque toujours contre. S’abstenant quelquefois, mais contre sur le reste. Pas un accord signé dans les entreprises où je suis passé, sur la formation, sur le temps de travail, sur les conditions de travail, le droit à la déconnexion, la politique salariale, la gestion des promotions …
J’espère qu’elle saura faire changer ça en acceptant que le monde est imparfait et qu’il faut faire des compromis mais j’ai un doute au vu de ses premières déclarations ("pas de médiation, retrait de la loi" et non participation au rendez-vous avec la Première Ministre)
La nouveauté de Sophie Binet, ce n'est pas son genre, c'est une sincérité et une authenticité du discours, qui la rapprochent davantage des jeunes activistes climat, que des hiérarques syndicaux traditionnels.
Cette sincérité et authenticité du discours me font penser à Philippe Poutou, que vous receviez il n'y a pas si longtemps. Et oui, ça fait du bien.
je suis étonnée de plusieurs commentaires ici, que j'ai du mal à ne pas assimiler à du sexisme. Impression de lire plus pour elle qu'on ne l'aurait entendu pour d'autres "je vais attendre de voir"...
De même, quelle est l'utilité de la remarque ci-dessous ? (surtout pour parler ensuite des gens charismatiques...)
Quelques secondes de plus, peut-être, qu'à un Jean-Luc Mélenchon, qui aurait renvoyé le libéral dans ses cordes bien plus rapidement.
Au-delà de l'élection de S. Binet on peut noter :
1- la ligne politique de Martinez à été rejetée, Une première
2 - la CGT est coupée en deux : une ligne plus radicale et une plus réformiste.
J'avoue ne pas très bien comprendre car d'une part pour le réformismes car il y a déjà la CFDT, et d'autre part nous sommes à un moment où le capitalisme n'a plus rien à négocier, contrairement à une époque il reprend les conquis qui nous reste sans rien donner en contre partie même pas quelques miettes, Berger vient d'en faire l'expérience.
On peut donc dire que le syndicalisme réformiste n'a pas un grand avenir devant lui.
3 - l'intersyndicale est louable. L'union fait la force. Mais pour quoi faire ?
Pour l'instant c'est l'impasse. La seule arme des travailleurs est la grève, ce qui répugne à Berger.
S. Binet réussira t elle à le convaincre que la France à l'arrêt est la seule solution maintenant ?
La bataille pour la réforme des retraites est la mère des retraite si on la perd, l'avenir s'annonce sombre.
Bon courage donc à S. Binet qui a une grande responsabilité sur les épaules.
En tout cas ASI a eu le nez creux de l'inviter une semaine avant son élection à la tête de la CGT !
Mais ce qu'il faudrait surtout, c'est que les travailleurs français reprennent confiance dans les syndicats, et que le taux de syndicalisation décolle des 10% autour duquel il plafonne depuis plus de trois décennies.
Nous sommes quelques uns à apprécier le mélange
de genre, ici, à Nîmes...
des " anciens " , comme ils disent, pour ne pas dire des vieux!
Nous arrivons de tous les secteurs, maçons, inspecteurs du travail,
éducateur, typographe, psychologues, anciens de chez Renault.
Et nous sommes heureux de l'arrivée de Sophie Binet à ce poste
Voici le logo que nous avons choisi:
Je viens de lire les réactions au tweet de BFM sur le chant de Sophie Binet ... C'est hallucinant de mépris social. Et ils se croient intelligents alors qu'ils ont besoin de se donner la main pour faire une synapse.
Espérons que la " simple humanité " sera suffisante pour combattre la brutalité du système ....
Une binette fort sympathique!
On dirait des techniciens détecteurs de prodiges commentant les prouesses des impétrants.
Ouais dribble un peu long, le mollet demande à être travailler, l'équilibre dans la frappe est à revoir.
Il y a du pain sur la planche, un calendrier important....
Vous seriez bien aimable de lui donner le temps. Oui ce temps qui dépasse l'immédiateté.
Bon,
Elle est là. Elle paraît solide. Elle ne reçut aucun sifflet des "ultras ouvriéristes" (autour d'Olivier Mateu du 13).
Beaucoup de jeunes femmes montent au créneau en ce moment et j'en suis heureux. L' avocate Elsa Marcel, Ariane Serge...)
Le discours est différent, percutant, nouveau. Les mots sont moins policés. Je les dirai vrais.
L'humain proposé par Daniel est bien réel.
Les vieux briscards (pervers) des plateaux vont tenter de les déstabiliser mais comme Marine Tonnelier elles apprendront à les croquer.
Je suis pleinement heureux et la chanson de fin, pour potache qu'elle soit, me plaît au plus haut point
On casse les rites et les discours vernis au soleil des spots se craquèleront.
J'aime. Je vais prendre l'apéro avec mes petits enfants qui viennent de passer.
Une époque qui peut s'avérer plus formidable (mot pris dans son sens courant).
Un seul souhait ... que Sophie ne suive pas le précédent "Nota" , la trahison de sa classe.
Moi je lis plutôt de la perfidie à l'encontre d'Olivier Mateu quand je lis ses remarques sur les gourous, ce qui me semble tout aussi pratiqué par les hommes.
PS: En tout cas je suis bien content. Ca va chier..!
Yenna qui devrait se méfier, parce que les femmes (oui essentialisme) sont beaucoup, beaucoup plus féroces que les hommes quand elles s'y mettent.
Il y a des fondamentaux incontournables.
Je ne connais pas S. Binet. Je la félicite mais j'attendrais de voir son action pour décider si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les travailleurs et travailleuses comme dirait l'autre. Car en fait c'est cela la question.
Tous les médias louent la solidité de l'intersyndicale ok. Mais c'est à fin de la foire que l'on compte les bouses. Si la loi est retirée. J'applaudirais des deux mains. Sinon......
Elle se demandait si sa prestation avait été bonne. Elle semble bien naïve pour quelqu'un qui a son parcours.
On n'arrive pas à la tête de la CGT ou de toute autre organisation si on n'est pas un homme ou une femme de pouvoir. Ce n'est pas une critique, juste une constatation qui me retient de m'emballer sur la forme avant d'avoir jugé sur le fond.
Si elle sert les intérêts du bloc bourgeois ses interventions seront encensées comme l'est Berger ou Roussel sinon elle sera descendue en flèche, passer au rouleau compresseur.
Lire l'article de Lordon sur la pompe à finance.
Faire de la politique autrement, j'ai déjà entendu cela quelque part... c'est pas Macron qui disait cela...
Les dominants exploitent t ils les dominants autrement ?
Les médias servent ils leur maîtres autrement ?
Une cadre encartée Gégétiste,excellent.
N'oublions pas que dans les entreprises privées,publiques,nous avons le service des "Ressources Humaines",qui a remplacé le "Service du Personnel".
Donc cadres ou pas, c'est les mêmes pressions,et la même ressource,l'HUMAIN.
Enfin un peu d'air frais, dans cette atmosphère testostéronée de gaz lacrymo et de matraques.
C'est sa façon de respecter ses émotions en ne se drapant pas derrière une force ou une autorité de façade qui fait de Sophie BINET une personne humaine.
Et ça change de tous ces robots technophiles et égotiques qui ont grippés les rouages de la société. Espérons qu'elle ne perdra pas cette humanité !! Bonne chance à elle.
La naïveté de DS est incommensurable. On dirait qu'il découvre le monde de la politique et du syndicalisme. Un vrai béjaune. Hier, au soir d'une carrière qui l'avait toujours vu plutôt proche du centre (centre gauche, OK), il s'enthousiasmait pour LFI. Aujourd'hui, son enflammade le pousse à croire très fort qu'il y a une rupture à la CGT avec cette nouvelle figure à sa tête. À moi aussi, Sophie Binet fait une belle impression, mais je connais trop bien de l'intérieur la CGT (j'ai travaillé au siège de Montreuil pour plusieurs fédérations) pour savoir qu'une hirondelle ne fait pas le printemps et que le poids des structures est tel qu'il ne faut pas s'attendre à des changements majeurs dans le fonctionnement du mastodonte. Au passage, Sophie Binet est à la tête de l'UGICT qui, c'est le moins qu'on puisse dire, ne fait pas partie des organisations les plus révolutionnaires de la CGT.
Bref, pour ma part j'attendrais un peu pour voir.
Oui beaucoup de naïveté en effet. Comme si une personne changeait une structure.
Sinon lire le dernier article de Lordon.
Un peu moins de mépris et d'arrogance seraient bienvenus.
Où voyez vous du mépris et de l'arrogance dans le fait que je rapporte ce que je sais de mon syndicat ?
"Naïveté incommensurable", "béjaune", tous ces petits mots sympas...
Vous n'aimez pas qu'on dise ce qu'on pense en toute franchise. Comme je suis conciliant, je ne dirais pas jésuite.
Vous savez, il est parfaitement possible de dire ce qu'on pense franchement sans insultes ni mépris. Je suis assez d'accord avec le fond de votre message, mais la forme me donne juste l'impression que vous vous écoutez écrire, persuadé d'avoir la vérité absolue.
Se poser aussi lucidement la question du pouvoir et de ses effets pervers c'est déjà un progrès. Elle se fera peut être mangée toute crue mais c'est comme ça que ça avance...
Force à elle et à nous tous.toutes
Magnifique. Evoluer vers la gauche c'est le mal. Bon, bah on va arrêter de lutter pour quoi que ce soit alors. Parce que ça manque encore un peu de révolutionnaires avant de tout renverser mais si on rembarre tout les nouveaux venus parce qu'ils étaient impurs avant c'est pas gagné. Et "DS découvre la LFI" mais au fait il vient d'où Mélenchon? Bref, c'est moche sur la forme et sur le fond.
Je ne dis pas que c'est mal, bien au contraire. Mais j'ai le droit de trouver risible certaines prises de position. Jusqu'à preuve du contraire, ceux qui sont à la tête des confédérations syndicales, ce sont des bureaucrates syndicaux. Si avenants soient-ils. Le syndicat, pour moi, c'est l'organisation au niveau des entreprises. Les confédérations syndicales, qui ne vivent pas des cotisations de leurs membres, sont ce qu'on appelle des "partenaires sociaux". La CGT itou, qui signe presqu'autant d'accords avec le MEDEF que la CFDT, contrairement à ce qu'on croit. Jamais, dans l'histoire récente, les confédérations n'ont impulsé la moindre lutte, au contraire elles les freinent (qu'on me démontre le contraire). Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec moi à propos du fonctionnement des organisations syndicales, mais pas de m'empêcher de penser ce que je pense... et même de le dire. Ni dieu, ni César, ni tribun...
J'ai peut-être eu une réaction éruptive à la lecture de l'article de DS, mais je maintiens que quelqu'un qui, comme DS, a une telle expérience dans la critique des médias ne peut pas ignorer à quel point la question du porte-parolat des organisations ou des mouvements confrontés aux médias dominants est critique. Et ne saurait se réduire à la bonne tronche ou l'humanisme de l'impétrant. Après tout, Martinez n'est pas moins humain que Binet. Combien d'exemples avons-nous de porte-parole très sympathiques au départ et qui finissent complètement discrédités (aussi bien pour leurs mandants que pour les médias). L'exemple emblématique, c'est José Bové.
À gauche, on l'aimait bien, le casseur de Mc Do, celui qui a popularisé l'altermondialisme. Les médias étaient friands du sympathique Gaulois avec ses belles bacchantes. Mais dès que Bové a tenu des discours que les médias ne voulaient pas entendre (le témoignage de ce qu'il avait vu en Palestine, par exemple), plus de José Bové, devenu limite antisémite. Aujourd'hui, José Bové redevient audible pour les mêmes médias dominants (inversement, il l'est beaucoup moins du côté de la gauche de gauche). Dame, il a viré libéral et copine avec Cohn-Bendit. Il s'est même rangé derrière Carole Delga pour s'opposer à la NUPES.
Bové n'est qu'un exemple. Combien sont-ils, les porte-parole de mouvements qui évitent soigneusement d'aller au delà de ce qui serait audible par la puissance invitante, faute de quoi ils ne seraient plus réinvités ?
Je ne fais pas ce procès d'intention à Sophie Binet, je dis simplement qu'on serait bien avisé d'avoir un peu de recul au lieu de s'enflammer tout de go.
Je donne trois liens pour terminer. Deux concernant l'échange entre Nicolas Cori et Frédéric Lordon, sur les possibilités d'intervention dans les médias dominants. Je prends le parti de Lordon, bien sûr. Et le troisième, une vidéo qui met en débat le rapport que les contestataires entretiennent avec les médias.
Pareil sur Mediapart pour les présidentielles.
Ils ont tapé sur LFI et surtout Mélenchon pendant très longtemps avant de retourner leur veste à la dernière minute et l'encenser pour dire qu'il était le seul à tenir la route et de ne pas voter Macron (évidemment ce n'était pas dit comme ça mais tout le monde avait compris).
Etant syndiqué à la cégète, ai-je le droit d'écrire que je ne comprends pas la virulence de vos propos envers Daniel?
Bien entendu, il y a peu de chance que le mandat de Sophie Binet soit une partie de plaisir, bien entendu (comme dans beaucoup de gros collectifs malheureusement) il y a des luttes fratricides, des égos démesurés, des despotes, des conflits de "chefs" locaux ou fédéraux, quelques personnes prêtes à mettre toute une structure en danger pour préserver leurs seuls intérêts personnels. Tout cela on le sait, ne fait pas avancer la cause des syndiqués, des sympathisants, ni de la classe ouvrière dans son ensemble.
Cependant, dans tout ce merdier et au milieu de cette actualité peu joyeuse, l'émergence de Sophie Binet peut être perçue comme un signe positif, à ma connaisance elle n'a pas de casseroles, elle a du répondant, et n'a pas l'air de s'en laisser conter.
"L'UGICT ne fait pas partie des organisations les plus révolutionnaires de la CGT": A voir, car le champs est large et c'est une structure transverse, allant des techs aux ingénieur·e·s, maîtrise d'ouvrage... du public et du privé, on y trouve en nombre notamment des cheminots, des hospitaliers, des personnels de la recherche et de l'éducation, des employés du tertiaire, du commerce, de la logistique, de la chimie (des opérateurs de raffinerie par exemple). Peu de chance en revanche d'y trouver des DRHs du groupe Mulliez, ça c'est sûr!
Avec le déclassement qui touche un grand nombre de personnes, un corps très hétérogène comme celui des ICTAMs ne fait pas exception. Alors, révolutionnaire, je ne saurais dire, mais de plus en plus contestataire c'est bien possible.
J'ai expliqué pourquoi la personnalisation, c'est la plaie des mouvements de lutte. La principale raison étant qu'au bout d'un moment, ce sont les médias qui décident ce qui est audible ou pas de la part des porte-parole et la raison seconde étant que les "bons clients" des médias finissent par porter leur propre parole plutôt que celle du mouvement. Et j'ai dit aussi, sans doute de manière trop directe et abrupte, mon étonnement de voir quelqu'un qui a une telle expérience dans la critique des médias juger sur sa bonne mine, sans aucun recul, un dirigeant d'organisation fraîchement élu et lui accorder un tel crédit.
Sur la CGT, dont je suis membre moi aussi, j'ai aussi expliqué, fort de mon expérience à Montreuil, où j'ai travaillé pour plusieurs fédérations, la différence que je faisais entre le syndicat au niveau de l'entreprise, et cette grosse machine bureaucratique qu'est la Confédération, où les luttes de pouvoir internes et la concurrence avec les autres organisations syndicales prennent le pas sur la recherche de l'unité syndicale pour établir le rapport de force qui permettraient de gagner de nouveaux droits sociaux (et avant tout de ne pas en perdre). Jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas l'élection d'une secrétaire nationale choisie par défaut, ne s'appuyant sur aucune majorité, si sympathique et avenante soit-elle, qui va changer quoi que ce soit.
Dommage on ne peut pas ecouter Sophie Binet chanter ? non c e ne peut etre un "effet de machisme" !!!!
Il y a parfois des bonnes nouvelles dans la France déglinguée, et c'en est une : l'ayant écouté sur ASI avant hier je n'aurais osé imaginer que le lendemain elle serait élue secrétaire générale de la CGT ! Un bon point pour la CGT, pour le syndicalisme français qui en mérite encore ...
J'avais découvert Sophie Binet via l'émission d'ASI où elle est intervenue je crois, elle a toute ma confiance! et pas uniquement car c'est une femme!
"Il faut à Binet quelques secondes pour prendre la mesure de l'arrogance de son contradicteur, avant de pouvoir le verbaliser : "Je crois qu'on n'est pas dans votre cours d'économie, on est sur un plateau télé pour parler des retraites."
Vous faites bien de pointer ce passage. Il me semble bien que cette modeste et tranquille mise au point a désarçonné le fâcheux, qui a ensuite été moins condescendant. Et j'ai été étonnée que Sophie Binet ait, rétrospectivement, craint de "ne pas avoir été à la hauteur". Il me semble qu'elle inaugure ainsi une nouvelle manière de gérer un poste à responsabilité, une manière d'une redoutable efficacité sous son apparence paisible.
Bon vent à Sophie Binet. Reste qu'on la surveille de près, car c'est le moment où les syndicats pourraient bien nous préparer un nouveau Grenelle...
Quel bonheur la nouvelle de cette nomination. Joie, émotion, aussi fortes que celles ressenties à la nomination au Nobel d' Annie Ernaux.
Superbe Daniel Schneidermann
Oui "Comment qualifier la pratique du militantisme ainsi esquissée ? Féminine ? Ou simplement humaine, enfin ? "
Mon épouse et moi sommes heureux d'avoir découvert Sophie Binet grâce à @SI et nous sommes bien sûr heureux de la voir arrivée à ce poste.
Ma seule question : est-ce que les ouvriers et ouvrières de la CGT vont se retrouver dans cette personne qui est cadre ? C'est sa tâche à venir
Merci pour ce rappel des faits, qui tranche avec l'article maladroit de Mediapart ce jour, qui réduit le militantisme de Sophie Binet à une seule dimension féministe.
Les militants charismatiques c'est pas forcément les meilleurs. Voire ils peuvent être très dangereux pour l'organisation. Parce que ça peut être des gourous, et les gourous c'est dangereux partout." En outre, ajoute-t-elle au cas où on n'aurait pas compris, en matière de harcèlement sexuel ou moral, "les gens très charismatiques peuvent se permettre des choses qui ne sont pas acceptables".
ça, c'est capital! Et c'est ça le renouveau, et c'est fantastique!!! Bravo Mme Binet! Plein de personnes comme ça et on pourra enfin voir se dessiner un nouveau modèle social/sociétal.