Sortie de l'euro : Sapir préconise "des relations" avec le FN
Jacques Sapir a franchi la ligne. Accusé de flirter avec le FN depuis quelque temps, l'économiste estime aujourd'hui, à demi-mots, que pour sortir de l'euro - une priorité pour lui - il faudra une alliance de la gauche, des souverainistes et du Front national. "A terme, la question des relations avec le Front National, ou avec le parti issu de ce dernier, sera posée", estime-t-il dans un entretien avec un journaliste du Figaro. Des propos forts, qui figurent dans la version intégrale de l'interview publiée par Sapir sur son blog, mais qui étonnamment pas dans la version raccourcie publiée sur le site du Figaro vendredi 21 août.
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Derniers commentaires
40 % pensent qu'il s'agit d'un produit d'entretien, lessive ou liquide vaisselle, 30 % d'un animal ridicule, 20 % de la dernière recrue serbe de l'OM, et les 10 % restants s'en branlent.
Je dis pas que mon échantillon est représentatif, mais qu'un type aussi anonyme et insignifiant puisse susciter un débat sur @si, est révélateur de la singularité des centres d'intérêt de ce site.
http://www.legrandsoir.info/la-coupable-attraction-de-jacques-sapir-pour-le-front-national.html
source : Eric Coquerel sur Twitter.
En évoquant un "Front de libération national" anti-euro dans lequel une alliance avec le FN serait envisageable, l'économiste Jacques Sapir, classé à gauche, a perdu "le sens de l'histoire", estime un autre économiste de gauche, Frédéric Lordon, sur le site du Monde diplomatique. Appelant à redonner à des mots comme "nation" et "souveraineté" leur signification de gauche, afin d'envisager une sortie de l'euro qui soit de gauche également, il estime qu'il "faut être inconscient pour ne pas mesurer le péril" d'une telle alliance :
Le FN se fout de l'euro comme de sa première doctrine économique – et comme de toutes les suivantes. Le cœur de sa pensée, s'il y en a une, est bien ailleurs : il est dans une sorte de néocorporatisme vaguement ripoliné pour ne pas faire trop visiblement années trente, et s'il est une seule chose à laquelle il croit vraiment, elle est sans doute à situer du côté du droit du petit patron à être "maître chez lui".
Des milliers de documents ont été piratés par les hackers d'"Anonymous International" auprès d'un responsable de l'administration présidentielle russe. Il y est question de la manière dont Marine Le Pen doit être "remerciée " en échange de son soutien sur la Crimée, en mars 2014. Dans les mois qui suivent, la présidente du FN et son père ont obtenu des prêts russes à hauteur de 11 millions d'euros pour leur activité politique (Médiapart).
La Crimée ? Si @si invitait à nouveau Sapir et son ami Berruyer pour en parler ? Ils pourraient nous faire part de leurs avis éclairés sur ces condamnations.
Le site Arrêt sur images vous accuse d’avoir mollement regretté le départ de votre ami économiste Philippe Murer au Front national et de vous rapprocher dangereusement de ce parti. Ne contribuez-vous pas à la diabolisation des eurosceptiques en préconisant un dialogue avec le FN ?
On aurait voulu que je le poursuive à coup de trique ? La position d’Arrêt sur images est ridicule, mais c’est leur problème et non le mien. Philippe Murer est un ami ; j’entends ses raisons d’adhérer au Front national sans les partager ni les approuver. Je pense qu’il a fait une erreur, mais c’est un avis strictement personnel. Je répète que je ne préconise pas maintenant un dialogue. Je répète que les mots « à terme » et « sera » sont importants. Il faudrait peut-être lire ce que j’ai écris. Mais, je redis aussi que le camp des eurosceptiques ne pourra pas indéfiniment éluder la question des relations avec le Front national. C’est un constat, pas une prise de position. Si des gens veulent « diaboliser », ils le feront de toute manière. Les méthodes odieuses de la calomnie sont monnaie courante, y compris dans le monde universitaire, et je n’ai qu’un profond mépris pour ceux qui s’y livrent.
http://www.causeur.fr/jacques-sapir-euro-fn-melenchon-34274.html
Sinon, voila ce que dis Sapir dans son interview à libe donc l’adresse est posté plus haut dans ce fil :
« Vous revendiquez-vous toujours de gauche ?
Bien sûr, sans ambiguïté. Que des gens ne comprennent pas, c’est leur problème. Mais la situation politique a pivoté en raison de ce qui s’est passé en Grèce. La question de l’euro va imposer des alliances qui vont transcender la distinction entre gauche et droite. Je discute donc aussi avec des gens de l’UMP. Sur certains sujets, la position du Front de gauche me semble la plus intéressante. Sur la souveraineté, je suis en accord avec Debout la France »
Et pour finir, chers journaliste de droite de chez libe, Sapir est évidement plus à Gauche que Valls, Hollande, Sapin et les autres… (et il semblent malheureusement maintenant que l’on peut mettre Tsipras dans le lot :-( ) qui ne défendent que les riches contre les pauvres et reviennent tranquillement sur tout les acquis sociaux des siècles derniers. Ne pas comprendre cela c’est grave !
On ne peut plus faire une politique sociale et progressiste en restant dans l’euro (voir l’UE…) C'est cea que montre le désastre Tsipras apres l'arnaque Hollande, ceux qui se disent de gauche devraient comme Sapir en tirer des conséquences…
Je vous trouve presque aussi effrayant que le FN lui meme. Un coté stalinien qui me deplait en profondeur et me sort par tout les pores de la peau .
Je vous laisse à votre illusion du bien et à votre pureté imaginaire .
On aurait pu croire, en l'voyant penché sur l'onde,
Qu'il se plongeait dans des méditations profondes
Sur l'aspect fugitif des choses de ce monde...
Corne d'Aurochs.
C'était hélas! pour s'assurer, ô gué! ô gué!
Qu'le vent n'l'avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!
C'était hélas! pour s'assurer, ô gué! ô gué!
Qu'le vent n'l'avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!
Il proclamait à sons de trompe à tous les carrefours:
"Il n'y'a que les imbécil's qui sachent bien faire l'amour,
La virtuosité, c'est une affaire de balourds!"
Corne d'Aurochs.
[...]
Il rendit comme il put son âme machinale,
Et sa vi' n'ayant pas été originale,
L'Etat lui fit des funérailles nationales...
Corne d'Aurochs.
http://www.liberation.fr/politiques/2015/08/24/jacques-sapir-on-ne-peut-plus-nier-que-le-fn-ait-change_1368833
Cette volonté de "parler avec tout le monde", y compris avec la droite qui pue, pour défendre une option politique à tout prix est ce qui avait fait exploser E Chouard en plein vol, a propos de son projet sympathique de "Constituante".
Stratégiquement, c'est le moyen le plus direct de se couper de tous ses copains "de gauche" et de fait de se faire aspirer par la facho-souverainosphère tout cru, extrêmement demandeuse de transfuges, faute de pouvoir trouver d'autres interlocuteurs à gauche.
Et contrairement à ce qu'écrit J Sapir, face aux sectes facho-souverainistes, il n'y a pas d'"heure" pour refuser de leur parler et de s'entendre avec eux et il n'y a aucun scrupule à être taxé de "sectarisme" et à prononcer des "interdictions de séjour".
Les intellectuels et économistes de gauche n'ont pas besoin des facho-souverainistes pour faire avancer leurs propositions, ce sont les seconds qui ont besoin des premiers pour leur piquer leurs idées et faire prospérer leur boutique politique.
J Sapir n'a pas tord lorsqu'il écrit: "A partir du moment où l’on se donne comme objectif prioritaire un démantèlement de la zone Euro, une stratégie de large union, y compris avec des forces de droite, apparaît non seulement comme logique mais aussi nécessaire. Vouloir se masquer cela aboutirait à une impasse"
Et c'est bien la raison pour laquelle le démantèlement de la zone Euro ne doit pas être un "objectif prioritaire", à défendre à tout prix quitte à s'allier avec n'importe qui pour des intellectuels de la gauche authentique, mais seulement une idée à faire avancer dans ce qu'il est convenu d'appeler le "débat public", au sein d'une lutte plus générale contre les poussées néo-libérales et ordo-libérales totalement débraillées du fait de l'action conjointe des gouvernements libéraux et "socio"-libéraux.
La lutte politique perd tout son sens à gauche dès lors où elle ne sait plus où elle habite - a fortiori quand elle déménage avec armes et bagages chez les souverainistes de droite. Ce qui explique d'ailleurs que les positions défendues par J Sapir vis-à-vis d'un "front commun" demeureront extrêmement marginales, et ne méritent pas la publicité qui leur est ainsi faite.
Les gens de gauche n'en veulent pas, pour la bonne et simple raison qu'ils savent encore où ils habitent.
Faire de la sortie de l'euro une condition sine qua non du changement économique et politique vient d'une exagération de l'état des institutions nationales et de la perte de souveraineté dans l'UE: certes, la plupart leviers de la politique économique - à commencer par la monnaie - sont de plus en plus livrés aux institutions technocratiques européennes, mais dans de nombreux pays, cette gestion ordo-libérale est avant tout appliquée volontairement par les pouvoirs exécutifs et parlementaires nationaux, en France le PS et l'UMP.
Mettre ces partis et leurs représentant dehors, pas seulement sur le plan électoral - et sûrement pas par le biais d'alliances improbables - mais aussi par tous les autres canaux de lutte politique, en finir avec le néo-colonalisme ordo-libéral invisible de l'UE, conçu et conduit avant tout par les exécutifs nationaux eux-mêmes, ainsi qu'avec cette idéologie commune aux grands partis, prônant le démantèlement de l'Etat et la course absurde à la compétitivité; tout cela permettrait déjà aux populations écrasées par l'austérité, les bas salaires, le chômage et la déflation de retrouver leur souffle, sans pour autant que la sortie de l'Euro soit un préalable absolu.
De toutes façons, sur le plan strictement économique, la zone Euro telle qu'elle est conçue ne peut fonctionner à long terme pour des raisons déjà largement documentée par J Sapir et les autres: elle est vouée à jeter les peuples les uns contre les autres en accélérant le processus de divergence à l'oeuvre entre le Nord et le Sud.
Les seuls arguments en faveur d'un démantèlement rapide de la zone euro sont a) de faire cesser rapidement le processus destructeur de dépression économique au Sud b) de préférer un démantèlement ordonné et planifié à une explosion désordonnée conduisant à une crise de grande ampleur.
Si ces arguments sont parfaitement valides, il n'est pas sûr qu'un jeu d'alliances chimériques dont les résultats politiques sont plus qu'incertains en vaille la chandelle: d'une certaine façon l'incurie conjointe des institutions de l'UE et des gouvernements nationaux a fait bien plus pour accélérer en quelques années la décomposition irrémédiable de la zone Euro que la propagande des mouvements intellectuels et politiques anti-euro d'extrême gauche et d'extrême droite.
En outre, comme cela a été vu lors de la crise grecque, il est fort possible que le démantèlement ou la sortie de certains pays de la zone euro survienne plus vite que prévu et soit finalement le fait de ceux qu'on attend le moins, à savoir les partis conservateurs et libéraux du Nord. Quel sens y aurait-il alors à en faire une "priorité politique" pour la gauche authentique?
D'une certaine façon, la position stratégique de J Sapir entre en contradiction avec ses propres travaux sur l'eurozone: s'il a, avec d'autres, démontré qu'une monnaie unique entre pays présentant des niveaux de compétitivité et d'inflation extrêmement différenciés sans transferts est intenable à long terme, on ne voit pas quelle justification il y aurait à faire une "priorité politique" absolue de la fin d'un systême condamné de toutes façons à disparaître, si ce n'est effectivement à la seule fin d'en accélérer le processus.
S'il est évident que les institutions de l'UE ne peuvent durer en l'état et qu'il faudra progressivement les démanteler - elles finiront par crever d'une façon ou d'une autre - penser ou laisser croire que sans souveraineté monétaire, rien n'est possible, est la meilleure façon de désarmer la gauche authentique - a fortiori si un tel objectif implique des alliances monstrueuses sur le plan politique.
Donc, sortir de l'euro, c'est caca.
Hé ben, je sens qu'on va y rester encore looooongtemps - dans le caca.
Ceux qui s’en émeuvent ou s’en indignent semblent oublier que les partis de pouvoir de « droite » et de « gauche » (PS et UMP pour faire court) ont voté de concert les différents Traités et Directives qui guident la construction d’une Europe néolibérale et nous ont mené où nous sommes.
Quand une alternative aboutit à des solutions de merde, c'est que c'est une alternative de merde.
L'alternative réelle, aujourd'hui, ce n'est pas entre monnaie européenne et monnaie nationale, c'est entre monnaie unique et monnaies citoyennes.
Et pour tous ceux qui regardent l'émergence de ces inventions locales comme un foisonnement de bricolages enfantins, dérisoires au regard des Grands Enjeux Politiques, souvenez-vous que ce sont de semblables bricolages (tontines, caisses de secours mutulel, de prévention, de retraitre, dispensaires de quartier, phalanstères divers et variés, portés par des utopistes, syndicats, associations, bénévoles de tout poil et de toutes obédiences...) qui ont été le terreau de l'état providence et des mesures prises par le conseil national de la résistance.
C'est tellement enfantin qu'il ne sert plus à rien de réfléchir à autre chose.
Franchement, ça pourrait être intéressant de discuter de l'intérêt de ces démarches que vous évoquez. Pourquoi elles ont existé, pourquoi elles ont disparue. En quoi, elles sont différente d'une action Étatique. Je suis certainement moins obtus que vous sur le sujet.
Mais cela n'arrivera pas. Vous savez tout. Rien ne sert de voter, c'est pour les glandus. La Vraie Révolution, La Pure, elle viendra des petites mains bien propres, tralala au pays de Candy.
Vous avez tort Cécile Clozel. Ne pas voter quand tout le monde est censé le faire c'est mal. Point. En dehors de l'aspect dramatique - chacun est libre de vivre dans le nihilisme, quelque part je respecte ça - c'est dans votre cas, simplement puéril. C'est une posture qui n'a aucune portée autre que négative.
Encore une fois, ce qui me met en colère, ce n'est pas votre nihilisme, c'est votre coté raisonnable et condescendante.
Mais, en effet :
je respecte les abstentionnistes, je ne pense ni que c'est "mal", ni que c'est con de ne pas voter.
je considère que les batailles électorales sont d'un intérêt mineur, et que les stratégies politiques les plus importantes ne portent pas sur le jeu électoral.
Est-ce clair ?
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l'action politique, pour vous, c'est juste cette alternative, "manifester ou voter" ???
Cela m'a échappé, et après relecture m'échappe encore.
Bah, de toute façon, vous finiriez par confesser que vous ne votez pas Mélenchon et je retrouverai encore à redire.
En tout cas, si tant est que je me soit pris les pieds dans le tapis (ce dont je suis tout prêt à m'excuser, naturellement. Je lis très mal), je n'arriverai jamais à être aussi péremptoire que vous et vos "ce n'est pas comme ça qu'on fera quoi que ce soit, mais comme ci".
Tout ces projets qui ne concernent que les gens concernés me semble oublier ceux qui sont oubliés. L'avantage de la politique c'est qu'elle peut porter une idée à grande échelle.
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Au passage, je suis toujours prêt à m'excuser de vous avoir mal lu, hein. (Smiley qui fait un clin d’œil)
;)
Mais surtout les manifestations servent à reprendre un instant la main sur l'actualité, sinon c'est la laisser sous l'entier contrôle de Bolloré et compagnie.
Vous semblez prendre pour acquis qu'il suffit de se connecter à "internet" pour que ça y'est l'info que vous vouliez diffuser se propage et touche des millions de gens.
Alors que dans la réalité, tout comme l'affiche, pour que votre info touche des gens, encore faut-il qu'ils passent devant, et qu'il s'arrêtent et prennent le temps de la lire.
Aussi un site ou une video sur youtube vont avoir une audience et il n'y a que cette audience que vous allez toucher. Le reste, le bouche à oreille, n'est plus une question de média mais de militantisme.
Donc non, "internet" n'est pas mieux que le 20h à la télévision. Il n'y a pas grand chose de mieux que le 20h à la télévision avec 4 millions de téléspectateurs.
Le jour ou vous aurez 4 millions de vues sur vos vidéos, 4 millions d'abonnés ou d'inscrits sur votre site, on en reparlera.
Maintenant si vous arrivez à mobiliser 1 millions de personnes lors d'une manifestation, il y a quand même de grandes chances que cela ne passe pas inaperçu pour des millions d'autres et vous mettez dans l'actualité le débat autour de vos revendications, même si c'est rarement pour plus qu'1 journée, c'est déjà mieux que zero, d'autant que cela ne vous coûte qu'un peu de sueur. ( C'est sûr cela a un coût financier s'il faut tous monter à Paris ).
Si vous n'arrivez à mobiliser que 10000 personnes, là oui il y a peu de chances qu'elle aie le moindre impact.
Donc tout dépend du nombre de mobilisés.
Et donc venir raconter que cela ne sert à rien, on comprend très bien quel camp cela aide.
Donc mon attaque est certes gratuite, je ne vous connais pas. Mais sachant que la plupart des personnes qui tiennent votre discours ne se mobilisent jamais pour quoi que ce soit et que tout ce qu'ils prônent c'est l'inaction politique, j'ai peu de chances de me tromper.
Si le média "internet" aide évidemment à communiquer plus facilement, surtout entre gens qui se trouvent loin physiquement. Ce n'est pas non plus magique. Ce n'est qu'en militant que les idées se propagent, les médias ne sont que des moyens.
Il faut se rappeler aussi que parmi les millions de français qui utilisent internet, très peu d'entre eux l'utilisent pour s'informer politiquement.
Cela a donc des limites.
et internet n'a été strictement pour rien dans la victoire du non au référendum sur la "constitution" européenne...
Pour revenir au débat sur l'euro ou le franc, je persiste : dans les deux cas ce sont des monnaies dominées par la finance internationale, laissons-les tourner en orbite très loin de notre quotidien. Et développons des systèmes d'échange et de partage qui nous permettent de nous réapproprier notre quotidien, notre consommation et notre production de biens et de services, nos priorités de développement économique et social, dans tous les domaines où c'est encore possible — à commencer par les productions de première nécessité, l'eau, l'énergie, le vivre et le couvert. Le reste, c'est des conneries et des écrans de fumée.
faut arrêter de jouer à "la mienne est plus grosse que la tienne" :D
mais peut-être que je me trompe sur votre "à grande échelle"... si vous voulez dire qu'il vaut mieux investir toute notre énergie à cette transformation du quotidien, du proximal, plutôt que de l'user à des débats stériles sur telle ou telle supra-monnaie ou super-constitution ou improbable stratégie d'alliance pour la prise du palais d'hiver... si vous voulez dire qu'il est urgent de tout faire pour recréer le plus possible d'ilôts d'autonomie, alors là, ok pour la grande échelle (des pompiers, parce que la maison brûle).
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pfuuuuuu......
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si je me trompe, soyez sympa de me mettre en lien des textes qui proposent autre chose (pas des conférences, svp, j'ai l'oeil nettement plus rapide).
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et donc, je pense qu'il n'est pas vraiment utile (c'est une litote) d'aller se battre sur leur terrain, celui des grands systèmes médiatico-électoraux, de la finance et de l'économisme triomphant, du travail, de la nation, des institutions... dont, contrairement à beaucoup ici, je suis loin de sous-estimer la puissance : là non plus, je ne pense pas qu'ils aient l'intention de "nous laisser nous fabriquer notre petit système chouette" — il n'y a qu'à voir la Grèce. La voie électorale est une impasse, en tout cas tant que la société n'est pas porteuse, sur le terrain, de véritables alternatives.
laissons-les à leurs chars d'assaut, explorons les failles, les planques, les contradictions... la guérilla, je vous dis :)
quant au texte de friot que vous mettez en lien, comme de nombreux autres de lui, il est clair sur sa posture : il sait, d'avance, avant toute pratique nouvelle, ce que doit être la société de demain. Ce n'est pas mon point de vue : je pense qu'en transformant les situations concrètes, on transforme aussi la façon de penser le monde, les valeurs et les désirs... et que le monde qui nous attend réclame énormément d'invention, pour trouver une issue à l'effondrement écologique en cours, et à l'étouffement des dispositifs démocratiques actuels sous le pouvoir financier. Penser "PIB", penser "salariat", penser "répartition des fruits de la croissance", c'est donner du carburant aux chars d'assaut.
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Et que je te mélange tout, je saupoudre de confusion, une pincée de « c’est un peu pareil »,
du « la droite c’est la gauche ».
Et ensuite ils pensent qu’on va ingurgiter bêtement leur gloubi-boulga.
Soit J Sapir voit des Bernanos au Fn, soit il sait la duplicité de ce parti et compte lui forcer la main le moment venu.
Pas d'option réponse sur mon mobile, je suis désolé.
ca sert a rien de promettre quoique ce soit si on s'en donne pas les moyens, et le cadre actuel ne permet pas beaucoup de possibilité politique, si on veut pouvoir faire autre chose il faut accepter et faire comprendre que cet autre chose passe par casser tout ou partie du cadre, et les consequences qui vont avec.
Sapir a une approche economique, l'obstacle qu'il met en avant depuis longtemps est avant tout l'euro, sur ce constat : le cadre de l'euro nous contraint a la politique economique actuelle et les resultats qui vont avec. Dans son analyse dissoudre la zone euro est la condition necessaire du possible.
L'approche de lordon a un aspect plus "philoso-politique", mais entre autre fait un constat similaire sur le cadre juridique meme de nos institution qui assoit la dominance d'une ideologie ultra liberal incompatible avec des politique mené plus a gauche.
Ca fait un bon bout de temps que ces deux la ont fait le constat sur l'intransigeance allemande, mur allemand qu'ils ont intégré dans leurs analyses, alors qu'un melenchon nous parlait de negocier avec quelqu'un qui n'a visiblement aucune intention de negocier sur ces points la et nous sert maladroitement et tardivement un pamphlet anti-allemand.
L'emission d'@si mis en lien est eclairant sur ce point, sapir tres (top peut etre) optimiste sur un apres euro et melenchon tres optimiste sur la capacité de changer les choses de l'interieur par la negociation se retrouve sans vrai strategie quand sapir evoque le mur allemand, comme syriza face a l'eurogroupe.
Si on part du principe (discutable) que les souverainistes sont mal élevés, ils faudra bien tenter d'améliorer les conditions socio économiques pour les rendre plus favorables à l'éducation des masses.
C'est quand même un tabou qui mérite réflexion.
Je ne connais pas suffisemment Sapir pour sacvoir s'il mêne intelligemment cette réflexion.
Par contre, je connais déjà un peux mieux ASI, et je trouve que cet article est un torchon attrappe clic.
Il n'y a aucun fait, aucune réponse de Sapir puisqu'il est injoignable. Il n'y a aucune réflexion, aucune preuve ou phrase qui serait déterminante. Trois citations qui ne disent rien, et un discour anxiogène suffisent. On rajoute à ça un titre racoleur...
Un article vide inutile et calomnieux.
les néo-gourous, de Todd à Sapir en passant par les gourous plus anciens Soral Dieudonné etc, ont de beaux jours devant eux, grâce au pouvoir hypnotique qu'ils peuvent exercer sur leurs fidèles via le web.
Et à partir de là, le travail des commerciaux-missionnaires de l'extrême-droite, jusque sur les forums d'@si, peut s'épanouir pépère.
Propositions multiples de ralliement à leurs bannières, liens en veux-tu en-voilà vers leurs propres sites et blogs...
Rien ne manque.
Quelques followers fidèles au poste chargés de les propulser en tête de gondole des participations votées d'utilité publique et hop, la tambouille est à point.
Il n'y a pas de sots métiers...
C'est sûr que le FN, cette pauvre victime ostracisée, n'est pas fan de ce concept, oh ben non, ça se saurait.
Tant qu'a faire, il aurait du dire "l'heure n'est plus aux expulsions", "aux reconduites a la frontière", "aux rafles". Ça aurai été encore plus facétieux.
Pour a gauche conséquente c'est le libéralisme qui est la nuisance originelle à détruire.
Pour la "gauche" sociétale (du Monde à Arret sur Images en passant par Mediapart, de Valls à Schneiderman en passant par Plenel), c'est le mauvais goût peuple.
Sapir ne franchit rien du tout, il indique où est le vrai ennemi, pas le simulacre médiatique pour les alouettes idiotes et hébétées des centre villes trop bien nourris et distraits.
La seule chose qui me ferait(fait) regretter l'Euro c'est qu'avec la monnaie commune et la BCE les gouvernants n'ont plus la possibilité de jouer sur la monnaie pour masquer leurs insuffisances, ou de jouer sur l'inflation pour rattraper une défaite sociale comme dans l'après mai-68.
Hélas, l'Euro est à teme condamé : la solidarité inconditionnelle et automatique entre pays membres n'allant pas de soi
Il s'agit donc d'en sortir à froid pour limiter au minimum les difficultés qui s'en suivront
C'est tout.
La sortie va changer quoi à ma vie. UN ajustement à la marge du capitalisme.. Parce que le patron il sera toujours là. Bolloré continuera les mêmes conneries, comme Bouygues et autres qui rigolent tranquillement d'une telle menace
La sortie de l'europe et la fin de l'euro ne changera rien dans le rapport lutte de classe et au rapport de force patronat/classe ouvrière.
L'obsession théorico-economique- nationaliste est une vaste fumisterie de plus.
Lu sur le site de Mélenchon que, peut-être, l'Europe, Frau Merkobama, veut imposer à la Grèce de reconnaître le Kosovo !!!!
A ce stade je ne rejette plus aucune hypothèse et c'est très douloureux.
Sebastient vous oubliez ce que dit sapir du contexte :
Une guerre economique d'un pouvoir non democratique , au profit des plus riches , qui cassent les peuples , au point en grece d'avoir enlevé le masque completement cet été, (et deja depuis pas mal de mois ): l'europe se torche avec les peuples , se torche avec la democratie et se torche avec le social , et on reussit le tour de force de punir une nation a un point tel que les effets sont comparable a une guerre ( si le dernier plan est mis en place, sera peut etre pire qu'une guerre du point de vu de la destruction economique ) .
Il y a des morts dans cette histoires, des destins brisés , des jeunesses perdu , on rigole plus ici . Meme le FMI pense que c'est du delire .
L'europe s'achemine vers quelques choses de tres tres sombre, et la maniere la plus rapide de s'en sortir, vu que la gauche democrate a retourné sa veste, c'est de comprendre que la il y a un enjeu de survit a s'allier contre l'ennemie commun, et de reprendre ses disputes apres.
, quelques chose de tres violent , d'antidemocratique ,de hyper cynique s'est mis en place depuis 20 ans en europe et dans les classes bourgeoise europeenne . Et de croire qu'il faut attendre que la gauche centriste se reveil (ce qui je pense reste possible, c'est sans doute l'angle mort de Sapir) peut s'averer suicidaire a moyen terme .
Quelque chose de tres violent va arriver dans l'economie mondial dans les prochain 18 a 24 mois, un truc qui fera passer 2008/09 pour disneyland
Donc la faut lever ses petites fesses de son siege, et agir ensemble contre un danger immediat, concret et vital
Et c'est donc PMC (lui-même du lobby IDC, http://www.idc.fr/ ) qui a attrapé le poisson Murer et le poisson Sapir. Sapir officialise cette union plus tard que Murer.
En quoi consiste la proposition de Sapir (qui, lui, est consultant de BFM Business), alors que le FN passe son temps à pactiser avec le Diable libertarien?
C'est MMLP, qui fait joujou avec les Identitaires et qui fricote avec l'IFP.
C'est Aymeric Chauprade, membre du même IFP, de l'Institut Thomas More, de l'IFRAP, toutes formations issues des plus influents lobbys libéraux états-uniens.
Sans même parler de l'Opus Dei. Ni du Collectif Audace.
Quand Sapir fait une conférence-débat avec Coffinier (Fondation pour l'Ecole, Contribuables Associés, Manif pour tous) et Beigbeder (extrême-droite du Medef, passerelle entre le FN et la droite), il est DÉJÀ en relation avec l'extrême-droite.
Ce type est coopté par tout ce qui se fait de plus libéral, médias, internet, partis, lobbys...Ça ne semble pas le déranger, au contraire, il en redemande...Il faut croire qu'il s'y épanouit. Maintenant qu'il a ses tribunes un peu partout, il va pouvoir prendre le peuple pour des benêts.Mais c'est trop tard, on sait qui il est...
Face à l'échec de Syriza, à savoir appliquer une politique de Gauche dans le cadre des contraintes de la monnaie unique, Mélenchon et toute la gauche du PS se retrouvent dans le piège qu'ils se sont tendus eux-mêmes : évoquer la sortie de l'euro, qui, médiatiquement, a été l'un des thèmes forts du FN et ainsi se faire accuser d'aller sur le terrain de l'extrême-droite.
Sur la sortie de l'Euro, si on veut militer pour, il faudra accepter de le faire avec le FN.
Alors que les thèses libérales de Jean-marie Le Pen sont reprises en coeur tant par le PS que par le reste de la droite . Que la haine anti-musulmane est aujourd'hui plus prononcée dans une partie de l'UMP (oups, de Les Républicains) . Que le discours sur la guerre des civilisations, bien d'extrême droite, est repris par Manuel Val , avec le soutien de tant de braves gens de gauche.
Dans la lecture que nous pouvons avoir dans le duel gréco-allemand récent, qui nous a montré que les libéraux ont verrouillé les système euro, la gauche réelle, dite extrême-gauche (mais elle est plus à droite que le PS des années 70) est dans l'impasse.
Elle s'est fait récupérer ses slogans/idées par le FN parce qu'elle ne les avait pas assez rigoureusement théorisés, et elle n'a plus de vivier électoral, piqué par le FN ou férocement abstentionniste car sans visibilité.
La seule solution, c'est de se structurer et structurer ses raisonnements, et voir qui peut adhérer à cette vision du monde, or c'est la faiblesse de cette gauche, elle commence puis elle se disperse dans des querelles idéologiques sans fin qui sont davantage la marque d'égos que de réelles divergences.
Elle s'épuise à défendre des paysans menacés par des aéroports ou des barrages. Elle juge ses infinitésimales victoires comme des triomphes, alors que personne n'en a jamais entendu parler.
Elle refuse de voir que ce qui compte, c'est de décider des processus de décision, et non de savoir quoi décider, et elle divague sur un tirage au sort dont historiquement il est prouvé que ça ne fonctionnait pas.
Et elle énerve tout le monde.
Est-ce que je suis vénère ?
Oui !
1) On pense (croit) que Le Problème majeur à régler, celui à l'origine de tous les autres, est la souveraineté monétaire, avant tous les autres (la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph, le début de saison catastrophique de l’OM, …) et alors on se donne tous les moyens pour le régler, y compris utiliser la force de frappe (sic) du FN. On réglera ensuite tous les autres (la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph, le début de saison catastrophique de l’OM, …)
2) On pense (on se trompe) que Le Problème majeur à régler n’est pas celui de la souveraineté monétaire, avant tous les autres mais plutôt, au choix, la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph ou le début de saison catastrophique de l'OM et dans ce cas, ben on propose des solutions et on fout la paix à ceux qui ne pensent pas comme vous ce qui n’en fait pas pour autant d’affreux nazis.
PS : merci par avance au troll (qui se reconnaitra) qui a pris l'habitude de commenter sytématiquement tous mes propos sur les forums d'@si (et qui visiblement n'a rien d'autre à foutre le pauvre) , de bien vouloir me lacher la grappe
http://www.dtom.fr/archives/grand-debat-sur-la-politique-fiscale-du-gouvernement-contrepoints/