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Commentaires

"Squat" de Carcassonne : pourquoi l'affaire ressurgit

Une propriétaire expulse elle-même les squatteurs de sa maison à Carcassonne, et risque désormais la prison. Si vous lisez "Marie France" ou la "Dépêche", ou bien si vous écoutez les "Grandes Gueules" de RMC, vous avez entendu parler de cette affaire. Sauf que les faits datent d'il y a deux ans, et on peine à comprendre pourquoi ils refont la Une aujourd'hui.

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Est on en train d'assister à la préparation mentale de l'opinion publique pour lui faire acquiescer un prochain tour de vis législatif ?

pourtant, qui peut prétendre savoir sur quoi l'assemblé nationnale va plancher dans les mois qui viennent ?

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Derniers commentaires

Les libertariens créent l’avènement du délire collectif..."les lois on s'en fiche , c'est la force (symbolique ou financière) qui est respectée !"

Il y a quand même deux mots importants qui ne sont pas trop développés : Reworld Media.


Le titre Marie France qui a relancé ce déterrage à la truelle est possédé par Reworld, surlequel Arrêt sur Images a consacré plusieurs articles et qui est un "média" spécialiste dans l'acquisition de titres avec des plans sociaux draconiens pour les transformer en puits de pubs et de pseudo-articles dont le seul but est de générer des clics.


Aucune surprise donc que Reworld ait déterré de vieux articles sans même faire l'effort de faire semblant d'en actualiser le contenu : zéro enquête à effectuer, zéro actualisation, un "travail" de quelques secondes dont le seul but est de faire monter le compteurs de clics (du coup pas besoin de garder des journalistes, on peut facilement vider les équipes, et il vaut même mieux ne garder que les personnes les moins scrupuleuses et/ou pas en situation de ce rebiffer). Absence de déontologie et modèle économique sont ici logiquement liés, presque jusqu'à la caricature.

 

Ce qui est assez dingue, c'est que des éléments issus de ce groupe soient repris par d'autres médias, alors que tout le monde sait que ce sont des sites qui n'ont plus de médias que le nom.

L'article est intéressant, merci. Il y a cependant un point qui me gêne vraiment et m'empêche de le partager. On ne connait pas la justification des locataires pour arrêter de payer le loyer. L'article insiste plusieurs fois sur le litige de la durée du bail, mais ça ne justifie pas en soi d'arrêter de payer. Ça donne une note partisane à tout l'article malheureusement

l'actualité ne leur suffit pas, ils ressortent les marronniers

les locataires devraient chercher un conseil juridique avant d'arrêter de payer le loyer, sans mettre le montant sur un compte bloqué, ils s'exposent à des représailles

la violation du domaine privé et cambriolage, vol avec complices, sont des crimes passibles de prison, heureusement

le coupable a été condamné pour ça, sa condamnation aurait été plus lourde sans la circonstance atténuante des loyers non perçus

étonnant, pour quelqu'un qui a manifestement les moyens d'un conseil d'avocat

quand le parti de la haine sera au pouvoir, il sera amnistié

Votre titre est trompeur (ce qui la fiche mal quand on se pose en décrypteur déontologue des médias) : Pourquoi l'affaire resurgit

On s'attend à ce que vous avanciez ouvertement  au moins une hypothèse de réponse.

Mais non. Comme vous le dites en préambule, même après lecture de votre article, on peine à comprendre pourquoi les faits, vieux de deux ans, refont la Une aujourd'hui. Votre objectif n'a donc jamais été de nous éclairer sur ce point.


Comme d'habitude avec la presse de caniveau et la télé-poubelle, "Si c'est vrai alors c'est très grave!", sauf que c'est faux.

Où l'on voit par-là que ces médias "d'information" n'hésitent jamais à tordre les faits pour les faire coller à leurs biais idéologiques, et leur mission de propagande. En se drapant dans le mutisme lorsqu'on a le culot de leur demander des comptes. L'essentiel ici étant de déchainer la meute des gogos béats.

""un choix qui pourrait s'avérer perdant si la justice estime [...], qu'il s'agit d'une «justice privée qui n'a pas sa place en France»"

Plait-il ?

La propriétaire et les squatteurs sont aussi responsables les uns que les autres.

La propriétaire est dans son droit, le bail arrivant à expiration, elle aurait dû attendre l’audience et ne pas se faire justice soi-même. Très mauvaise idée. Je ne pense pas que la justice soit lente, juste qu’elle est surchargée et qu’il y a peu de magistrats, ce qui fait que nombre d’audiences sont reportées 2 voire 3 fois. Ce qui est très énervant surtout quand on a des charges à payer et des traites. Par ailleurs, Maria a eu la mauvaise idée de balancer les affaires dans la rue.

Les squatteurs ne paient plus leur loyer mais partent en vacances ???. Ces gens, par leur comportement, font beaucoup de mal aux locataires honnêtes qui eux peinent réellement à se loger. Ils sont aussi à l’origine des mesures drastiques prises par les propriétaires pour se protéger de tout impayé. En voyant le sourire de la dame à la sortie de l’audience, ma 1ere pensée était que le couple doit être coutumier du fait et que leur seul objectif est de récupérer de l’argent par ce biais.

Quant aux médias de m…. ! Dieu merci je n’ai jamais lu cette presse féminine Marie Claire. Je préfère Amina.

Et concernant les Grandes Gueules, j’ai essayé de regarder l’émission une fois, j’ai coupé au bout de 5 minutes. Des gueulards sans consistance. A éviter pour sauvegarder sa santé mentale.

Fiction :

Ecole de journalisme-de-haute-qualité, an 7 de la Macronie, jour 2 :

"Répétez après moi chers étudiants : 

- Locataires ? --> Squatteurs !

- Grévistes ? --> Preneurs d'otages !

- Salaires ? --> Charges patronales !

- Electeurs ? --> Erreur 404 !

Bravo !"

Heureusement que ces médias qui, d'emblée, prennent partie pour les propriétaires sans rien savoir du litige avec leurs locataires, qu'ils traitent de squatters, ne sont pas amenés à traiter des conflits sociaux. À tous les coups ils qualifieraient les grévistes de preneurs d'otages.

Est on en train d'assister à la préparation mentale de l'opinion publique pour lui faire acquiescer un prochain tour de vis législatif ?

pourtant, qui peut prétendre savoir sur quoi l'assemblé nationnale va plancher dans les mois qui viennent ?

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