Staline a-t-il délibérément affamé l'Ukraine ?
Staline a-t-il délibérément affamé l'Ukraine ? L’Holodomor, ou "extermination par la faim" en ukrainien : le mot a surgi dans notre dernière émission, montrant l'importance de l'Histoire dans la crise ukrainienne. La famine qui a frappé le pays en 1932/1933 était-elle instrumentalisée par Staline pour détruire les paysans ukrainiens ? C’est la thèse de plusieurs historiens. A l’inverse, l'historienne Annie Lacroix-Riz, (dont nous vous parlions ici) assure que l'Ukraine n'a souffert que d'une "disette", et que la thèse du génocide est une instrumentalisation de l’Allemagne nazie. Revue des arguments de cette bataille d'historiens.
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Ce qui me dérange dans cette affaire ce que l'on qualifie cette famine de génocide et que l'on ne poursuive pas les banques et autres fond de pensions pour génocide également. Ils provoquent par la spéculation des famines et n'en sont pas poursuivit (...)
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...importants car une partie de la presse essaye de faire un parallèle un peu rapide entre Poutine et Staline et entre la Russie actuelle et l'URSS qui sont des choses assez différentes malgré tout ce qu'on peut lire (ou éviter) ici et là...
http://www.socialismes.be/Annie-Lacroix-Riz-GEOFFREY-ROBERTS-STALIN-S-WARS-FROM-WORLD-WAR-TO-COLD-WAR-1939-1953-UN-EVENEMENT-EDITORIAL_a591.html
Je lis en conclusion son commentaire sur un ouvrage consacré au camarade Staline: "À lire les 468 pages consacrées au chef politique et militaire qui avait montré depuis son accession au pouvoir suprême un dévouement total au système socialiste et à la « patrie soviétique », on a la conviction que le peuple soviétique, en le pleurant en mars 1953, démontra non son hébétude, mais son intelligence politique, et lui manifesta une gratitude légitime. "
Sa recherche sur l'Holomodor doit être replacé dans ce contexte, c'est-à-dire dans le contexte de sa défense "en bloc" de la période Stalinienne et de son principal acteur.
Admettons que Staline n'ait pas "délibérément" affamé l'Ukraine (comment prouver l'intentionnalité si les notes qu'il a pu envoyer n'ont pas été déclassifiées?). Sa part de responsabilité ne semble pas discutée, pourtant, même par Annie Lacroix Riz qui parle de causes "socio-politiques". J'aurais préféré que la discussion porte sur ces éléments socio-politiques, il me semble que ça nous aurait fait avancer davantage que de renvoyer un des historiens à ses attaches avec la CIA et l'autre à son "stalinisme". Ces deux positions idéologiques faussent les conclusions et même une partie de l'analyse, mais il doit pourtant rester des faits indiscutables. Il me semble qu'un vrai travail, de journaliste ou d'historien, serait de trier ce qui est établi de ce qui ne l'est pas. Quitte à nous laisser conclure avec nos partialités respectives. Mais sur des bases solides quoique minimes.
Je fais partie de ceux qui accordent beaucoup d'importance aux discussions des forums. J'avoue que depuis quelques temps je suis déçue (et c'est un euphémisme). Ces discussions apportent très peu, et rarement, et les duels du genre "qui pisse le plus loin" et "monsieur, vous en êtes un autre" se font de plus en plus fréquents et envahissants. Du coup, je survole, et il est possible que je manque ainsi les rares contributions qui font vraiment avancer la réflexion.
Par ailleurs, le rédacteur de l'article pourrait-il s'abstenir de titres comme "L'holodomor quesako?". On parle ici de millions de morts! C'est indécent.
Pardon, mais ça me rappelle certains articles de mauvaises revues généralistes sur le réchauffement climatique, avec un pour et un contre et qui ne tiennent absolument pas compte de l'opinion globale de la communauté scientifique. On offre ainsi au négationniste du débat, et à ses "arguments", une représentativité sans commune mesure avec la réalité. C'est non seulement idiot, mais c'est dangereux.
Et ici, j'ai l'impression que c'est la même chose. 3 personnes ont été contactés, et au final, on en ressort avec des arguments des deux côtés mis sur un pied d'égalité. Je suis sûr qu'il y a nettement plus que 3 historiens en France qui ont travaillé sur l'Holomodor, et encore plus dans le monde. Ici, on n'a aucune idée de quelle est l'opinion globale de la communauté des historiens, on ne sait pas si Annie Lacroix-Riz est représentative d'autre chose qu'une volonté absurde de réhabilitation du communisme stalinien.
Alors je sais, c'est nettement plus long de se renseigner auprès de plus d'historiens, de trouver les bons contacts, tout ça. Mais à ce moment là, il vaut mieux ne rien faire.
Aussi j'ai été très surpris en lisant "De son côté, Werth, défenseur du génocide, (...)" je pense que ce monsieur défend la thèse du génocide et nottament contre les révisionistes.
Bon je reprendrai ça à tête reposée.
Bonne journée.
[quote=ihtp]Nicolas Werth a participé à L’Histoire du Goulag stalinien ( Istoria Stalinskogo Gulaga) en 7 volumes ( 6 000 pages) parue en 2004-2005 aux éditions Rosspen à Moscou. Dans ce projet collectif initié par les Archives d’Etat de la Fédération de Russie et The Hoover Institution on War, Revolution and Peace, Nicolas Werth était chargé, avec Serguei Mironenko, directeur des Archives d’Etat de la Fédération de Russie, de la rédaction du 1er volume sur « Les politiques répressives en URSS de la fin des années 1920 au milieu des années 1950 ». L’ensemble de cette monumentale Histoire du Goulag stalinien préfacée par Robert Conquest et Alexandre Soljenitsyne, a fait l’objet de nombreuses recensions, très positives, tant en Russie, où elle a obtenu plusieurs distinctions scientifiques, qu’aux Etats-Unis, en Allemagne ou en France.
Il aurait fallu demander directement à N.W. en quoi pour lui il n'a pas été payé par the Hoover Institution sur ce travail manifestement important, non ?
Poutine = Staline ? 1934 = 2014 ? Non.
Alors pourquoi mettre cette affaire d'Holodomor sur le tapis, si ce n'est pour sous-entendre que les Russes qui étaient des salauds hier le sont encore aujourd'hui… Comme si Merkel devait porter les crimes de Hitler, ou les Allemands l'héritage des nazis. Tout cela n'est pas très honnête.
On pourrait tout aussi bien dire que les Ukrainiens révoltés de 2014 ne valent pas mieux que les Ukrainiens révoltés de 1943, ceux qui ont pratiqué l'épuration ethnique anti-polonaise en Volhynie et Galicie (35 000 à 80 000 morts).
Selon cet article "du petit Journal" (rien à voir avec C+), "Par les méthodes et la sauvagerie déployées, les tueries de 1943-44 en Ukraine occidentale étaient comparables à celles du génocide rwandais de 1994 et les descriptions qui en ont été faites par les survivants sont d’une violence et d’une barbarie inouïes".
Ceci pour montrer que tenter de dénigrer un peuple en se référant à des horreurs passées est un exercice qui s'apparente au lancé de boomerang… Madame Pasternak aurait mieux fait de se taire.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Nouvelle fuite d'un enregistrement téléphonique :
Conversation téléphonique entre la "ministre" des affaires étrangères européenne Catherine Ashton et le ministre des affaires étrangères Estonien Urmas Paet. Cet enregistrement a été authentifié par Mr Paet lui-même.
Extrait traduit de l'anglais :
Mr Paet : "Tous les éléments montrent que les personnes qui ont été tuées par des snipers des deux côtés, policiers et gens dans les rues, l'ont été par les mêmes snipers tuant des personnes des deux côtés. Quelques photos ont montré que c'est la même signature, le même type de balles et il est vraiment inquiétant que maintenant la nouvelle coalition ne veuille pas examiner ce qui est exactement arrivé. Ainsi il y a maintenant la compréhension de plus en plus forte que derrière les tireurs isolés, ce n'était pas Yanukovych, mais c'était quelqu'un de la nouvelle coalition."
Lien vers un article de Zero hedge contenant l'enregistrement (anglais)
Pour mémoire rappel de la conversation -authentifiée- entre l’assistante au secrétariat d'état américain (chargée de l'Ukraine notamment) Victoria Nuland et l'ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey Pyatt, prouvant, sans aucun doute, la forte ingérence des USA dans la "révolution Ukrainienne".
Conversation Nuland - Pyatt sous titres français
Cordialement.
Nicolas Werth a participé à L’Histoire du Goulag stalinien ( Istoria Stalinskogo Gulaga) en 7 volumes ( 6 000 pages) parue en 2004-2005 aux éditions Rosspen à Moscou. Dans ce projet collectif initié par les Archives d’Etat de la Fédération de Russie et The Hoover Institution on War, Revolution and Peace, Nicolas Werth était chargé, avec Serguei Mironenko, directeur des Archives d’Etat de la Fédération de Russie, de la rédaction du 1er volume sur « Les politiques répressives en URSS de la fin des années 1920 au milieu des années 1950 ». L’ensemble de cette monumentale Histoire du Goulag stalinien préfacée par Robert Conquest et Alexandre Soljenitsyne, a fait l’objet de nombreuses recensions, très positives, tant en Russie, où elle a obtenu plusieurs distinctions scientifiques, qu’aux Etats-Unis, en Allemagne ou en France.
initier... ils ont juste demandé mais pas payé, ok je veux bien, why not. Hihihi
Cela dit une dépendance idéologique vaut elle mieux qu'une financière ?
Merci Laure pour cet article
C'est important de savoir ça pour décider si l'absence de photos est significative.
http://www.historiographie.info/
de nombreuses références et vidéo qui prouvent son sérieux....??
Lorsqu'elle a sorti cette information, la controverse a été féroce. Le Monde écrira prudemment "Annie Lacroix-Riz livre un peu plus qu’une hypothèse, mais un peu moins qu’une preuve". D'autres prendrons nettement moins de pincettes.
Et cela dura jusqu'à ce qu'un ancien ingénieur de cette usine (François Copie) à laquelle il était rentré en 1939 pour prendre le maquis ensuite en 1942 ne vienne confirmer de manière définitive. Il produira notamment des photos et aussi des étiquettes originales.
Il y a également à l'actif de Mme Lacroix-Riz une autre controverse assez célèbre, celle sur la collaboration de Louis Renault avec les nazis. Fait historique que la famille Renault entreprends de gommer non pas pour de basses raisons matérielles, mais parce si ils y arrivent, ça leur rapporterait vraiment un énorme tas de pognon (l'objectif étant de rendre illégale la nationalisation-saisie dont la SAUR a fait l'objet à la fin de la guerre, et d'obtenir les dommages et intérêts correspondant).
Il semble que le terme révision a été confisqué par l'histoire de l'holocauste....et qu'il ne soit plus possible,malgré un travail sérieux, sourcé,
de présenter une vision de l'histoire,autre que l'officielle.
Oui! Annie Lacroix-riz est communiste!...et alors?????...les autres...sont -ils présentés par leurs couleurs politiques????
Car évidemment l'histoire ne peut être politique....Louis Renault était un resistant...la France était résistante,à part quelques brebies galeuses,
les guerres coloniales étaient des guerres pour la civilisation et le progrès....etc,etc...
C'est vrai!! faisons taire cette Annie de malheur...une négationiste....qui ne croit même pas à la version OFFICIELLE du 11/9....vous vous rendez compte!!!
Et bien moi non plus je ne crois pas à toute les balivernes de l'histoire officielle...j'ai des doutes!!! Quelle honte!!!
C'est pour cela ,qu'Annie Lacroix-riz m'interesse...Elle me permet d'avoir d'autres éclairages.....et après, de me construire MON opinion.
Si vous n'avez jamais écouté le phénomène,....petit tour necessaire sur le net....
Et après ce sera à vous de voir.
Décidément, nous sommes submergés par ces questionnements sur l'histoire.
C'est scandaleux ! Si on se met à tout contester, où c'est qu'on va?
Monsieur Gayssot, il est impératif que vous reveniez pour nous pondre une loi qui fera taire taire tous ces révisionnistes!