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Stéphane Hessel et l'indignation, d@ns le texte
Quand un texte, publié quasi clandestinement,
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Derniers commentaires
ça veut dire quoi au juste humaniste pour les médias? je croyais que cela voulait dire être contre les totalitarismes, contre les discours irrationnels.
Je trouve qu'il aurait été intéressant d'analyser le choix des mots en une au sujet de la mort d'Hessel.
Les titres espagnols reprennent tous "indigné", alors qu'en France, on va d'indigné à témoin de son siècle, ce qui est vraiment tout différent, en passant par humaniste, encore un autre registre.
Les titres espagnols reprennent tous "indigné", alors qu'en France, on va d'indigné à témoin de son siècle, ce qui est vraiment tout différent, en passant par humaniste, encore un autre registre.
La réaction de Richard Prasquier pour le Conseil Représentatif de Institutions Juives de France
C'est la mort d'un grand homme
Qu'il repose en paix
Qu'il repose en paix
je ne me suis jamais autant passionné pour la chose politique que depuis que j'entrevois des portes de sortie potentielles à la catastrophe généralisée qu'est le monde actuel
Bien sûr que ces portes existent. Mais le poids de ceux qui veulent qu'elles restent fermées est toujours le plus fort.
Sans compter que ces portes, une fois ouvertes, laissent bien malgré elles passer de vilains coucous.
Voir par exemple comment le peuple tunisien s'est fait voler son indignation (lire les reportages de Martine Gozlan dans Marianne).
Bien sûr que ces portes existent. Mais le poids de ceux qui veulent qu'elles restent fermées est toujours le plus fort.
Sans compter que ces portes, une fois ouvertes, laissent bien malgré elles passer de vilains coucous.
Voir par exemple comment le peuple tunisien s'est fait voler son indignation (lire les reportages de Martine Gozlan dans Marianne).
L’hommage à cette conscience humaine, bassement attaqué par certains, n’interdit pas de se poser la question de l’efficacité de son « Indignez-vous ! ».
Plus exactement, de l’action des gens qui l’ont lu et brandi dans les manifestations.
Car dites, quels bulldozers des banques, de la Commission Européenne, du gouvernement allemand qui a tendance à devenir le gouvernement européen, des gouvernements locaux inféodés aux gros, ces manifestations ont-elles seulement ralentis ?
Plus exactement, de l’action des gens qui l’ont lu et brandi dans les manifestations.
Car dites, quels bulldozers des banques, de la Commission Européenne, du gouvernement allemand qui a tendance à devenir le gouvernement européen, des gouvernements locaux inféodés aux gros, ces manifestations ont-elles seulement ralentis ?
R.I.P
Hmmm, Tagueiff a encore commis une, une quoi, tiens, comment appeler ça ?
http://www.marianne2.fr/Stephane-Hessel-resistant-Certes-mais_a210915.html
Merci à Sébastien Fontenelle d'avoir pointé la chose.
http://www.marianne2.fr/Stephane-Hessel-resistant-Certes-mais_a210915.html
Merci à Sébastien Fontenelle d'avoir pointé la chose.
Pour quelques jours encore sur dailymotion, on peut voir Erik le Viking des Monty Python
Cet extrait caricature la réaction non-violente face à la catastrophe : UNE PURE JUBILATION.
A. CARRET.
Cet extrait caricature la réaction non-violente face à la catastrophe : UNE PURE JUBILATION.
A. CARRET.
J'ai pensé que c'était le bon forum pour faire circuler l'info suivante. L'évènement est parfaitement en adéquation avec l'indignation de Stéphane Hessel:
http://mobile.agoravox.fr/actualites/europe/article/silvio-berlusconi-renverse-par-91522
http://mobile.agoravox.fr/actualites/europe/article/silvio-berlusconi-renverse-par-91522
Judith, vous êtes de ceux du chat aussi? Je peux tomber amoureux vous savez.
Une réponse a été publiée. Pas simple vu le délire médiatique autour de Monsieur Hessel. Tout juste si les médias ne demandent pas qu'il soit canonisé de son vivant ! Ceci n'enlève rien aux qualités - et aux défauts - du livre de Monsieur Hessel, mais a le don d'agacer et surtout d'empêcher toute réponse. Ou du moins de masquer toute réponse. Orimont Bolacre a néanmoins répondu, à la demande de Renaud Camus. Prenez au moins la peine de lire cette réponse.
Sur Amazon
Sur FNAC
Rodolphe
Sur Amazon
Sur FNAC
Rodolphe
Un sondage du Parisien à paraitre demain annonce Marine Le Pen devant Sarkozy et DSK au premier tour :
http://www.lalibre.be/actu/international/article/647020/marine-le-pen-en-tete-au-1er-tour-de-la-presidentielle-selon-un-sondage.html#comments
http://www.lalibre.be/actu/international/article/647020/marine-le-pen-en-tete-au-1er-tour-de-la-presidentielle-selon-un-sondage.html#comments
Dire que Stéphane Hessel est l'exact contraire de Jean-Luc Mélenchon je ne le crois pas, même s'ils sont différents dans la méthode. Comme Hessel, Mélechon défend les services publics issus du Conseil national de la résistance, et bien sûr Stéphane hessel est plus calme avec les journalistes mais sur le fond je ne crois pas qu'ils aient des divergences si grandes.
Il faut défendre la Sécu, les retraites, le droit d'asile, tout ce qui va dans le sens des droits humains. Les sociaux démocrates trop tranquilles ont participé à la grande braderie des services publics, c'est un gouvernement de gauche qui a privatisé France-télecom dont on voit aujourd'hui les bienfaits (Suicides, conditions de travail, tarifs incompréhensibles, profits élevés).
Hélas sur les retraites notre syndicalisme un peu trop gentillet a permis à Sarkosy d'infliger aux salariés une défaite très rude et il n'est pas du tout sûr qu'un gouvernement de gauche revienne sur la loi infâme sur les retraites. Mieux au fil des décrets ils aggravent la chose : il faudra 17 ans de travail pénible pour partir à la retraite à 60 ans, si le salarié n'est pas mort avant on lui fera un cadeau de 2 ans, c'est même pas sûr !
Vive Hessel et vive Mélenchon qui tend à faire que la gauche ne lorgne pas trop vers la droite !
Il faut défendre la Sécu, les retraites, le droit d'asile, tout ce qui va dans le sens des droits humains. Les sociaux démocrates trop tranquilles ont participé à la grande braderie des services publics, c'est un gouvernement de gauche qui a privatisé France-télecom dont on voit aujourd'hui les bienfaits (Suicides, conditions de travail, tarifs incompréhensibles, profits élevés).
Hélas sur les retraites notre syndicalisme un peu trop gentillet a permis à Sarkosy d'infliger aux salariés une défaite très rude et il n'est pas du tout sûr qu'un gouvernement de gauche revienne sur la loi infâme sur les retraites. Mieux au fil des décrets ils aggravent la chose : il faudra 17 ans de travail pénible pour partir à la retraite à 60 ans, si le salarié n'est pas mort avant on lui fera un cadeau de 2 ans, c'est même pas sûr !
Vive Hessel et vive Mélenchon qui tend à faire que la gauche ne lorgne pas trop vers la droite !
Un million de lecteurs d'Indignez-vous !, l’extraordinaire succès d’édition de Stéphane Hessel.
Un million de personnes qui se posent la même question : « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? »
www.indignez-vous.fr, le site citoyen des Indignés Constructifs, est né de cette envie d’offrir un relai, un « outil clés en main » à cet immense besoin de « passer à l’action ».
Pour démontrer qu’indignation rime certes avec émotion et opposition, mais aussi et surtout avec réflexion et propositions.
S’indigner, c’est bien. Proposer, c’est mieux !
A l’opposé d’un simple catalogue d’indignations "stériles", Indignez-vous.fr a donc la prétention d’inviter ses lecteurs à (re)trouver le pouvoir d’imaginer, d’inventer, de proposer, sans attendre les programmes à prendre en l’état ou à laisser.
L’idée fondatrice est donc de demander aux citoyens intéressés de poster une contribution structurée en 2 parties :
- l’indignation et l’exposé de ses motifs
- les propositions concrètes des solutions pour en éradiquer ou en corriger les causes
Dans la thématique de leur choix (société, politique, économie, justice, culture, écologie, sport), sur le sujet désiré, à l’exclusion de l’anecdotique.
Quelques-unes des 15 premières contributions déjà postées :
Et si les promesses électorales devenaient un contrat au sens légal du terme ?
Médecins déshonorés et méprisables : donnons une valeur juridique au serment d’Hippocrate
Un Président interviewé a-t-il le droit de mentir impunément ? Plus jamais ça : les solutions
Au sujet de comportements peu respectueux de l’esprit des lois de certains maires sortants défaits par les élections
Peut-on donner la Légion d’Honneur à tout le monde, voire à n’importe qui ?
Un permis de légiférer pour nos députés : voter des lois mérite bien une formation citoyenne approfondie
Un an avant les Présidentielles de 2012, devenons la 1ère force de propositions de France !
10% de lecteurs répondant à l’appel d’Indignez-vous.fr (transformer ses indignations en propositions concrètes), c’est 100.000 contributions !
A ce stade, inutile de préciser le mouvement qui serait ainsi enclenché, le tremblement de terre que représenteraient 100.000 propositions, 100.000 réflexions citoyennes, 100.000 indignations constructives, mûries et étayées.
Indignez-vous.fr deviendrait ainsi, ni plus ni moins, que la 1ère force de propositions du pays, loin, très loin devant toutes les organisations politiques, syndicales, associatives confondues ! Et si 20 ou 30% s’y mettent, alors…
Prouvant ainsi que 20 petites pages « de rien du tout » peuvent tout bonnement bouleverser la société.
Quel(s) rapport(s) avec Stéphane Hessel ou son éditeur ?
Aucun, et nous le regrettons. Car notre initiative s’inscrit totalement dans les réflexions de Stéphane Hessel :
« Il ne faut pas rester bloqué sur une indignation sans suite. Mon livre n’est pas grand-chose. Peut-être le premier étage d’une fusée. »
(Marianne du 1er au 7 janvier 2011)
Indignez-vous.fr est exactement le 2ème étage désiré… Mais toutes les tentatives d’approche et de contact se sont montrées vaines à ce jour.
Un million de personnes qui se posent la même question : « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? »
www.indignez-vous.fr, le site citoyen des Indignés Constructifs, est né de cette envie d’offrir un relai, un « outil clés en main » à cet immense besoin de « passer à l’action ».
Pour démontrer qu’indignation rime certes avec émotion et opposition, mais aussi et surtout avec réflexion et propositions.
S’indigner, c’est bien. Proposer, c’est mieux !
A l’opposé d’un simple catalogue d’indignations "stériles", Indignez-vous.fr a donc la prétention d’inviter ses lecteurs à (re)trouver le pouvoir d’imaginer, d’inventer, de proposer, sans attendre les programmes à prendre en l’état ou à laisser.
L’idée fondatrice est donc de demander aux citoyens intéressés de poster une contribution structurée en 2 parties :
- l’indignation et l’exposé de ses motifs
- les propositions concrètes des solutions pour en éradiquer ou en corriger les causes
Dans la thématique de leur choix (société, politique, économie, justice, culture, écologie, sport), sur le sujet désiré, à l’exclusion de l’anecdotique.
Quelques-unes des 15 premières contributions déjà postées :
Et si les promesses électorales devenaient un contrat au sens légal du terme ?
Médecins déshonorés et méprisables : donnons une valeur juridique au serment d’Hippocrate
Un Président interviewé a-t-il le droit de mentir impunément ? Plus jamais ça : les solutions
Au sujet de comportements peu respectueux de l’esprit des lois de certains maires sortants défaits par les élections
Peut-on donner la Légion d’Honneur à tout le monde, voire à n’importe qui ?
Un permis de légiférer pour nos députés : voter des lois mérite bien une formation citoyenne approfondie
Un an avant les Présidentielles de 2012, devenons la 1ère force de propositions de France !
10% de lecteurs répondant à l’appel d’Indignez-vous.fr (transformer ses indignations en propositions concrètes), c’est 100.000 contributions !
A ce stade, inutile de préciser le mouvement qui serait ainsi enclenché, le tremblement de terre que représenteraient 100.000 propositions, 100.000 réflexions citoyennes, 100.000 indignations constructives, mûries et étayées.
Indignez-vous.fr deviendrait ainsi, ni plus ni moins, que la 1ère force de propositions du pays, loin, très loin devant toutes les organisations politiques, syndicales, associatives confondues ! Et si 20 ou 30% s’y mettent, alors…
Prouvant ainsi que 20 petites pages « de rien du tout » peuvent tout bonnement bouleverser la société.
Quel(s) rapport(s) avec Stéphane Hessel ou son éditeur ?
Aucun, et nous le regrettons. Car notre initiative s’inscrit totalement dans les réflexions de Stéphane Hessel :
« Il ne faut pas rester bloqué sur une indignation sans suite. Mon livre n’est pas grand-chose. Peut-être le premier étage d’une fusée. »
(Marianne du 1er au 7 janvier 2011)
Indignez-vous.fr est exactement le 2ème étage désiré… Mais toutes les tentatives d’approche et de contact se sont montrées vaines à ce jour.
Toujours à propos d'indignation (ou d'indignité), sans que je sois en mesure de déterminer s'il s'agit d'une info ou d'une intox :
Fernand Buron (le "pov'con" du Salon de l'Agriculture 2008) tiendrait sa revanche
Deja une chose me parait erronée, le vieillard (sauf son respect) s'exprimant ici :
mini-interview
et le gaillard de grande taille qui refuse la main tendue sont deux personnes différentes (à vrai dire, je pense que la personne qui a mis en place le blog est elle-même une personne distincte des deux autres)
Au dela de l'apéro organisé ce jour près de l'Elysée, est-ce que le coup médiatique va effectivement se matérialiser par la publication d'un livre-pamphlet ayant comme sous-titre Le Livre qui Congédie Sarkozy ? Je m'interroge. Accessoirement, pourra-t-on parler de nègre littéraire dans ce cas de figure ?
Fernand Buron (le "pov'con" du Salon de l'Agriculture 2008) tiendrait sa revanche
Deja une chose me parait erronée, le vieillard (sauf son respect) s'exprimant ici :
mini-interview
et le gaillard de grande taille qui refuse la main tendue sont deux personnes différentes (à vrai dire, je pense que la personne qui a mis en place le blog est elle-même une personne distincte des deux autres)
Au dela de l'apéro organisé ce jour près de l'Elysée, est-ce que le coup médiatique va effectivement se matérialiser par la publication d'un livre-pamphlet ayant comme sous-titre Le Livre qui Congédie Sarkozy ? Je m'interroge. Accessoirement, pourra-t-on parler de nègre littéraire dans ce cas de figure ?
L'indignation, c'est ce qui a poussé Denis Robert à enquêter sur le fonctionnement des chambres de compensation et à en informer les citoyens. Il a payé de sa personne et a eu dix ans de sa vie pourris. Les médias n'ont pas été tendres avec lui et on prétendu qu'il avait mal fait son boulot. Comme si c'était facile de s'attaquer au pouvoir de l'argent. Son travail vient enfin d'être reconnu en cours de cassation et c'est une bonne nouvelle.
émission fabuleuse!
C'est scandaleux ! Je paie un abonnement ! J'exige d'avoir Judith Bernard à la place de Daniel Schneidermann et non le contraire. Elle est beaucoup plus jolie. Non mais. On me la fait pas à moi.
Bonjour,
j'aimerais savoir pourquoi votre émission sur Hessel a été retirée par l'auteur (du livre ou de l'émission?) et a l'air d'être revenue.
J'aimerais aussi savoir pourquoi Alain Korkos est parti sans un mot d'explication et où on peut le retrouver.
Merci
j'aimerais savoir pourquoi votre émission sur Hessel a été retirée par l'auteur (du livre ou de l'émission?) et a l'air d'être revenue.
J'aimerais aussi savoir pourquoi Alain Korkos est parti sans un mot d'explication et où on peut le retrouver.
Merci
le 14 février est prévue une émission chez Bourdin: M.Lepen et JL.Melenchon...
Ben...là, Plantu s'est planté.
euh ... je voudrais exprimer mon indignation concernant l'amalgame que fait Plantu entre Mélenchon et Le Pen !
dommage qu'il n'y ait pas de forum ouvert à ce propos.
Les explications de Plantu sont particulièrement foireuses. Il essaie de dire qu'il fait une différence, mais dans son dessin comme dans ce qu'il dit, il répète que c'est la même chose ...
à part ça, j'ai bien aimé l'interview de Hessel. J'ai trouvé que DS pointait bien les contradictions de Hessel dans son positionnement politique.
dommage qu'il n'y ait pas de forum ouvert à ce propos.
Les explications de Plantu sont particulièrement foireuses. Il essaie de dire qu'il fait une différence, mais dans son dessin comme dans ce qu'il dit, il répète que c'est la même chose ...
à part ça, j'ai bien aimé l'interview de Hessel. J'ai trouvé que DS pointait bien les contradictions de Hessel dans son positionnement politique.
"Ah c'est différent"
"Ah mais ce n'est pas la même chose"
Daniel utilise régulièrement ces remarques pour couper son interlocuteur à mon avis sans raison. C'est parfois pénible. Il pourrait laisser la personne finir ce qu'elle a à dire et dire ensuite (dans l'exemple qui me vient à l'esprit) :
"donc vous préférez que la régulation des banques se fasse dans le cadre d'une nationalisation..."
au lieu de sauter de sa chaise parce que "nationalisation des banques" "n'est pas la même chose" que "régulation des banques".
Les mots sont importants c'est vrai, mais c'est aussi important de ne pas être distrait toutes les 5 minutes par un détail sémantique, sur lequel on peut revenir ensuite.
Bon ceci dit je continue de regarder.
"Ah mais ce n'est pas la même chose"
Daniel utilise régulièrement ces remarques pour couper son interlocuteur à mon avis sans raison. C'est parfois pénible. Il pourrait laisser la personne finir ce qu'elle a à dire et dire ensuite (dans l'exemple qui me vient à l'esprit) :
"donc vous préférez que la régulation des banques se fasse dans le cadre d'une nationalisation..."
au lieu de sauter de sa chaise parce que "nationalisation des banques" "n'est pas la même chose" que "régulation des banques".
Les mots sont importants c'est vrai, mais c'est aussi important de ne pas être distrait toutes les 5 minutes par un détail sémantique, sur lequel on peut revenir ensuite.
Bon ceci dit je continue de regarder.
Pour ma part, je suis très deçu par ce personnage,attachant lorsqu'on le voit 10mn sur Canal+...Au résultat, un social démocrate de plus, prêt à voter DSK (550 000 euros de salaire) sans hésitation en balayant tous les autres espoirs de la gauche.
"l'age est un naufrage" disait celui qui pensait que les français étaient des "moutons"...peut etre avait-il raison sur les deux points ?
"l'age est un naufrage" disait celui qui pensait que les français étaient des "moutons"...peut etre avait-il raison sur les deux points ?
Une conférence de Stéphane Hessel qui ne plaît vraiment pas à tout le monde:
http://www.mediapart.fr/club/edition/soutenons-stephane-hessel-et-les-pacifistes-de-la-campagne-bds/article/140111/le-crif-r
http://www.mediapart.fr/club/edition/soutenons-stephane-hessel-et-les-pacifistes-de-la-campagne-bds/article/140111/le-crif-r
Ceci répond à Chronophagos parce que, nous acculant sur le flanc droit de l'écran, les « typographies hallucinantes de textes verticalisés à la japonaise » font que l' « on ne peut plus se lire donc écrire sérieusement dans ces conditions.. »
« Ne soyez pas pertinents, ne soyez pas conformistes » S. Hessel – Ce soir ou jamais du 12 janvier.
Pendant ce temps Sarko Aliot-Marie nous annonce ce qu'il va nous faire lors des prochains mouvements d'indignation populaires (comme aux tunisiens).
C'était la page actualités: que se passe-t-il dans le monde pendant que nous causons?
Cher Chronophagos, je vais tenter de lever les incompréhensions.
Peut-être, en fait, ai-je plus confiance que toi en Mr. Archer. Et il faut croire que mon introduction à ma question était bien maladroite ou que je n'ai pas mesuré suffisamment l'effet du contexte dont il sortait (il s'en était pris cinq sur le paletot!). Peut-être (certainement) aurais-je dû redire ce que j'avais dit ailleurs sur le « caractère non polémique de la question » comme il le reprend lui-même dans sa première réflexion. Comme quoi...
Moi qui, après avoir attendu patiemment, voulais précautionneusement signifier que je prenais ce qui était « énoncé » pour ce qui était énoncé, je dois reconnaître que c'est raté.
Peut-être avais-je dans la tête (mais Mr. Archer n'était pas censé l'avoir, lui) ce que j'écrivais là
« Ici va prendre place le clivage entre ceux qui considèrent que certains êtres humains sont qualitativement différents des autres et ceux qui considèrent que les différences sont le produit non valorisable [j'ajoute maintenant: et non hiérarchisable] des rapports entre un groupe humain et son environnement ». (N'est-ce pas ce que défend Diamond, (d'après Wikipédia, je ne connaissais pas avant que tu le cites) pour qui « ce sont les facteurs avant tout géographiques et biogéographiques, qui ont déterminés la vitesse et les limites du développement (technologie, forme sociale, quantité de population), et qui expliquent seules le fait que les sociétés actuellement dominantes sont issues de l'ouest de l'Eurasie. Il réfute au passage les explications racistes, ethnocentristes, ou socio-religieuses de la supériorité des sociétés occidentales, ainsi que l'idée d'une supériorité intellectuelle ou morale de l'homme blanc. »?)
Je précisais: « Par facilité pour la suite du texte, je désignerai arbitrairement comme « de droite » les premiers et « de gauche » les seconds. » Je souligne arbitrairement, puisque pour les besoins de l'argumentaire de ce texte là. Je ne me situe donc pas dans le cadre du « nuancier » politique (Pour qui tu votes?). Je ne suis pas de ceux qui pensent que l'indignation, l'intelligence, le cœur, l'analyse pertinente, la bêtise, le ton péremptoire, etc., sont des privilèges de « gauche ». Je pense par contre, que la situation (position) sociale ET les options philosophiques (même implicites) ont à voir avec certaines formulations (« les mots sont importants ») et positions autant sur la question sociale que sur les questions politiques. Mais pas forcément dans le registre « évident » de la gauche et de la droite politiques, les clivages se situant ailleurs d'après moi, sinon on ne pourrait expliquer comment des personnes se disant communistes « basculent » à droite ou à l'extrême droite (je n'ai pas d'exemple inverse...) et que des fractions du « peuple » votent contre leur intérêt.
D'où ma question à Mr. Archer sur la phrase (le fait qu'"E. L." l'énonce, non sur l'affirmation contenue dans la phrase), de sa « lévynette ». Non pas posée comme une devinette piégeuse (je dirais putassière ainsi qu'il l'a comprise et peut-être toi aussi) sur le modèle de l'injonction contradictoire type: « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV , jouant sur la fascination inquiète du questionné, ou le modèle de l'épreuve type Sphinx à Œdipe: « Quel est l'être qui marche sur quatre pattes au matin, sur deux à midi et sur trois le soir? », soumettant l'interrogé, « non à la rationalité ordinaire du langage, mais à ses tours, ses équivoques, ses étrangetés, c'est-à-dire à tout ce qui, du langage, sert dans l'ombre le désir et le pouvoir, érotise son acquisition et son emploi. » (Merlin-Kajman). La publicité et la propagande politique sont friandes de ce rapport de domination.
Mais question posée au contraire à quelqu'un dont je partage les réflexions sur la liberté d'expression (et d'autres pas si loin de celles de ses contradicteurs, et surtout sur Siné hebdo, oh oh) dans ses échanges précédents, y compris dans la provocation du premier énoncé (« comment on est passé de ce pluralisme de points de vue au gauchisme borné et intolérant des forums actuels? ») même si rendu obscur par le fait de ne pas savoir d'où (ce qu'il en dit) parle le locuteur (et pas: d'où vote?) à ce moment-là, ce qui a été éclairci (peut-être! Parce que le bougre est rusé) par la suite.
Ce quelqu'un, donc, dont l'aveu qu'il « aime bien » E. L. pour des raisons que j'entends et de ses divergences par ailleurs, font que son avis sur le prononcé de cette phrase par elle m'intéresse plus que celui d'autres plus attendus ou convenus. Réponse non en termes binaires (oui, non), ou nuancée par « de magnifiques salauds » ou « d'atroces Justes ». Pas plus que « vis(ant) à déterminer la valeur humaniste de Mister Archer par une équation » ou « correctement facile ». Encore moins « dans le sens que (j') estime le bon ». N'ayant pas le bouclier de Persée, que je sois pétrifié d'avoir pu te laisser spéculer (Miroir, oh! Miroir!) ça. Je retire s'il le faut, avec l'épée d'Hermès, le vocable « comminatoire » « prononces-toi » dont je ne faisais pourtant pas sentence mais dont je vois là comment Mr. Archer a pu le saisir comme ce « qui m'amène à me justifier, alors qu'après tout je ne dis rien d'extraordinaire ». Au temps pour moi.
J'ai donc posé cette question parce que je n'ai pas trouvé ce qui pouvait y faire sens dans les échanges précédents, puisque focalisés sur l'interprétation de « la calomnie gratuite perpétrée par ceux et celles qui ont la chance de bénéficier de la diffusion de leur parole via les grands médias » (Fan de canard, OK) et l'importance de la question israélo-palestinienne dans les problèmes du monde, sans que la question d'origine sur la réduction de la « pluralité d'opinions » sur @si soit traitée (c'est un constat, et seul, je pense, le "maître des fichiers" pourrait extirper des statistiques vaseuses à ce sujet), et finissant sur l'abjecte arithmétique des définitions diplomatiques des décomptes des crimes et des meurtres des terrorismes d'État.
Il doit être clair (c'est ce que je dis) que, sur @si, "nous" ne "traitons" pas de la même manière l'analyse des personnages médiatiques, dont les motivations importent peu puisque nous n'en voyons que ce qu'ils nous donnent à voir en s'intégrant dans cet « appareil idéologique d'État » et en « jouant » sur les affects et les désirs que cela est fait pour provoquer en nous, et les échanges des abonnés clampins que nous sommes, ayant choisi d'intégrer l'institution @si et d'en être des acteurs « dont la subtilité est le fait d'autres que (nous) ».
En ce sens, la question de la liberté d'expression (et son corolaire: les excès langagiers de certains – mais nous nous passons la balle - ) qu'évoque Mr. Archer (« et là on en vient au cœur de ma réponse ») est loin d'être secondaire, de quelque manière que chacun veuille l'aborder.
À commencer par: « J'ai d'ailleurs beaucoup de mal avec l'idée de modération, j'ai du mal à en saisir les principes, les critères... » qui curieusement ne suscite pas de réactions, comme si la soumission allait de soi. Je ne sais si Mr. Archer a des informations particulières sur des pratiques souterraines (« Et il ne me viendrait pas à l'idée d'envoyer un message à Daniel pour dire que c'est inadmissible. » Y en aurait-il qui le font?), mais il est certain que des « bannissements » se produisent sur @si (comme sur tous les sites). Que la gendarmette du forum (ou le "capitaine") soit forcément de parti-pris est lié à l'arbitraire de la fonction inhérent à la gestion d'un site, la mettant en demeure d'interpréter la règle . Ici, un droit régalien s'exerce. Mais droit du secret, appliqué en cachette. Dans une société dont les « gouvernants » prônent la « transparence », rien n'est plus prégnant que le secret. « Cette société, que l’on a diversement qualifiée d’industrielle, de technicienne, des loisirs, de consommation, du spectacle et, récemment, de l’information, se révèle à l’examen une société du secret, et cela constitue d'ailleurs son premier secret, celui qui couvre tous les autres. Secret scientifique, industriel et commercial, secret défense et services secrets, zones interdites et archives classées, sociétés écrans, paradis fiscaux, circuits financiers électroniques, censure par le silence ou par le bruit. Dans cette société prétendue "ouverte" par ses apologistes, il n’est rien de si difficile que de saisir une vérité partielle et d’en tirer le fil au-delà du voile de "transparence" et de communication derrière lequel on dérobe la vérité vraie; car la vérité, c’est toute la vérité. » Pièces et main-d'œuvre, Terreur et possession, L'Échappée.
Or le bannissement, ce n'est pas rien. Pratique commune au Moyen Âge, « la condition du banni, en effet, ou à tout le moins les degrés les plus sévères du bannissement, sont volontiers désignés comme l'expulsion d'un champ social identifié à la loi ou au droit. Le banni est "hors-la-loi"... Ainsi, le pouvoir ne se borne pas à marquer son emprise sur les citoyens de telle ville, les sujets de tel royaume, et à faire la preuve de sa capacité d'exclure de ce cercle; il s'affirme en même temps maître de l'honneur et du déshonneur, des relations entre Dieu et les hommes, de la frontière qui sépare l'humanité du monde sauvage. Corrélativement, le banni subit une dégradation du statut de sujet à celui d'objet. On ne lui retire pas seulement la qualité de ressortissant de tel ordre juridique (…); on lui dénie en même temps l'appartenance au monde des hommes d'honneur, des amis de Dieu ou au genre humain. (…) Le banni est donc celui qui a autrefois compté mais qui ne compte plus; le bannissement est un acte de soustraction. » (Jacob Robert. Bannissement et rite de la langue tirée au Moyen Âge. Du lien des lois et de sa rupture. In: Annales. Histoire, Sciences Sociales, 55e année, N. 5, 2000. pp. 1039-1079.)
Or, le bannissement s'inscrit, à cette époque, dans la visibilité de la loi. « Il s'ensuit que faire la loi et exclure de la loi sont deux actes compris, au plan formel, comme d'essence identique. Mais n’est-ce pas là un trait dominant de l'idée que les hommes du Moyen Âge se faisaient du bannissement? Celle qui commande, non plus des formes exceptionnelles ou marginales de la proscription, mais au contraire les plus répandues? Car "faire" ou "crier" le ban, cela signifie aussi bien publier la loi et proscrire. L'apparente contradiction des deux opérations se résout dans l'unité de leurs formes. Le bannissement, répètent à l'envi les statuts municipaux, doit être crié à la bretèche, ou d’une certaine fenêtre de l’hôtel de ville; il est publié à son de trompe à chaque carrefour: il s’accompagne du son de la bancloque, cette cloche municipale qui ponctue aussi la proclamation des édits. Bref, les formalités requises sont exactement celles de la publication des ordonnances municipales. À nouveau, une explication fonctionnelle: la proscription comportant toujours l'interdiction d'avoir commerce avec le proscrit, il convient que cette norme-là soit donnée à connaitre aux sujets dans la forme des autres. Mais à nouveau, cette explication fonctionnelle n'épuise pas la substance sociale du phénomène. En fait, ces cérémonies de communication solennelle participaient d'une pédagogie du lien social, du pouvoir et de la loi. Dire la norme et retrancher tel ou tel du nombre de ses destinataires était une seule et même opération publique. Le pouvoir fixait à sa mesure la composition du corps social de la même manière qu’il lui donnait ses règles. De loin en loin, de manière obsédante, l’homme du Moyen Âge pouvait entendre aussi bien les impératifs qui lui étaient adressés que les noms de ceux qu’ils ne concernaient plus. La loi lui était communiquée dans les mêmes formes que le sort de ceux qui l'avaient assez transgressée pour que, dans leur cas, la sujétion même ne fût plus requise. Le sentiment d’appartenance au corps, l'adhésion aux règles qui le soudaient, la considération des membres qui s'en trouvaient retranchés, s'éveillaient d'un même mouvement au son des cloches et des trompettes. Autant et peut-être plus que par l'éclat terrorisant des supplices, la propension à obéir se cultivait ainsi par l'audition, la réception d'une loi, nécessairement fondatrice puisqu’elle pouvait moduler à chaque instant les contours de la communauté dont elle renouvelait les liens. Il n'est nullement fortuit qu'en français, le mot ban et ses dérivés aient uni durablement, indissociablement, les actes contradictoires de faire la loi et d'en exclure, et que toutes leurs significations s'articulent autour de l’idée d'une communication publique et sonore. Celle-ci visait d'abord à inculquer le respect de la loi. Un respect qui se nourrissait de l'idée qu'y rester soumis constituait après tout un sort enviable. » (Jacob Robert)
Aujourd'hui, alors que l'on prétend rejeter la soumission (qui doute que je le revendique?), la loi s'exerce en cachette, empêchant la communauté, « l'ensemble », de se manifester à elle(lui)-même. Est-ce là la liberté d'internet? L'agora, le "débat public", l'interactivité comme paravent.
Et voilà donc qu'arrive alors le pire, nous signale Mr. Archer dans [s]l'indignation[/s] la torpeur générale: « En lisant une partie des réactions à la chronique de Lévy de 2008, j'ai été surpris de ne reconnaître aucun des posteurs, surpris surtout de constater qu'une proportion non négligeable d'intervenants appréciaient la dame... Alors que c'est précisément le lynchage dont avait été victime cette pauvre Elisabeth suite à l'émission avec Sifaoui qui m'avait motivé à commencer à poster. » « je conçois que d'autres puissent penser différemment; (…) essayer de (la) comprendre, du moins écouter ceux qui (l')illustrent sans hurler au scandale, sans appeler au blacklistage définitif. » « Oser apporter ne serait-ce qu'un peu de nuances sur certains sujets vous expose illico à des accusations comme celles du gugusse en dessous ou au dessus, qui m'apprend que je suis de droite. (et qui n'a visiblement rien compris au texte que j'ai mis en lien). Qu' Élisabeth Lévy s'excite dans une émission, et c'est une avalanche de messages, tous identiques ou presque, la traitant de sorcière hystérique et demandant à Daniel de l'interdire de plateau... Je trouve ça d'une violence dingue, que ses propos vous choquent ok, mais un appel au bannissement, vraiment ? » « Inadmissible, ça veut dire quoi? Qu'on ne peut pas les admettre? Qu'on doit les interdire? Qu'ils sont passibles de sanctions? Qu'on doit attaquer en justice ceux qui les profèrent? Qu'ils faut les censurer ? »
Ainsi, corroborant la politique de délation du gouvernement actuel et les pires heures de l'occupation (mais aussi de la libération, que l'on songe aux femmes tondues), voilà une meute de « gauchistes bornés et intolérants », faisant régner leur ordre exclusif dans un forum devenu « gaucho-centré », et cela ne provoque aucune « indignation » des bonnes âmes?
Ne retrouve-t-on pas là-dedans justement des pratiques du bannissement moyenâgeux, notamment le rite de la « langue tirée » dans l'usage par certains du clip ou de ponctuations comme négation du langage, donc de l'autre? « C'était aussi le sens de la langue tirée au Moyen Âge. Mais le geste était alors plus grave, car le lien établi par la parole était aussi plus intensément vécu. Le rompre, c'était tuer symboliquement l'interlocuteur. C'était en tout cas le faire mourir d'un certain point de vue, en tant qu'agent susceptible d'émettre ou d'entendre des paroles génératrices d'obligation, de leur obéir ou de leur désobéir. Donc des normes. » (Jacob Robert)
On retrouve dans la mort par envoûtement que décrit Claude Lévy-Strauss dans son Anthropologie structurale, ce phénomène de mort sociale (pouvant déboucher sur la mort réelle): « Depuis les travaux de Cannon, on aperçoit plus clairement sur quels mécanismes psycho-physiologiques reposent les cas, attestés dans de nombreuses régions du monde, de mort par conjuration ou envoûtement: un individu conscient d’être l’objet d’un maléfice est intimement persuadé, par les plus solennelles traditions de son groupe, qu’il est condamné; parents et amis partagent cette certitude. Dès lors, la communauté se rétracte: on s’éloigne du maudit, on se conduit à son égard comme s’il était, non seulement déjà mort, mais source de danger pour tout son entourage: à chaque occasion et par toutes ses conduites, le corps social suggère la mort à la malheureuse victime qui ne prétend plus échapper à ce qu’elle considère comme son inéluctable destin. Bientôt, d’ailleurs, on célèbre pour elle les rites sacrés qui la conduiront au royaume des ombres. D’abord brutalement sevré de tous ses liens familiaux et sociaux et exclu de toutes les fonctions et activités par quoi l’individu prenait conscience de lui-même, puis retrouvant ces forces si impérieuses à nouveau conjurées mais seulement pour le bannir du monde des vivants, l’envoûté cède à l’action combinée de l’intense terreur qu’il ressent, du retrait subit et total des multiples systèmes de référence fournis par la connivence du groupe, enfin à leur inversion décisive qui, de vivant, sujet de droits et d’obligations, le proclame mort, objet de craintes, de rites et d’interdits. L’intégrité physique ne résiste pas à la dissolution de la personnalité sociale. »
Dans notre monde d'Internet et de pratiques sociales inconscientes d'elles-mêmes, l'individu disparaît comme ses traces sur le sable, sans qu'on s'aperçoive même de sa disparition (sauf Fred le (faux) Misanthrope qui tient à dire au-revoir, parce qu'il l'a choisit, lui peut le dire, et hormis quelque veilleur chomskien comme Mr. Archer pour sonner l'alarme: « Non, je n'admets pas l'inadmissibilité en ce qui concerne les opinions, aussi détestables soient-elles. »
Aussi, cher Chronophagos, s'il y a « nécessité des pôles, pour que le courant passe », si tant est que les métaphores physiciennes s'appliquent aux sociétés humaines, dans ce monde « la musique de l'altérité » dont tu parles m'évoque plutôt le chant des sirènes que la tendresse des licornes. Et je ne suis pas sûr que le gnomon qui dessine sur le sable la projection de l'ombre du soleil qui permit à Thalès d'énoncer l'invariance d'une même forme par variation de taille, c'est-à-dire la conservation d'un même rapport et « nous aide à placer hardiment hors de nous le centre actif du savoir », selon Michel Serre, débouche sur l'égalité géométrique chère à Platon, modèle de sa société de savants, ne corresponde pas à la conception mathématique d'une culture comme « la somme et la multiplication et la soustraction, ou comme ici, parfois la division de ses membres, des hommes qui l'ont formé et la forment ». Si j'ai bien compris...
À la conception d'une culture qui divise ou agrège, je préfère une conception qui autorise la diversité:
« L’essence des sociétés indigènes préindustrielles se situe dans leur diversité et leur adaptation locale. Chacune est liée à un habitat spécifique et a évolué dans sa propre expression culturelle et comportementale. La grande diversité des formes sociales humaines qui en résulte est une réponse à une diversité égale d’habitats, chacun avec un ensemble de contraintes environnementales distinctes » (Donald Heyneman).« Chez les êtres humains, la diversité naturelle est [...] renforcée par la diversité culturelle, qui permet à l’humanité de mieux s’adapter à des conditions de vie variées et à mieux utiliser les ressources de ce monde. Mais dans ce domaine, pèse la menace de la monotonie, de l’uniformité et de l’ennui. Chaque jour s’amenuise cette extraordinaire variété qu'ont mise les hommes dans leurs croyances, leurs coutumes, leurs institutions. Que les peuples eux-mêmes s’éteignent physiquement ou qu’ils se transforment sous l’influence du modèle qu’impose la civilisation industrielle, bien des cultures sont en passe de disparaitre. Si nous ne voulons pas vivre dans un monde envahi par un seul et unique mode de vie, par une seule culture technologique et parlant pidgin [c’est-à-dire, dans un monde extrêmement ennuyeux], il nous faut faire très attention. Il nous faut mieux utiliser notre imagination. » ( François Jacob)
Et rejoindre Feyerabend (Adieu la raison): « Mon souci n’est ni la rationalité, ni la science, ni la liberté - de telles abstractions ont fait plus de mal que de bien - mais la qualité de la vie des individus. Cette qualité doit être éprouvée au nom de l’expérience personnelle avant qu’aucune proposition de changement ne soit faite. En d’autres mots: des propositions de changement doivent provenir d’amis, et non de "penseurs" lointains. Il est temps d’arrêter de radoter sur la vie de gens qu’on n’a jamais vus. Il est temps de laisser tomber la croyance que "l’humanité" (quelle généralisation prétentieuse!) peut être sauvée par des groupes de gens brasseurs d’air dans des bureaux bien chauffés. Il est temps de devenir modeste et d’approcher en ignorant désireux de s’instruire ceux qui sont censés bénéficier de nos idées, ou, s’il s’agit d’affaires, dans le rôle du mendiant et non comme s’il s’agissait du plus grand cadeau que le ciel pouvait faire au Pauvre, au Malade et à l’Ignorant. (…) ». Qui ajoute, pour notre gouverne: « Si j’en venais aux détails, je dirais que ce n’est pas à moi de décrire la structure et la fonction des comités, mais à ceux qui les introduisent et s’en servent: les mesures démocratiques sont ad hoc, elles sont introduites en vue d’un but spécifique et sont au service de gens spécifiques, ce qui fait que leur structure ne peut pas et ne doit pas être déterminée par de lointains théoriciens. »
« Je conclus modestement en disant que la civilisation occidentale est construite sur une vision pervertie et erronée de la nature humaine. Pardon, je suis désolé, mais tout cela est une erreur. Ce qui est vrai en revanche, c'est que cette fausse idée de la nature humaine met notre vie en danger. » Marshal Sahlins
En espérant ne pas avoir déformé ton propos, le sujet est si ardu...
Bien à ta licorne et ses secrets, merci pour ton "rebond".
« Ne soyez pas pertinents, ne soyez pas conformistes » S. Hessel – Ce soir ou jamais du 12 janvier.
Pendant ce temps Sarko Aliot-Marie nous annonce ce qu'il va nous faire lors des prochains mouvements d'indignation populaires (comme aux tunisiens).
C'était la page actualités: que se passe-t-il dans le monde pendant que nous causons?
Cher Chronophagos, je vais tenter de lever les incompréhensions.
Peut-être, en fait, ai-je plus confiance que toi en Mr. Archer. Et il faut croire que mon introduction à ma question était bien maladroite ou que je n'ai pas mesuré suffisamment l'effet du contexte dont il sortait (il s'en était pris cinq sur le paletot!). Peut-être (certainement) aurais-je dû redire ce que j'avais dit ailleurs sur le « caractère non polémique de la question » comme il le reprend lui-même dans sa première réflexion. Comme quoi...
Moi qui, après avoir attendu patiemment, voulais précautionneusement signifier que je prenais ce qui était « énoncé » pour ce qui était énoncé, je dois reconnaître que c'est raté.
Peut-être avais-je dans la tête (mais Mr. Archer n'était pas censé l'avoir, lui) ce que j'écrivais là
« Ici va prendre place le clivage entre ceux qui considèrent que certains êtres humains sont qualitativement différents des autres et ceux qui considèrent que les différences sont le produit non valorisable [j'ajoute maintenant: et non hiérarchisable] des rapports entre un groupe humain et son environnement ». (N'est-ce pas ce que défend Diamond, (d'après Wikipédia, je ne connaissais pas avant que tu le cites) pour qui « ce sont les facteurs avant tout géographiques et biogéographiques, qui ont déterminés la vitesse et les limites du développement (technologie, forme sociale, quantité de population), et qui expliquent seules le fait que les sociétés actuellement dominantes sont issues de l'ouest de l'Eurasie. Il réfute au passage les explications racistes, ethnocentristes, ou socio-religieuses de la supériorité des sociétés occidentales, ainsi que l'idée d'une supériorité intellectuelle ou morale de l'homme blanc. »?)
Je précisais: « Par facilité pour la suite du texte, je désignerai arbitrairement comme « de droite » les premiers et « de gauche » les seconds. » Je souligne arbitrairement, puisque pour les besoins de l'argumentaire de ce texte là. Je ne me situe donc pas dans le cadre du « nuancier » politique (Pour qui tu votes?). Je ne suis pas de ceux qui pensent que l'indignation, l'intelligence, le cœur, l'analyse pertinente, la bêtise, le ton péremptoire, etc., sont des privilèges de « gauche ». Je pense par contre, que la situation (position) sociale ET les options philosophiques (même implicites) ont à voir avec certaines formulations (« les mots sont importants ») et positions autant sur la question sociale que sur les questions politiques. Mais pas forcément dans le registre « évident » de la gauche et de la droite politiques, les clivages se situant ailleurs d'après moi, sinon on ne pourrait expliquer comment des personnes se disant communistes « basculent » à droite ou à l'extrême droite (je n'ai pas d'exemple inverse...) et que des fractions du « peuple » votent contre leur intérêt.
D'où ma question à Mr. Archer sur la phrase (le fait qu'"E. L." l'énonce, non sur l'affirmation contenue dans la phrase), de sa « lévynette ». Non pas posée comme une devinette piégeuse (je dirais putassière ainsi qu'il l'a comprise et peut-être toi aussi) sur le modèle de l'injonction contradictoire type: « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV , jouant sur la fascination inquiète du questionné, ou le modèle de l'épreuve type Sphinx à Œdipe: « Quel est l'être qui marche sur quatre pattes au matin, sur deux à midi et sur trois le soir? », soumettant l'interrogé, « non à la rationalité ordinaire du langage, mais à ses tours, ses équivoques, ses étrangetés, c'est-à-dire à tout ce qui, du langage, sert dans l'ombre le désir et le pouvoir, érotise son acquisition et son emploi. » (Merlin-Kajman). La publicité et la propagande politique sont friandes de ce rapport de domination.
Mais question posée au contraire à quelqu'un dont je partage les réflexions sur la liberté d'expression (et d'autres pas si loin de celles de ses contradicteurs, et surtout sur Siné hebdo, oh oh) dans ses échanges précédents, y compris dans la provocation du premier énoncé (« comment on est passé de ce pluralisme de points de vue au gauchisme borné et intolérant des forums actuels? ») même si rendu obscur par le fait de ne pas savoir d'où (ce qu'il en dit) parle le locuteur (et pas: d'où vote?) à ce moment-là, ce qui a été éclairci (peut-être! Parce que le bougre est rusé) par la suite.
Ce quelqu'un, donc, dont l'aveu qu'il « aime bien » E. L. pour des raisons que j'entends et de ses divergences par ailleurs, font que son avis sur le prononcé de cette phrase par elle m'intéresse plus que celui d'autres plus attendus ou convenus. Réponse non en termes binaires (oui, non), ou nuancée par « de magnifiques salauds » ou « d'atroces Justes ». Pas plus que « vis(ant) à déterminer la valeur humaniste de Mister Archer par une équation » ou « correctement facile ». Encore moins « dans le sens que (j') estime le bon ». N'ayant pas le bouclier de Persée, que je sois pétrifié d'avoir pu te laisser spéculer (Miroir, oh! Miroir!) ça. Je retire s'il le faut, avec l'épée d'Hermès, le vocable « comminatoire » « prononces-toi » dont je ne faisais pourtant pas sentence mais dont je vois là comment Mr. Archer a pu le saisir comme ce « qui m'amène à me justifier, alors qu'après tout je ne dis rien d'extraordinaire ». Au temps pour moi.
J'ai donc posé cette question parce que je n'ai pas trouvé ce qui pouvait y faire sens dans les échanges précédents, puisque focalisés sur l'interprétation de « la calomnie gratuite perpétrée par ceux et celles qui ont la chance de bénéficier de la diffusion de leur parole via les grands médias » (Fan de canard, OK) et l'importance de la question israélo-palestinienne dans les problèmes du monde, sans que la question d'origine sur la réduction de la « pluralité d'opinions » sur @si soit traitée (c'est un constat, et seul, je pense, le "maître des fichiers" pourrait extirper des statistiques vaseuses à ce sujet), et finissant sur l'abjecte arithmétique des définitions diplomatiques des décomptes des crimes et des meurtres des terrorismes d'État.
Il doit être clair (c'est ce que je dis) que, sur @si, "nous" ne "traitons" pas de la même manière l'analyse des personnages médiatiques, dont les motivations importent peu puisque nous n'en voyons que ce qu'ils nous donnent à voir en s'intégrant dans cet « appareil idéologique d'État » et en « jouant » sur les affects et les désirs que cela est fait pour provoquer en nous, et les échanges des abonnés clampins que nous sommes, ayant choisi d'intégrer l'institution @si et d'en être des acteurs « dont la subtilité est le fait d'autres que (nous) ».
En ce sens, la question de la liberté d'expression (et son corolaire: les excès langagiers de certains – mais nous nous passons la balle - ) qu'évoque Mr. Archer (« et là on en vient au cœur de ma réponse ») est loin d'être secondaire, de quelque manière que chacun veuille l'aborder.
À commencer par: « J'ai d'ailleurs beaucoup de mal avec l'idée de modération, j'ai du mal à en saisir les principes, les critères... » qui curieusement ne suscite pas de réactions, comme si la soumission allait de soi. Je ne sais si Mr. Archer a des informations particulières sur des pratiques souterraines (« Et il ne me viendrait pas à l'idée d'envoyer un message à Daniel pour dire que c'est inadmissible. » Y en aurait-il qui le font?), mais il est certain que des « bannissements » se produisent sur @si (comme sur tous les sites). Que la gendarmette du forum (ou le "capitaine") soit forcément de parti-pris est lié à l'arbitraire de la fonction inhérent à la gestion d'un site, la mettant en demeure d'interpréter la règle . Ici, un droit régalien s'exerce. Mais droit du secret, appliqué en cachette. Dans une société dont les « gouvernants » prônent la « transparence », rien n'est plus prégnant que le secret. « Cette société, que l’on a diversement qualifiée d’industrielle, de technicienne, des loisirs, de consommation, du spectacle et, récemment, de l’information, se révèle à l’examen une société du secret, et cela constitue d'ailleurs son premier secret, celui qui couvre tous les autres. Secret scientifique, industriel et commercial, secret défense et services secrets, zones interdites et archives classées, sociétés écrans, paradis fiscaux, circuits financiers électroniques, censure par le silence ou par le bruit. Dans cette société prétendue "ouverte" par ses apologistes, il n’est rien de si difficile que de saisir une vérité partielle et d’en tirer le fil au-delà du voile de "transparence" et de communication derrière lequel on dérobe la vérité vraie; car la vérité, c’est toute la vérité. » Pièces et main-d'œuvre, Terreur et possession, L'Échappée.
Or le bannissement, ce n'est pas rien. Pratique commune au Moyen Âge, « la condition du banni, en effet, ou à tout le moins les degrés les plus sévères du bannissement, sont volontiers désignés comme l'expulsion d'un champ social identifié à la loi ou au droit. Le banni est "hors-la-loi"... Ainsi, le pouvoir ne se borne pas à marquer son emprise sur les citoyens de telle ville, les sujets de tel royaume, et à faire la preuve de sa capacité d'exclure de ce cercle; il s'affirme en même temps maître de l'honneur et du déshonneur, des relations entre Dieu et les hommes, de la frontière qui sépare l'humanité du monde sauvage. Corrélativement, le banni subit une dégradation du statut de sujet à celui d'objet. On ne lui retire pas seulement la qualité de ressortissant de tel ordre juridique (…); on lui dénie en même temps l'appartenance au monde des hommes d'honneur, des amis de Dieu ou au genre humain. (…) Le banni est donc celui qui a autrefois compté mais qui ne compte plus; le bannissement est un acte de soustraction. » (Jacob Robert. Bannissement et rite de la langue tirée au Moyen Âge. Du lien des lois et de sa rupture. In: Annales. Histoire, Sciences Sociales, 55e année, N. 5, 2000. pp. 1039-1079.)
Or, le bannissement s'inscrit, à cette époque, dans la visibilité de la loi. « Il s'ensuit que faire la loi et exclure de la loi sont deux actes compris, au plan formel, comme d'essence identique. Mais n’est-ce pas là un trait dominant de l'idée que les hommes du Moyen Âge se faisaient du bannissement? Celle qui commande, non plus des formes exceptionnelles ou marginales de la proscription, mais au contraire les plus répandues? Car "faire" ou "crier" le ban, cela signifie aussi bien publier la loi et proscrire. L'apparente contradiction des deux opérations se résout dans l'unité de leurs formes. Le bannissement, répètent à l'envi les statuts municipaux, doit être crié à la bretèche, ou d’une certaine fenêtre de l’hôtel de ville; il est publié à son de trompe à chaque carrefour: il s’accompagne du son de la bancloque, cette cloche municipale qui ponctue aussi la proclamation des édits. Bref, les formalités requises sont exactement celles de la publication des ordonnances municipales. À nouveau, une explication fonctionnelle: la proscription comportant toujours l'interdiction d'avoir commerce avec le proscrit, il convient que cette norme-là soit donnée à connaitre aux sujets dans la forme des autres. Mais à nouveau, cette explication fonctionnelle n'épuise pas la substance sociale du phénomène. En fait, ces cérémonies de communication solennelle participaient d'une pédagogie du lien social, du pouvoir et de la loi. Dire la norme et retrancher tel ou tel du nombre de ses destinataires était une seule et même opération publique. Le pouvoir fixait à sa mesure la composition du corps social de la même manière qu’il lui donnait ses règles. De loin en loin, de manière obsédante, l’homme du Moyen Âge pouvait entendre aussi bien les impératifs qui lui étaient adressés que les noms de ceux qu’ils ne concernaient plus. La loi lui était communiquée dans les mêmes formes que le sort de ceux qui l'avaient assez transgressée pour que, dans leur cas, la sujétion même ne fût plus requise. Le sentiment d’appartenance au corps, l'adhésion aux règles qui le soudaient, la considération des membres qui s'en trouvaient retranchés, s'éveillaient d'un même mouvement au son des cloches et des trompettes. Autant et peut-être plus que par l'éclat terrorisant des supplices, la propension à obéir se cultivait ainsi par l'audition, la réception d'une loi, nécessairement fondatrice puisqu’elle pouvait moduler à chaque instant les contours de la communauté dont elle renouvelait les liens. Il n'est nullement fortuit qu'en français, le mot ban et ses dérivés aient uni durablement, indissociablement, les actes contradictoires de faire la loi et d'en exclure, et que toutes leurs significations s'articulent autour de l’idée d'une communication publique et sonore. Celle-ci visait d'abord à inculquer le respect de la loi. Un respect qui se nourrissait de l'idée qu'y rester soumis constituait après tout un sort enviable. » (Jacob Robert)
Aujourd'hui, alors que l'on prétend rejeter la soumission (qui doute que je le revendique?), la loi s'exerce en cachette, empêchant la communauté, « l'ensemble », de se manifester à elle(lui)-même. Est-ce là la liberté d'internet? L'agora, le "débat public", l'interactivité comme paravent.
Et voilà donc qu'arrive alors le pire, nous signale Mr. Archer dans [s]l'indignation[/s] la torpeur générale: « En lisant une partie des réactions à la chronique de Lévy de 2008, j'ai été surpris de ne reconnaître aucun des posteurs, surpris surtout de constater qu'une proportion non négligeable d'intervenants appréciaient la dame... Alors que c'est précisément le lynchage dont avait été victime cette pauvre Elisabeth suite à l'émission avec Sifaoui qui m'avait motivé à commencer à poster. » « je conçois que d'autres puissent penser différemment; (…) essayer de (la) comprendre, du moins écouter ceux qui (l')illustrent sans hurler au scandale, sans appeler au blacklistage définitif. » « Oser apporter ne serait-ce qu'un peu de nuances sur certains sujets vous expose illico à des accusations comme celles du gugusse en dessous ou au dessus, qui m'apprend que je suis de droite. (et qui n'a visiblement rien compris au texte que j'ai mis en lien). Qu' Élisabeth Lévy s'excite dans une émission, et c'est une avalanche de messages, tous identiques ou presque, la traitant de sorcière hystérique et demandant à Daniel de l'interdire de plateau... Je trouve ça d'une violence dingue, que ses propos vous choquent ok, mais un appel au bannissement, vraiment ? » « Inadmissible, ça veut dire quoi? Qu'on ne peut pas les admettre? Qu'on doit les interdire? Qu'ils sont passibles de sanctions? Qu'on doit attaquer en justice ceux qui les profèrent? Qu'ils faut les censurer ? »
Ainsi, corroborant la politique de délation du gouvernement actuel et les pires heures de l'occupation (mais aussi de la libération, que l'on songe aux femmes tondues), voilà une meute de « gauchistes bornés et intolérants », faisant régner leur ordre exclusif dans un forum devenu « gaucho-centré », et cela ne provoque aucune « indignation » des bonnes âmes?
Ne retrouve-t-on pas là-dedans justement des pratiques du bannissement moyenâgeux, notamment le rite de la « langue tirée » dans l'usage par certains du clip ou de ponctuations comme négation du langage, donc de l'autre? « C'était aussi le sens de la langue tirée au Moyen Âge. Mais le geste était alors plus grave, car le lien établi par la parole était aussi plus intensément vécu. Le rompre, c'était tuer symboliquement l'interlocuteur. C'était en tout cas le faire mourir d'un certain point de vue, en tant qu'agent susceptible d'émettre ou d'entendre des paroles génératrices d'obligation, de leur obéir ou de leur désobéir. Donc des normes. » (Jacob Robert)
On retrouve dans la mort par envoûtement que décrit Claude Lévy-Strauss dans son Anthropologie structurale, ce phénomène de mort sociale (pouvant déboucher sur la mort réelle): « Depuis les travaux de Cannon, on aperçoit plus clairement sur quels mécanismes psycho-physiologiques reposent les cas, attestés dans de nombreuses régions du monde, de mort par conjuration ou envoûtement: un individu conscient d’être l’objet d’un maléfice est intimement persuadé, par les plus solennelles traditions de son groupe, qu’il est condamné; parents et amis partagent cette certitude. Dès lors, la communauté se rétracte: on s’éloigne du maudit, on se conduit à son égard comme s’il était, non seulement déjà mort, mais source de danger pour tout son entourage: à chaque occasion et par toutes ses conduites, le corps social suggère la mort à la malheureuse victime qui ne prétend plus échapper à ce qu’elle considère comme son inéluctable destin. Bientôt, d’ailleurs, on célèbre pour elle les rites sacrés qui la conduiront au royaume des ombres. D’abord brutalement sevré de tous ses liens familiaux et sociaux et exclu de toutes les fonctions et activités par quoi l’individu prenait conscience de lui-même, puis retrouvant ces forces si impérieuses à nouveau conjurées mais seulement pour le bannir du monde des vivants, l’envoûté cède à l’action combinée de l’intense terreur qu’il ressent, du retrait subit et total des multiples systèmes de référence fournis par la connivence du groupe, enfin à leur inversion décisive qui, de vivant, sujet de droits et d’obligations, le proclame mort, objet de craintes, de rites et d’interdits. L’intégrité physique ne résiste pas à la dissolution de la personnalité sociale. »
Dans notre monde d'Internet et de pratiques sociales inconscientes d'elles-mêmes, l'individu disparaît comme ses traces sur le sable, sans qu'on s'aperçoive même de sa disparition (sauf Fred le (faux) Misanthrope qui tient à dire au-revoir, parce qu'il l'a choisit, lui peut le dire, et hormis quelque veilleur chomskien comme Mr. Archer pour sonner l'alarme: « Non, je n'admets pas l'inadmissibilité en ce qui concerne les opinions, aussi détestables soient-elles. »
Aussi, cher Chronophagos, s'il y a « nécessité des pôles, pour que le courant passe », si tant est que les métaphores physiciennes s'appliquent aux sociétés humaines, dans ce monde « la musique de l'altérité » dont tu parles m'évoque plutôt le chant des sirènes que la tendresse des licornes. Et je ne suis pas sûr que le gnomon qui dessine sur le sable la projection de l'ombre du soleil qui permit à Thalès d'énoncer l'invariance d'une même forme par variation de taille, c'est-à-dire la conservation d'un même rapport et « nous aide à placer hardiment hors de nous le centre actif du savoir », selon Michel Serre, débouche sur l'égalité géométrique chère à Platon, modèle de sa société de savants, ne corresponde pas à la conception mathématique d'une culture comme « la somme et la multiplication et la soustraction, ou comme ici, parfois la division de ses membres, des hommes qui l'ont formé et la forment ». Si j'ai bien compris...
À la conception d'une culture qui divise ou agrège, je préfère une conception qui autorise la diversité:
« L’essence des sociétés indigènes préindustrielles se situe dans leur diversité et leur adaptation locale. Chacune est liée à un habitat spécifique et a évolué dans sa propre expression culturelle et comportementale. La grande diversité des formes sociales humaines qui en résulte est une réponse à une diversité égale d’habitats, chacun avec un ensemble de contraintes environnementales distinctes » (Donald Heyneman).« Chez les êtres humains, la diversité naturelle est [...] renforcée par la diversité culturelle, qui permet à l’humanité de mieux s’adapter à des conditions de vie variées et à mieux utiliser les ressources de ce monde. Mais dans ce domaine, pèse la menace de la monotonie, de l’uniformité et de l’ennui. Chaque jour s’amenuise cette extraordinaire variété qu'ont mise les hommes dans leurs croyances, leurs coutumes, leurs institutions. Que les peuples eux-mêmes s’éteignent physiquement ou qu’ils se transforment sous l’influence du modèle qu’impose la civilisation industrielle, bien des cultures sont en passe de disparaitre. Si nous ne voulons pas vivre dans un monde envahi par un seul et unique mode de vie, par une seule culture technologique et parlant pidgin [c’est-à-dire, dans un monde extrêmement ennuyeux], il nous faut faire très attention. Il nous faut mieux utiliser notre imagination. » ( François Jacob)
Et rejoindre Feyerabend (Adieu la raison): « Mon souci n’est ni la rationalité, ni la science, ni la liberté - de telles abstractions ont fait plus de mal que de bien - mais la qualité de la vie des individus. Cette qualité doit être éprouvée au nom de l’expérience personnelle avant qu’aucune proposition de changement ne soit faite. En d’autres mots: des propositions de changement doivent provenir d’amis, et non de "penseurs" lointains. Il est temps d’arrêter de radoter sur la vie de gens qu’on n’a jamais vus. Il est temps de laisser tomber la croyance que "l’humanité" (quelle généralisation prétentieuse!) peut être sauvée par des groupes de gens brasseurs d’air dans des bureaux bien chauffés. Il est temps de devenir modeste et d’approcher en ignorant désireux de s’instruire ceux qui sont censés bénéficier de nos idées, ou, s’il s’agit d’affaires, dans le rôle du mendiant et non comme s’il s’agissait du plus grand cadeau que le ciel pouvait faire au Pauvre, au Malade et à l’Ignorant. (…) ». Qui ajoute, pour notre gouverne: « Si j’en venais aux détails, je dirais que ce n’est pas à moi de décrire la structure et la fonction des comités, mais à ceux qui les introduisent et s’en servent: les mesures démocratiques sont ad hoc, elles sont introduites en vue d’un but spécifique et sont au service de gens spécifiques, ce qui fait que leur structure ne peut pas et ne doit pas être déterminée par de lointains théoriciens. »
« Je conclus modestement en disant que la civilisation occidentale est construite sur une vision pervertie et erronée de la nature humaine. Pardon, je suis désolé, mais tout cela est une erreur. Ce qui est vrai en revanche, c'est que cette fausse idée de la nature humaine met notre vie en danger. » Marshal Sahlins
En espérant ne pas avoir déformé ton propos, le sujet est si ardu...
Bien à ta licorne et ses secrets, merci pour ton "rebond".
Regardez cette vidéo, c'est effrayant, je ne comprends pas que personne réagit, c'est grave, certains puissants veulent faire une pandémie effroyable...ils ont fabriqué des tas de cercueils pouvant contenir plusieurs personnes...regardez ce lien...quelqu'un a des infos???
http://www.dailymotion.com/video/xbcia6_l-arnaque-grippe-a-devoilee-v2_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xbcia6_l-arnaque-grippe-a-devoilee-v2_webcam
J'ai visionné avec beaucoup de retard cette émission Dans le Texte et l'ai beaucoup appréciée. Aimable conversation entre un vieux monsieur et un intervieweur percutant mais respectueux.
Le choix d'Europe Ecologie pour un résistant qui aurait participé au CNR m'a moi aussi étonnée.
C'est à l'image de ce parti, perçu comme étant du centre alors que certains de ses leaders sont ou ont été des figures de l'extrême-gauche, ou assez radicales comme la juge Joly. Ces liaisons dangereuses entre le centre et l'extrême gauche "retournée" sont générales en France quand on constate que l'hebdomaire le plus virulent contre le pouvoir, Marianne, se réclame du centre politique.
Mais ce qui me sidère le plus, c'est la certitude de M. Hessel que le balancier va revenir tout tranquillement de l'autre côté et que la gauche va revenir, et que tout va s'arranger.
C'est là une méconnaissance absolue des nouvelles conditions politiques qui prévalent actuellement.
Stéphane Hessel a connu la guerre, puis l'arrivée au pouvoir des résistants, progressivement il est vrai. Puis les trente glorieuses où les gains de productivité étaient répartis entre les dominants et les dominés.
A cette époque, la social démocratie avait sa raison d'être. Les dominants capitalistes français s'étaient pour la plupart compromis avec l'occupant nazi. Pour survivre dans le nouveau système, ils devaient donner des gages à la gauche et aux gaullistes tandis que le fait d'accorder des droits et des salaires décents à leurs employés neutralisait une des contradictions du capitalisme parce que le salaire n'était pas seulement un coût pour le producteur mais un moyen d'activer la consommation globale à l'intérieur du pays, donc payer bien ses salariés était une forme d'investissement.
Les mêmes dominants avaient une concurrence politique dans les pays communistes. Si on ne laissait pas du lest aux dominés, il y avait toujours moyen pour eux de décider d'adopter le système en face.
La droite libérale avait tout intérêt à la jouer piano, et à lâcher la bride à la gauche;
C'est à cela que servait la social-démocratie : elle était l'interface entre dominants et dominés dans un combat éternel, mais qui pour une fois laissait à égalité les classes dominées et les classes dominantes.
A partir de la fin des années 70, le contexte, et donc le rapport de force, se sont inversés.
La crise économique due à la hausses des matières premières, la mondialisation en marche, et l'évidence que le bloc soviétique était aussi dur aux dominés que l'était le capitalisme, ont changé la donne.
Les dominants se sont trouvés en position de force, puis au fil du temps, avec le chômage, et la chute du régime soviétique, les dominés ont perdu tous leurs atouts, La mondialisation, par le biais de la production dans des pays émergents, a renvoyés l'employé et l'ouvrier français à l'état de simple coût qu'ils sont dans les stades divers du capitalisme.
Dans un tel monde, la social-démocratie est obsolète. Elle ne sert plus à rien aux dominants, et de ce fait, encore moins aux dominés.
La seule solution, c'est le combat, et faire peur n'est pas à rejeter. Le combat politique n'est pas une partie de bridge, c'est beaucoup plus violent que ça. Les diplomates et leurs détails, le fait qu'ils permettent de ne pas perdre la face, peuvent toujours servir, mais difficilement dans un tel contexte.
Cher vieux monsieur nonagénaire, tout a changé, et il faut en prendre la mesure.
Sans cette évaluation sereine et précise, nous ne pouvons pas agir.
Et inutile d'espérer qu'on nous laissera la moindre latitude, avant, maintenant ou après, il faut juste attendre le bon moment pour frapper.
Et il viendra.
Le choix d'Europe Ecologie pour un résistant qui aurait participé au CNR m'a moi aussi étonnée.
C'est à l'image de ce parti, perçu comme étant du centre alors que certains de ses leaders sont ou ont été des figures de l'extrême-gauche, ou assez radicales comme la juge Joly. Ces liaisons dangereuses entre le centre et l'extrême gauche "retournée" sont générales en France quand on constate que l'hebdomaire le plus virulent contre le pouvoir, Marianne, se réclame du centre politique.
Mais ce qui me sidère le plus, c'est la certitude de M. Hessel que le balancier va revenir tout tranquillement de l'autre côté et que la gauche va revenir, et que tout va s'arranger.
C'est là une méconnaissance absolue des nouvelles conditions politiques qui prévalent actuellement.
Stéphane Hessel a connu la guerre, puis l'arrivée au pouvoir des résistants, progressivement il est vrai. Puis les trente glorieuses où les gains de productivité étaient répartis entre les dominants et les dominés.
A cette époque, la social démocratie avait sa raison d'être. Les dominants capitalistes français s'étaient pour la plupart compromis avec l'occupant nazi. Pour survivre dans le nouveau système, ils devaient donner des gages à la gauche et aux gaullistes tandis que le fait d'accorder des droits et des salaires décents à leurs employés neutralisait une des contradictions du capitalisme parce que le salaire n'était pas seulement un coût pour le producteur mais un moyen d'activer la consommation globale à l'intérieur du pays, donc payer bien ses salariés était une forme d'investissement.
Les mêmes dominants avaient une concurrence politique dans les pays communistes. Si on ne laissait pas du lest aux dominés, il y avait toujours moyen pour eux de décider d'adopter le système en face.
La droite libérale avait tout intérêt à la jouer piano, et à lâcher la bride à la gauche;
C'est à cela que servait la social-démocratie : elle était l'interface entre dominants et dominés dans un combat éternel, mais qui pour une fois laissait à égalité les classes dominées et les classes dominantes.
A partir de la fin des années 70, le contexte, et donc le rapport de force, se sont inversés.
La crise économique due à la hausses des matières premières, la mondialisation en marche, et l'évidence que le bloc soviétique était aussi dur aux dominés que l'était le capitalisme, ont changé la donne.
Les dominants se sont trouvés en position de force, puis au fil du temps, avec le chômage, et la chute du régime soviétique, les dominés ont perdu tous leurs atouts, La mondialisation, par le biais de la production dans des pays émergents, a renvoyés l'employé et l'ouvrier français à l'état de simple coût qu'ils sont dans les stades divers du capitalisme.
Dans un tel monde, la social-démocratie est obsolète. Elle ne sert plus à rien aux dominants, et de ce fait, encore moins aux dominés.
La seule solution, c'est le combat, et faire peur n'est pas à rejeter. Le combat politique n'est pas une partie de bridge, c'est beaucoup plus violent que ça. Les diplomates et leurs détails, le fait qu'ils permettent de ne pas perdre la face, peuvent toujours servir, mais difficilement dans un tel contexte.
Cher vieux monsieur nonagénaire, tout a changé, et il faut en prendre la mesure.
Sans cette évaluation sereine et précise, nous ne pouvons pas agir.
Et inutile d'espérer qu'on nous laissera la moindre latitude, avant, maintenant ou après, il faut juste attendre le bon moment pour frapper.
Et il viendra.
à faire passer
http://extraneens.free.fr//actualite/vacci...time_alerte.pdf
http://extraneens.free.fr//actualite/vacci...time_alerte.pdf
Attention à certains vaccins...genre H1N1
http://wisher.unblog.fr/tag/grippe-a-h1n1/
http://wisher.unblog.fr/tag/grippe-a-h1n1/
Le premier ministre Fillion ,lors d'une présentation hypocrite de voeux , s'autorisa à fustiger la juste INDIGNATION du citoyen HESSEL ! Honte à lui ,manifeste mépris pour ce citoyen , mais également traduction d'une peur évidente , n'est -ce pas ?
“Nous arrivons vers l'émergence d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin,
c'est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le nouvel ordre mondial” . (David Rockefeller)
c'est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le nouvel ordre mondial” . (David Rockefeller)
http://wisher.unblog.fr/tag/groupe-bilderberg/
Bonjour,
Un lien IMPORTANT, pour réveiller certains et certaines sur le nouvel ordre mondial
http://wisher.unblog.fr/2008/11/19/desinfo...-dans-sa-tombe/
à faire passer
bonne lecture à tous et toutes
Un lien IMPORTANT, pour réveiller certains et certaines sur le nouvel ordre mondial
http://wisher.unblog.fr/2008/11/19/desinfo...-dans-sa-tombe/
à faire passer
bonne lecture à tous et toutes
M. Hessel ne parle qu'en son nom quand il relie Résistants d'hier et d'aujourd'hui à Europe écologie,
et pas au nom du CNR ou "Résistants d'hier et d'aujourd'hui". A moins que j'ai manqué une annonce politique d'EE ou un post de http://www.citoyens-resistants.fr/ ou de http://www.reseau-citoyens-resistants.fr/ .
cf le discours de Raymond Aubrac le 17 mai 2009 au plateau des Glières lors de la journée "Résistants d'hier et d'aujourd'hui" :
Il rend d'abord hommage aux Résistants d'hier et rappelle ce qu'est le Programme du CNR, en deux parties,
puis évoque les "résistants" d'aujourd'hui: 03:11Aubrac
" Nous cherchons les résistants d'aujourd'hui... ils sont unis et variés parce que nous avons voulu qu'ils le soient... Mais si quelques uns d'entre eux veulent accaparer la mémoire, nous devons les dénoncer comme adversaires car ils veulent accaparer à leur profit notre avenir 04:00. " Bref, j'espère qu'avec cette annonce sur votre plateau, Mr Hessel n'a pas commis une gaffe politique. Ma déception, c' est autre chose.
Je me souviens du combattif Maurice Kriegel-Valrimont qui se définissait comme antifasciste Maurice Kriegel-Valrimont .
et pas au nom du CNR ou "Résistants d'hier et d'aujourd'hui". A moins que j'ai manqué une annonce politique d'EE ou un post de http://www.citoyens-resistants.fr/ ou de http://www.reseau-citoyens-resistants.fr/ .
cf le discours de Raymond Aubrac le 17 mai 2009 au plateau des Glières lors de la journée "Résistants d'hier et d'aujourd'hui" :
Il rend d'abord hommage aux Résistants d'hier et rappelle ce qu'est le Programme du CNR, en deux parties,
puis évoque les "résistants" d'aujourd'hui: 03:11Aubrac
" Nous cherchons les résistants d'aujourd'hui... ils sont unis et variés parce que nous avons voulu qu'ils le soient... Mais si quelques uns d'entre eux veulent accaparer la mémoire, nous devons les dénoncer comme adversaires car ils veulent accaparer à leur profit notre avenir 04:00. " Bref, j'espère qu'avec cette annonce sur votre plateau, Mr Hessel n'a pas commis une gaffe politique. Ma déception, c' est autre chose.
Je me souviens du combattif Maurice Kriegel-Valrimont qui se définissait comme antifasciste Maurice Kriegel-Valrimont .
Ci-après une intéressante lettre à Stéphane Hessel (avec copie à JF Launay ;-))
lettre
trouvée sur le net. Je ne sais pas si c'est le même Alain Vidal qui écrit dans le Diplo
lettre
trouvée sur le net. Je ne sais pas si c'est le même Alain Vidal qui écrit dans le Diplo
Merci pour cette émission exceptionnelle!!
C'est très émouvant et intéressant d'entendre la voix de Mr. Hessel qui a traversé le(s) siècles, surtout pour un baby de 28 ans comme moi..
je rejoint pas mal de gens sur ce forum, comme quoi ça m'a frappée ce rapprochement inconscient de Mr. Hessel pour le PG et non pour europe écologie. C'est pas juste un vague rapprochement, d'ailleurs mais quelque chose de très flagrant.
en écoutant ce fabuleux discours de Mr. Généreux (économiste de renom du PG), on s'en rend compte immédiatement.
discours
Pardon pour ceux que ça gave de lire des trucs sur le PG mais je pense que cette ressemblance est trop frappante pour ne pas l'évoquer, comme si c'était de la copie conforme ^^'
C'est très émouvant et intéressant d'entendre la voix de Mr. Hessel qui a traversé le(s) siècles, surtout pour un baby de 28 ans comme moi..
je rejoint pas mal de gens sur ce forum, comme quoi ça m'a frappée ce rapprochement inconscient de Mr. Hessel pour le PG et non pour europe écologie. C'est pas juste un vague rapprochement, d'ailleurs mais quelque chose de très flagrant.
en écoutant ce fabuleux discours de Mr. Généreux (économiste de renom du PG), on s'en rend compte immédiatement.
discours
Pardon pour ceux que ça gave de lire des trucs sur le PG mais je pense que cette ressemblance est trop frappante pour ne pas l'évoquer, comme si c'était de la copie conforme ^^'
Amusante cette émission. Quelques points très intéressants soulevés, quelques conneries aussi (le SPD socialiste, ça me ferait mal).
Sinon, on peut aussi en revenir aux textes :
http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution2.htm#preambule : Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/const02.htm : 9. Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
Légalement, je rappelle que la Constitution française est, en France, supérieure aux traités internationaux, ce qui veut dire que Bruxelles ne peut pas nous contraindre à privatiser nos services publics, et plus encore que nous n'avons pas le droit de le faire.
Sinon, on peut aussi en revenir aux textes :
http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution2.htm#preambule : Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/const02.htm : 9. Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
Légalement, je rappelle que la Constitution française est, en France, supérieure aux traités internationaux, ce qui veut dire que Bruxelles ne peut pas nous contraindre à privatiser nos services publics, et plus encore que nous n'avons pas le droit de le faire.
Pour alimenter cette conversation de façon un peu forte et argumentée : http://www.microcassandre.org/?p=1737
Bonjour,
je vais faire du hors sujet, mais je ne sais ou poster cela
En ce moment se déroule une belle Action, courageuse.
Le collectif jeudi Noir a squatté un bâtiment d'Axa vide près de l'Elysée dans le 8ème, beau pied de nez.
Ces jeunes demandent la création de logements sociaux, la réquistion des logements et bureaux vides, pour y loger les personnes sans habitation, ils dénoncent la spéculation outrancière de l'immobilier!!S'indignent avec courage et intelligence.
[www.rue89.com]
Ce serait positif et salutaire que arrêt sur image s'intéresse à leur Action sociale et courageuse.
Bien à vous
Une citoyenne résistante et indignée
je vais faire du hors sujet, mais je ne sais ou poster cela
En ce moment se déroule une belle Action, courageuse.
Le collectif jeudi Noir a squatté un bâtiment d'Axa vide près de l'Elysée dans le 8ème, beau pied de nez.
Ces jeunes demandent la création de logements sociaux, la réquistion des logements et bureaux vides, pour y loger les personnes sans habitation, ils dénoncent la spéculation outrancière de l'immobilier!!S'indignent avec courage et intelligence.
[www.rue89.com]
Ce serait positif et salutaire que arrêt sur image s'intéresse à leur Action sociale et courageuse.
Bien à vous
Une citoyenne résistante et indignée
« [...] Et vous voudriez que la droite lui pardonne sans appeler ses chiens de garde au secours pour un concert de jappements?
L’ennui, c’est que pour mener la contre offensive, il faut un peu de talent. Face à un humaniste mesuré, ce n’est pas faire montre d’une grande intelligence stratégique que de dérouler le tapis rouge à des aboyeurs plus hystériques et excessifs les uns que les autres, de Luc Rosenzweig à Elisabeth Lévy – la Nadine Morano du journalisme, pour laquelle le mot « hystérie » semble avoir été inventé [...] »
Hessel face aux icônes de la France moisie
L’ennui, c’est que pour mener la contre offensive, il faut un peu de talent. Face à un humaniste mesuré, ce n’est pas faire montre d’une grande intelligence stratégique que de dérouler le tapis rouge à des aboyeurs plus hystériques et excessifs les uns que les autres, de Luc Rosenzweig à Elisabeth Lévy – la Nadine Morano du journalisme, pour laquelle le mot « hystérie » semble avoir été inventé [...] »
Hessel face aux icônes de la France moisie
Ce lien de l'AssosFPS http://www.france-palestine.org/ que Mr Hessel a bcp aidée.
BDS et Tribunal Russel
BDS et Tribunal Russel
Je ne sais pas vous mais moi, je suis assez stupéfaite de lire ou de voir sur différents médias les réactions les plus excessives. On peut dire que cette petite brochure déchaîne les passions ! Qu'on adhère ou pas aux idées de Stéphane Hessel, son ouvrage, à la vente record, aura eu au moins le mérite de faire parler de lui et de susciter les discussions les plus vives même si certaines se situent bien au-delà de la simple indignation. Comme le contraste est étonnant entre la virulence des réactions de personnages qui, d'ordinaire, me semblaient plutôt modérés et l'attitude posée et calme du grand Monsieur !...
j'adore ce bonhomme si jeune d'esprit , qui éclaire un paysage si sombre , qui remet à leur place tant de puissants nuisibles et d'incompétents malfaisants.
Nous sommes des millions à nous indigner de ce que nous voyons et entendons tous les jours , nous sommes des millions à étre exaspérés par tant de faux culs et tant de pieds nickelés ; alors qu'au moins ces millions se fassent plaisir et se donnent les moyens de se reconnaitre dans cet océan de "j'men foutistes" de "moi d'abord" , faites comme moi apposez sur la plage avant ou arriére de votre voiture le livre ou une copie de la page de couverture "indignez vous". Si quelqu'un produit un pin ou badge de indignez vous faites le savoir.
Indignés unissez vous , nous agirons mieux ensemble pour lutter contre les indignes.
Nous sommes des millions à nous indigner de ce que nous voyons et entendons tous les jours , nous sommes des millions à étre exaspérés par tant de faux culs et tant de pieds nickelés ; alors qu'au moins ces millions se fassent plaisir et se donnent les moyens de se reconnaitre dans cet océan de "j'men foutistes" de "moi d'abord" , faites comme moi apposez sur la plage avant ou arriére de votre voiture le livre ou une copie de la page de couverture "indignez vous". Si quelqu'un produit un pin ou badge de indignez vous faites le savoir.
Indignés unissez vous , nous agirons mieux ensemble pour lutter contre les indignes.
Pourquoi ce besoiin de résistance,sinon parce que l'ignominie cynique du pouvoir, son absence de vision républicaine et son choix de gouverner avec des principes politiques issus d'un libéralisme censitaire finissent par donner la nausée...Nous vivons un recul intellectuel et moral digne du pétainisme et c'est pour cela que les français cherchent chez les résistants une raison d'espérer.
Stéphane Hessel et Daniel Schneidermann un duo de pros ! toujours intéressants les pros !
j'aurais aimé que mr Hessel parle de Ségolène Royal quand il a parlé du PS car elle représente
tout à fait ses valeurs morales ;
ce que j'ai apprécié chez ce mr Hessel c'est qu'il n'a pas la langue
de bois tout en étant très diplomate !
j'aimerais tant pouvoir être cela !
ce que j'ai apprécié c'est la dernière question sur le pouvoir de Daniel et la réponse de mr Hessel;
il y a des humains qui ne peuvent pas vivre sans pouvoir et d'autres ce n'est pas leur truc, ils peuvent
vivre sans;
j'apprécie sa position sur ISraël dont les actes peuvent être
assimilés à des crimes contre l'humanité mais quand même le pb d'Israël vient de sa création en 48:
le monde occidental s'est débarrassé du bébé juif avec son eau très vite en Palestine: chassons ce
problème juif que nous ne pouvons voir: l'état d'Israël est un état d'occupation qui ne vit que par son
armée de 1948 à aujourd'hui et mr Hessel il était là en 48;
j'aurais aimé que mr Hessel parle de Ségolène Royal quand il a parlé du PS car elle représente
tout à fait ses valeurs morales ;
ce que j'ai apprécié chez ce mr Hessel c'est qu'il n'a pas la langue
de bois tout en étant très diplomate !
j'aimerais tant pouvoir être cela !
ce que j'ai apprécié c'est la dernière question sur le pouvoir de Daniel et la réponse de mr Hessel;
il y a des humains qui ne peuvent pas vivre sans pouvoir et d'autres ce n'est pas leur truc, ils peuvent
vivre sans;
j'apprécie sa position sur ISraël dont les actes peuvent être
assimilés à des crimes contre l'humanité mais quand même le pb d'Israël vient de sa création en 48:
le monde occidental s'est débarrassé du bébé juif avec son eau très vite en Palestine: chassons ce
problème juif que nous ne pouvons voir: l'état d'Israël est un état d'occupation qui ne vit que par son
armée de 1948 à aujourd'hui et mr Hessel il était là en 48;
[quote= Stéphane Hessel, dans Indignez-vous] Quand j'essaie de comprendre ce qui a causé le fascisme, qui a fait que nous ayons été envahis par lui et par Vichy, je me dit que les possédants, avec leur égoïsme, ont eu terriblement peur de la révolution bolchevique. Ils se sont laissés guidés par leurs peurs.
C'est pas un peu facile comme raccourci ?
C'est pas un peu facile comme raccourci ?
Petites remarques:
1/
Marc Touati n'est pas un Trader, mais un "économiste en Chef" (sic) qui travaillât chez Natixis en faisant l'apologie des Subprimes (sic sic) à l'époque.
Il ne travaille plus chez Natixis (sans doute c'est-on rendu compte de son incompétence... car selon moi, il est incompétent).
Il a rejoint apparemment le cabinet de Conseil "Global Equities" mais en tant qu'économiste... et on continue de le voir "distiller" ses "conseils" à la télé !! Mais qui le met en avant ??
Les vrais spécialistes sont ceux que nous avons vu dans l'émission d'@SI consacré au Trading électronique...Christian Walter ou Hélène Rainelli-Le Montagner.
2/
Pas mal la question sur la Palestine. Un sujet qui "brûle" tout ceux qui s'y frotte...
3/
Stéphane Hessel aussi défendu les sans logis...On n'en a pas parlé mais je me rappelle sa présence aux côté des expulsés de la Rue du Dragon dans le 18ème...
SEMIR
1/
Marc Touati n'est pas un Trader, mais un "économiste en Chef" (sic) qui travaillât chez Natixis en faisant l'apologie des Subprimes (sic sic) à l'époque.
Il ne travaille plus chez Natixis (sans doute c'est-on rendu compte de son incompétence... car selon moi, il est incompétent).
Il a rejoint apparemment le cabinet de Conseil "Global Equities" mais en tant qu'économiste... et on continue de le voir "distiller" ses "conseils" à la télé !! Mais qui le met en avant ??
Les vrais spécialistes sont ceux que nous avons vu dans l'émission d'@SI consacré au Trading électronique...Christian Walter ou Hélène Rainelli-Le Montagner.
2/
Pas mal la question sur la Palestine. Un sujet qui "brûle" tout ceux qui s'y frotte...
3/
Stéphane Hessel aussi défendu les sans logis...On n'en a pas parlé mais je me rappelle sa présence aux côté des expulsés de la Rue du Dragon dans le 18ème...
SEMIR
Magnifique émission !
Hessel a pu s'exprimer avec clarté : il est de ces rares personnes qui vous "élèvent".
Il a su aussi tranquillement rappeler ses engagements : le Résistance en évoquant la genèse du livre, le C.N.R., son mendèsisme (il fut le collaborateur de Mendès-France), son amitié pour Rocard, son attachement à l'Europe...
Mais, comme pour l'horrible article précédent, après des commentaires sereins et sérieux, on a revu [large]la clique des séides de Mélenchon[/large] se déchaîner en étalant [large]leur sectarisme arrogant[/large] Hessel est vite oublié pour laisser la place à leur lider maximo l'ex-sénateur PS.
On trouvera quelques échantillons significatifs de leur prose, enrichie de celle d'un chroniqueur de Libé, sur :
Hessel, Marcelle, Mélenchon et les mélenchonniens
Hessel a pu s'exprimer avec clarté : il est de ces rares personnes qui vous "élèvent".
Il a su aussi tranquillement rappeler ses engagements : le Résistance en évoquant la genèse du livre, le C.N.R., son mendèsisme (il fut le collaborateur de Mendès-France), son amitié pour Rocard, son attachement à l'Europe...
Mais, comme pour l'horrible article précédent, après des commentaires sereins et sérieux, on a revu [large]la clique des séides de Mélenchon[/large] se déchaîner en étalant [large]leur sectarisme arrogant[/large] Hessel est vite oublié pour laisser la place à leur lider maximo l'ex-sénateur PS.
On trouvera quelques échantillons significatifs de leur prose, enrichie de celle d'un chroniqueur de Libé, sur :
Hessel, Marcelle, Mélenchon et les mélenchonniens
J'ai beaucoup aimé cette émission. Elle est un excellent prolongement du livre car elle apporte des éclairages et des précisions dont je manquais dans ma lecture. J'ai trouvé l'émission agréable car le sujet est traité dans sa longueur à la différence d'autres émissions où le temps est compté, ici il semble roi !
Je fais partie des nombreuses personnes pour qui ce livre fait du bien. Ecouter ce haut personnage me fait du bien. Je suis scotchée par son parcours et sa faculté à avoir surmonté des épreuves terribles. J'aime son calme, la sérénité qui se dégage de lui, les valeurs auxquelles il croit et le respect qu'il témoigne envers son interlocuteur. Quel contraste, en d'autres lieux, avec les interviewés qui deviennent subitement intervieweurs pour éviter les questions qui fâchent !... Selon moi, les personnages de cette envergure sont hélas trop rares et nous feraient tellement de bien en politique.
Merci Daniel de nous avoir offert ce privilège.
Je retiens un extrait de "Indignez-vous" parmi tant d'autres qui m'ont marquée :
"On ne poursuit pas quelqu'un qui a parlé sous la torture", a écrit Stéphane Hessel dans un autre livre, alors que lui-même a été arrêté à la suite d'une dénonciation...
Je fais partie des nombreuses personnes pour qui ce livre fait du bien. Ecouter ce haut personnage me fait du bien. Je suis scotchée par son parcours et sa faculté à avoir surmonté des épreuves terribles. J'aime son calme, la sérénité qui se dégage de lui, les valeurs auxquelles il croit et le respect qu'il témoigne envers son interlocuteur. Quel contraste, en d'autres lieux, avec les interviewés qui deviennent subitement intervieweurs pour éviter les questions qui fâchent !... Selon moi, les personnages de cette envergure sont hélas trop rares et nous feraient tellement de bien en politique.
Merci Daniel de nous avoir offert ce privilège.
Je retiens un extrait de "Indignez-vous" parmi tant d'autres qui m'ont marquée :
"On ne poursuit pas quelqu'un qui a parlé sous la torture", a écrit Stéphane Hessel dans un autre livre, alors que lui-même a été arrêté à la suite d'une dénonciation...
ouhai il manque, du tragique, du sang, de la mythologie, et de la vrai baston ....
je me demande pourquoi les dessins animés sont aussi insipide maintenant ? Je les trouve de moins en moins expressif, avec peu de recherche graphique.
voilà un exemple de ce qui manque à mon avis http://www.metacafe.com/watch/2356790/saint_seiya_tenkai_hen_la_bataille_finale/
et c'est vrai que sur gulli il y a beaucoup trop de pub
sinon y de bon truc aussi maintenant, mais trop gentillé a mon avis comme "linus et boom", "hi hiPuffy Ami yumi", "Skunk fu".
On peut se demander pourquoi ils sont aussi aseptisé ? tout comme pourquoi les contes de Grimm, ou Andersen, ...ont également été "nettoyé" par Disney ?
Un enfant à besoin de peur qu'il ne comprend pas consciemment pourquoi les en privent ont ?
" Seul l'enfant peut découvrir la signification qui peut lui apporter quelque chose sur le moment. Plus tard, en grandissant, il découvre d'autres aspects des contes qu'il connaît bien et en tire la conviction que sa faculté de comprendre a mûri, puisque les mêmes contes prennent plus de sens pour lui. Cela ne peut se produire que si on n'a pas dit à l'enfant, de façon didactique, ce que l'histoire est censée signifier. En découvrant lui-même le sens caché des contes, l'enfant crée quelque chose, au lieu de subir une influence. "
Extrait de Bruno Bettelheim.
au fait c'est quoi le sujet du forum ? ah oui Hessel.
je me demande pourquoi les dessins animés sont aussi insipide maintenant ? Je les trouve de moins en moins expressif, avec peu de recherche graphique.
voilà un exemple de ce qui manque à mon avis http://www.metacafe.com/watch/2356790/saint_seiya_tenkai_hen_la_bataille_finale/
et c'est vrai que sur gulli il y a beaucoup trop de pub
sinon y de bon truc aussi maintenant, mais trop gentillé a mon avis comme "linus et boom", "hi hiPuffy Ami yumi", "Skunk fu".
On peut se demander pourquoi ils sont aussi aseptisé ? tout comme pourquoi les contes de Grimm, ou Andersen, ...ont également été "nettoyé" par Disney ?
Un enfant à besoin de peur qu'il ne comprend pas consciemment pourquoi les en privent ont ?
" Seul l'enfant peut découvrir la signification qui peut lui apporter quelque chose sur le moment. Plus tard, en grandissant, il découvre d'autres aspects des contes qu'il connaît bien et en tire la conviction que sa faculté de comprendre a mûri, puisque les mêmes contes prennent plus de sens pour lui. Cela ne peut se produire que si on n'a pas dit à l'enfant, de façon didactique, ce que l'histoire est censée signifier. En découvrant lui-même le sens caché des contes, l'enfant crée quelque chose, au lieu de subir une influence. "
Extrait de Bruno Bettelheim.
au fait c'est quoi le sujet du forum ? ah oui Hessel.
http://www.lepost.fr/article/2011/01/03/2357946_eric-zemmour-se-paye-stephane-hessel.html
Si Hessel insupporte Zemmour, c'est qu'il est dans le bon.
Si Hessel insupporte Zemmour, c'est qu'il est dans le bon.
[Hors-Sujet] @si étant un site de critique des médias, il serait intéressant qu'il se penche sur les médias dont le public est le moins armé intellectuellement, à savoir les chaines "jeunesse" qui diffusent du matin au soir à un public théoriquement "insolvable" 10 à 20 minutes de pub à l'heure ( j'ai pas chronométré mais il y a sur Gulli quasiment une coupure pub entre chaque épisode de 20 minutes.)
C'est un phénomène relativement nouveau ( il me semble que Gulli est la première chaine gratuite à diffuser des dessins animés toute la journée )
et les parents ne semblent réagir qu'aux images violentes, sans remarquer le vide de plus en plus flagrant de contenu ...
Exemple : n’êtes vous pas surpris de la disparition de la figure du "méchant", qui quand il existe encore est beaucoup plus ridicule qu’effrayant ?
[/Hors-Sujet]
C'est un phénomène relativement nouveau ( il me semble que Gulli est la première chaine gratuite à diffuser des dessins animés toute la journée )
et les parents ne semblent réagir qu'aux images violentes, sans remarquer le vide de plus en plus flagrant de contenu ...
Exemple : n’êtes vous pas surpris de la disparition de la figure du "méchant", qui quand il existe encore est beaucoup plus ridicule qu’effrayant ?
[/Hors-Sujet]
la tete de stehane hessel entourée pendant pres d'une heure 1/2 du mot sex est indigne !
le réalisateur est une ... une brele ?
le réalisateur est une ... une brele ?
Je visionne seulement maintenant.
L'âge ne m'impressionne pas et je préfère être indulgente avec les jeunes qu'avec les anciens (à l'inverse des gens.., je ne sais pas..).
Sa pensée dépasse ses mots, ceux qu'on relaie à propos de son petit livre et je ne suivrai pas du tout Stéphane Hessel dans sa pensée.
Je ne comprends rien à leurs discours à tous en général.
Et c'est vrai que ça ne m'aide pas à adhérer aux choix de Stéphane Hessel.
Car le moindre roi de France cherchait à maîtriser le territoire:
l'eau: visite de la maison du fontainier à Paris à l'observatoire, on n'avait pas été assez ingénieux pour avoir inventé le robinet, mais on avait inventé un bassin intermédiaire à trois niveaux pour la gestion en cas de sécheresse: le tuyau du niveau le plus bas pour le jardin Luxembourg et les palais royaux et quand il y en a un niveau suffisant alors les fontaines de Paris étaient alimentées,
la poste et autres transmissions diverses,
les banques,
les échanges commerciaux, les ports.
Le moindre gouvernement, même de droite, s'occupait des réseaux de communications bitumées, fluviales ou ferrées. La SNCF a été privatisée en 1937 d'accord mais avant c'est l'état quand même qui décide de tout : il avait accordé des concessions aux sociétés de chemins de fer et imposait son bon vouloir (c'est une loi qui réglementait les lignes, un réseau d'état a existé bien avant 1937).
On ne pensait pas que "plus d'état" était une idée de gauche. Et que régir une collectivité était du collectivisme.
Ce n'est pas une politique de droite ou de gauche, la question soulevée par le libéralisme.
C'est pour ça qu'on ne se retrouve nulle part, ni avec Martine Aubry, ni avec la droite, ni avec le centre, ni avec la gauche. Ce qu'on veut c'est une politique qui fait tourner une collectivité, qui s'appelle un pays, au mieux pour ses habitants et forcément que ça s'obtient en respectant les biens publics et en les maitrisant pour qu'ils servent nos intérêts et pas seulement qu'ils servent à faire tourner l'économie et à créer de la richesse. Les biens communs du pays profitent à la droite comme à la gauche. Si en plus on se préoccupe du peuple et qu'on lui accorde de l'importance bien qu'il n'ait pas un pouvoir de fait entre les mains, alors on est de gauche.
Autre chose qui ne me plait pas. Les gens du parti socialiste ont l'art de balayer le parti communiste de leur histoire. La raison pour laquelle ils se sont désolidarisés n'est pas très glorieuse pour le PS, ils veulent qu'on l'oublie. Quand c'est en balayant les communistes de l'histoire de la résistance, en minimisant leur rôle, qu'ils font ainsi le ménage, c'est pas très classe. Facile de dire les communistes ont voulu "faire croire" qu'ils ont eu un rôle primordial dans la résistance. Ça ne me plait pas de voir Stéphane Hessel remettre ça sur le tapis.
L'âge ne m'impressionne pas et je préfère être indulgente avec les jeunes qu'avec les anciens (à l'inverse des gens.., je ne sais pas..).
Sa pensée dépasse ses mots, ceux qu'on relaie à propos de son petit livre et je ne suivrai pas du tout Stéphane Hessel dans sa pensée.
Je ne comprends rien à leurs discours à tous en général.
Et c'est vrai que ça ne m'aide pas à adhérer aux choix de Stéphane Hessel.
Car le moindre roi de France cherchait à maîtriser le territoire:
l'eau: visite de la maison du fontainier à Paris à l'observatoire, on n'avait pas été assez ingénieux pour avoir inventé le robinet, mais on avait inventé un bassin intermédiaire à trois niveaux pour la gestion en cas de sécheresse: le tuyau du niveau le plus bas pour le jardin Luxembourg et les palais royaux et quand il y en a un niveau suffisant alors les fontaines de Paris étaient alimentées,
la poste et autres transmissions diverses,
les banques,
les échanges commerciaux, les ports.
Le moindre gouvernement, même de droite, s'occupait des réseaux de communications bitumées, fluviales ou ferrées. La SNCF a été privatisée en 1937 d'accord mais avant c'est l'état quand même qui décide de tout : il avait accordé des concessions aux sociétés de chemins de fer et imposait son bon vouloir (c'est une loi qui réglementait les lignes, un réseau d'état a existé bien avant 1937).
On ne pensait pas que "plus d'état" était une idée de gauche. Et que régir une collectivité était du collectivisme.
Ce n'est pas une politique de droite ou de gauche, la question soulevée par le libéralisme.
C'est pour ça qu'on ne se retrouve nulle part, ni avec Martine Aubry, ni avec la droite, ni avec le centre, ni avec la gauche. Ce qu'on veut c'est une politique qui fait tourner une collectivité, qui s'appelle un pays, au mieux pour ses habitants et forcément que ça s'obtient en respectant les biens publics et en les maitrisant pour qu'ils servent nos intérêts et pas seulement qu'ils servent à faire tourner l'économie et à créer de la richesse. Les biens communs du pays profitent à la droite comme à la gauche. Si en plus on se préoccupe du peuple et qu'on lui accorde de l'importance bien qu'il n'ait pas un pouvoir de fait entre les mains, alors on est de gauche.
Autre chose qui ne me plait pas. Les gens du parti socialiste ont l'art de balayer le parti communiste de leur histoire. La raison pour laquelle ils se sont désolidarisés n'est pas très glorieuse pour le PS, ils veulent qu'on l'oublie. Quand c'est en balayant les communistes de l'histoire de la résistance, en minimisant leur rôle, qu'ils font ainsi le ménage, c'est pas très classe. Facile de dire les communistes ont voulu "faire croire" qu'ils ont eu un rôle primordial dans la résistance. Ça ne me plait pas de voir Stéphane Hessel remettre ça sur le tapis.
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une chose, hessell a de l'humour, vous non. sans humour.
Bizarre dans le mail vous dites que cette vidéo est accessible à tous.
Pourtant ceux à qui je l'ai envoyé me disent tomber sur une demande d'abonnement
Pourtant ceux à qui je l'ai envoyé me disent tomber sur une demande d'abonnement
Bravo Daniel Schneidermann pour l'interview, de haute volée, sans concession.
Je suis déçu (agacé?) par la tiédeur de Hessel, son côté "tout le monde il est gentil", mais je voterais avec enthousiasme pour lui s'il était candidat à quelque chose, sauf s'il se trouve sur la même liste que Strauss-Kahn ou Cohn-Bendit.
Et c'est bien le problême puisqu'il les voit comme de gentils nounours alors que ce sont des valets du système capitalisto-financier l'un et l'autre, des mandarins, des apparatchiks. Je ne comprend pas qu'il ne le voit pas, est-ce de la naïveté ou de l'aveuglement de classe (ils nagent dans les mêmes eaux...).
ça fait quand même du bien de voir et entendre Stéphane Hessel, en plus abordé sans brosse à reluire. Merci.
Contrairement à Hessel, je rejoins Mélenchon quand il dit "qu'ils s'en aillent tous", les politiciens professionnels, je le dit autour de moi depuis longtemps, la représentation démocratique n'est pas l'affaire d'une classe spécialisée au-dessus des citoyens ; et j'ajouterais dans ce cas que "c'est celui qui dit qui est", lui aussi Mélenchon étant un apparatchik de la politique politicienne, qu'il aille aussi aux fraises !
Hervé Kempf sort un livre passionnant à ce propos sur nos démocratie qu'il décrit plutôt comme des oligarchies ploutocratiques (gouvernées par des cliques acoquinées au monde de l'argent) : "L'oligarchie, ça suffit, vive la démocratie". ça pourrait faire l'objet d'une prochaine émission ...
Je suis déçu (agacé?) par la tiédeur de Hessel, son côté "tout le monde il est gentil", mais je voterais avec enthousiasme pour lui s'il était candidat à quelque chose, sauf s'il se trouve sur la même liste que Strauss-Kahn ou Cohn-Bendit.
Et c'est bien le problême puisqu'il les voit comme de gentils nounours alors que ce sont des valets du système capitalisto-financier l'un et l'autre, des mandarins, des apparatchiks. Je ne comprend pas qu'il ne le voit pas, est-ce de la naïveté ou de l'aveuglement de classe (ils nagent dans les mêmes eaux...).
ça fait quand même du bien de voir et entendre Stéphane Hessel, en plus abordé sans brosse à reluire. Merci.
Contrairement à Hessel, je rejoins Mélenchon quand il dit "qu'ils s'en aillent tous", les politiciens professionnels, je le dit autour de moi depuis longtemps, la représentation démocratique n'est pas l'affaire d'une classe spécialisée au-dessus des citoyens ; et j'ajouterais dans ce cas que "c'est celui qui dit qui est", lui aussi Mélenchon étant un apparatchik de la politique politicienne, qu'il aille aussi aux fraises !
Hervé Kempf sort un livre passionnant à ce propos sur nos démocratie qu'il décrit plutôt comme des oligarchies ploutocratiques (gouvernées par des cliques acoquinées au monde de l'argent) : "L'oligarchie, ça suffit, vive la démocratie". ça pourrait faire l'objet d'une prochaine émission ...
Merci, sincèrement, à Daniel Schneidermann et à Stéphane Hessel pour cet échange très intéressant. Du grand @si!
je suis déçu, la vieillesse ne rends pas forcement moins con.
je résume :" je suis de gauche, les 35h c'est bien mais ça causent de nombreux problèmes, le monde est de gauche, apathie est intéressant,nationaliser... bof"
bref,indignez vous mais votez dsk
tout et son contraire.
merci Daniel d'avoir mis ce gentil monsieur devant ses contradictions.
je résume :" je suis de gauche, les 35h c'est bien mais ça causent de nombreux problèmes, le monde est de gauche, apathie est intéressant,nationaliser... bof"
bref,indignez vous mais votez dsk
tout et son contraire.
merci Daniel d'avoir mis ce gentil monsieur devant ses contradictions.
La première citation du livre n'arrive qu'à la 52ème minute de l'émission. A la 55ème, je dormais. Et comme le dit Daniel, "Indignez-vous" n'est pas une œuvre littéraire (elle est issue de discussions). Rendez-nous Judith !
merci.
cette émission était un grand fleuve tranquille, une respiration, une élégance télévisuelle, un accroche coeur.
on devrait la diffuser dans les écoles de journalisme.
un grand homme au langage chatié et chatoyant, un grand journaliste loin de la performance, loin de tout ce qui pourrait le faire briller, très près de son sujet, tellement attentif.
Il faut dire qu'il est fascinant, le sujet, qu'on soit d'accord ou pas.
vous étiez tous les 2 fascinants, je n'ai pu vous quitter des yeux, des oreilles et du coeur.
un grand moment de télévision.
cette émission était un grand fleuve tranquille, une respiration, une élégance télévisuelle, un accroche coeur.
on devrait la diffuser dans les écoles de journalisme.
un grand homme au langage chatié et chatoyant, un grand journaliste loin de la performance, loin de tout ce qui pourrait le faire briller, très près de son sujet, tellement attentif.
Il faut dire qu'il est fascinant, le sujet, qu'on soit d'accord ou pas.
vous étiez tous les 2 fascinants, je n'ai pu vous quitter des yeux, des oreilles et du coeur.
un grand moment de télévision.
J'ai adoré cette émission... vraiment adoré!
Ouai c'est vrai ça fait du bien.J'ai regardé l'émission avec beaucoup de plaisir et d'interrêt.Mon fils m'a offert le livre pour noel et je l'ai déjà prêté. Merci pour cette émission pleine d'humanisme.
Je ne cnnaissais pas ce monsieur.
J'avais entendu parler de son livre, mais je ne m'y étais pas vraiment intéressé.
Je viens de l'écouter longuement, et je me sens bien.
Tout un monde semble s'écrouler, les coups de boutoir continuent sans cesse, toujours contre les mêmes, toujours au bénéfice de la petite oligarchie (j'ai lu récemment le livre des Pinçot-Charlot).
Encore cet après-midi, un ancien ministre de la fonction publique, ancien cadre de l'Oréal, propose de revenir sur la sécurité de l'emploi des fonctionnaires (c'est moderne cela coco !)
Et là, j'entends un vieux monsieur tranquille de 93 ans, calme, lucide, parfait. Un vrai humaniste en somme.
Pas d'anathèmes, pas de haines. Je l'écoute, je l'approuve sur presque tout, je me sens mieux, je suis presque heureux.
J'hésitais à me réabonner. Cette émission me réconcilie avec ASi.
Encore une fois, merci. Et meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
J'avais entendu parler de son livre, mais je ne m'y étais pas vraiment intéressé.
Je viens de l'écouter longuement, et je me sens bien.
Tout un monde semble s'écrouler, les coups de boutoir continuent sans cesse, toujours contre les mêmes, toujours au bénéfice de la petite oligarchie (j'ai lu récemment le livre des Pinçot-Charlot).
Encore cet après-midi, un ancien ministre de la fonction publique, ancien cadre de l'Oréal, propose de revenir sur la sécurité de l'emploi des fonctionnaires (c'est moderne cela coco !)
Et là, j'entends un vieux monsieur tranquille de 93 ans, calme, lucide, parfait. Un vrai humaniste en somme.
Pas d'anathèmes, pas de haines. Je l'écoute, je l'approuve sur presque tout, je me sens mieux, je suis presque heureux.
J'hésitais à me réabonner. Cette émission me réconcilie avec ASi.
Encore une fois, merci. Et meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
" Préservez-vous",la profession de foi des individualistes! Je préfère "Indignez-vous".
Le plus difficile,me semble-t-il est de faire en sorte que cette indignation soit efficace.Tant et tant de décisions,d'actions et de propos du gouvernement actuel m'ont indignée. Si je me sens en bonne compagnie sur ce forum,je n'ai pas encore découvert le bon moyen de faire fructifier mes indignations. Sauf avec ma carte d'électrice. Et c'est pas souvent...Et c'est une goutte d'eau. A quand le référendum citoyen ?
Le plus difficile,me semble-t-il est de faire en sorte que cette indignation soit efficace.Tant et tant de décisions,d'actions et de propos du gouvernement actuel m'ont indignée. Si je me sens en bonne compagnie sur ce forum,je n'ai pas encore découvert le bon moyen de faire fructifier mes indignations. Sauf avec ma carte d'électrice. Et c'est pas souvent...Et c'est une goutte d'eau. A quand le référendum citoyen ?
Portrait de M. Hessel griffonné en écoutant l'émission.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
N'oublions pas que c'est au cours de l'émission de Taddéi "Ce soir ou jamais" que Hessel a fait son premier carton. Une émission excellente d'ailleurs, qui, nous dit-on est en péril (on lui préférerait quelque chose de plus "mainstream"). Mais j'imagine que M. Pfimlin n'y est pour rien…
Comment pouvez-vous écrire ceci : "Préservez vous" est une injonction que je préfère à celle de Hessel.
Et juste après cela : le positionnement très passif de Hessel vis à vis du libéralisme. ?
N'y a t-il pas là une contradiction ?
Et juste après cela : le positionnement très passif de Hessel vis à vis du libéralisme. ?
N'y a t-il pas là une contradiction ?
Merci à vous Daniel pour votre esprit critique vis à vis de Hessel.
Et oui, c'est pas si facile que ça le monde, y'a pas juste le camp des gentils et celui des méchants, et l'indignation pour se positionner dans le bon camp.
Dans le monde cruel et complexe, où nous vivons, "Préservez vous" est une injonction que je préfère à celle de Hessel.
Merci d'avoir fait ressortir le positionnement très passif de Hessel vis à vis du libéralisme.
Merci de l'avoir interrogé sur l'immigration.
Et oui, c'est pas si facile que ça le monde, y'a pas juste le camp des gentils et celui des méchants, et l'indignation pour se positionner dans le bon camp.
Dans le monde cruel et complexe, où nous vivons, "Préservez vous" est une injonction que je préfère à celle de Hessel.
Merci d'avoir fait ressortir le positionnement très passif de Hessel vis à vis du libéralisme.
Merci de l'avoir interrogé sur l'immigration.
Bonne émission.
Mais elle me donne envie de dire.... pépé prends ta retraite.
Ses idées sur l'économie, la finance, la politique, les 35h etc. sont ridicules et périmées.
Sa vision du monde date d'un temps totalement révolu, la gauche ça n'existe plus, l'état tel qu'il le conçoit non plus.
Mais elle me donne envie de dire.... pépé prends ta retraite.
Ses idées sur l'économie, la finance, la politique, les 35h etc. sont ridicules et périmées.
Sa vision du monde date d'un temps totalement révolu, la gauche ça n'existe plus, l'état tel qu'il le conçoit non plus.
Excellent travail. Loin de l'image d'épinal qu'on pouvait avoir de lui, cet entretien fait très bien apparaître la complexité, les contradictions de Stéphane Hessel. Un être humain, en somme, façonné à la fois par son histoire personnelle et par l'actualité plus récente, par ses amitiés et fidélités anciennes et ses liens actuels. Je me suis trouvée alternativement en accord parfait et en désaccord total. Mais au moins on parle là des questions de fond. Plus que jamais.
Une remarque à propos du titre "je veux vous foutre la trouille": ce n'est pas la première fois que je surprends @si en flagrant délit de bidonnage de titre. Celui-là sonne bien, il attire les foules, mais il est en décalage net avec le contenu qu'il chapeaute. Vigilance! le bidonnage des titres est un des travers les plus dangereux des médias d'aujourd'hui et équivaut, auprès de ceux (hélas nombreux) qui ne lisent... que les titres, à une vraie désinformation.
Une remarque à propos du titre "je veux vous foutre la trouille": ce n'est pas la première fois que je surprends @si en flagrant délit de bidonnage de titre. Celui-là sonne bien, il attire les foules, mais il est en décalage net avec le contenu qu'il chapeaute. Vigilance! le bidonnage des titres est un des travers les plus dangereux des médias d'aujourd'hui et équivaut, auprès de ceux (hélas nombreux) qui ne lisent... que les titres, à une vraie désinformation.
Très bonne émission !
Stéphane Hessel, dont je n'ai pas lu le livre, est bien sûr un personnage très intéressant. J'ai pris du plaisir à l'écouter, et même à écouter ses erreurs et contradictions, que je trouve graves. Et je me joins sans hésitation à la vague de compliments envers Daniel Schneidermann. Je l'ai trouvé très bon intervieweur. Cela dit, écrire que Mélenchon est "l'exact contraire" d'Hessel, je trouve ça absurde, surtout après avoir regardé l'émission. Je pense au contraire qu'Hessel en est très proche, sans en être conscient.
Par ailleurs :
C'est ce que nous avons tenté de percer, par exemple en confrontant Hessel à la parole de son exact contraire, Jean-Luc Mélenchon. A vous de dire si nous y sommes parvenus.
Selon moi, vous n'y êtes pas vraiment parvenus, malgré vos efforts de confronter Hessel à ses contradictions, tout simplement parce que vous n'avez pas véritablement défini qui était Mélenchon, pensant naturellement qu'Hessel le savait. Le passage de l'extrait de l'émission avec Mélenchon et Touati était une bonne idée, mais vous auriez dû reprendre Hessel quand il a répondu comme si Mélenchon était communiste ou partisan d'une révolution violente et anti-démocratique, ou, en gros, comme s'il souhaitait la venue du "Grand Soir", comme beaucoup de personnes, victimes de préjugés alimentés par les médias de masse, le croient encore aujourd'hui. Les réponses d'Hessel méritaient d'être réellement confrontées aux propositions de Mélenchon. Vous avez tenté de le faire à plusieurs reprises, mais vous avez trop vite abandonné, n'osant peut-être pas prouver qu'Hessel est ignorant en la matière, par respect. Je vous comprends, mais, comme je l'ai déjà écrit, cela peut avoir des conséquences néfastes ; des gens peuvent prendre cette vision faussée de Mélenchon pour argent comptant, et donc penser comme lui qu'il n'existe pas d'alternative réaliste et non-violente à la social-démocratie. Pour Hessel, s'il on est de gauche, on est soit révolutionnaire anti-démocrate, un couteau entre les dents, soit social-démocrate. Selon moi, c'est cette "idéologie" politique qui est aujourd'hui la plus dangereuse en France. Ses propos sur le SPD sont pour moi révoltants. Sait-il au moins ce qu'a fait le parti de Schröder en Allemagne ? Il a appliqué des politiques libérales et s'est allié avec la droite ! Il a détruit la gauche avec les Verts allemands, comme le PS et Europe Écologie sont en train de le faire. Si vous voulez vous risquer à prédire 2012, jetez un coup d'œil à la vie politique allemande de ces dix dernières années.
Extrait de wikipedia sur le SPD: http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_social-d%C3%A9mocrate_d%27Allemagne
En 1998, la vision de Brandt devient réalité : Gerhard Schröder est élu chancelier avec le soutien d'une coalition SPD-Verts. Le président du parti Oskar Lafontaine est nommé ministre des Finances. Le conflit entre la Realpolitik du chancelier et les positions keynésianistes plus marquées à gauche de son ministre/chef-de-parti est inévitable et aboutit à la démission de Lafontaine de toutes ses fonctions en mars 1999. Ayant perdu la majorité dans la 'deuxième chambre' du parlement (Bundesrat) un mois plus tôt, le gouvernement est dans l'obligation de s'entendre avec l'opposition dans la plupart des sujets majeurs ce qui lui rend la situation difficile.
Avec la publication en 2003 du programme de réformes libérales du chancelier Schröder (l'Agenda 2010), et imposé contre de fortes résistances jusqu'à la fin de 2004, le SPD est traversé par une violente crise interne; le conflit entre les différents courants du SPD (gauche et modérés, sans frontières claires) s'accroit fortement. Le gouvernement impose ces réformes au parti et à son groupe parlementaire suite à une forte pression du chancelier (menace de démission qui aurait probablement conduit à la victoire de la droite aux élections anticipées). Grâce à la discipline traditionnelle du parti, seule une poignée de députés du SPD a déclaré publiquement son opposition. La quasi-totalité de la direction a soutenu les réformes, seuls quelques politiciens de moindre importance comme Heiko Maas, chef de la section du parti dans la Sarre, s'y étant opposé. Néanmoins, l'Agenda 2010 a fortement divisé les militants, de même que les syndicats, alliés traditionnels du SPD. Le résultat a été la formation d'un mouvement des sociaux-démocrates et syndicalistes déçus, la WASG (Alternative électorale travail et justice sociale).
Le parti essuie par la suite de lourds revers électoraux aux élections régionales face à ses rivaux, conservateurs de la CDU sur sa droite, PDS et WASG sur sa gauche (bien que ces derniers n'obtiennent que des résultats médiocres), et perd plusieurs centaines de milliers de militants. Le nombre des adhérents, proche d'un million dans les années 1970, passe à moins de 600.000 en 2005.
Suivent les élections fédérales de 2005, où cette fois-ci, ses rivaux à gauche WASG et PDS font liste commune sous le nom « Die Linke.PDS » (La Gauche.PDS), menés par l'ancien président du SPD, Oskar Lafontaine. Malgré les sondages qui prévoient une catastrophe pour le SPD, le parti limite les dégâts; bien que battu, il fait quasiment jeu égal avec la CDU (36,8 % des voix et 226 députés pour la CDU contre 36,2 % 222 députés pour le SPD). La CDU n'a par conséquant pas la majorité nécessaire pour former seule le gouvernement, alors que le SPD, au contraire pourrait mathématiquement former une coalition à gauche avec les verts (8,1 %, 51 députés) et Die Linke.PDS (8,7%, 54 députés) qui réussit une première percée aux élections, et notamment à l'ouest.
Le SPD refusant de s'allier à Die Linke préfère alors participer à une nouvelle Grande Coalition menée par la chancelière Angela Merkel (CDU), gouvernement de l'Allemagne de 2005 à 2009.
Stéphane Hessel, dont je n'ai pas lu le livre, est bien sûr un personnage très intéressant. J'ai pris du plaisir à l'écouter, et même à écouter ses erreurs et contradictions, que je trouve graves. Et je me joins sans hésitation à la vague de compliments envers Daniel Schneidermann. Je l'ai trouvé très bon intervieweur. Cela dit, écrire que Mélenchon est "l'exact contraire" d'Hessel, je trouve ça absurde, surtout après avoir regardé l'émission. Je pense au contraire qu'Hessel en est très proche, sans en être conscient.
Par ailleurs :
C'est ce que nous avons tenté de percer, par exemple en confrontant Hessel à la parole de son exact contraire, Jean-Luc Mélenchon. A vous de dire si nous y sommes parvenus.
Selon moi, vous n'y êtes pas vraiment parvenus, malgré vos efforts de confronter Hessel à ses contradictions, tout simplement parce que vous n'avez pas véritablement défini qui était Mélenchon, pensant naturellement qu'Hessel le savait. Le passage de l'extrait de l'émission avec Mélenchon et Touati était une bonne idée, mais vous auriez dû reprendre Hessel quand il a répondu comme si Mélenchon était communiste ou partisan d'une révolution violente et anti-démocratique, ou, en gros, comme s'il souhaitait la venue du "Grand Soir", comme beaucoup de personnes, victimes de préjugés alimentés par les médias de masse, le croient encore aujourd'hui. Les réponses d'Hessel méritaient d'être réellement confrontées aux propositions de Mélenchon. Vous avez tenté de le faire à plusieurs reprises, mais vous avez trop vite abandonné, n'osant peut-être pas prouver qu'Hessel est ignorant en la matière, par respect. Je vous comprends, mais, comme je l'ai déjà écrit, cela peut avoir des conséquences néfastes ; des gens peuvent prendre cette vision faussée de Mélenchon pour argent comptant, et donc penser comme lui qu'il n'existe pas d'alternative réaliste et non-violente à la social-démocratie. Pour Hessel, s'il on est de gauche, on est soit révolutionnaire anti-démocrate, un couteau entre les dents, soit social-démocrate. Selon moi, c'est cette "idéologie" politique qui est aujourd'hui la plus dangereuse en France. Ses propos sur le SPD sont pour moi révoltants. Sait-il au moins ce qu'a fait le parti de Schröder en Allemagne ? Il a appliqué des politiques libérales et s'est allié avec la droite ! Il a détruit la gauche avec les Verts allemands, comme le PS et Europe Écologie sont en train de le faire. Si vous voulez vous risquer à prédire 2012, jetez un coup d'œil à la vie politique allemande de ces dix dernières années.
Extrait de wikipedia sur le SPD: http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_social-d%C3%A9mocrate_d%27Allemagne
En 1998, la vision de Brandt devient réalité : Gerhard Schröder est élu chancelier avec le soutien d'une coalition SPD-Verts. Le président du parti Oskar Lafontaine est nommé ministre des Finances. Le conflit entre la Realpolitik du chancelier et les positions keynésianistes plus marquées à gauche de son ministre/chef-de-parti est inévitable et aboutit à la démission de Lafontaine de toutes ses fonctions en mars 1999. Ayant perdu la majorité dans la 'deuxième chambre' du parlement (Bundesrat) un mois plus tôt, le gouvernement est dans l'obligation de s'entendre avec l'opposition dans la plupart des sujets majeurs ce qui lui rend la situation difficile.
Avec la publication en 2003 du programme de réformes libérales du chancelier Schröder (l'Agenda 2010), et imposé contre de fortes résistances jusqu'à la fin de 2004, le SPD est traversé par une violente crise interne; le conflit entre les différents courants du SPD (gauche et modérés, sans frontières claires) s'accroit fortement. Le gouvernement impose ces réformes au parti et à son groupe parlementaire suite à une forte pression du chancelier (menace de démission qui aurait probablement conduit à la victoire de la droite aux élections anticipées). Grâce à la discipline traditionnelle du parti, seule une poignée de députés du SPD a déclaré publiquement son opposition. La quasi-totalité de la direction a soutenu les réformes, seuls quelques politiciens de moindre importance comme Heiko Maas, chef de la section du parti dans la Sarre, s'y étant opposé. Néanmoins, l'Agenda 2010 a fortement divisé les militants, de même que les syndicats, alliés traditionnels du SPD. Le résultat a été la formation d'un mouvement des sociaux-démocrates et syndicalistes déçus, la WASG (Alternative électorale travail et justice sociale).
Le parti essuie par la suite de lourds revers électoraux aux élections régionales face à ses rivaux, conservateurs de la CDU sur sa droite, PDS et WASG sur sa gauche (bien que ces derniers n'obtiennent que des résultats médiocres), et perd plusieurs centaines de milliers de militants. Le nombre des adhérents, proche d'un million dans les années 1970, passe à moins de 600.000 en 2005.
Suivent les élections fédérales de 2005, où cette fois-ci, ses rivaux à gauche WASG et PDS font liste commune sous le nom « Die Linke.PDS » (La Gauche.PDS), menés par l'ancien président du SPD, Oskar Lafontaine. Malgré les sondages qui prévoient une catastrophe pour le SPD, le parti limite les dégâts; bien que battu, il fait quasiment jeu égal avec la CDU (36,8 % des voix et 226 députés pour la CDU contre 36,2 % 222 députés pour le SPD). La CDU n'a par conséquant pas la majorité nécessaire pour former seule le gouvernement, alors que le SPD, au contraire pourrait mathématiquement former une coalition à gauche avec les verts (8,1 %, 51 députés) et Die Linke.PDS (8,7%, 54 députés) qui réussit une première percée aux élections, et notamment à l'ouest.
Le SPD refusant de s'allier à Die Linke préfère alors participer à une nouvelle Grande Coalition menée par la chancelière Angela Merkel (CDU), gouvernement de l'Allemagne de 2005 à 2009.
Je stoppe l'écoute au moment du passage sur les 35 heures: si on peut dire que les 35 heures ont fait du mal dans les hôpitaux (et dans les services publics en général), c'est parce qu'elles se sont faites À EFFECTIF CONSTANT. Ce sont donc ceux qui travaillaient dans ces services publics qui ont payé de leur personne, et cher. La diminution de leur temps de travail s'est faite au prix d'une intensification, parfois même, ironie, d'heures sup gratuites, et ce fut le cas aussi dans de nombreuses entreprises.
Par ailleurs, le fait de "donner" les 35 heures à effectif constant est une trahison de l'esprit de ces heures. Souvenez-vous qu'on disait "travailler moins pour travailler tous". Les nombreuses embauches que nous espérions n'ont pu avoir lieu que très partiellement. Plutôt que de "déverrouiller" les 35 heures nous devrions plutôt faire sauter les verrous qui empêchent leur application loyale. Et supprimer les heures-sup-low-cost génératrices de chômage supplémentaire.
Et ne venez pas me dire que le France, l'état, les entreprises, n'ont "pas les moyens". Nous n'avons pas, et depuis longtemps, les moyens d'entretenir des L'Oréal, Total, Areva, et autres vampires, et c'est pourtant bien ce que nous continuons à faire, imperturbablement.
Par ailleurs, le fait de "donner" les 35 heures à effectif constant est une trahison de l'esprit de ces heures. Souvenez-vous qu'on disait "travailler moins pour travailler tous". Les nombreuses embauches que nous espérions n'ont pu avoir lieu que très partiellement. Plutôt que de "déverrouiller" les 35 heures nous devrions plutôt faire sauter les verrous qui empêchent leur application loyale. Et supprimer les heures-sup-low-cost génératrices de chômage supplémentaire.
Et ne venez pas me dire que le France, l'état, les entreprises, n'ont "pas les moyens". Nous n'avons pas, et depuis longtemps, les moyens d'entretenir des L'Oréal, Total, Areva, et autres vampires, et c'est pourtant bien ce que nous continuons à faire, imperturbablement.
J'avais jamais vu "Papy fait de la résistantce", merci.
Excellent entretien trés intelligemment mené par DS ; belle langue , parfaitement maitrisée par S. Hessel ; un vrai régal .
j'ai été très gêné avec ses positions politiques ! Le fait qu'il conseil à Europe écologie de ne pas présenter de candidats ?? !
Ça m'a laisser perplexe ! C'est une taupe du PS ou quoi ?
J'ai visionné ça cette nuit donc peut-être n'avais je pas tout mes esprits ?
Ça m'a laisser perplexe ! C'est une taupe du PS ou quoi ?
J'ai visionné ça cette nuit donc peut-être n'avais je pas tout mes esprits ?
"C'est important de savoir qui parle !"
Ben oui, s'il avait 25 ou 40 piges, on l'aurait pris pour un rigolo, un utopiste ou un idéaliste...
Il le dit lui même.
Il est calme, sympathique, un Mélanchon ou un A. Legrand, sont plus dérangeant.
C'est vrai qu'il plait plutôt aux Vieux, c'est un calme.
Imaginons ce texte rédigé par un Arabe, un Juif, un Musulman ou un "Noir", "C'est important de savoir qui parle !", alors on dit quoi ?
C'est vrai que c'est un type bien, et pas seulement parce qu'il est vieux !
Mais il a fait quoi sinon ces 30 dernières années pour faire avancer ces ou ses idées ?
Ben oui, s'il avait 25 ou 40 piges, on l'aurait pris pour un rigolo, un utopiste ou un idéaliste...
Il le dit lui même.
Il est calme, sympathique, un Mélanchon ou un A. Legrand, sont plus dérangeant.
C'est vrai qu'il plait plutôt aux Vieux, c'est un calme.
Imaginons ce texte rédigé par un Arabe, un Juif, un Musulman ou un "Noir", "C'est important de savoir qui parle !", alors on dit quoi ?
C'est vrai que c'est un type bien, et pas seulement parce qu'il est vieux !
Mais il a fait quoi sinon ces 30 dernières années pour faire avancer ces ou ses idées ?
juste un petit mot à propos du vite-dit mis en ligne sur le point de vue d'Hessel et la caricature ; il s'attriste que les médias, et en particulier le Petit Journal de Canal Plus, ridiculisent Nicolas Sarkozy ?....
perso je suis une fan du Petit Journal et selon moi le Petit Journal n'a pas pour vocation de ridiculiser le suprême : il est, et ce sans l'aide de quiconque, ridicule !
le Petit Journal met bout à bout des images proposées aux médias par Elysée.fr et ces images là ne nous montrent pas autre chose qu'un naboléon ridicule...
ce ne sont pas les bidouillages du Petit Journal qui ridiculisent le suprême, c'est parce qu'il est intrinsèquement ridicule qu'il est devenu le sujet principal du petit Journal, n'inversons pas les rôles !
si nous avions affaire avec un Grand Homme aucune image, selon moi ne pourrait le ridiculiser, tout au plus nous faire sourire en tentant de le caricaturer......
et si le suprême veut que le peuple français le respecte il faudra qu'il commence par respecter le peuple français, et à commencer par lui parler en français !
car ça, Monsieur Hessel, vous ne pouvez l'ignorer en bon diplomate que vous êtes : le respect de l'autre passe aussi par la manière dont on s'adresse à lui et les "Casse-toi pov'con" ou autres "descends voir un peu là descends... " sont du plus mauvais effet et ne sont certainement pas une marque de respect de la part d'un Président de la République française vis à vis de ses concitoyens !
celà dit, j'ai l'impression qu'@si n'a sorti ce passage en vite-dit que pour appâter ?!
on y cherche la polémique et perso je ne la trouve pas dans les propos d'Hessel, il reconnait lui-même n'être qu'un vieux diplomatie habitué donc au langage de diplomate, et forcément à dix mille lieues de la rhétorique satirique....
bon m'en va visionner l'émission, j'espère y trouver l'essentiel d'Hessel, cette voix qui nous recommande de nous indigner et ce quelque soit le sujet, le tout étant de s'indigner......
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perso je suis une fan du Petit Journal et selon moi le Petit Journal n'a pas pour vocation de ridiculiser le suprême : il est, et ce sans l'aide de quiconque, ridicule !
le Petit Journal met bout à bout des images proposées aux médias par Elysée.fr et ces images là ne nous montrent pas autre chose qu'un naboléon ridicule...
ce ne sont pas les bidouillages du Petit Journal qui ridiculisent le suprême, c'est parce qu'il est intrinsèquement ridicule qu'il est devenu le sujet principal du petit Journal, n'inversons pas les rôles !
si nous avions affaire avec un Grand Homme aucune image, selon moi ne pourrait le ridiculiser, tout au plus nous faire sourire en tentant de le caricaturer......
et si le suprême veut que le peuple français le respecte il faudra qu'il commence par respecter le peuple français, et à commencer par lui parler en français !
car ça, Monsieur Hessel, vous ne pouvez l'ignorer en bon diplomate que vous êtes : le respect de l'autre passe aussi par la manière dont on s'adresse à lui et les "Casse-toi pov'con" ou autres "descends voir un peu là descends... " sont du plus mauvais effet et ne sont certainement pas une marque de respect de la part d'un Président de la République française vis à vis de ses concitoyens !
celà dit, j'ai l'impression qu'@si n'a sorti ce passage en vite-dit que pour appâter ?!
on y cherche la polémique et perso je ne la trouve pas dans les propos d'Hessel, il reconnait lui-même n'être qu'un vieux diplomatie habitué donc au langage de diplomate, et forcément à dix mille lieues de la rhétorique satirique....
bon m'en va visionner l'émission, j'espère y trouver l'essentiel d'Hessel, cette voix qui nous recommande de nous indigner et ce quelque soit le sujet, le tout étant de s'indigner......
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Agréable émission où le rythme du vieux monsieur est respectée par un très bon DS.
Sans doute la meilleure interview de Stéphane Hessel que j'ai pu voir ces derniers temps, et pourtant il y en a eu pléthore.
nb : une petite intervention à l'occasion des 60 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Sans doute la meilleure interview de Stéphane Hessel que j'ai pu voir ces derniers temps, et pourtant il y en a eu pléthore.
nb : une petite intervention à l'occasion des 60 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Bravo et merci Daniel pour cette émission.
Comme certain l'ont déjà écrit, il aurait été préférable que cette émission soit réalisée avant la chronique au turban... cela aurait évité certainement des dérapages hallucinants sur le forum. Mais ce n'est pas de votre fait puisque vous avez tenté d'inviter Mr Hessel depuis déjà quelques jours sans succès. C'est maintenant réparé.
Merci encore, et oui Mr Hessel est social-démocrate et assume et revendique ses valeurs, que l'on y adhère ou pas, et on ne peut qu'avoir du respect pour cet homme.
Maintenant, encore une fois, vous faites la démonstration de l'intérêt de ces émissions sur le web et de votre liberté, surtout le format D@ns le Texte où vous (c'est à dire @si... Judith, Daniel,....) vous laissez le temps de l'argumentation, de l'explication, de l'échange. A revoir à ce sujet l'émission avec Régis Debray. Aucune émission ou article de presse n'a laissé au tant de temps à Stéphane Hessel pour expliquer sa démarche.
En cela, @si est d'intérêt public... donc à nationaliser d'urgence ;-) !
François
Comme certain l'ont déjà écrit, il aurait été préférable que cette émission soit réalisée avant la chronique au turban... cela aurait évité certainement des dérapages hallucinants sur le forum. Mais ce n'est pas de votre fait puisque vous avez tenté d'inviter Mr Hessel depuis déjà quelques jours sans succès. C'est maintenant réparé.
Merci encore, et oui Mr Hessel est social-démocrate et assume et revendique ses valeurs, que l'on y adhère ou pas, et on ne peut qu'avoir du respect pour cet homme.
Maintenant, encore une fois, vous faites la démonstration de l'intérêt de ces émissions sur le web et de votre liberté, surtout le format D@ns le Texte où vous (c'est à dire @si... Judith, Daniel,....) vous laissez le temps de l'argumentation, de l'explication, de l'échange. A revoir à ce sujet l'émission avec Régis Debray. Aucune émission ou article de presse n'a laissé au tant de temps à Stéphane Hessel pour expliquer sa démarche.
En cela, @si est d'intérêt public... donc à nationaliser d'urgence ;-) !
François
Une toute petite précision, Daniel, quant au passage sur la rareté de la relation Hessel-media : vous ne verrez quasiment jamais les diplomates apparaitre à la lumière, ils en ont une sainte horreur. La finesse et la précision extrêmes de leurs instruments de négociation, des waldos avec lesquels ils manipulent la charge émotionnelle, les mots, la rhétorique, les arguments à ces tables de poker de haute volée, sont incompatibles avec la lourdeur, les approximations, l'inculture, les prismes déformants des media. Les deux mondes ne communiquent que par intermédiaires, les acteurs réels demeurant dans l'ombre.
Évidemment, il y a des exceptions, lorsque l'ambassadeur est d'Israël (et encore, cela dépend) ou une personnalité particulièrement atypique. Il y a aussi des scoops comme celui remis à Bietry par un diplomate lors de l'attentat de Munich en 1973. Et quelques manipulations ici et là. Service service. Mais des personnages aussi importants que l'actuel ambassadeur des USA ou de Russie en France sont presque totalement inconnus du public. A fortiori les hommes de cabinets.
La distinction d'Hessel, son ambivalence entre l'indignation juvénile et la mesure, voire la patience espérante qu'il prône, sont une marque de fabrique du quai d'Orsay, et plus largement de la diplomatie internationale. Je connais un peu, c'est pourquoi cet ajout.
Bien entendu, le parcours de l'homme, sa dimension humaniste, son engagement à son âge et cette passion chevaline dominée par un cavalier adroit et charmeur, mais aux éperons vifs et parfois saignants, jouent un portrait séduisant.
Ce que je trouve drôle, c'est qu'ici où sont souvent vilipendées les élites, c'est une tout à fait authentique qui a été, avec un certain brio vu l'espadon qui se cache derrière le charmant vieillard, saisie par Daniel dans quelques uns de ses tours, mais aussi ses tristesses et ses, oui, indignations d'ancien majordome de l'Etat des citoyens.
Émission à revoir pour quelques instants de vérité, sur la valeur des mots, leur jeu, l'importance du contexte. Par exemple que si vous lisez indignez-vous à la cinquième page, en ayant déjà oublié le sens que l'auteur donne à la première en pâte de Résistance, de droits universels, d'éthique etc., la lecture perd tout sens et devient relativiste. Subtil, parfois agaçant, docte et soudain potache. Entouré d'enfants. Ah non, Aubrac est plus vieux. Chouette bonhomme.
Nuit blanche, mais merci quand-même, ça valait le coup. Et encore à écrire. Stop.
Évidemment, il y a des exceptions, lorsque l'ambassadeur est d'Israël (et encore, cela dépend) ou une personnalité particulièrement atypique. Il y a aussi des scoops comme celui remis à Bietry par un diplomate lors de l'attentat de Munich en 1973. Et quelques manipulations ici et là. Service service. Mais des personnages aussi importants que l'actuel ambassadeur des USA ou de Russie en France sont presque totalement inconnus du public. A fortiori les hommes de cabinets.
La distinction d'Hessel, son ambivalence entre l'indignation juvénile et la mesure, voire la patience espérante qu'il prône, sont une marque de fabrique du quai d'Orsay, et plus largement de la diplomatie internationale. Je connais un peu, c'est pourquoi cet ajout.
Bien entendu, le parcours de l'homme, sa dimension humaniste, son engagement à son âge et cette passion chevaline dominée par un cavalier adroit et charmeur, mais aux éperons vifs et parfois saignants, jouent un portrait séduisant.
Ce que je trouve drôle, c'est qu'ici où sont souvent vilipendées les élites, c'est une tout à fait authentique qui a été, avec un certain brio vu l'espadon qui se cache derrière le charmant vieillard, saisie par Daniel dans quelques uns de ses tours, mais aussi ses tristesses et ses, oui, indignations d'ancien majordome de l'Etat des citoyens.
Émission à revoir pour quelques instants de vérité, sur la valeur des mots, leur jeu, l'importance du contexte. Par exemple que si vous lisez indignez-vous à la cinquième page, en ayant déjà oublié le sens que l'auteur donne à la première en pâte de Résistance, de droits universels, d'éthique etc., la lecture perd tout sens et devient relativiste. Subtil, parfois agaçant, docte et soudain potache. Entouré d'enfants. Ah non, Aubrac est plus vieux. Chouette bonhomme.
Nuit blanche, mais merci quand-même, ça valait le coup. Et encore à écrire. Stop.
Très bon entretien.
Daniel excellent;
Hessel aussi dans son genre.
M'est avis qu'il y aurait eu moins de cris d'orfraie si l'émission avait été proposée avant la photo du turban. Mais c'est sans doute du mauvais esprit.
Daniel excellent;
Hessel aussi dans son genre.
M'est avis qu'il y aurait eu moins de cris d'orfraie si l'émission avait été proposée avant la photo du turban. Mais c'est sans doute du mauvais esprit.
Pas encore vu l'émission, mais j'ai vu le vite-dit sur l'humour et la politique. Intéressant, comme extrait.
Il n'a pas tort. Il y a un côté franchement malsain à cela - côté que le petit journal illustre parfaitement. On prend une posture, on ricane élégamment des travers des plus hauts... sans approfondir la critique ni ne rien faire. L'exemple parfait de l'humour comme soupape, et par là même caution de "démocratie", et garantie de longévité d'un système. Et je dis cela, je suis la première à me marrer dès qu'on parvient à tourner un politicien en ridicule. C'est en voyant le sourire de petit con de Barthès que je me suis posée des questions - "est-ce que j'ai vraiment envie de m'associer aux gueules de bobos décadents" n'étant pas la dernière.
Il y a effectivement un fond de tristesse à constater que tout l'appareil politique effectivement a perdu tout respect. Mais justement, il est bon de souligner qu'il a perdu ce respect - les gars comme Barthès ne sont qu'un symptôme de l'époque. Un type comme Sarkozy a perdu depuis longtemps toute conscience de lui-même, vu que son ego, devenu démesuré dans cette bulle dénuée de critiques où le maintiennent ses courtisans, l'empêche complètement de sentir son ridicule. On en vient à un type qui se comporte comme un ado mal dégrossi devant la scène internationale - et ça, ce n'est pas une caricature, mais un fait avéré.
Alors oui à la satire. Mais quand elle est construite, argumentée, et surtout quand elle est la transfiguration d'une authentique colère. Quand l'empereur est déconnecté du bon sens et orgueilleux au point de se balader sans habits, que la cour n'ose rien dire, ce n'est pas de gamins montrant du doigt qu'on a besoin, mais d'une foule de citoyens armés de torches et de fourches.
Il n'a pas tort. Il y a un côté franchement malsain à cela - côté que le petit journal illustre parfaitement. On prend une posture, on ricane élégamment des travers des plus hauts... sans approfondir la critique ni ne rien faire. L'exemple parfait de l'humour comme soupape, et par là même caution de "démocratie", et garantie de longévité d'un système. Et je dis cela, je suis la première à me marrer dès qu'on parvient à tourner un politicien en ridicule. C'est en voyant le sourire de petit con de Barthès que je me suis posée des questions - "est-ce que j'ai vraiment envie de m'associer aux gueules de bobos décadents" n'étant pas la dernière.
Il y a effectivement un fond de tristesse à constater que tout l'appareil politique effectivement a perdu tout respect. Mais justement, il est bon de souligner qu'il a perdu ce respect - les gars comme Barthès ne sont qu'un symptôme de l'époque. Un type comme Sarkozy a perdu depuis longtemps toute conscience de lui-même, vu que son ego, devenu démesuré dans cette bulle dénuée de critiques où le maintiennent ses courtisans, l'empêche complètement de sentir son ridicule. On en vient à un type qui se comporte comme un ado mal dégrossi devant la scène internationale - et ça, ce n'est pas une caricature, mais un fait avéré.
Alors oui à la satire. Mais quand elle est construite, argumentée, et surtout quand elle est la transfiguration d'une authentique colère. Quand l'empereur est déconnecté du bon sens et orgueilleux au point de se balader sans habits, que la cour n'ose rien dire, ce n'est pas de gamins montrant du doigt qu'on a besoin, mais d'une foule de citoyens armés de torches et de fourches.
Cette histoire de nationalisation des banques ça m'a rappelé une conversation que j'ai eu il y a deux ans avec un ami....
Écouter
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Un petit détail :
Contrairement à ce que racontent la plupart des médias, et que vous avez aussi repris ici, Hessel n'est pas l'un des rédacteurs de la déclaration universelle des droits de l'homme :
L’autre erreur est de m’accorder le rôle de corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Plus précisément, en 1948, j’étais à New York, principal collaborateur du secrétaire général adjoint chargé des droits de l’homme et des questions sociales, Henri Laugier. À ce titre, j’assistais en permanence aux réunions de la Commission dans laquelle siégeait René Cassin, principal rédacteur de la Déclaration. On peut donc dire que j’ai assisté à sa rédaction de très près et de bout en bout. Mais de là à prétendre que j’en ai été corédacteur ! Bref, le général de Gaulle et René Cassin auraient eu un rôle mineur, et j’aurais tout fait ! Cela commence à me peser !
source : http://www.politis.fr/Stephane-Hessel-Le-motif-de-la,12608.html
Contrairement à ce que racontent la plupart des médias, et que vous avez aussi repris ici, Hessel n'est pas l'un des rédacteurs de la déclaration universelle des droits de l'homme :
L’autre erreur est de m’accorder le rôle de corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Plus précisément, en 1948, j’étais à New York, principal collaborateur du secrétaire général adjoint chargé des droits de l’homme et des questions sociales, Henri Laugier. À ce titre, j’assistais en permanence aux réunions de la Commission dans laquelle siégeait René Cassin, principal rédacteur de la Déclaration. On peut donc dire que j’ai assisté à sa rédaction de très près et de bout en bout. Mais de là à prétendre que j’en ai été corédacteur ! Bref, le général de Gaulle et René Cassin auraient eu un rôle mineur, et j’aurais tout fait ! Cela commence à me peser !
source : http://www.politis.fr/Stephane-Hessel-Le-motif-de-la,12608.html
Très bonne émission. Très bien menée, vraiment. Rien à redire.
Ya quand même un scoop, là. Hessel dit qu'il y a des gens, dans les commissions thématiques du Parti socialiste, qui songent à nationaliser les banques !!! ça mérite une enquête longue et difficile.
C'est un immense bonhomme, mais quand même un piètre politique. Parce que nationaliser les banques, il me semble que ce n'est pas non plus tout à fait la ligne de Cohn Bendit, qui en est plutot à chasser sur les terres de Bayrou...
C'est un immense bonhomme, mais quand même un piètre politique. Parce que nationaliser les banques, il me semble que ce n'est pas non plus tout à fait la ligne de Cohn Bendit, qui en est plutot à chasser sur les terres de Bayrou...
Excellente émission, un retour en force/en forme.
Comme quoi on peut être touché par le bouquin de quelqu'un et absolument pas en phase avec les directions personnelles (politiques, bien sûr) qu'il prend.
J'aimerais comprendre comment M. Hessel peut concevoir la co-existence du programme du CNR et de la sociale-démocratie, qui n'a de cesse de le foutre en l'air ?
Comme quoi on peut être touché par le bouquin de quelqu'un et absolument pas en phase avec les directions personnelles (politiques, bien sûr) qu'il prend.
J'aimerais comprendre comment M. Hessel peut concevoir la co-existence du programme du CNR et de la sociale-démocratie, qui n'a de cesse de le foutre en l'air ?
ça m' a donné envie de revoir "Walter, retour en resistance" de Gilles Perret.
Je partage entièrement la volonté de monsieur Hessel de remettre le programme du Conseil National de la Résistance au centre des politiques du pays : c'est un socle qui permettrai de replacer les intérêts collectifs au-dessus de l'individualisme et de lancer une véritable politique d'émancipation dans ce pays.
Mais quand il déclare que c'est dans Europe Ecologie et le PS qu'il place ses espoirs de transformation sociale, je m'étrangle !
Jamais la sociale démocratie ne nationalisera quoi que ce soit ou n'empêchera l'accumulation déraisonné du capital par les riches ; elle se contente de de poser des "volets sociaux" au capitalisme. C'est d'ailleurs ce qui la différencie de la gauche (certains diront la gauche de la gauche) qui elle, plaide pour une transformation sociale. Voyez seulement comme le Parti Socialiste plante un poignard dans le dos aux travailleurs en défendant l'augmentation de la durée légale des cotisations-retraites en prétextant sauver l'âge légal du départ à la retraite ! Quelle blague !
Mais quand il déclare que c'est dans Europe Ecologie et le PS qu'il place ses espoirs de transformation sociale, je m'étrangle !
Jamais la sociale démocratie ne nationalisera quoi que ce soit ou n'empêchera l'accumulation déraisonné du capital par les riches ; elle se contente de de poser des "volets sociaux" au capitalisme. C'est d'ailleurs ce qui la différencie de la gauche (certains diront la gauche de la gauche) qui elle, plaide pour une transformation sociale. Voyez seulement comme le Parti Socialiste plante un poignard dans le dos aux travailleurs en défendant l'augmentation de la durée légale des cotisations-retraites en prétextant sauver l'âge légal du départ à la retraite ! Quelle blague !
Vive les vieux, bis.
Vous voyez bien, Daniel, que l'opposition de la "force tranquille" de ce vénérable diplomate, aux convulsions sarkoziennes, est non seulement utile, mais aussi très certainement beaucoup plus persuasive que les grands coups de poings sur la table de Mélenchon : oui, en l'écoutant présenter ses vœux, on se prend à souhaiter qu'il soit le vrai Président, parce que l'on (nous, électeurs d'opposition) souhaite une incarnation plus crédible et posée du pouvoir. Mélenchon est dans une forme de discours trop proche de celle que l'on abhorre. Hessel montre, par son exemple seul, dans quelle direction chercher. Sa sympathie pour Martine Aubry et Eva Joly va sans dire. C'est là un effet de sa sincérité, mais très certainement aussi le fruit d'un pouvoir très conscient.
Vous voyez bien, Daniel, que l'opposition de la "force tranquille" de ce vénérable diplomate, aux convulsions sarkoziennes, est non seulement utile, mais aussi très certainement beaucoup plus persuasive que les grands coups de poings sur la table de Mélenchon : oui, en l'écoutant présenter ses vœux, on se prend à souhaiter qu'il soit le vrai Président, parce que l'on (nous, électeurs d'opposition) souhaite une incarnation plus crédible et posée du pouvoir. Mélenchon est dans une forme de discours trop proche de celle que l'on abhorre. Hessel montre, par son exemple seul, dans quelle direction chercher. Sa sympathie pour Martine Aubry et Eva Joly va sans dire. C'est là un effet de sa sincérité, mais très certainement aussi le fruit d'un pouvoir très conscient.
Je n'ai pas lu "Indignez-vous" et c'est un peu à reculons que j'ai regardé l'émission suite au battage et à la pluie d'interviews cire-pompes à laquelle nous avons droit depuis quelques jours.
Le fait que je savais par avance que je ne saurais pas en accord avec Stéphane Hessel n'a finalement que très peu à voir avec cela ; le problème est qu'il est impossible de pouvoir discuter sur un pied d'égalité avec cet homme si l'on a pas soi même vécu les évènements qui ont construit son parcours.
Aucune lecture, aucune érudition particulière ne peut donner légitimé à converser avec lui ; les seuls en état de le faire...ne sont plus là pour la majorité. De ce fait, soit l'on tombe dans l'admiration béate ou dans la prétention crasse si l'on se risque à le faire. Privilège de l'Histoire.
Stéphane Hessel restant que l'on partage ou non ses idées, un être hors du commun.
Quant à son constat ferme sur la "Résistance qui était de Gauche", je ne peux que repenser au jeune Roger Nimier qui écrivait avec facétie dans Les Epées que ce ne sont pas quelques milliers de résistants - dont la moitié sont de mauvais républicains - qui sauveront la France.
Le fait que je savais par avance que je ne saurais pas en accord avec Stéphane Hessel n'a finalement que très peu à voir avec cela ; le problème est qu'il est impossible de pouvoir discuter sur un pied d'égalité avec cet homme si l'on a pas soi même vécu les évènements qui ont construit son parcours.
Aucune lecture, aucune érudition particulière ne peut donner légitimé à converser avec lui ; les seuls en état de le faire...ne sont plus là pour la majorité. De ce fait, soit l'on tombe dans l'admiration béate ou dans la prétention crasse si l'on se risque à le faire. Privilège de l'Histoire.
Stéphane Hessel restant que l'on partage ou non ses idées, un être hors du commun.
Quant à son constat ferme sur la "Résistance qui était de Gauche", je ne peux que repenser au jeune Roger Nimier qui écrivait avec facétie dans Les Epées que ce ne sont pas quelques milliers de résistants - dont la moitié sont de mauvais républicains - qui sauveront la France.
C'est Bysonne qui va être contente ( elle va peut être se calmer un peu du coup).
[large]Cette émission m'a profondément touché. Élevé dans un milieu juif, communiste, résistant, déporté, assassiné, je retrouve là les valeurs, j'ai presque envie de dire les valeurs +morales+ qui ont baigné mon enfance. C'est pour moi une évidence, je l'ai vécu, ce cheminement qui va de la Résistance, de son programme et de sa légitimation — Daniel est passé très vite là-dessus, à même coupé Hessel, *face aux alliés*. L'engagement pour la libération de l'Algérie (avec les risques physiques), contre la guerre du Vietnam (là c'est plus consensuel et Jimi Hendrix, etc. et commence à être ma propre époque), pour la cause du peuple palestinien... Mon père dont la famille a été exterminée à Auschwitz était même farouchement opposé à la création d'un « état juif », ce qui lui semblait aller dans le sens des racistes : les Juifs allez chez vous ! (le dit-on des autres religions ?).
Dans l'atmosphère politique déliquescente actuelle (gauche comprise), l'assise et la cohérence intellectuelles de cet homme sont assez vertigineuses et réconfortantes... J'avoue que je ne m'attendais pas à entendre de telles choses aussi... ringardes, n'est-ce pas ?
C'est un homme de 93 ans qui porte cette éthique, c'est d'un côté désolant, mais le succès parmi les plus jeunes enthousiasmant.
Son engagement pour une coalition rose-vert, paradoxale — bonne question de Daniel, est secondaire. Paradoxale, car ni le PS ni Europe Écologie ne sont porteurs des valeurs qu'il défend. Hessel combat le libéralisme, ceux-là en sont les laudateurs. Résident en Allemagne, j'ai la malheureuse expérience de cette coalition de liquidation sociale et d'interventions militaires à l'étranger. Et si nous avons cette clique vulgaire, bête et ignare à la gouvernance, c'est bien parce que la gauche s'est fourvoyée à droite, et s'est assise sur ce qui aurait dû être ses valeurs. Hessel, prisonnier d'un milieu et d'un réseau d'amitiés, est tout de même admirable de droiture intellectuelle, et très intelligemment interrogé, faut-il le dire ?[/large]
Dans l'atmosphère politique déliquescente actuelle (gauche comprise), l'assise et la cohérence intellectuelles de cet homme sont assez vertigineuses et réconfortantes... J'avoue que je ne m'attendais pas à entendre de telles choses aussi... ringardes, n'est-ce pas ?
C'est un homme de 93 ans qui porte cette éthique, c'est d'un côté désolant, mais le succès parmi les plus jeunes enthousiasmant.
Son engagement pour une coalition rose-vert, paradoxale — bonne question de Daniel, est secondaire. Paradoxale, car ni le PS ni Europe Écologie ne sont porteurs des valeurs qu'il défend. Hessel combat le libéralisme, ceux-là en sont les laudateurs. Résident en Allemagne, j'ai la malheureuse expérience de cette coalition de liquidation sociale et d'interventions militaires à l'étranger. Et si nous avons cette clique vulgaire, bête et ignare à la gouvernance, c'est bien parce que la gauche s'est fourvoyée à droite, et s'est assise sur ce qui aurait dû être ses valeurs. Hessel, prisonnier d'un milieu et d'un réseau d'amitiés, est tout de même admirable de droiture intellectuelle, et très intelligemment interrogé, faut-il le dire ?[/large]
Ah, quand même ! Merde alors, depuis le temps !
On a enfin retrouvé Daniel Schneidermann ! Le vrai. Celui qui avait disparu on sait pas où. Celui des débuts.
Avec de l'humour, et des questions justes.
Faut dire aussi qu'il avait quelqu'un en face de lui, un gars qui avait des choses à dire, simplement, et en se marrant. Ce qui ne gâte rien.
En tous cas merci beaucoup.
J'suis un peu moins ronchon que d'habitude, du coup... Me fait tout drôle...:-))
On a enfin retrouvé Daniel Schneidermann ! Le vrai. Celui qui avait disparu on sait pas où. Celui des débuts.
Avec de l'humour, et des questions justes.
Faut dire aussi qu'il avait quelqu'un en face de lui, un gars qui avait des choses à dire, simplement, et en se marrant. Ce qui ne gâte rien.
En tous cas merci beaucoup.
J'suis un peu moins ronchon que d'habitude, du coup... Me fait tout drôle...:-))
Hey ! Et le 16/9 ?
Tout d'abord , merci de ne pas avoir adopté
face à Stéphane Hessel le ton désagréable de l'article de votre rédaction l'autre jour.
Il a pu parler tranquillement et montrer par son langage clair que
sa pensée allait bien au-delà de celle de l'opposant un peu folklorique pour
lequel vous (et d'autres ) le faisiez passer.
« Indignation violente-action non-violente ».
« Ils vont élire ceux qui sauront imposer ...la fermeté n'est pas quelquechose à exclure...il faut le combattre à mort... etc. »
Pas mal de choses à retenir...
Il était même fier de désespérer un vrai révolutionnaire comme vous! Surtout quand manifestement vous ne l'avez pas compris.
« On s'indigne de n'importe quoi » dites-vous. Il vous répond que
« c'est une lecture que l'on peut avoir » avec une condescendance mesurée qui montre que vous avez eu tort de l'avoir eue.
Ce n'est pas sa biographie (probablement inconnue de la plupart de ses 600000 lecteurs) qui a fait le succès de son appel. Vos « écrivain tardif, il serait-temps etc... » me font penser à Jacques Séguéla et ses Rolex.
Et sur la Palestine, il vous rappelle à nouveau que c'est vous qui lui attribuer sur les autres sujets une modération qu'il renie.
Des guerres, il en a fait, et vous osez lui poser la question. (« avez-vous été sur le terrain ? » sous-entendu ailleurs qu'en Palestine). Et il vous répond calmement, sans une indignation même mineure.
Le chapitre sur la Palestine vous avait aussi "totalement" échappé.
Merci d'avoir rattrapé cette grossière erreur. Il a été sublime là-dessus ! Sauf sur Canal + mais le plateau de Canal+ n'est probablement pas le bon endroit! Les médias (et votre rédaction ) se sont tus, ce silence vous « trouble » aujourd'hui.
Répondez vous-même pour nous à cette question !
La phrase « la réaction populaire ne peut pas être que non-violente » est celle qui est restée (bien qu'elle soit pondérée par sa suivante) en travers de la gorge de tous ceux qui n'ont pas oser la rapporter. Diplomate jusqu'au bout il n'a pas eu besoin d''être méchant pour qui que ce soit, mais des oreilles siffleraient si votre émission pouvait porter aussi loin que son appel.
Ceci dit encore merci pour elle, qui m'a permis de mieux connaître Stéphane Hessel.
face à Stéphane Hessel le ton désagréable de l'article de votre rédaction l'autre jour.
Il a pu parler tranquillement et montrer par son langage clair que
sa pensée allait bien au-delà de celle de l'opposant un peu folklorique pour
lequel vous (et d'autres ) le faisiez passer.
« Indignation violente-action non-violente ».
« Ils vont élire ceux qui sauront imposer ...la fermeté n'est pas quelquechose à exclure...il faut le combattre à mort... etc. »
Pas mal de choses à retenir...
Il était même fier de désespérer un vrai révolutionnaire comme vous! Surtout quand manifestement vous ne l'avez pas compris.
« On s'indigne de n'importe quoi » dites-vous. Il vous répond que
« c'est une lecture que l'on peut avoir » avec une condescendance mesurée qui montre que vous avez eu tort de l'avoir eue.
Ce n'est pas sa biographie (probablement inconnue de la plupart de ses 600000 lecteurs) qui a fait le succès de son appel. Vos « écrivain tardif, il serait-temps etc... » me font penser à Jacques Séguéla et ses Rolex.
Et sur la Palestine, il vous rappelle à nouveau que c'est vous qui lui attribuer sur les autres sujets une modération qu'il renie.
Des guerres, il en a fait, et vous osez lui poser la question. (« avez-vous été sur le terrain ? » sous-entendu ailleurs qu'en Palestine). Et il vous répond calmement, sans une indignation même mineure.
Le chapitre sur la Palestine vous avait aussi "totalement" échappé.
Merci d'avoir rattrapé cette grossière erreur. Il a été sublime là-dessus ! Sauf sur Canal + mais le plateau de Canal+ n'est probablement pas le bon endroit! Les médias (et votre rédaction ) se sont tus, ce silence vous « trouble » aujourd'hui.
Répondez vous-même pour nous à cette question !
La phrase « la réaction populaire ne peut pas être que non-violente » est celle qui est restée (bien qu'elle soit pondérée par sa suivante) en travers de la gorge de tous ceux qui n'ont pas oser la rapporter. Diplomate jusqu'au bout il n'a pas eu besoin d''être méchant pour qui que ce soit, mais des oreilles siffleraient si votre émission pouvait porter aussi loin que son appel.
Ceci dit encore merci pour elle, qui m'a permis de mieux connaître Stéphane Hessel.
"..c'est troublant ce silence.."
(DS de certain journaliste )
comme quoi,même d' un texte court,
on ne peut qu'en partie en parler!
(DS de certain journaliste )
comme quoi,même d' un texte court,
on ne peut qu'en partie en parler!
Merci à @si et à Stéphane Hessel.
Hé ben voilà, cette émission me réconcilie avec @si.
Daniel, je vais peut-être vous chiffonner en vous disant ça mais... vous vous êtes totalement racheté, à mes yeux, sur ce coup-là. Il y a juste une chose, oh, un détail, que vous auriez pu faire : vous présenter enturbanné, pour l'émission !
Mais bon, ça ira comme ça, tellement vous vous êtes parfaitement tenu pendant tout l'entretien. Chapeau !
:-)
Mais bon, ça ira comme ça, tellement vous vous êtes parfaitement tenu pendant tout l'entretien. Chapeau !
:-)
Quand je pense qu'il suffisait de l'appeler pour qu'il vienne ....
Sinon, belle émission.
Sinon, belle émission.
Je ne sais pas si c'est l'âge de votre interlocuteur, l'absence
d'autres personnes sur le plateau, ou l'ambiance... mais Daniel
franchement vous avez été absolument parfait sur ce coup-là !
Je ne le dirais qu'une fois alors profitez-en :o))
Merci beaucoup pour cet entretien calme, instructif, intelligent.
d'autres personnes sur le plateau, ou l'ambiance... mais Daniel
franchement vous avez été absolument parfait sur ce coup-là !
Je ne le dirais qu'une fois alors profitez-en :o))
Merci beaucoup pour cet entretien calme, instructif, intelligent.
Y a que moi ou le panneau derrière l'invité sur lequel sont inscrites des lettres, à chaque fois je vois SeX tout le long, eh ben ça finit par m'émoustiller?
Bon vais aller voir l'émission, joli rattrapage Daniel!
Bon vais aller voir l'émission, joli rattrapage Daniel!
Ca me fait pareil, et en plus sur cette émission il ya une espèce d'aura rosâtre sur ce panneau qui accentue encore plus l'effet... je sens que je vais avoir du mal à m'en remettre !
Vous n'êtes pas précoces les gars : La Salamandre, si
Ah ouais je sais, j'ai reçu une flopée de MP d'une obsédée sexuelle notoire du forum qui me signalait la chose.
Nan je balance pas.
Pour l'instant. ;o)
Nan je balance pas.
Pour l'instant. ;o)
c'est pas moi.
Il y aurait donc plusieurs obsédé(e)s textuel(le)s notoires sur @si ?
Incroyable !
Incroyable !
Bizarre cet empressement à se disculper. ;o)
une infamie est si vite arrivée...
Pour la petite histoire, hier soir, comme j'étais à Paris, j'ai assisté à l'enregistrement de l'émission en régie. Et l'attention de l'équipe était détournée par cette combinaison de lettres tout à fait fortuite, croyez-moi. Si si. Mais si, je vous dis.
Pour la petite histoire, hier soir, comme j'étais à Paris, j'ai assisté à l'enregistrement de l'émission en régie. Et l'attention de l'équipe était détournée par cette combinaison de lettres tout à fait fortuite, croyez-moi. Si si. Mais si, je vous dis.
Quel est l'auteur de ce décor ? Encore un coup de Slobodan ???
ne comptez pas sur moi pour dénoncer mon petit camarade Slobodan.
Dans ce genre de sujets, ne pas être précoce ne me semble pas être un handicap...
Eh bien moi j'ai trouvé cette émission très bien. J'espère qu'elle aura le mérite de mettre fin à des polémiques inutiles. ;o)
D.S. a posé les bonnes questions... pour la Palestine, il aurait dû les poser à ses confrères... pourquoi en effet ne pas avoir interviewé Stéphane Hessel sur ce qu'il a vécu en Palestine occupée ?
Et Stéphane Hessel est un vieux monsieur tout simple mais très digne, qui a des idées politiques respectables même si je ne les partage pas, qui les assume, qui parle vrai, qui admet sa méconnaissance du net, qui dit son désamour de l'écriture...
C'est ça, en fait qui nous change du blabla qu'on entend un peu partout, de tout ce bruit qui ne sert à rien...
D.S. a posé les bonnes questions... pour la Palestine, il aurait dû les poser à ses confrères... pourquoi en effet ne pas avoir interviewé Stéphane Hessel sur ce qu'il a vécu en Palestine occupée ?
Et Stéphane Hessel est un vieux monsieur tout simple mais très digne, qui a des idées politiques respectables même si je ne les partage pas, qui les assume, qui parle vrai, qui admet sa méconnaissance du net, qui dit son désamour de l'écriture...
C'est ça, en fait qui nous change du blabla qu'on entend un peu partout, de tout ce bruit qui ne sert à rien...
Merci.
Bon j'ai arrêté de bosser pour voir l'émission.
C'est malin, j'en ai jusqu'à 22h maintenant.
Mais oui c'est malin justement on est pas d'accord toujours avec le bonhomme mais quel bonhomme !
Bon j'ai arrêté de bosser pour voir l'émission.
C'est malin, j'en ai jusqu'à 22h maintenant.
Mais oui c'est malin justement on est pas d'accord toujours avec le bonhomme mais quel bonhomme !
Chouette chouette chouette. J'espère que les enfants ne vont pas faire de résistance pour aller se coucher tôt.
Merci pour cette émission
Je me permets de mettre un lien vers un article de mon blog intitulé "De quoi Bergé et Hessel sont ils le nom ?" ou pourquoi deux personnes âgées incarnent l'opposition la plus moderne et la plus efficace.
http://penseesvariables.wordpress.com/2011/01/03/de-quoi-berge-et-hessel-sont-ils-le-nom/
Je me permets de mettre un lien vers un article de mon blog intitulé "De quoi Bergé et Hessel sont ils le nom ?" ou pourquoi deux personnes âgées incarnent l'opposition la plus moderne et la plus efficace.
http://penseesvariables.wordpress.com/2011/01/03/de-quoi-berge-et-hessel-sont-ils-le-nom/
"quand on n'a aucune culture on peut difficilement être Président de la République" ...
Il pense à qui là?
Il pense à qui là?
Toutes ces notes étalées...
C'est Judith qui a mis la table?
C'est Judith qui a mis la table?
Bravo pour la venue de Stéphane Hessel que Dan Israel n'avait pu obtenir. Mais bien sûr, il me faut la regarder maintenant et ce sera sûrement interessant (je ne l'ai pas vu à la télévision et pour cause!)
MERCI Monsieur SCHNEIDERMANN,
Votre réaction ultra rapide après les "messages quelquefois violents" sur le forum, prouve le respect que vous avez pour tous les amis d'ASI....
Ce respect si rare de nos jours est à marquer, à mon avis, d'une pierre blanche.
Chapeau-bas Daniel.
Votre réaction ultra rapide après les "messages quelquefois violents" sur le forum, prouve le respect que vous avez pour tous les amis d'ASI....
Ce respect si rare de nos jours est à marquer, à mon avis, d'une pierre blanche.
Chapeau-bas Daniel.
Pas encore vu l'émission mais je m'y rue dès ce soir... en revanche... pas de chronique de Judith depuis 6 semaines, pas de "dans le texte" depuis 4 semaines. Un petit mot dans "chez nous" serait peut-être utile pour nous dire ce qui se passe (s'il se passe quelques chose, bien sûr). En tout état de cause, elle me manque beaucoup. Et si vous faites un détour par ici, je vous souhaite une belle année Judith.
Yeah, Daniel !
Pas encore vu, mais je ressens un enthousiasme juvénile (euh... ben si finalement...) face à cette mise en ligne (in)attendue.
Remerciements publics.
Pas encore vu, mais je ressens un enthousiasme juvénile (euh... ben si finalement...) face à cette mise en ligne (in)attendue.
Remerciements publics.
Hessel est un résistant important, soit.
Accolé à résistant, ce qualificatif sonne bizarre à mes oreilles.
il y a beaucoup eu de résistants "pas importants"?
Accolé à résistant, ce qualificatif sonne bizarre à mes oreilles.
il y a beaucoup eu de résistants "pas importants"?
Ma remarque vous paraitra peut-être un rien frivole et déplacée, mais honnêtement, votre nouvelle coupe de cheveux ne vous va pas très bien, Judith...