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Commentaires

Sur Internet, on partage sans lire

Six internautes sur dix partageraient des informations... sans les avoir lues, selon une étude publiée par le Washington Post. Dernière illustration en date ? Depuis quelques jours, plusieurs internautes partagent sur Twitter un article du site de

Derniers commentaires

Ne serait-il pas de la plus haute importance de préserver les mots comme celui de "partage" ?
Car dans ce cas ici je le trouve un peu galvaudé ! "Diffusion (+/- virale)" me semble plus approprié !
(Y a pas la touche "j'aime" sur ce forum pour appuyer la remarque ?)
Merci, édifiant ! je crois aussi qu'il y en a qui ne lisent que les envois de forum et pas les articles, ou que les noms des auteurs et pas leurs commentaires parfois...
au-delà du titre, les contenus en eux-mêmes sont rarement lus.
Et ce n'est pas seulement pour les documents à partager. Les mails aussi. Je mets toujours les infos vitales dans le titre, et un seul sujet par mail, pour avoir constaté (et aussi par mes propres loupés) que si une info est trop loin dans le texte, je peux la manquer.
Journalistes, y compris de médias sérieux comme ASI ou Médiapart, soyez modestes, ça vaut aussi pour vos articles. C'est une des raisons pour être très respectueux du contenu dans les titres. Au diable les titres "accroches" qui sont plus ou moins relativisés voire carrément démentis dans le texte. On ne peut pas tout lire, il y a vraiment trop, alors on sélectionne et on survole.
C'est bien entendu aggravé dans les "partages", un clic et hop, c'est parti...
ça m'arrive aussi : on est parfois submergés par les mails. Quand je sature, je survole les titres et je n'ouvre que ce qui me semble important/intéressant. Et j'envoie de moins en moins de mails : si la rétention d'information était autrefois la clé du pouvoir, aujourd'hui, c'est le bombardement d'infos qui aliène.
On ne peut pas tout lire, c'est une évidence. Mais au lieu de survoler 50 textes, on peut aussi se contenter d'un seul, lu avec attention. Sélectionner les textes, plutôt que sélectionner dans les textes... Parce que résumer tout un texte dans une phrase, ou un titre, me paraît quand même illusoire. Surtout s'agissant d'articles de fond.
Avec une telle méthode, plus personne n'écrirait de thèse… que personne ne lit de toute façon.
Il faut de tout pour faire un monde. D'ailleurs, les thèses sont précédées d'un résumé officiel, qui indique clairement à un éventuel lecteur... [s]si ça vaut le coup[/s] s'il va y trouver ce qu'il cherche.
Voilà ! Par exemple, quand le titre d'un mail comporte une invitation à accroître mes performances (et je me demande bien comment on a pu savoir que j'en avais besoin), je lis attentivement le contenu.
Idem quand je reçois un courriel dans lequel une personne affirme posséder une importante somme d'argent malheureusement indisponible et me fait amicalement part de sa confiance en moi et de son besoin d'utiliser un compte existant pour transférer rapidement cet argent.

Quant aux titres de la presse, la nécessité "Google-friendly" explique beaucoup de stéréotypes hâtifs...
Je vous propose un peu de lecture, près de cinquante pages, une folie ! L'auteur y décrivait il y a plus de quinze ans comment notre traitement de texte favori est parfaitement conçu pour produire des documents destinés à ne pas être lus.

Par ailleurs, c'est très bien écrit et très drôle: je recommande vivement.

RAFI HALADJIAN, Devenez beau, riche et intelligent, avec PowerPoint, Excel et Word
J'ai bien lu et le lien vers l'article de The Sciences Post est mal formé. L'article est là : Study: 70% of Facebook users only read the headline of science stories before commenting.
Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit...
J'ai lu dans wikipédia que Victor Hugo est mort. Hop! Partage !
Ne pas lire, lire mal, incomplètement, mal comprendre, ce sont des défauts que l'école, en principe, cherche à corriger.

Sans forcément y arriver, ainsi les malheurs d'un collègue qui, voyant arriver deux ou trais élèves crâne rasé (c'était la mode "Barthez") leur avait fait un petit cours d'histoire, expliquant qu'en Occident le crâne rasé était signe de soumission (les esclaves, les bagnards, la "boule à zéro" des bleubites etc.) et que la mode de se raser le crâne, avant le fouteux, avait été relancée par les gays. Oh malheureux ! Les ados avaient couru se plaindre au directeur : "M'sieu X... i nous a traités de pédés !"

http://misentrop2.canalblog.com/
Allez hop, je partage.
Si vous saviez le nombre de trucs que je lis sans partager !
Si vous saviez le nombre de trucs que je partage et que les gens ne lisent pas et ne partagent pas !
J'ai l'impression d'être un extra terrestre (et ça ne date pas d'hier)

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