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Sur la trace des particules fines... allemandes ?
Après les feux de cheminée et le diesel, la nouvelle piste pour expliquer l'exceptionnel épisode de pollution aux particules fines, sur une grande partie de la France la semaine dernière, se trouverait de l'autre côté du Rhin. L'Allemagne suscite les interrogations, notamment du fait de l'augmentation du charbon dans son mix énergétique. Entre démentis allemands et précipitation des médias pour analyser des données (de 2011), @si part sur la trace des particules venues d'ailleurs.
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Derniers commentaires
Bonjour,
Il faut remonter un peu plus loin dans le temps pour s'apercevoir que le vague de pollution vient bien d'Allemagne et de Pologne
Regardez les cartes des particules sur Prevair ) partir du 28 février.
Nicolas
Il faut remonter un peu plus loin dans le temps pour s'apercevoir que le vague de pollution vient bien d'Allemagne et de Pologne
Regardez les cartes des particules sur Prevair ) partir du 28 février.
Nicolas
« La traque ne fait donc que commencer, rendez-vous jeudi. »
Il est jeudi et demi, là. Alors, des nouvelles ?
Il est jeudi et demi, là. Alors, des nouvelles ?
"Seules "39% des particules sont importées d'autres régions et pays étrangers" nous apprend par ailleurs Le Monde.fr." Bel argument du journaliste du monde! Pas 50, 40, ou 30 non, 39. Seuls 39% des français ont du mal à boucler leur fin de mois, çà rassure...Que les centrales allemandes finissent d'extraire les derniers et de moins bonne qualité charbons de la planète, que celà achève d'enfoncer le clou dans le cerceuil de l'équilibre climatique, c'est pas grave, çà ne représente que 39% du CO2 supplémentaire émis en 2013. et on repoussera de 39% l'échéance où on doit commencer à envisager la diminution des émissions de CO2, on augmentera de 39% la com sur le photovoltaïque qui n'est pas la solution....bon, calmos, je ne lis jamais le monde.fr...
"Comment expliquer que cette source, a priori idéale avec des données qui remontent jusqu'à 2003 pour toute l'Europe, n'ait quasiment jamais été citée, même par Le Figaro ou Le Monde qui se penchent pourtant sur les origines européennes de la pollution ?"
C'est surtout qu'il s'agit non pas d'un organisme, mais d'un outil essentiellement de recherche. Un GIS (http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_d%27int%C3%A9r%C3%AAt_scientifique) est simplement une convention entre plusieurs labos de recherche, sans budget réel, sans com' et surtout sans obligations opérationnelles ou de procédure de qualité.
C'est surtout qu'il s'agit non pas d'un organisme, mais d'un outil essentiellement de recherche. Un GIS (http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_d%27int%C3%A9r%C3%AAt_scientifique) est simplement une convention entre plusieurs labos de recherche, sans budget réel, sans com' et surtout sans obligations opérationnelles ou de procédure de qualité.
J'ai souvenir d'un passage piétons à Paris où le simple temps d'attendre le feu vert je me coltinais un mal de tête pour la journée. Du coup, je m'en fous un peu que ce soit davantage ceci ou davantage cela. Pourquoi vouloir toujours nous imposer des choix entre la peste et le choléra? Le diesel pollue, on le sait l'essence aussi, les centrales à charbon idem, qu'elles soient à l'est ou à l'ouest. Quant à l'amiante, aux pesticides, au nucléaire... bah, c'est ça, la biodiversité.
Au fait, c'est vrai que les USA , "grâce" aux gaz de schistes, vendent désormais leur charbon en solde à l'europe, et que du coup les centrales à charbon reviennent plein pot, plus "compétitives" que celles à gaz qui pollue(raient) moins? Sans parler, bien sûr, des énergies renouvelables qui sont toujours à la portion congrue.
Au fait, c'est vrai que les USA , "grâce" aux gaz de schistes, vendent désormais leur charbon en solde à l'europe, et que du coup les centrales à charbon reviennent plein pot, plus "compétitives" que celles à gaz qui pollue(raient) moins? Sans parler, bien sûr, des énergies renouvelables qui sont toujours à la portion congrue.
Article très intéressant, merci.
Néanmoins je reste circonspect sur toutes ces hypothèses d'explications à court-terme : je crains que, pour traiter de sujets complexes comme la pollution dans l'air ou le changement climatique, se contenter de regarder quelques graphiques sur une période de quelques jours soit insuffisant. Je pense que ce sont des phénomènes qui s'étudient sur des années, dont l'évolution est difficile à déchiffrer à cause du mélange de phénomènes globaux et locaux assez aléatoires.
C'est comme ceux aux Etats-Unis qui déduisent d'un épisode de grand froid que le changement climatique est une invention... Attention aux conclusions hâtives, le temps long de la science n'est pas compatible avec l'appétit d'immédiateté des médias !
Néanmoins je reste circonspect sur toutes ces hypothèses d'explications à court-terme : je crains que, pour traiter de sujets complexes comme la pollution dans l'air ou le changement climatique, se contenter de regarder quelques graphiques sur une période de quelques jours soit insuffisant. Je pense que ce sont des phénomènes qui s'étudient sur des années, dont l'évolution est difficile à déchiffrer à cause du mélange de phénomènes globaux et locaux assez aléatoires.
C'est comme ceux aux Etats-Unis qui déduisent d'un épisode de grand froid que le changement climatique est une invention... Attention aux conclusions hâtives, le temps long de la science n'est pas compatible avec l'appétit d'immédiateté des médias !
En même temps, simplement en mettant son visage au niveau d'un pot d'échappement (diesel ou essence) nous prouve rapidement qu'il y a décidément trop de voitures en ville. Et que.. quelque soit les chiffres, il faut juste réduire de manière conséquente les voitures.
Merci pour le suivi!
(... et j'en profite pour dire que j'aime bien les articles de Vincent Coquaz...)
(... et j'en profite pour dire que j'aime bien les articles de Vincent Coquaz...)
Prev'Air plus fort que Prévert (Jacques): il propose des simulations/prévisions de la veille !
Merci beaucoup d'avoir creusé cette question des origines de la pollution. Ces cartes m'en apprennent bien plus que tous les articles lus jusque là.
Le discours sur les subventions françaises au diesel responsables de la pollution est complétement invalidé par ces cartes. Votre invité de la semaine, l'ancien dirigeant des verts Pascal Durand, est donc un ignorant croyant savoir. Pour un politicien c'est grave.
Le discours sur les subventions françaises au diesel responsables de la pollution est complétement invalidé par ces cartes. Votre invité de la semaine, l'ancien dirigeant des verts Pascal Durand, est donc un ignorant croyant savoir. Pour un politicien c'est grave.
Déjà mes grands parents disaient que les boches, c'étaient rien que des emmerdeurs...
Après mes parents ont dit que les boches y faisaient rien qu'à les emmerder.
Quand j'ai eu le droit de vote, ont m'a dit que les boches, fallait faire copain avec, pour faire du bizeness au lieu de se taper sur la gueule.
Mes enfants ont presque failli partir travailler chez eux.
Et moi je dis quoi à mes petits enfants ?
Je vais arrêter de respirer, je crois.
Après mes parents ont dit que les boches y faisaient rien qu'à les emmerder.
Quand j'ai eu le droit de vote, ont m'a dit que les boches, fallait faire copain avec, pour faire du bizeness au lieu de se taper sur la gueule.
Mes enfants ont presque failli partir travailler chez eux.
Et moi je dis quoi à mes petits enfants ?
Je vais arrêter de respirer, je crois.
Merci, c'est très intéressant !
Une remarque : même dans le cas où "68% des particules présentes dans l'air des villes de banlieue sont importées d'autres régions, voire d'autres pays", cela ne suffit pas pour dire que notre responsabilité porterait seulement sur les 32% restant. En effet il faudrait prendre en compte ce que nous refilons, nous aussi à d'autres et qui n'apparait pas dans ce chiffre. Bref, un bilan des flux dans les deux sens.
Une remarque : même dans le cas où "68% des particules présentes dans l'air des villes de banlieue sont importées d'autres régions, voire d'autres pays", cela ne suffit pas pour dire que notre responsabilité porterait seulement sur les 32% restant. En effet il faudrait prendre en compte ce que nous refilons, nous aussi à d'autres et qui n'apparait pas dans ce chiffre. Bref, un bilan des flux dans les deux sens.