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Survivalisme et permaculture : comment (sur)vivre après l'effondrement ?

Comment vivra-t-on après la fin du monde, ou, en tout cas, de notre monde ? Comment s'y préparer ? Depuis la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, la succession d'étés caniculaires et l'inflation qui explose, le spectre de l'effondrement de notre société – qu'il soit climatique, social, politique, ou tout à la fois ne semble plus un lointain horizon, mais une possibilité bien réelle.

Commentaires préférés des abonnés

Les survivalistes veulent sauver leur peau mais est-ce bien la solution? Ne faut-il pas plutôt changer la société pour faire face à l'effondrement?

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Genial, merci pour ce topo, l'émission aurait gagné à être un peu plus longue tellement les intervenants avaient de choses a dire. 


pour revoir les épisodes de la série militante "l'effondrement" qui n'a malheureusement pas pris une ride voir se (...)

Derniers commentaires

Je suis étonnée que la question des savoir-faire perdus à reconquérir tienne si peu de place dans ce débat. 


Je me suis aperçue un jour que je ne savais plus allumer un feu. Laver à la main une paire de chaussettes. Les questions naïves de mes amis sur le jardinage m'ont fait prendre conscience que semer des laitues ou planter des patates ne va pas de soi. En restaurant ma bagnole dont les garagistes ne voulaient plus, un ami a attiré mon attention sur le fait que certains savoirs, s'ils m'étaient étrangers, étaient disponibles dans mon entourage à condition d'une ambiance un peu généreuse.  


Mettez un petit groupe de nos "pleins de fric" sur une ile déserte avec dix kilos de patates, ils boufferont les patates au lieu de les planter. Ils les mangeront crues faute de savoir les faire cuire. Et les patates crues, c'est fameusement indigeste. Je ne parle même pas des herbes sauvages, faire la distinction entre carotte sauvage et cigüe (ou avoir dans son entourage quelqu'un qui en est capable) peut se révéler... utile.

peut-être que si chacun avait, "égoïstement", stocké de quoi survivre (manger même sans moyen de cuisson, boire, écouter la radio, apporter quelques soins de base...) en cas de catastrophe, ne serait-ce que pendant quelques jours, on éviterait, "égoïstement", de monopoliser les secours pour apporter des bouteilles d'eau à une flopée d'imprévoyants...


je suis un peu agacée d'entendre opposer la réflexion sur les enjeux et solutions politiques, et la démarche de prévoyance individuelle. Pour moi, les deux sont complémentaires.

Toutes ces initiatives survivalistes et autres, sont des démarches individualistes qui ne prennent pas en compte l'ensemble de la société mondiale. 

Besoins en terme  alimentaires, énergétiques, médicaux, éducatifs, écologiques...


Cela emmènera obligatoirement  des conflits entre ceux qui auront pu s'organiser, et qui seront obligés de défendre leurs acquis contre les autres. 

Retour au clans et à la (préhistoire). Certainement plus de violence et encore moins de fraternité.


Pour changer la société il faut s'appuyer sur un levier, celui de ceux qui font tourner toute la société sur toute la surface de la terre.

Mais pour cela, il faut se débarrasser du capitalisme, pour que le monde du travail décide lui même ce qui est bon ou mauvais pour lui


Si on s'appuie sur les volontés politiques, (qui sont les ambassadeurs des puissants) on ne changera rien.


"Travailleurs de tous les pays unissons nous"


Je voudrais pas vous chagriner, Berty, mais à mon avis les effondrements courent plus vite que la révolution :(

Merci pour votre réponse

 

Je suis d'accord, on n'y arrivera peut-être pas ? Mais avec toutes ces solutions alternatives on va droit dans le mur. 


Je suis simplement atterrée par la non évolution de l'intelligence émotionnelle de l'être humain et je préfère continuer à penser que la solution est dans le collectivisme. 


Ce qui n'empêche pas  chaque individu à œuvrer dans cette direction par son comportement et sa propre liberté,  plutôt que se refermer sur sa propre survie


Restons positifs

47 degrés en Arizona, 45 degrés en Espagne: certaines villes vont-elles devenir inhabitables ? (RTL Info).
Commentaire de François Gemenne du GIEC : Sous ce tweet, la quasi totalité des commentaires nient la réalité du changement climatique. Et un sur deux prétend qu’on parle en réalité de la température au sol… 
Les négationnistes du dérèglement climatique se situent largement au dessus de la moyenne de la connerie ordinaire.

Les gentils de gauche qui cultivent des légumes et les méchants de droite qui s'entrainent aux armes à feu, classique. Dommage de cet entre-soi de la première catégorie. Peut-être qu'inviter une personne du bord adverse aurait permis de rétablir une espèce d'équilibre dans l'analyse d'un mouvement qui me semble ni d'un côté, ni de l'autre mais du centre de la trouille (comme une réitération des peurs millénaristes)

Il faut reconnaître aux «survivalistes» en général de se poser la question des besoins et des savoir-faire qui vont avec, ce que prônait Bruno Latour dans « Où atterir » (même s'il n'arrivait pas à écrire le mot capitalisme). Malheureusement la dépolitisation généralisée et l'ambiance de chacun pour soi (pour se vendre sur un marché) fait prendre des directions individualistes (y compris quand c'est un petit groupe affinitaire, ça reste clos).


Corinne Morel Darleux est très pertinente (comme souvent) et a raison de ramener la question du politique sur la table. Le politique, c'est comment faire pour vivre ensemble, y compris se coltiner ceux qu'on n'a pas choisis mais qui vivent au même endroit que nous (et au passage, la présence dans un groupe de personnes moins appréciées peut être un atout pour partager des valeurs et des comportements en opposition à ces personnes).


La question des stocks vient justement en réponse à un des besoins, se nourrir. La réponse est souvent individuelle, et en effet "à la campagne" c'est un mode de vie, pour plusieurs raisons: 

- les commerces locaux ont disparu, et on ne fait pas 15 ou 20 km pour aller chercher de quoi (ça force à anticiper; il faudrait comparer la charge mentale des urbains et des ruraux :-) ;

- chacun dispose en moyenne de davantage de place et a donc souvent un endroit pour stocker (ce qui est moins le cas en ville);

- certains produisent eux-mêmes de la nourriture qu'ils conservent (congélation, fermentation, stérilisation, ...).


Mais on peut imaginer gérer un stock collectivement, voire de grouper des achats pour bénéficier de réduction. En fait ça existe déjà, par exemple dans les foyers ruraux, typiquement gérés par des associations. Et là on a déjà du politique.


Et sinon, le terme survivaliste n'envoie pas vraiment du rêve. J'aimerais qu'on puisse vivre, pas juste survivre. Ceux qui sont si pressés de survivre n'ont pas essayer de le faire avec le RSA...



Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Intéressant que tout le monde aille chercher des références actuelles alors que Ravage de Barjavel décrit cela déjà, mais avec justement des questions à se poser sur les idées qu'il porte (la force brute est celle qui a raison).

Ce qui vient s'annonce très sympa... La question se pose : survivre avec des gens comme Yves Cochet, d'autant plus infect qu'il a été homme politique de "gauche" et ne pense qu'à sa gueule, ou finir sa vie avec les altruistes, même si la fin survient plus vite ? L'exemple vient d'en haut et donne envie de vomir.

Je passe l'été dans une caravane au milieu des bois, sur un terrain sans eau courante ni électricité. Je fais caca dans des toilettes que j'ai fabriquées et je recouvre mon caca avec des copeaux de bois. Des toilettes sèches on appelle ça. Je me douche avec un pulvérisateur à pression préalable. 8 litres d'eau me suffisent pour prendre une douche. Est-ce qu'on peut dire que je suis un apprenti survivaliste ? C'est vrai qu'il me manque certains aspects pour être complètement autonome. Peut-être que je devrais apprendre à poser des collets pour attraper des lapins ? Est-ce que Mme Éléonore Lluna propose des moyens d'attraper du gibier dans ses formations ! Et combien ça coûte ?

Une émission un peu raté selon  moi. Pourtant le problème est vite identifié : Le mot survivaliste est un fourre-tout mal défini.

Mais on en reste sur ce constat jusqu'a la fin. Ce qui fait qu'on passe du coq a l'âne sans vraiment approfondir.

Merci tout de même de revenir sur le sujet fondamentale du monde d'après.

il est pas dejà collectif notre monde ?  Ben si ! On vit dans une société structurée tenue fermement en laisse par la voyoucratie policière . Vous pensez qu'ils vont vous laissez vous en tirer sans mettre au pot ?  Ah AH  Quand les stock seront épuisés , vous croyez que Bolloré va prendre une pioche et une bèche ? Non , tant qu'ils pourront ils paieront des flics pour vous forcer a bosser pour  eux  ! Qu'est ce qui  pourrait bien changer si vous vous donnez pas les moyens de vous défendre ? AH ah Vous allez faire un sitting ce jour là ? Ils sont gentils , ils sont mignons ...

Genial, merci pour ce topo, l'émission aurait gagné à être un peu plus longue tellement les intervenants avaient de choses a dire. 


pour revoir les épisodes de la série militante "l'effondrement" qui n'a malheureusement pas pris une ride voir se prophetise : 







Une émission un peu décevante qui donne une impression de fourre-tout à plusieurs moments et qui peine à éclairer sur le sujet qu'elle veut traiter. Les questions de Pauline Bock sont trop souvent floues et imprécises. Les lancements d'extraits ne sont pas contextualisés : on ne sait pas quel média on visionne.

Je viens de voir un économiste Eloi Laurent sur youtube, conférence intitulée " l'impasse collaboratif"chez Mollat il me semble intéressant car il  propose une lecture politique d'un monde d après Et si l'on veut s en sortir ce ne sera c est évident que collectif 

Les survivalistes veulent sauver leur peau mais est-ce bien la solution? Ne faut-il pas plutôt changer la société pour faire face à l'effondrement?

immense merci de revenir aux sujets importants !!!!!!

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