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Tabou : dangers de l'austérité, bienfaits de l'euro faible
C'est une sorte de nouveau volcan, l'Austérikjüll, dont les cendres recouvrent spectaculairement le continent européen.
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Derniers commentaires
15% de la population en France est au smic. D'autres ne l'ont même pas.Les classes dites moyennes se sont appauvries. Tous les jours,ils nous prédisent des lendemains pires encore. Tous ces gens au verbe haut devraient être soumis à l'expérience suivante : se loger,se nourrir ,élever ses enfants avec moins de 1500 euros par mois.
Je suis en veine de confidences ce soir et je vais vous en glisser une (ou deux) en passant.
Pardon par anticipation à ceux que mes confidences irritent. Confidence pour confidence je m’en fous !
Il y a des années, et le net m'en est témoin (d’autant que j’écris toujours sous mon nom), que je dis que nous n’allons pas dans le mur. Pas du tout !
Inutile de préciser qu’on se moque de moi, qu’on me couvre de sarcasmes et de quolibets, de noms malsonnants si possible…
Je le confirme et j’insiste pourtant : nous n’allons pas dans le mur pour une excellente raison : nous y sommes déjà.
Ce qui change tout ! Nous ne sommes plus dans le moment où on espère pouvoir freiner ou tourner le volant du bon côté mais bien dans celui où on considère l’épave fumante, tentant de découvrir qui est mort ou seulement blessé. Le moment où on réalise que le dîner auquel on se rendait est définitivement compromis car personne n’a plus faim. D’autant que quelques convives ont soudait pris un curieux goût exclusif pour les racines de pissenlit.
Et puisque j’y suis je vous en glisse une autre (confidence) : cette vision du mur ne remonte pas à hier matin. Déjà au moment de Maastricht je le sentais le mur (ne plus maîtriser sa monnaie c’est à l’évidence le début de la fin), et quand je considérais la montée régulière des déficits empilés je n’avais plus aucun doute.
Le mur n’était pas pour demain, nous y étions déjà. À l’échelle de l’histoire : quelques années.
Mais tout le monde pouffait, parfois même hurlait de rire.
- Comment ! Nous ne pourrions pas dépenser tranquillement 30% de plus que nos revenus pour entretenir le plus beau pourcentage de fonctionnaires de la planète ? Et qui nous en empêcherait, s'il vous plaît ? Nous sommes la France !
- L’arithmétique et vos créanciers qui, eux, savent compter, répliquais-je entre deux rires de mes détracteurs !
- Vous n’entendez rien à l’économie me rembarraient-ils…
Trop sûrs d'eux les petits gars : chacun trouve plus confortable de dépenser plus qu'il ne gagne. Et trouve d'excellentes raison pour le justifier. Seulement un jour les préteurs sifflent la fin de la récré. Un soudain doute sur la capacité et même la volonté de rembourser de l'emprunteur. Et ça pour refroidir, ça refroidit !
L’histoire est en train de se charger de remettre les choses à leur place et de démontrer ce qui était une simple évidence : lorsqu’on dépense plus qu’on ne gagne il faut prévoir de rembourser. C’est la moindre des choses : au moment de l’emprunt on appose sa signature sur le contrat, avant d’empocher l’oseille gagnée par d’autres pour l’engloutir vite fait mal fait dans les dépenses de fonctionnement (ce qui est, soit dit en passant, la faute majeure et enfantine de nos ignobles dirigeants. Emprunter pour construire la maison est une chose, emprunter pour payer la bonne en est une autre !)
Et creuser un trou pour en boucher un autre c'est la technique du Sapeur Camembert. Tout le monde le sait malheureusement, y compris les précieux préteurs bientôt perdus...
... S'il fallait travailler, demain, pour gagner l'argent que nous dépensons,
Et pour rembourser celui que nous devons...
- Ne parlez pas de malheur, répondaient-ils en riant un peu plus jaune !
***
Pardon par anticipation à ceux que mes confidences irritent. Confidence pour confidence je m’en fous !
Il y a des années, et le net m'en est témoin (d’autant que j’écris toujours sous mon nom), que je dis que nous n’allons pas dans le mur. Pas du tout !
Inutile de préciser qu’on se moque de moi, qu’on me couvre de sarcasmes et de quolibets, de noms malsonnants si possible…
Je le confirme et j’insiste pourtant : nous n’allons pas dans le mur pour une excellente raison : nous y sommes déjà.
Ce qui change tout ! Nous ne sommes plus dans le moment où on espère pouvoir freiner ou tourner le volant du bon côté mais bien dans celui où on considère l’épave fumante, tentant de découvrir qui est mort ou seulement blessé. Le moment où on réalise que le dîner auquel on se rendait est définitivement compromis car personne n’a plus faim. D’autant que quelques convives ont soudait pris un curieux goût exclusif pour les racines de pissenlit.
Et puisque j’y suis je vous en glisse une autre (confidence) : cette vision du mur ne remonte pas à hier matin. Déjà au moment de Maastricht je le sentais le mur (ne plus maîtriser sa monnaie c’est à l’évidence le début de la fin), et quand je considérais la montée régulière des déficits empilés je n’avais plus aucun doute.
Le mur n’était pas pour demain, nous y étions déjà. À l’échelle de l’histoire : quelques années.
Mais tout le monde pouffait, parfois même hurlait de rire.
- Comment ! Nous ne pourrions pas dépenser tranquillement 30% de plus que nos revenus pour entretenir le plus beau pourcentage de fonctionnaires de la planète ? Et qui nous en empêcherait, s'il vous plaît ? Nous sommes la France !
- L’arithmétique et vos créanciers qui, eux, savent compter, répliquais-je entre deux rires de mes détracteurs !
- Vous n’entendez rien à l’économie me rembarraient-ils…
Trop sûrs d'eux les petits gars : chacun trouve plus confortable de dépenser plus qu'il ne gagne. Et trouve d'excellentes raison pour le justifier. Seulement un jour les préteurs sifflent la fin de la récré. Un soudain doute sur la capacité et même la volonté de rembourser de l'emprunteur. Et ça pour refroidir, ça refroidit !
L’histoire est en train de se charger de remettre les choses à leur place et de démontrer ce qui était une simple évidence : lorsqu’on dépense plus qu’on ne gagne il faut prévoir de rembourser. C’est la moindre des choses : au moment de l’emprunt on appose sa signature sur le contrat, avant d’empocher l’oseille gagnée par d’autres pour l’engloutir vite fait mal fait dans les dépenses de fonctionnement (ce qui est, soit dit en passant, la faute majeure et enfantine de nos ignobles dirigeants. Emprunter pour construire la maison est une chose, emprunter pour payer la bonne en est une autre !)
Et creuser un trou pour en boucher un autre c'est la technique du Sapeur Camembert. Tout le monde le sait malheureusement, y compris les précieux préteurs bientôt perdus...
... S'il fallait travailler, demain, pour gagner l'argent que nous dépensons,
Et pour rembourser celui que nous devons...
- Ne parlez pas de malheur, répondaient-ils en riant un peu plus jaune !
***
L'austérité n'est pas toujours nocive. Les plans d'austérité de Clinton aux USA ou de De Gaulle en France le prouvent. Par contre l'austérité qu'envisage le gouvernement Fillon (seulement une baisse des dépenses et rien sur les impôts) est une bêtise économique.
Les revenus de la rente ont beaucoup augmentés ces dernières années, sont moins taxés que ceux du travail et peuvent être taxés sans répercution sur la consommation. C'est là qui faut aller chercher l'équilibre budgétaire. Mais ce gouvernement qui doit tellement au CAC40 et au Medef refuse de prendre les mesures qui s'imposent, continuant à ruiner la France. La gestion de droite des finances publiques est une catastrophe.
Les revenus de la rente ont beaucoup augmentés ces dernières années, sont moins taxés que ceux du travail et peuvent être taxés sans répercution sur la consommation. C'est là qui faut aller chercher l'équilibre budgétaire. Mais ce gouvernement qui doit tellement au CAC40 et au Medef refuse de prendre les mesures qui s'imposent, continuant à ruiner la France. La gestion de droite des finances publiques est une catastrophe.
Une comparaison très triste (moi aussi j'ai perdu des proches de cette saloperie) : l'économie est atteinte de cancer en phase terminale.
Il n'y a donc plus de solution, c'est beaucoup trop tard. On peut laisser tomber l'aspirine !
Les suceurs de sang vont faire de l'acharnement thérapeutique aussi longtemps que possible (pour continuer à se goinfrer),
Et puis après c'est le grand saut dans l'inconnu, ils se barreront en nous laissant l'addition (salée)...
Il aurait fallu penser à tout ça avant, bien avant !
***
Il n'y a donc plus de solution, c'est beaucoup trop tard. On peut laisser tomber l'aspirine !
Les suceurs de sang vont faire de l'acharnement thérapeutique aussi longtemps que possible (pour continuer à se goinfrer),
Et puis après c'est le grand saut dans l'inconnu, ils se barreront en nous laissant l'addition (salée)...
Il aurait fallu penser à tout ça avant, bien avant !
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Daniel, je n'ai pas écouté ce que dit Mélenchon sur le sujet, mais il me semble que l'euro faible ne fera pas grand chose de bien, car l'essentiel des exportations des pays de la zone euro s'effectuent vers... la zone euro.
Quant aux Japonais, ils redoutent peut-être effectivement la concurrence des Européens, mais ce n'est quand même pas la première raison. Premièrement, le yen fort affaiblit leur compétitivité. Deuxièmement, l'euro faible sape le pouvoir d'achat des Européens à l'international, grands consommateurs de saloperies technologiques venues d'Orient.
Par ailleurs, le Japon, mais surtout la Chine (et c'est là le plus inquiétant) montrent eux-mêmes des signes de faiblesse inexplicables par les seules tribulations de la zone euro. Y aurait-il des fondamentaux faiblards sur lesquels personne encore n'a attiré notre attention ?
Probablement est-ce parce que le doute généralisé s'installe, avec l'absence de placements sûrs évidents et la récession mondiale qui nous pend encore au nez.
Quant aux Japonais, ils redoutent peut-être effectivement la concurrence des Européens, mais ce n'est quand même pas la première raison. Premièrement, le yen fort affaiblit leur compétitivité. Deuxièmement, l'euro faible sape le pouvoir d'achat des Européens à l'international, grands consommateurs de saloperies technologiques venues d'Orient.
Par ailleurs, le Japon, mais surtout la Chine (et c'est là le plus inquiétant) montrent eux-mêmes des signes de faiblesse inexplicables par les seules tribulations de la zone euro. Y aurait-il des fondamentaux faiblards sur lesquels personne encore n'a attiré notre attention ?
Probablement est-ce parce que le doute généralisé s'installe, avec l'absence de placements sûrs évidents et la récession mondiale qui nous pend encore au nez.
La rigueur budgétaire en période de crise économique... après le délire sur les retraites il faut croire que nos gouvernants sont demeurés. Ainsi qu'une partie de nos journalistes.
Bonne lecture ;)
Bonne lecture ;)
Attendez!! j'en ai une super bonne :
La Grèce va sortir de la récession "d'ici la fin 2011, après deux années difficiles, lorsque les mesures de rigueur adoptées apporteront des résultats", a affirmé mardi la ministre du Développement et de la Marine marchande, Louka Katséli.
MEGA LOL
La Grèce va sortir de la récession "d'ici la fin 2011, après deux années difficiles, lorsque les mesures de rigueur adoptées apporteront des résultats", a affirmé mardi la ministre du Développement et de la Marine marchande, Louka Katséli.
MEGA LOL
agathe the blues, again
En tout cas, au JT de 13h sur Fr 2, le sujet de l'euro faible qui dope les exportations a été abordé avec l'économiste Thomas Coutrot, vice-président d'Attac, qui a néanmoins tout de suite averti que le problème, sur le moyen terme, serait de voir les taux d'intérêts de la dette augmenter, comme dans le cas de la Grèce. Par ailleurs, il a eu une analyse très proche de celle de Lordon, en pointant l'irrationalité foncière des spéculateurs.
Merci, Daniel, de cet article, mais je reste un peu sur ma faim...
Le problème des journalistes en France, c'est qu'ils ne sont pas spécialistes dans les matières qu'ils "commentent"... Dommage. C'est l'information de tout un pays dans sa langue qui en est affectée.
Quand les journalistes qui écrivent sur l'économie l'auront étudiée avant de devenir journalistes, on verra bien comment ils commentent l'actualité.
C'est le cas dans d'autres pays, mais si peu dans les médias qui nous ressassent les infos en boucle, à partir de dépêches de l'AFP, toutes plus ou moins orientées politiquement - vu les crédits alloués à cette "agence de presse" par le gouvernement...
"Il ne faut pas battre pas la main qui te nourrit" dit un proverbe, le voici confirmé dans sa justesse.
Vous posez des questions, elles montrent l'état de manipulations politiques des journalistes en France. Quel remède ?
Ce matin sur France Inter... un soliloque auto-satisfait dans son incompétence partisane, mais qui dispose d'une audience démultipliée par les taux d'écoute de France Inter. Un journaliste "économiste", candidat des Verts... Comment peut-on être journaliste - donc observateur critique des évènements - et engagé dans un parti politique ? Il faudrait que tous les auditeurs soient informés de ce mélange des genres... or, il ne le sont pas.
C'est ainsi que se forme l'opinion publique dans notre pays, que ce soit sur l'Euro, les retraites, le commerce international, etc... J'écoute France Inter, France Info et France Culture tous les jours...
Cela fait froid dans le dos et me rappelle Tchernobyl, le sang contaminé, l'amiante, etc... c'est encore pire sur Europe1 et RTL, TF1 et France 2 ou 3...
On ne parle que de foot, d'attaques à main armée, de cinéma, d'Histoire, de people, etc... au lieu d'informer la population en détail sur tous les enjeux à venir pour lui permettre de décider en connaissance de cause...
Mais là, ce serait bien trop dangereux pour les deux partis qui détiennent le pouvoir - en "alternance", mot bien français - depuis des décennies, sortes de vases communicants, les uns au national, les autres au régional et vice-versa...
Alors, du bla-bla insignifiant ou partisan à longueur d'antenne...
Pauvre journalisme...
Le problème des journalistes en France, c'est qu'ils ne sont pas spécialistes dans les matières qu'ils "commentent"... Dommage. C'est l'information de tout un pays dans sa langue qui en est affectée.
Quand les journalistes qui écrivent sur l'économie l'auront étudiée avant de devenir journalistes, on verra bien comment ils commentent l'actualité.
C'est le cas dans d'autres pays, mais si peu dans les médias qui nous ressassent les infos en boucle, à partir de dépêches de l'AFP, toutes plus ou moins orientées politiquement - vu les crédits alloués à cette "agence de presse" par le gouvernement...
"Il ne faut pas battre pas la main qui te nourrit" dit un proverbe, le voici confirmé dans sa justesse.
Vous posez des questions, elles montrent l'état de manipulations politiques des journalistes en France. Quel remède ?
Ce matin sur France Inter... un soliloque auto-satisfait dans son incompétence partisane, mais qui dispose d'une audience démultipliée par les taux d'écoute de France Inter. Un journaliste "économiste", candidat des Verts... Comment peut-on être journaliste - donc observateur critique des évènements - et engagé dans un parti politique ? Il faudrait que tous les auditeurs soient informés de ce mélange des genres... or, il ne le sont pas.
C'est ainsi que se forme l'opinion publique dans notre pays, que ce soit sur l'Euro, les retraites, le commerce international, etc... J'écoute France Inter, France Info et France Culture tous les jours...
Cela fait froid dans le dos et me rappelle Tchernobyl, le sang contaminé, l'amiante, etc... c'est encore pire sur Europe1 et RTL, TF1 et France 2 ou 3...
On ne parle que de foot, d'attaques à main armée, de cinéma, d'Histoire, de people, etc... au lieu d'informer la population en détail sur tous les enjeux à venir pour lui permettre de décider en connaissance de cause...
Mais là, ce serait bien trop dangereux pour les deux partis qui détiennent le pouvoir - en "alternance", mot bien français - depuis des décennies, sortes de vases communicants, les uns au national, les autres au régional et vice-versa...
Alors, du bla-bla insignifiant ou partisan à longueur d'antenne...
Pauvre journalisme...
"si cet euro faible est une si bonne nouvelle, pourquoi ne nous le dit-on pas ?"
Parce que ce n'est pas une bonne nouvelle pour tout le monde! Il n'y a pas de bonne pratique économique dans l'absolu. Les choix faits en ce domaine favorisent les uns au détriment des autres. Il est seulement possible de faire des compromis, comme ce fut le cas en occident pendant les "trente glorieuses". Ou de changer de système.
Parce que ce n'est pas une bonne nouvelle pour tout le monde! Il n'y a pas de bonne pratique économique dans l'absolu. Les choix faits en ce domaine favorisent les uns au détriment des autres. Il est seulement possible de faire des compromis, comme ce fut le cas en occident pendant les "trente glorieuses". Ou de changer de système.
Bonjour,
Le "bruit de fond" martèle à tue-tête que les peuples européens "ont vécu au dessus de leurs moyens", se sont goinfrés d'écrans plats et qu'ils ont ainsi mis les états en faillites : VASTE BLAGUE....quand on voit l'ampleur des déficits, ça fait combien d'écran plasma par tête ?
NON, NON et NON, c'est la crise financière et les plan de relance/aides aux banques qui ont tout fait basculer. Mais de cela, on ne parle pas (tabou selon DS). Ce n'est pas un tabou, c'est une entreprise de désinformation sciemment organisée...de la propagande dans le cadre de la guerre mondiale économique qui se déroule sous nos yeux. Les protagonistes ne sont pas les USA, la Chine, l'UE mais les peuples contre l'oligarchie économico-politico-médiatique.
Attention, on vous dira en France que les aides au système bancaire ont rapporté de l'argent...c'est vrai mais si peu. En outre les contreparties (octroi de crédit aux PME et particuliers) n'ont jamais été respectées. Enfin, le plan de relance a été rendu nécessaire par l'incurie de la finance me semble-t-il.
Or, c'est vous et moi qui le paierez en fin de compte !!
Alors pourquoi personne ne le rappelle? (hormis ceux cités par DS qui ne sont audibles que pour les initiés).
A quand une grande émission de service public en prime time qui expliquerait ce SCANDALE sans précédent ?
Jamais, car si la majorité se réveillait....
PS : On entend plus parler de la méga niche fiscale Copé, curieux non? alors qu'on gratte tout ce qui concerne les particuliers..(aide à la personne, Scellier et bientôt la TVA...)...quant au bouclier fiscal, ce n'est qu'un point de cristallisation symbolique..
Le "bruit de fond" martèle à tue-tête que les peuples européens "ont vécu au dessus de leurs moyens", se sont goinfrés d'écrans plats et qu'ils ont ainsi mis les états en faillites : VASTE BLAGUE....quand on voit l'ampleur des déficits, ça fait combien d'écran plasma par tête ?
NON, NON et NON, c'est la crise financière et les plan de relance/aides aux banques qui ont tout fait basculer. Mais de cela, on ne parle pas (tabou selon DS). Ce n'est pas un tabou, c'est une entreprise de désinformation sciemment organisée...de la propagande dans le cadre de la guerre mondiale économique qui se déroule sous nos yeux. Les protagonistes ne sont pas les USA, la Chine, l'UE mais les peuples contre l'oligarchie économico-politico-médiatique.
Attention, on vous dira en France que les aides au système bancaire ont rapporté de l'argent...c'est vrai mais si peu. En outre les contreparties (octroi de crédit aux PME et particuliers) n'ont jamais été respectées. Enfin, le plan de relance a été rendu nécessaire par l'incurie de la finance me semble-t-il.
Or, c'est vous et moi qui le paierez en fin de compte !!
Alors pourquoi personne ne le rappelle? (hormis ceux cités par DS qui ne sont audibles que pour les initiés).
A quand une grande émission de service public en prime time qui expliquerait ce SCANDALE sans précédent ?
Jamais, car si la majorité se réveillait....
PS : On entend plus parler de la méga niche fiscale Copé, curieux non? alors qu'on gratte tout ce qui concerne les particuliers..(aide à la personne, Scellier et bientôt la TVA...)...quant au bouclier fiscal, ce n'est qu'un point de cristallisation symbolique..
Et pendant ce temps-là, le Figaro titre :
"Sur les traces de Wall Street et des marchés asiatiques, les places financières reculent fortement ce mardi. Les valeurs bancaires sont encore malmenées. Dans la zone euro, la hausse des commandes à l'industrie, la plus forte en 10 ans, passe inaperçue".
http://anthropia.blogg.org
"Sur les traces de Wall Street et des marchés asiatiques, les places financières reculent fortement ce mardi. Les valeurs bancaires sont encore malmenées. Dans la zone euro, la hausse des commandes à l'industrie, la plus forte en 10 ans, passe inaperçue".
http://anthropia.blogg.org
Tout à fait exact!!!
L'allemagne n'en déplaise à une certaine bien séance, a effectivement comprimé les couts salariaux.
J'engage les éternels griots qui prétendent au bien fait de la retraite à 65 ans de se rendre en Allemagne (surtout du coté est) ils pourront voir comment les gens apprécient les nouvelles réglementations (chômage, pouvoir d'achat etc...)
L'allemagne n'en déplaise à une certaine bien séance, a effectivement comprimé les couts salariaux.
J'engage les éternels griots qui prétendent au bien fait de la retraite à 65 ans de se rendre en Allemagne (surtout du coté est) ils pourront voir comment les gens apprécient les nouvelles réglementations (chômage, pouvoir d'achat etc...)
Tiens, un autre crachotement qu'on ne peut entendre qu'au détour du web...
http://www.septembre-larevue.net/Creancier-et-commercant-un-paradoxe-allemand_a67.html
Qui a donc entendu cette analyse dans les médias de masse?
http://www.septembre-larevue.net/Creancier-et-commercant-un-paradoxe-allemand_a67.html
Qui a donc entendu cette analyse dans les médias de masse?
Enfin, enfin peut-être va-t-on observer l'économie de plus près et entendre une autre musique en laissant la parole à des Généreux, Lordon et autres Mélenchon. Pas partout et pas beaucoup mais il n'est pas interdit de rêver qu'avec la souffrance que l'on nous impose, quelques prescripteurs de pensée unique, comme Demorand sur France Inter, vont enfin se réveiller et avoir un problème de conscience. On a bien vu des collabos passer à la Résistance dans des temps lointains. Je ne supporte plus la "forfaiture" des journalistes qui nous présentent DSK comme le candidat favori de la gauche - ils oublient de préciser "et de la droite" - . Il y a longtemps j'avais posté un message sur ASI pour quémander une émission hebdomadaire consacrée au décryptage de l'économie. Pourriez-vous l'envisager ? Je sens l'intérêt pour ce sujet croître tant chez l'équipe que chez les abonnés, alors peut-être le moment est-il venu, à la veille de la grande catastrophe qui nous guette, de s'y atteler ?
Et surtout ne ratez pas "L'encerclement".
Et surtout ne ratez pas "L'encerclement".
J'ai beaucoup aimé la photo qui résume votre pensée magnifiquement, Daniel !
Bien sûr, le reste de l'article est à l'avenant. Merci.
Bien sûr, le reste de l'article est à l'avenant. Merci.
Comme après avoir posé au moins vingt fois la même question DS, vous n'apportez que les mêmes réponses, le sujet s'effrite un peu...
Je préfère regarder avec un certain effroi la retentissante démission du directeur des renseignements US, en partie due à une différence de vue sur La France. En partie, mais pour nous français, qu'est ce que cette partie est importante!! Elle est tout simplement, ni plus, ni moins, une nouvelle illustration de la complète faillite de la diplomatie actuelle de l'ère Koko, cette fois ci la diplomatie de l'ombre. Il a beau aller diner en personne à la Maison Blanche en guest star sous les feux de la presse, derrière le tableau est sombre, bien sombre, l'incapacité de La France à comprendre les USA, et leurs désirs.. Ca en dit long quand on ne comprend pas un ami, sur ce que l'on peut comprendre des autres et de ses ennemis!! On a beau réintégrer l'OTAN, obéir aux injonctions USA pour l'envoi de troupes en Afghanistan, Koko découvre avec stupeur, que sa politique est un échec, qu'il n'est pas et ne sera jamais l'ami particulier des USA, pouvant lui soutirer un accord écrit sur la politique de renseignements! Et oui une nouvelle fois, c'est la totale faillite de la politique Sarkozy à l'étranger malgré les beaux discours et les belles photos du pays qui a retrouvé sa place à la table d'hôtes de la Maison Blanche!!! Mon cul oui. c'est une nouvelle grande claque dans la gueule de la diplomatie française vouée à l'échec depuis le commencement de l'ère Sarko! Echec à l'extérieur, groquignolesque à l'intérieur, le nabos ne fait plus rire personne.. sauf Carla espérons pour lui.
Je préfère regarder avec un certain effroi la retentissante démission du directeur des renseignements US, en partie due à une différence de vue sur La France. En partie, mais pour nous français, qu'est ce que cette partie est importante!! Elle est tout simplement, ni plus, ni moins, une nouvelle illustration de la complète faillite de la diplomatie actuelle de l'ère Koko, cette fois ci la diplomatie de l'ombre. Il a beau aller diner en personne à la Maison Blanche en guest star sous les feux de la presse, derrière le tableau est sombre, bien sombre, l'incapacité de La France à comprendre les USA, et leurs désirs.. Ca en dit long quand on ne comprend pas un ami, sur ce que l'on peut comprendre des autres et de ses ennemis!! On a beau réintégrer l'OTAN, obéir aux injonctions USA pour l'envoi de troupes en Afghanistan, Koko découvre avec stupeur, que sa politique est un échec, qu'il n'est pas et ne sera jamais l'ami particulier des USA, pouvant lui soutirer un accord écrit sur la politique de renseignements! Et oui une nouvelle fois, c'est la totale faillite de la politique Sarkozy à l'étranger malgré les beaux discours et les belles photos du pays qui a retrouvé sa place à la table d'hôtes de la Maison Blanche!!! Mon cul oui. c'est une nouvelle grande claque dans la gueule de la diplomatie française vouée à l'échec depuis le commencement de l'ère Sarko! Echec à l'extérieur, groquignolesque à l'intérieur, le nabos ne fait plus rire personne.. sauf Carla espérons pour lui.
Non, ce n'est pas le titre d'Alice Zeniter, mais le chant qu'on entend dans nos campagnes ce matin, Daniel, en vous lisant. Comme elle est bien filée la métaphore.
Oui, ils viennent jusque dans nos bras égorger l'avenir de nos enfants, égorger nos maigres acquis sociaux, égorger notre retraite, cela commence par là, la presse entonne le refrain, "le gouvernement ne veut pas toucher au montant des retraites, mais à l'âge de la retraite", alors qu'on sait que le report à 62 ans de l'âge de la retraite signifie pour les gens au chômage après 55 ans, 60% à 80% de la tranche d'âge, qu'ils verront mécaniquement baisser le montant de leur retraite, puisque ce montant sera assis sur une période plus longue de chômage, donc de moindre revenu. Et avez-vous remarqué la com' gouvernementale ? Bertrand reparle de la retraite par capitalisation et Robinet de prolonger au-delà de 62 ans, de qui se fout-on ?
Il y a une manif le 27 mai, je pense que celle-là, il ne faut pas la rater.
http://anthropia.blogg.org
Oui, ils viennent jusque dans nos bras égorger l'avenir de nos enfants, égorger nos maigres acquis sociaux, égorger notre retraite, cela commence par là, la presse entonne le refrain, "le gouvernement ne veut pas toucher au montant des retraites, mais à l'âge de la retraite", alors qu'on sait que le report à 62 ans de l'âge de la retraite signifie pour les gens au chômage après 55 ans, 60% à 80% de la tranche d'âge, qu'ils verront mécaniquement baisser le montant de leur retraite, puisque ce montant sera assis sur une période plus longue de chômage, donc de moindre revenu. Et avez-vous remarqué la com' gouvernementale ? Bertrand reparle de la retraite par capitalisation et Robinet de prolonger au-delà de 62 ans, de qui se fout-on ?
Il y a une manif le 27 mai, je pense que celle-là, il ne faut pas la rater.
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