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Technomilliardaires : "Leur imaginaire a été colonisé par les libertariens"

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Finir en parlant du dérèglement climatique et des cryptomonnaies sans parler du coût énergétique et matériel gargantuesque que ces dernières consomment, c'était franchement "anti-climatic" (oui, pun intended).

Et c'est sans compter tous les approximat(...)

Je veux bien supposer la bonne foi de Jonathan Bourguignon, tout comme probablement une partie (assez mince) des défenseurs de cette monnaie. Mais il ne parvient pas à expliquer en quoi le bitcoin est vertueux. En quoi se débarrasser des banques mond(...)

Echange intéressant, mais il manque la dimension "marchés financiers" en ce qui concerne la critique de Musk. A part Tesla, aucun des projets parallèles de Musk ne tiennent la route commercialement (tous ont fait pschitt ou sont repoussés à plus tard(...)

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Technomilliardaires   "Leur imaginaire a été colonisé par les libertariens"


Magie des titres.


Ce ne sont pas des technomilliardaires mais les bénéficiaires de la démesure des marchés financiers. 

Ils ont eu la chance de porter le truc en plume qui a excité les zinvestisseurs membres du jury du concours de beauté cher à J.M. Keynes.



Ensuite, l'imaginaire d'un milliardaire ne se colonise pas . Oncle Picsou n'était pas libertarien que je sache.


Par contre, que les libertariens aient trouvé un veau d'or à adorer dans la personne des  milliardaires, cela ne fait aucun doute : toute religion se doit d'avoir des saints.

Je suis très mitigée sur l'invité. Il parle de tout et de rien, dit des platitudes et est en fait très peu critique. Assez élitiste dans sa vision des choses (et finalement assez techno). Il y a de nombreux spécialistes des différents sujets abordés dnas l'émission. J'ai l'impression que vous manquez de connaissances précises sur ces sujets et que vous mélangez un peu tout. Si vous voulez des réf. n'hésitez pas à me demander. 

Je regrette, mais je suis d’accord avec les critiques de cette émission (@Antigone, @Pseudanonyme, @Asinaute sans pseudo 5532e, etc.)


Les deux intervenants ont été présenté comme des critiques d’un domaine qui en réalité les fascine, un peu à la manière de fans de musique critiquant leurs idoles.

Ce qui par exemple les désole dans le Metaver, ou les états et citées basées sur le Bitcoin, ça n’est pas tant qu’il s’agisse de désastreuses monstruosités, mais c’est l’échec de leurs tentatives.


Juste en exemple, voici ce que j’aurais aimé entendre :


Il est exact que les blockchains sont une technique très ingénieuse pour certifier la preuve par chainage de toutes les transactions, puis décentralisation vers tous les participants qui en sont tous détenteurs à égalité, sans tricherie possible.

De même qu’il est exact que la gestion et vérification d’une nouvelle transaction peut être réalisé par n’importe quel membre, sans possibilité de fraude.


Cela fonctionne remarquablement bien pour les petites entités, associations, trocs locaux ou autres, dont les membres peuvent se déléguer le travail entre eux sans désignation d’une autorité particulière.


En revanche, la blockchain appliquée aux monnaies dites virtuelles de grande ampleur est une aberration sans nom, aboutissant à l’inverse de ce pour quoi elle était initialement conçue.


A savoir, recentralisation des comptes et des gestionnaires, parce qu’il est impossible d’attendre que des dizaines de millions de membres soient tous disponibles en même temps pour réaliser de nouvelles transactions.

D’autre part, la vérification des preuves (minage) réclame des puissances et des temps de machines telles, qu’il en devient techniquement inaccessible à la quasiment totalité des membres de la chaine.

Il y a donc de fait, tendance à recentralisation vers un gestionnaire professionnel unique.

Sans parler des coûts énergétiques hallucinants nécessaires aux traitements de minage.


Dans la réalité, le Bitcoin cumule le pire du pire des gestions centralisée ET décentralisées…

… Tout ça au motif de passer sous les radars du minimum de contrôle nécessaire aux banques centrales pour tenter d’atténuer les effets néfastes d’une finance internationale, par nature chaotique.


Bref, le Bitcoin, c’est la glorification du désordre au nom de l’ordre.

C’est juste débile.

 

C'est quoi cette émission ? La peinture de l'enfer futur qui nous attend?

Une cryptomonnaie égalitaire, ni spéculative ni énergivore ? Ça existe, c'est la monnaie libre (Ğ1, prononcée june). Voir https://vimeo.com/coriinne/lamonnaielibresansjargon (vidéo de 15 min).

Emission intéressante avec quelques réserves sur Jonathan Bourguignon, comme rapporté dans d'autres commentaires. Je n'aurais pas détesté moins de détails (souvent anecdotiques) sur Musk et Bezos et une prise de hauteur, telle que Thibault Prévost en a le secret dans ses excellents articles. On aurait pu creuser par exemple la position de ces milliardaires dans une perspective historique, qui occupait leur place avant l'avènement des nouvelles techno? Sur la forme, @Emmanuelle Walter, svp évitez de finir les phrases de vos interlocuteurs, cela rend les échanges difficiles à suivre. Merci!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Bel effort pour essayer de déméler le sens des plans de com' de tous ces technomilliardaires et leurs miroirs aux allouettes! 

Après j'ai le sentiment qu'à les regarder de trop près, on rate un aspect général de leur discours: le besoin de faire rêver pour motiver les potentiels investisseurs. Dans un monde à la croissance au ralenti, où la crise climatique s'accélère et la prochaine crise pandémique nous pend au nez, il ne suffit plus de sortir le n-ième iphone pour nous faire croire en l'avenir. Selon moi, ces délires de mondes parallèles merveilleux et autres plans d'évacuation techno-solutionnistes ne sont que les symptômes d'un système à bout de souffle. Dommage en définitive que les invités n'aient pas traité la dernière question de Thibault: comment utiliser ces technologies dans un autre système en mesure de générer notre enthousiasme ? (Sous-entendu communiste et, qui plus est, durable).

Bonjour,


j'ai une petite question concernant les crypto-monnaies : si la blockchain est un registre gardant en mémoire toutes les transactions d'un "jeton" depuis sa création, comment expliquer les vols qui ont défrayés la chronique ? N'y a t-il pas une contradiction dans la subtilisation possible, comme n'importe quel objet ordinaire, de ces monnaies supposées totalement traçables ?


Bonne journée à tous.

pourquoi  effectivement voudrait on croire une seconde que les PDG des plus grands groupes mondiaux seraient plus vertueux et altruistes que le pdg moyen qui soutient mordicus le medef et la droite. la liberté qu'ils défendent est synonyme de dérégulation (mais attention pas une dérégulation absolue, toute regulation qui les avantage est bienvenue)  et d'individualisme rien de plus, la liberte d'entreprendre sans considération morale , légale ou éthique avec pour but un contrôle hegemonique, en gros le droit de se battre a armes inegales selon la loi du plus fort , concurrence libre et "non faussée" néolibérale. C'est quelque part un peu ennuyeux de les décrire comme des libertariens car il en existe de multiples courants de gauche et on sent quand même poindre les velléités fascistes derrière ce libertarianisme de façade.


Sur le bitcoin je rejoins ce qui a été dit dans ces commentaires, les propos tenus ne me semblent guère motivés. le bitcoin n'est pas une valeur refuge, le bitcoin EST manipulé et manipulable : quand on a une monnaie basée sur une quantité limitée avec une forte concentration des détenteurs, sans aucune régulation, la manipulation est la norme et s'accompagne d'une volatilité que personne n'est en mesure d'expliquer. Par ailleurs la décentralisation est tout sauf rassurante dans ce cas car il n'y a aucun garant ou sous jacent.  a l'inverse des autres monnaies le bitcoin ne repose pas sur la confiance (confiance dans la production d'un pays, de ses institutions regulatrices et de ses acteurs economiques) mais la croyance (il n'y a rien de tangible derriere le bitcoin, il faut avoir la foi) ce qui est très différent.

La blockchain decentralisee en revanche est un excellent concept (enfin deslors qu'elle ne consomme pas des tonnes d'electricite) dont les débouchés  en terme de transparence , sécurité , traçabilité  sont déjà clair et largement utilises en dehors des crypto ....etc. 


merci pour l'emission en tout cas, C'est pas toujours facile de s'aventurer sur des sujets aussi denses.




j'ai passé un bel été, arret sur image ne c'est pas arreté, on finit sur cette émission d'une grande qualité.


@thibaultPrévost à propos de blockchain et de commun, avez vous déjà entendu parlé de la #MonnaieLibre ?

j'allais le dire ;)

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Mini question qui n’a pas directement à voir avec le sujet : pourquoi les fichiers vidéos se nomment du mois dernier ? Par exemple celui pour cet épisode se nomme 2022-07-07 ? C’est un peu confusant pour le rangement 

Dois-je rejeter l'idéologie libertarienne des technomillardaires quant à la liberté d'entreprendre, ou dois-je y adhérer quand il s'agit des crypto-monnaies ? Jonathan nous explique que leur avantage est de ne pas être "contrôlées par les banques centrales" à 44:38.  


Merci de fournir un exemple de politique monétaire plus libertarienne que le Bitcoin...



Pas mal d'imprécision et qq erreurs dans l'explication de Bitcoin et des politiques monétaires par Jonathan Bourguignon vers 43:10.


Inflation et quantitative easing: La création de monnaie génère mécaniquement une augmentation du prix des actifs (plus de numéraire pour acheter le même nombre d'actions et ou d'immobilier = hausse du prix des actifs). Il ne s'agit pas d'inflation telle que nous la vivont aujourd'hui mais d'augmentation de la valeur faciale des actifs financiers. On peut d'ailleurs constater que l'inflation est restée proche de zéro après la crise financière et ce depuis plus de dix ans - jusqu'à 2022. 


Contrairement à ce que Jonathan indique 43:55, lors de la sortie de la crise financière de 2008, les banques centrales ont constaté que les banques de détail préféraient acheter des obligations d'états plutôt que de prêter aux entreprises ou aux particulier. Donc zéro impact sur l'économie réelle. ça explique également le choix pendant la pandémie de faire des chèques directement aux agents économiques ("helicopter money").


A part ça, la Troïka 44:40 inclue la BCE. Troïka (politique européenne) — Wikipédia (wikipedia.org) 


Sur Meta et Zuckerberg, il faudrait considérer qu'au-delà des discours technofuturistes, l'intérêt de Zuck est de contrôler une nouvelle plateforme sur laquelle Meta pourra collecter 30% de toutes les transactions. Ce modèle est typique de l'économie des plateformes qui ont fait le succès commercial des GAFA. Quant à savoir si ça marchera au-delà d'applications très spécifiques où les utilisateurs sont près à porter des lunettes lourdes et incommodes plus de 10 minutes... 

Echange intéressant, mais il manque la dimension "marchés financiers" en ce qui concerne la critique de Musk. A part Tesla, aucun des projets parallèles de Musk ne tiennent la route commercialement (tous ont fait pschitt ou sont repoussés à plus tard, ce qui s'appelle "Musk time", le temps de Musk étant relatif puisqu'il les échéances sont toujours repoussées. :) 


Plutôt que de se focaliser sur le futur obsolète qu'il propose ou l'idéologie sous-jacente de ses discours sur Mars, il convient de comprendre que l'objectif premier de Musk est de lever des fonds en bourse (IPO). D'où l'intérêt direct d'assoir le mythe Musk - son image de visionnaire concerné par le futur de l'humanité - image qui augmente l'attractivité de ses projets industriels qui requièrent d'importants appels de fonds sur les marchés financiers. Il s'agit d'un objectif très court terme et l'on peut s'interroger quant à la sincérité de Musk quand il parle de coloniser Mars. 


Pour comprendre l'étendue du bullshit de ce vendeur de voiture, Musk va jusqu'à laisser entendre qu'il souffrirait d'un "léger Asperger" ce qui est associé dans la culture populaire avec le génie (Rainman, etc.). Son léger bégaiement dans ses apparitions publiques récentes est à comparer à son passage à Saturday Night Live il y a quelques années où il est très à l'aise malgré la pression d'une émission enregistrée en direct. 


Pour une revue plus critique de l'univers Musk, voir les chaines Youtube de Common Sense Skeptic ou Adam Something qui se donnent à coeur joie de démonter Musk et à peu près tous ses pitchs. 


Common Sense Skeptic - YouTube 

Adam Something - YouTube 


Je veux bien supposer la bonne foi de Jonathan Bourguignon, tout comme probablement une partie (assez mince) des défenseurs de cette monnaie. Mais il ne parvient pas à expliquer en quoi le bitcoin est vertueux. En quoi se débarrasser des banques mondiales est un atout dans une société de biens communs (pour ne pas employer le mot tabou de communisme)? En quoi ne pas pouvoir contrôler la monnaie est positif? 


Les banques mondiales, avant le tournant libéral, c'était l'état. Et l'état, dans une société démocratique, c'est le peuple. Je ne vois pas ce qu'une monnaie non contrôlable apporte. Mais je suis prêt à écouter les arguments, car encore une fois, je suppose la bonne foi de cette petite partie d'utilisateurs.

Finir en parlant du dérèglement climatique et des cryptomonnaies sans parler du coût énergétique et matériel gargantuesque que ces dernières consomment, c'était franchement "anti-climatic" (oui, pun intended).

Et c'est sans compter tous les approximations et les arguments oubliés à propos de blockchain et ce que la clique "decentralisée" peut pondre comme aberrations.

Faites vous une émission complète sur les NTFs/blockchain/la decentralisation plutôt que ces bouts de conversations aussi trompeurs.

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