Tempête : le bon client des JT avait perdu tout son troupeau
Quand on tient un bon client, il ne faut surtout pas le lâcher. Cela pourrait être la devise du 20 heures de TF1. Mercredi 24 mars, Laurence Ferrari lance un reportage consacré à la solidarité paysanne, trois semaines après la tempête Xynthia. L’un des agriculteurs interrogés est bien connu des téléspectateurs des JT de TF1, France 2, France 3 et M6. Il s’agit de cet exploitant agricole qui avait perdu tout son troupeau de moutons lors de la tempête, à l’exception des bêtes qui se trouvaient au salon de l’agriculture. TF1 est donc retournée le voir (sans préciser qu’il s’agit du même agriculteur), mais en racontant une histoire légèrement différente de la première version.
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Derniers commentaires
Chez mes voisins paysans, des vrais de vrais, ceux-là, personne n'a 150 vaches, et encore moins 600 moutons. Ne nous inquiétons pas pour lui, celui-là est du bon côté de la barrière, il fera partie de la poignée de gros agriculteurs qui réussiront à survivre. Il vote sûrement FNSEA et Sarkozy...
toutenbateau
Je voudrais juste ajouter quelque chose : nous revoici devant le cliché de l'éleveur larmoyant, attaché à ses animaux, du pathos à la pelle.
Verse-t-il une larme lorsqu'il envoie ses animaux à l'abattoir ?
Ne serait-ce plutôt pas la perte financière qui lui cause autant de chagrin ?
(Question purement rhétoriques, évidemment)
L'agriculteur lui-même est-il réel ?
Ce n'est pas de l'humour facile et bas de gamme : ce n'est même pas de l'humour du tout.
Je me souviens d'un papier me concernant, du temps où je bossais dans ma propre Pititentrepriz. Une journaliste était venue voir ce que j'y fabriquais, parce que j'y manipulais des trucs informatico-vaudous qui ressemblaient assez à de la sorcellerie, et ce sujet bizarre était très bon pour son journal.
Ayant expliqué que je travaillais en solitaire, MAIS en partenariat avec six autres solitaires d'un peu partout sur la planète via la Toile, Internet, le Fax et même un téléphone, je découvris estomaqué qu'elle avait restitué, dans son brouillon, la chose suivante : il y avait six directeurs dans ma société.
Bon... Ayant fait humblement remarquer que j'étais le seul et unique, je constatai, à la sortie du journal, que le score était passé de 6 à 4.
Bel effort !
Donc, petite question à les celles et ceusses qui savent :
Ecole de journalisme = école de littérature ?