Terroristes, fascistes… les activistes écolo dans les médias
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Pascal Perri : "J'observe que de plus en plus de chercheurs veulent faire rentrer le réel dans leur biais idéologique." Il n'est pas chercheur, seulement éditorialiste, mais c'est exactement ce qu'il fait, en tous temps et en tous lieux, surtout que (...)
A propos de tous ces cons qui sévissent sur nos antennes, je pense à la phrase de Lassina Ko
« La connerie c’est comme l’argent pour certains. Plus ils sont cons et plus ils veulent le faire savoir »
Et à propos des méfaits du monde agricole sur la nat(...)
Je viens de voir "C à vous" de ce soir, vendredi 11 novembre. Belle illustration de ce qu'on discute ici que l'intervention de Catherine Nay, approuvant, et pas qu'un peu, l'appellation de "bouffons" charitablement distribuée aux activistes pour le c(...)
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L'intérêt de bassines dépend ni des analyses du BRGM, ni d'autres analyses, mais plutôt de l’échelle de jugement.
Parle-t-on d'intérêt économique, agronomique, écologique, sociale...
Actuellement le jugement est systématiquement fait à l'échelle économique alors qu'il devrait être fait à l'échelle écologique. C'est là qu'est la transition écologique, tout le monde en parle mais au final personne ne la fait car on finit toujours par choisir la solution économique.
Les écologistes activistes sont des révolutionnaires car ils proposent de juger en premier par l'approche écologique et d'en tirer les conséquences comme il se doit.
Pas besoin de lire le rapport du BRGM pour comprendre que ce genre de projet, c’est une nième tentative de courte vue de l’Homme pour plier la nature à assouvir ses volontés immédiates, à savoir irriguer l’agriculture.
Ce faisant, il y aura forcément des conséquences sur l’écosystème. Et ça m’étonnerait fort que le BRGM ait étudié ça, ce n’est pas dans son champ de compétences. Rappelons de plus que le BRGM n’est pas un institut de bienfaisance : c’est avant tout des géologues et des hydrologues pour l’exploitation du sol, hydrocarbures en priorité (tout comme l’IFREMER étudie la mer pour l’exploiter).
Une stratégie plus durable (pour employer un mot à la mode qui parle aux investisseurs) aurait été de modifier en même temps les pratiques agricoles, et/ou la nature des cultures, pour consommer moins d’eau ou de manière plus lissée, ainsi que de reboiser le paysage afin de retenir l’eau. Est-ce que ça a été fait, au même endroit ?
Mon cynisme naturel me pousse à penser non, car ce genre d’action pédagogique est « invisible ». Alors qu’une bonne grosse bassine, on la voit, et on en a pour son argent.
Dès qu'on essaie de changer quelque chose, on est désormais un terroriste. Le bon écologiste, c'est celui qui ne fait rien et laisse Total faire des profits record. C'est la logique Darmanin.
- Hier après-midi je voyais les images, et je me disais à moi-même...
- Mais on s'en tape de tes réflexions !
- Euh... en fait je me disais à moi-même, ça c'est du terrorisme à basse intensité.
- Et ton encéphalogramme ?!
- Sauf qu'il y a des policiers qui sont gravement bless...
- Mais ferme-la !
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Pendant la lutte pour les droits civiques aux États Unis, Robert F. Williams à prôné l’auto-défense armée, face aux attaques du KKK. oui, des américains noirs avec une arme, un tabou à l’époque.
Cela a permis notamment de stopper une attaque du KKK sur une maison et de les faire emprisonner (alors que d’habitude ils échappaient mystérieusement à la police).
A la fin du mouvement son action a été saluée par Rosa Parks et par la suite par plusieurs historiens, pourtant partisans de la « non-violence ».
Cela dit le coup de la sauce tomate… ça ne me semble pas la meilleure façon d’attirer l’attention…
"j'ai moi-même un bac +16 cumulé"
On peut au moins lui reconnaître une chose: il n'a peur de rien, et surtout pas du ridicule.
Est ce que les éco terroristes ne seraient pas plutôt ces agriculteurs industriels qui polluent nos rivières ou nous privent d’eau par leur appétit du gain non raisonné….???
Pourquoi, les gens écoutent et regardent tous ces gens payés des sommes folles pour détruire" le commun ","le vivre ensemble" en général.
Combien est rémunéré la chronique
Pouvez vous nous en informer.
Je viens de voir "C à vous" de ce soir, vendredi 11 novembre. Belle illustration de ce qu'on discute ici que l'intervention de Catherine Nay, approuvant, et pas qu'un peu, l'appellation de "bouffons" charitablement distribuée aux activistes pour le climat. Tout ce mépris, toute cette morgue, tout cet esprit de supériorité.... Qui sont les véritables bouffons pourtant ? Ceux dont on muselle la parole et qui sont contraints à des actions d'éclat pour remuer les consciences, ou ceux qu'on invite à longueur d'émissions et qui ne font rien d'autre que de tenter d'endormir l'opinion pour empêcher coûte que coûte le moindre changement de sociétés qui leur profitent ?
Bien que "pacifiste extrémiste", opposé à toute forme de violence, le discours et l'attitude de gens comme C. Nay me pousseraient facilement à sortir de mes gonds. Devoir supporter l'arrogance de ces gens protégés par leur fortune et qui ne font rien, strictement rien de leur côté pour ne serait-ce que dévier un tout petit peu le cours des choses.
Et la grande bourgeoise : "Bien sûr que je m'inquiète pour le climat, pour la planète, mais..." Mais quoi ? Mais rien, rien de rien.
Et c'est toujours les Catherine Nay, les Pascal Perri, qu'on invite à donner - en les laissant la développer à loisir - leur opinion dans la tranquillité des plateaux. Sans aucune contradiction. Les autres, on leur tend quelques secondes un micro pressé, dans le feu de leurs actions.
Qui sont les vrais "éco-terroristes" ?
Il y quelque mois, après avoir entendu de jeunes militants écologistes à Thinkerview, j'avais écrit ici que les choses se radicaliseraient.
Écoterrorisme.
Le mot a été lâché alors qu'il n'a aucune réalité dans les faits actuels.
Ce qui signifie que l’État a pris en compte la situation préinsurectionnelle depuis longtemps et que les Gouvernants se comportent comme des incompétents ignorants en désignant le risque*. Ou alors ils savent quelque chose qu'on ignore et ont des atouts dans la manche.
Pour ma part je pense incompétence, fatigue et panique plus que machiavélisme. Aussi humains se comportant comme des humains, les choses suivront le cours normal de ces situations.
Revoir tous les exemples historiques dans l'Histoire mondiale.
* Effet, pour illustrer, dans une crise de l'infidélité dans un couple, le conflit éclate seulement quand la chose est dite. A ce moment le retour en arrière est impossible.
C'est dingue à quel point Final Fantasy VII était en avance sur son temps...
On range de plus en plus automatiquement dans la case terroriste toute personne qui va prôner l'action concrète.
Pour celles et ceux qui n'auraient jamais touché une Playstation de leur vie : "L’histoire du jeu, dans une perspective eschatologique, est centrée sur le combat d’un groupe éco-terroriste nommé « Avalanche » contre une puissante organisation appelée la « Shinra », qui exploite jusqu'à épuisement l’énergie vitale de la planète pour produire de l'énergie et des armes. Au fur et à mesure du jeu, le conflit s’intensifie et l'avenir du monde devient l'enjeu majeur."
Source : Wikipédia
A propos de tous ces cons qui sévissent sur nos antennes, je pense à la phrase de Lassina Ko
« La connerie c’est comme l’argent pour certains. Plus ils sont cons et plus ils veulent le faire savoir »
Et à propos des méfaits du monde agricole sur la nature et plus particulièrement de celui de la FNSEA
Pour compléter sur le poids des avis/paroles qui divergent :
Mobilisation contre les mégabassines : ce combat « défend quelque chose de profondément juste »
Dans un entretien à Mediapart, l’historien Frédéric Graber explique, à partir des travaux de son dernier ouvrage, combien les processus d’« enquête publique » sont biaisés. Les mégabassines sont pour lui un cas d’école, où le cadre légal défend les privilèges d’une poignée d’agriculteurs industriels.
À propos des bassines, en dehors d'une communication industrielle d'un côté, et des militants caricaturant le projet, je trouve que cet article permet d'avoir un peu de recul, et donc se faire un avis un peu plus avisé : https://www.agriculture-strategies.eu/2022/11/les-bassines-de-la-colere/
Pascal Perri : "J'observe que de plus en plus de chercheurs veulent faire rentrer le réel dans leur biais idéologique." Il n'est pas chercheur, seulement éditorialiste, mais c'est exactement ce qu'il fait, en tous temps et en tous lieux, surtout que lui a nettement plus de visibilité médiatique que les chercheurs auxquels il fait allusion. Il a donc bien plus de latitude pour exprimer son point de vue, qui n'est pas plus objectif que les autres. Et même, de mon point de vue, beaucoup moins.
Ce monsieur est un idéologue qui, comme beaucoup sur nos écrans, essaie de se faire passer pour un indépendant. Or, il ne fait qu'exprimer sa propre opinion, et pas du tout des données objectives. A sa manière, c'est un militant, à cette différence près qu'il est régulièrement invité sur les plateaux - il a même une émission à lui - et a donc tout loisir de développer ses propres thèses, et d'être assez rarement contredit en direct.
Son opinion n'est certainement pas moins intéressante et légitime que celle des autres, il est simplement assez agaçant de constater qu'elle prend toute la place. Ce qui justifie sans doute le ton péremptoire qu'il emploie pour l'exprimer.
Et on s'étonne, ensuite, que certains défenseurs de l'environnement (dont il ne fait pas partie) privés de parole soient à cran et doivent employer d'autres moyens pour se faire entendre.
Perri est le symptôme de l’absence de véritable débat démocratique et pluraliste dans les grands médias.
A force de bâillonner une partie de l'opinion, il ne faut pas s'étonner qu'elle utilise d'autres vecteurs que sa bouche pour faire passer ses idées.