TF1, LCI et climat : grandes promesses, petit résultat
Le directeur de l'information du groupe TF1 se félicite d'avoir fait du dérèglement climatique une approche "centrale" de la ligne éditoriale. Mais cette affirmation est infirmée par la réalité de l'antenne du "20 heures" et de LCI, examinée à la loupe par "Arrêt sur images" les 19 et 21 octobre.
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Commentaires préférés des abonnés
Ce qu'il y a d'étonnant c'est le ménagement avec lequel ces braves gens parle du réchauffement climatique , si ils pouvaient faire la même chose avec les musulmans , on pourrait peut être croire leurs bonnes intentions !
C'est surtout ce qui est diffusé avant et après le journal qui compte et qui explique la ligne éditoriale: de la pub pour les bagnoles, pour la bouffe industrielle, pour la grande distribution, pour les voyages en avion, pour les smartphones, pour le(...)
Tf1 et LCI ne vendent pas de l’information, comme disait P Le Lay, son regretté ex Directeur « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ».
Derniers commentaires
Il n'y a donc aucune chaîne d'information un tant soit peu valable en France. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas des chaînes d'information qui peuvent sortir des sujets sérieux et pointus comme des chaînes de la BBC par exemple. C'est bien triste
Une petite remarque (l'emm... de service^^). Dans l'article, le lien hypertexte présent dans la phrase « Ce n'est pas faute d'éléments, Météo France ayant ainsi publié quelques jours plus tôt un document expliquant, à propos de la vague de chaleur "remarquable" de septembre [...] » mène à une page concernant l’année 2020. Et donc le mois de septembre de cette année-là, pas celui qui vient de s'écouler.
Bonjour, merci beaucoup pour votre commentaire ! Le lien a en conséquence été supprimé. Bonne journée !
Merci à vous, surtout, pour cet excellent article ! (Il fait partie de mes sources pour bâtir un cours de géo que je ferai en CAP à la rentrée de novembre... et du coup, comme je vérifiais tout, le -- menu -- problème de date m'a sauté aux yeux.)
C'est surtout ce qui est diffusé avant et après le journal qui compte et qui explique la ligne éditoriale: de la pub pour les bagnoles, pour la bouffe industrielle, pour la grande distribution, pour les voyages en avion, pour les smartphones, pour les applications qui génèrent de la data.
Au milieu de ça un journal qui ne présentera jamais la situation climatique telle qu'elle est vraiment: pour éviter la catastrophe il faudrait que chacun puisse se passer de ces objets et services et que l'on développe une société soutenable. Difficile tant qu'on est harcelés de publicité pour la surconsommation, partout, tout le temps.
Le changement climatique, pour ces média, c'est Lord Voldemort: celui-dont-il-ne-faut pas-prononcer-le-nom.
Surtout ne pas pousser les gens à réfléchir là dessus, ils risqueraient de voter à gauche. Vite, gavons les téléspectateurs avec la nouvelle série made in France : Zob contre les méchants musulmans !
Merci pour cet article, M. Guémart. Il illustre bien ce que pourrait être de l'information sous l'angle du dérèglement climatique, loin de l'aveuglement médiatique dans lequel baignent les grands groupes d'info (chez Bolloré, c'est pire). Ce n'est pas normal que les liens avec le dérèglements ne soient jamais explicités. Les climato-sceptiques peuvent continuer tranquillement à traiter l'écologie de secte religieuse idéologique complotiste (...). Les personnes conscientes du problème peuvent rester dans leur torpeur puisque la menace du dérèglement reste un spectre peu perceptible. Et pourtant, on est déjà en plein dedans...
Il me semble que le réchauffement climatique n'est pas une nouvelle. On sait qu'il vient depuis assez longtemps.
Et qu'il ne présente donc guère d’intérêt pour les médias.
On peut le constater un peu partout, le commentaire de JK étant un bon exemple.
Ce qu'il y a d'étonnant c'est le ménagement avec lequel ces braves gens parle du réchauffement climatique , si ils pouvaient faire la même chose avec les musulmans , on pourrait peut être croire leurs bonnes intentions !
Tf1 et LCI ne vendent pas de l’information, comme disait P Le Lay, son regretté ex Directeur « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ».
