Commentaires
Trop c'est trop : entre les lignes d'Aubry
Il y a les apparences, et la réalité. En apparence, c'est une charge contre Valls et Hollande
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
d'accord avec D.S. , le pire chez les socialos c'est aubry et autres....ils ont l'air a gauche
J'ai entendu Sapin s'en prendre à Aubry avec un mépris, mais qu'est ce qu'il est lui , l'homme de la baisse de la hausse du chômage ! L'homme des courbes qui ne s'inversent pas, l'homme du renoncement , de l'ultra-libéralisme .
Ah, bien sûr, Aubry n'a pas que des succès, ce n'est pas une sainte non plus, mais les trente cinq heures qu'on en pense ce qu'on veut a été voté par une majorité de gauche, et donc que ceux qui les détricotent peuvent légitimement être qualifiés de droite, mr Sapin en est .
Ah, bien sûr, Aubry n'a pas que des succès, ce n'est pas une sainte non plus, mais les trente cinq heures qu'on en pense ce qu'on veut a été voté par une majorité de gauche, et donc que ceux qui les détricotent peuvent légitimement être qualifiés de droite, mr Sapin en est .
Une chose est certaine, ce n'est plus dans le sérail que viendra une quelconque chance de changement.
Regardez les bien dans les yeux, vous verrez que c'est comme scruter les cieux dans l'attente d'une étoile filante. Tout se passe chez eux sur un échiquier géant où ils se font échec et mat mutuellement.
Madame Aubry a de temps en temps des effusions qui nous font chaud au cœur car elles viennent en écho de nos pensées (la dernière fut si je me souviens contre Bismuth) mais le cordon ombilical qui la lie à l'échiquier est gros comme un câble d'amarre en acier blindé.
Ce n'est plus de cette collection de gens que viendra le changement ni de ces girouettes qui un coup sont écolos ou socialos et un coup avalent tout comme des couleuvres.
Alors bien sûr, on nous fait croire avec Aubry et d'autres que là pour le coup c'est le raz le bol, cette loi, c'est une loi de trop, amis entendez vous gronder nos électeurs. Bien sûr demain la loi El Khomri deviendra une loi où l'on aura ôté un poil ici par trop voyant mais pour le reste, elle passera sous un autre nom et madame Aubry ne reviendra pas à la charge car son rythme est d'un sursaut tous les 4 ou 6 ans.
Alors même si Daniel Schneidermann a raison sur le fond, ou peut-être car je n'y connais rien en billard politique, il ne faut pas perdre son temps avec tous ces gens-là. Le leur est passé et il ne pourront rien pour nous éviter les pires.
Et si en plus y'a personne et qu'il nous faudrait prier, mais bon tout n'est pas vraiment foutu, foutu, foutu
Regardez les bien dans les yeux, vous verrez que c'est comme scruter les cieux dans l'attente d'une étoile filante. Tout se passe chez eux sur un échiquier géant où ils se font échec et mat mutuellement.
Madame Aubry a de temps en temps des effusions qui nous font chaud au cœur car elles viennent en écho de nos pensées (la dernière fut si je me souviens contre Bismuth) mais le cordon ombilical qui la lie à l'échiquier est gros comme un câble d'amarre en acier blindé.
Ce n'est plus de cette collection de gens que viendra le changement ni de ces girouettes qui un coup sont écolos ou socialos et un coup avalent tout comme des couleuvres.
Alors bien sûr, on nous fait croire avec Aubry et d'autres que là pour le coup c'est le raz le bol, cette loi, c'est une loi de trop, amis entendez vous gronder nos électeurs. Bien sûr demain la loi El Khomri deviendra une loi où l'on aura ôté un poil ici par trop voyant mais pour le reste, elle passera sous un autre nom et madame Aubry ne reviendra pas à la charge car son rythme est d'un sursaut tous les 4 ou 6 ans.
Alors même si Daniel Schneidermann a raison sur le fond, ou peut-être car je n'y connais rien en billard politique, il ne faut pas perdre son temps avec tous ces gens-là. Le leur est passé et il ne pourront rien pour nous éviter les pires.
Et si en plus y'a personne et qu'il nous faudrait prier, mais bon tout n'est pas vraiment foutu, foutu, foutu
Et si ce n'était qu'un réflexe de survie ?
Martine Aubry est certainement une des rares parmi les hauts cadres du P.S. à avoir encore un peu le sens de l'intérêt général... du P.S.
Or ce dernier est menacé dans son existence même par l'individualisme des élus, obsédés par leur [s]gagne-pain[/s] réélection ; menacé surtout par l'OPA de Valls sur la politique du parti, sa dérive droitière - voire à la remorque du FN sur certains thèmes - et ses tactiques suicidaires (au sens des intérêts du P.S.) comme lors des dernières régionales.
Et Valls, c'était 5.63 % à la primaire de 2011.
Un score qui rappelle les 5.01 % de Defferre à la présidentielle de 1969.
Il a fallu 12 ans à l'époque au P.S. pour redevenir un parti de gouvernement, grâce en grande partie au P.C. qui pesait alors entre 15 et 20 %, selon le type d'élections, et disposait d'une force de frappe militante considérable.
Aujourd'hui le PC, c'est peanuts. Qui peut encore sauver le P.S. du naufrage ?
Nul besoin d'imaginer des coups de billard à trois bandes.
Titine, vient peut-être simplement de sonner l'appel du dernier carré de rameurs.
Martine Aubry est certainement une des rares parmi les hauts cadres du P.S. à avoir encore un peu le sens de l'intérêt général... du P.S.
Or ce dernier est menacé dans son existence même par l'individualisme des élus, obsédés par leur [s]gagne-pain[/s] réélection ; menacé surtout par l'OPA de Valls sur la politique du parti, sa dérive droitière - voire à la remorque du FN sur certains thèmes - et ses tactiques suicidaires (au sens des intérêts du P.S.) comme lors des dernières régionales.
Et Valls, c'était 5.63 % à la primaire de 2011.
Un score qui rappelle les 5.01 % de Defferre à la présidentielle de 1969.
Il a fallu 12 ans à l'époque au P.S. pour redevenir un parti de gouvernement, grâce en grande partie au P.C. qui pesait alors entre 15 et 20 %, selon le type d'élections, et disposait d'une force de frappe militante considérable.
Aujourd'hui le PC, c'est peanuts. Qui peut encore sauver le P.S. du naufrage ?
Nul besoin d'imaginer des coups de billard à trois bandes.
Titine, vient peut-être simplement de sonner l'appel du dernier carré de rameurs.
J'ai une autre hypothèse :
Hollande ne se représentera pas.
Et il me semble qu'une seule personne pourra rassembler la gauche dans ce cas : AUBRY
- deuxième des primaires de 2012 et donc très légitime ( " quand il y a un loup ...")
- toujours ferme mais mesurée dans ces rares propos depuis.
Elle me paraît le seul recours crédible ( et éligible , ce sera dur) pour la gauche, sur le champ de ruines.
Elle va investir peu à peu le débat et elle n'ira pas se griller dans un poste de Premier ministre !
Ph.Bisson
Hollande ne se représentera pas.
Et il me semble qu'une seule personne pourra rassembler la gauche dans ce cas : AUBRY
- deuxième des primaires de 2012 et donc très légitime ( " quand il y a un loup ...")
- toujours ferme mais mesurée dans ces rares propos depuis.
Elle me paraît le seul recours crédible ( et éligible , ce sera dur) pour la gauche, sur le champ de ruines.
Elle va investir peu à peu le débat et elle n'ira pas se griller dans un poste de Premier ministre !
Ph.Bisson
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Qui est le plus "politicard" au mauvais sens du terme Aubry ou Schneidermann ???????
Je sais pas.
Je sais pas.
Attaquer Valls et ménager Hollande... ça me fait penser au départ de Taubira. Pourrait-il y avoir un rapport?
Sinon, ne perdons pas trop nôtre temps en conjectures: la vraie vie est ailleurs. Peut être en effet dans les "On vaut mieux que ça" qui nous racontent leurs "boulots de merde". Une véritable encyclopédie se prépare-t-elle? Genre Wikimerdia?
Sinon, ne perdons pas trop nôtre temps en conjectures: la vraie vie est ailleurs. Peut être en effet dans les "On vaut mieux que ça" qui nous racontent leurs "boulots de merde". Une véritable encyclopédie se prépare-t-elle? Genre Wikimerdia?
J'ai voté la chronique. En même temps, je dois reconnaître que j'attendais depuis longtemps ce genre de "gueulante". Donc, je penche pour la sincérité du ras le bol .
Il est vrai que nous, simples électeurs de base ne sommes pas rompus à toutes les filouteries politiciennes même si nous avons une longue pratique de l'apprentissage ici.
Quoiqu'il en soit, je suis prête à lever ma coupe champenoise pour fêter le départ de Manolete, le tueur de la gauche.
Il est vrai que nous, simples électeurs de base ne sommes pas rompus à toutes les filouteries politiciennes même si nous avons une longue pratique de l'apprentissage ici.
Quoiqu'il en soit, je suis prête à lever ma coupe champenoise pour fêter le départ de Manolete, le tueur de la gauche.
Votre lecture est parfaitement juste.
Le but est de contenir la rue en se gargarisant à grande voie d'indignation morale qui ne coute pas chère ... Qu'il y ait des calculs en plus ne change pas grand chose à l'affaire : le dispositif est d'autant plus parfait que cette indignation s'affiche haut et fort. Il s'agit de montrer qu'il reste des gens "sincères" dans les hautes sphères de la gauche de gouvernement. Martine Aubry feint d'oublier que la responsabilité revient au premier chef à François Hollande et à sa politique, que ses ministres appliquent avec plus ou moins de zèle (plutôt plus). Ou alors, nous ne sommes plus dans la Vème République.
On ne peut juste qu'en tirer la conclusion suivante : Martine Aubry n'a juste que de plus subtiles conseillers en communication que François Hollande, ce qui n'est pas difficile.
Le but est de contenir la rue en se gargarisant à grande voie d'indignation morale qui ne coute pas chère ... Qu'il y ait des calculs en plus ne change pas grand chose à l'affaire : le dispositif est d'autant plus parfait que cette indignation s'affiche haut et fort. Il s'agit de montrer qu'il reste des gens "sincères" dans les hautes sphères de la gauche de gouvernement. Martine Aubry feint d'oublier que la responsabilité revient au premier chef à François Hollande et à sa politique, que ses ministres appliquent avec plus ou moins de zèle (plutôt plus). Ou alors, nous ne sommes plus dans la Vème République.
On ne peut juste qu'en tirer la conclusion suivante : Martine Aubry n'a juste que de plus subtiles conseillers en communication que François Hollande, ce qui n'est pas difficile.
Sinon il s'est passé un truc cette nuit sur twitter. #OnVautMieuxQueCa... Mot clé n°1 toute la nuit. Des milliers de témoignages de gens malmenés au travail. C'est impressionnant et laisse croire qu'il y a encore de la vie dans le lac eutrophisé...
Désolé de troubler la fête,
Mais non !
Et que la fête commence !
ou continue...
Mais non !
Et que la fête commence !
ou continue...
Très bonne lecture à mon avis. Quelle déprime.
N'oublions pas que Martine Aubry reste la ministre du travail des 35h, comme Jack Lang est le ministre de la culture de la fête de la musique.
C'est à mon avis le poste d'où elle parle pour attaquer le projet El Khomri, surnommé El Macron par certains mais qui pourrait aussi s'appeler El Gattaz.
Il n'y a pas que le contenu, même si c'est une attaque directe pour défaire tout ce que Aubry avait pu faire au ministère du travail, "sortir de l'impasse" vise aussi les méthodes de communication et de dialogue, répondre aux syndicats qui demandent à dialoguer "on a aussi le 49.3" c'est un mépris affiché et assumé qui peut couper Hollande de ses électeurs et de ses parlementaires.
Il y a deux postes en vue dans ce coup de billard: celui de Valls après explosion en vol de Macron/Khomri droit dans leurs bottes et accrochés à leur projet comme Villepin à son CPE, entre juin et septembre, mais aussi celui du ticket réunificateur et apaisant de l'élection e 2017: Hollande/Aubry ou Aubry soutenue par Hollande dans une primaire éclair.
Se poser en conseillère du président sur les états d'âme du peuple et en donneuse de leçons aux ministres et au premier d'entre eux, c'est aussi fixer le lieu dont on parle non?
C'est à mon avis le poste d'où elle parle pour attaquer le projet El Khomri, surnommé El Macron par certains mais qui pourrait aussi s'appeler El Gattaz.
Il n'y a pas que le contenu, même si c'est une attaque directe pour défaire tout ce que Aubry avait pu faire au ministère du travail, "sortir de l'impasse" vise aussi les méthodes de communication et de dialogue, répondre aux syndicats qui demandent à dialoguer "on a aussi le 49.3" c'est un mépris affiché et assumé qui peut couper Hollande de ses électeurs et de ses parlementaires.
Il y a deux postes en vue dans ce coup de billard: celui de Valls après explosion en vol de Macron/Khomri droit dans leurs bottes et accrochés à leur projet comme Villepin à son CPE, entre juin et septembre, mais aussi celui du ticket réunificateur et apaisant de l'élection e 2017: Hollande/Aubry ou Aubry soutenue par Hollande dans une primaire éclair.
Se poser en conseillère du président sur les états d'âme du peuple et en donneuse de leçons aux ministres et au premier d'entre eux, c'est aussi fixer le lieu dont on parle non?
Hollande est foutu ("Valls m'a tuer"...)
Alors Aubry, pas folle la guêpe, se voit déjà en sauveuse du pédalo,et lui tend la main pour qu'il ait le courage (?) de changer de Premier ministre...
Tout à fait d'accord avec cette lecture de la Nième agitation Aubryste....
Alors Aubry, pas folle la guêpe, se voit déjà en sauveuse du pédalo,et lui tend la main pour qu'il ait le courage (?) de changer de Premier ministre...
Tout à fait d'accord avec cette lecture de la Nième agitation Aubryste....
Dans le jeu de billard, vous oubliez, je crois, une bande :
Aubry fait le pari que Hollande ne se présentera pas (dans le cas contraire elle ne pourra se présenter contre lui de toute façon) et donc que Valls se présentera à la primaire.
C'est donc une prise de marque en vue d'une primaire Valls/Aubry, qui nécessite de ménager les soutiens de Hollande. On n'insulte pas l'avenir.
Aubry fait le pari que Hollande ne se présentera pas (dans le cas contraire elle ne pourra se présenter contre lui de toute façon) et donc que Valls se présentera à la primaire.
C'est donc une prise de marque en vue d'une primaire Valls/Aubry, qui nécessite de ménager les soutiens de Hollande. On n'insulte pas l'avenir.
Youtubeurs et loi travail (suivez le lien).
Je suis assez d’accord avec le point de vue, bien, que 1ère ministre ne me semble pas le plus judicieux, Hollande me semble bien trop cramé pour espérer se refaire la cerise en 2017. La charge contre Valls se comprend tant il est des plus inintéressant, toujours en mode agressif et à droite.
Les rats quittent le navire, le naufrage n'est plus loin.
Vous savez Daniel, il n y a que les politiques pour croirent a ce texte. Deja y Cohn Bendit, le plus a droite des ecolo, copain de Valls, beaucoup de personne qui signent ce texte sont des incapables , ils n ont pas fait grand chose, ni en politique , ni dans la vie, ils ont eu la chance d etre la au moment de la photo, d etre assez malléable et de plaire aux media . A part Aubry (les 35 h), les autres ne sont pas crédible, et elle , ca fait un moment qu elle aussi est passée a droite, soutenir Hollande , qq soie le moment , ce type a toujours été mauvais... et bourgeois .
Complotiste!
J'allais le dire même si je partage cette hypothèse avec @si, ce qui doit me ranger dans le camp des complotistes.
C'est marrant de voir comme il y a des idées acceptables de complot et d'autres qui ne le sont pas du tout. Développer l'idée d'un complotisme politique et électoral sur la misère de millions de chomeurs et encore plus de travailleurs précaires ou en voie de l'être, cela semble acceptable sinon @si ne s'y serait pas risqué.
Mais développer l'idée de l'existance d'un complot autour des services de police, des renseignements intérieurs ou extérieurs, de la finance, des ONG, des juges, des groupes ethniques, religieux, des sociétés secrètes, des labos de recherche ou encore de certains clubs fermés, alors là, ce sont des hyptothèses malsaines dont la bienséance de masse oblige au minimum au raillement hautain et autoritairement à des peines de prison pour apologie ou autres, même envers des ados un peu perdus à qui la gauche aura flingué légalement le casier avec ce type de dérive liberticide sur la liberté d'opinion et d'expression, aussi abjectes ou inhumaines soient leurs idées.
Il faut savoir qu'il existe des pays démocratiques où le fait de relayer ou créer des théories de complot ne peut donner lieu à des peines de prison tout simplement parce que la liberté d'expression est garantie par la constitution, sans limites du pouvoir, donc pas comme en France. Pour ma part, tout comme ces pays, je reconnais un droit inaliénable des individus de croire aux complots, même si seul le rationalisme, les faits et les preuves tangibles seront les seuls à nous amener la vérité et à faire un diagnostic juste.
Je pense même qu'il doit y avoir une forme d'utilité psychologique, sociale et politique dans le fait de ne pas croire dans les vues dominantes, aussi fondées puissent elles être. Ensuite, il est évident que certaines idées du complot puissent être dangereuses, aussi bien au niveau sécuritaire, de notre cohésion sociale, ou pour le pouvoir en place mais n'oublions pas que nous restons dans le domaine de l'idée, de l'opinion naturelle et de l'expression. La tendance à croire aux complots doit jouer une fonction indispensable dans chacun de nous pour nous situer dans le monde réel et ses perspectives, en fonction de ce que nous sommes, rationellement mais aussi irrationnellement. Les hypothèses du complotisme peut même avoirun effet positif dans le temps en ce sens que si un groupe social va dans la même direction et se plante, ceux qui ne seront pas allés dans la même direction peuvent avoir une chance d'échapper au funeste destin du groupe ou de montrer au groupe la bonne direction. Cela semble donc tout à fait naturel de ne pas se ranger derrière la version officielle ou acceptable pour la majorité du groupe . Le complotisme doit être une fonction liée à la survie même des groupes sociaux.
Donc vive les complotistes aux hypothèses riches et nécessaires mais vive aussi les juges et les journalistes indépendants pour apporter des éléments de preuve sur la situation réelle.
C'est marrant de voir comme il y a des idées acceptables de complot et d'autres qui ne le sont pas du tout. Développer l'idée d'un complotisme politique et électoral sur la misère de millions de chomeurs et encore plus de travailleurs précaires ou en voie de l'être, cela semble acceptable sinon @si ne s'y serait pas risqué.
Mais développer l'idée de l'existance d'un complot autour des services de police, des renseignements intérieurs ou extérieurs, de la finance, des ONG, des juges, des groupes ethniques, religieux, des sociétés secrètes, des labos de recherche ou encore de certains clubs fermés, alors là, ce sont des hyptothèses malsaines dont la bienséance de masse oblige au minimum au raillement hautain et autoritairement à des peines de prison pour apologie ou autres, même envers des ados un peu perdus à qui la gauche aura flingué légalement le casier avec ce type de dérive liberticide sur la liberté d'opinion et d'expression, aussi abjectes ou inhumaines soient leurs idées.
Il faut savoir qu'il existe des pays démocratiques où le fait de relayer ou créer des théories de complot ne peut donner lieu à des peines de prison tout simplement parce que la liberté d'expression est garantie par la constitution, sans limites du pouvoir, donc pas comme en France. Pour ma part, tout comme ces pays, je reconnais un droit inaliénable des individus de croire aux complots, même si seul le rationalisme, les faits et les preuves tangibles seront les seuls à nous amener la vérité et à faire un diagnostic juste.
Je pense même qu'il doit y avoir une forme d'utilité psychologique, sociale et politique dans le fait de ne pas croire dans les vues dominantes, aussi fondées puissent elles être. Ensuite, il est évident que certaines idées du complot puissent être dangereuses, aussi bien au niveau sécuritaire, de notre cohésion sociale, ou pour le pouvoir en place mais n'oublions pas que nous restons dans le domaine de l'idée, de l'opinion naturelle et de l'expression. La tendance à croire aux complots doit jouer une fonction indispensable dans chacun de nous pour nous situer dans le monde réel et ses perspectives, en fonction de ce que nous sommes, rationellement mais aussi irrationnellement. Les hypothèses du complotisme peut même avoirun effet positif dans le temps en ce sens que si un groupe social va dans la même direction et se plante, ceux qui ne seront pas allés dans la même direction peuvent avoir une chance d'échapper au funeste destin du groupe ou de montrer au groupe la bonne direction. Cela semble donc tout à fait naturel de ne pas se ranger derrière la version officielle ou acceptable pour la majorité du groupe . Le complotisme doit être une fonction liée à la survie même des groupes sociaux.
Donc vive les complotistes aux hypothèses riches et nécessaires mais vive aussi les juges et les journalistes indépendants pour apporter des éléments de preuve sur la situation réelle.
Mais pourquoi parler de "complot" pour des rapports de force transparents, vieux comme la politique ?
Il n'y a pas de complot quand les classes moyennes votent pour Hollande, pas plus qu'il n'y en avait quand les sophistes de l'antiquité vendaient leurs services de rhétoricien pour convaincre.
On a parfois l'impression d'une naïveté chez des gens qui découvrent pourquoi on parle de "combat politique", qui s'étonnent qu'il y ait de la ruse dans nos systèmes politiques alors que le principe même d'un débat de convictions - le fait qu'on ne soit pas sur un consensus, une répétition de la tradition ou une loi autoritaire - implique ces attitudes.
D'ailleurs, je me demande parfois si les gens obsédés par l'idée qu'on leur ment, qu'on les manipule, supportent bien la transparence, la lucidité, des réalités douloureuses.
Par exemple : et si le "peuple" ne voulait pas savoir, ne voulait pas porter de responsabilité, préférait rester "enfant", idéaliste, pur, angélique et qu'on ne lui dise pas tout le mal qu'on fait pour son bien à lui ? Pourquoi le bon peuple des Etats-Unis a-t-il accepté la rhétorique de Bush & co. ? Pourquoi le bon peuple de France se félicite qu'on vende des Rafales, des armes, en disant que c'est "bon pour l'emploi" ?
On voit parfois un certain "peuple" affirmer franchement un caractère prédateur, chasser des réfugiés et s'en foutre qu'on exploite les nègres et les bridés loin de chez lui, ou de manière plus polie parler d'"intérêt national", de "charité bien ordonné", de nécessités dans la concurrence mondiale etc., mais le "peuple" a plutôt l'habitude de se définir comme l'exploité, pas comme l'exploiteur.
Il hérite de 2 siècles de rhétorique de "libération", d'une représentation de soi comme esclave et peut-être qu'il n'assume toujours pas qu'il est désormais maître, décisionnaire, dirigeant, qu'il est responsable collectivement de l'état de chose et ferait mieux de regarder en face sa propre hypocrisie, sa lâcheté, son inertie, son court-termisme etc. tout ce qui fait que la soupe que lui servent les politiques vise bien à les satisfaire, que les actions gouvernementales visent bien ce qu'il attend, du pain et des jeux.
Mais bon, encore faut-il que l'idée de "peuple", de collectif, de citoyenneté etc. existe dans les individus, chose pas toujours évidente : on se plaint d'autant moins de son impuissance qu'on est apte à se lier à la force d'un collectif, et sans doute que le développement de l'individualisme, la promotion depuis 30-40 ans du "self", implique la montée de l'état d'esprit du "seul contre tous", "far west", une politique qui s'"étatsunise", avec abstentionnisme et vision de l'Etat comme ennemi, oppresseur de l'individu plutôt que défenseur de l'intérêt général.
Il n'y a pas de complot quand les classes moyennes votent pour Hollande, pas plus qu'il n'y en avait quand les sophistes de l'antiquité vendaient leurs services de rhétoricien pour convaincre.
On a parfois l'impression d'une naïveté chez des gens qui découvrent pourquoi on parle de "combat politique", qui s'étonnent qu'il y ait de la ruse dans nos systèmes politiques alors que le principe même d'un débat de convictions - le fait qu'on ne soit pas sur un consensus, une répétition de la tradition ou une loi autoritaire - implique ces attitudes.
D'ailleurs, je me demande parfois si les gens obsédés par l'idée qu'on leur ment, qu'on les manipule, supportent bien la transparence, la lucidité, des réalités douloureuses.
Par exemple : et si le "peuple" ne voulait pas savoir, ne voulait pas porter de responsabilité, préférait rester "enfant", idéaliste, pur, angélique et qu'on ne lui dise pas tout le mal qu'on fait pour son bien à lui ? Pourquoi le bon peuple des Etats-Unis a-t-il accepté la rhétorique de Bush & co. ? Pourquoi le bon peuple de France se félicite qu'on vende des Rafales, des armes, en disant que c'est "bon pour l'emploi" ?
On voit parfois un certain "peuple" affirmer franchement un caractère prédateur, chasser des réfugiés et s'en foutre qu'on exploite les nègres et les bridés loin de chez lui, ou de manière plus polie parler d'"intérêt national", de "charité bien ordonné", de nécessités dans la concurrence mondiale etc., mais le "peuple" a plutôt l'habitude de se définir comme l'exploité, pas comme l'exploiteur.
Il hérite de 2 siècles de rhétorique de "libération", d'une représentation de soi comme esclave et peut-être qu'il n'assume toujours pas qu'il est désormais maître, décisionnaire, dirigeant, qu'il est responsable collectivement de l'état de chose et ferait mieux de regarder en face sa propre hypocrisie, sa lâcheté, son inertie, son court-termisme etc. tout ce qui fait que la soupe que lui servent les politiques vise bien à les satisfaire, que les actions gouvernementales visent bien ce qu'il attend, du pain et des jeux.
Mais bon, encore faut-il que l'idée de "peuple", de collectif, de citoyenneté etc. existe dans les individus, chose pas toujours évidente : on se plaint d'autant moins de son impuissance qu'on est apte à se lier à la force d'un collectif, et sans doute que le développement de l'individualisme, la promotion depuis 30-40 ans du "self", implique la montée de l'état d'esprit du "seul contre tous", "far west", une politique qui s'"étatsunise", avec abstentionnisme et vision de l'Etat comme ennemi, oppresseur de l'individu plutôt que défenseur de l'intérêt général.
Voilà, merci de préciser - encore une fois - qu'il faut faire la différence entre le combat politique ou idéologique et le délire complotiste. C'est pas compliqué pourtant, on vous a servi clairement la limite entre les deux 150 fois sur ce forum !
Comme si le délire complotiste n'était pas psychiatriquement plus vital que le froid combat politique ou idéologique !
Je n'ai pas l'habitude de rentrer dans les délires complotistes mais l'accusation est parfois un peu facile quand on sort de la norme. Ensuite, oui, je reconnais un droit aux individus de croire les théories qu'ils veulent même si elles ne me plaisent pas pour la très grande majorité d'entre elles. D'ailleurs, il suffit de discuter un peu avec monsieur tout le monde pour se rendre compte que de toutes manières, il pense ce qu'il veut. Mais cela, nos politiques ne savent plus le faire, ils sont intouchables.
C'est à la science, à la justice et à la presse de donner des éléments pour remettre les personnes dans la réalité mais c'est pas en dénigrant de haut ces pensées que cela va les arrêter.
Le combat politique est truffé de complot, d'alliances cachées pour s'emparer du pouvoir ou faire tomber des hommes politiques. Le citoyen de base l'a compris depuis longtemps et c'est aussi pour cela qu'il écoute les théories du complot.
C'est à la science, à la justice et à la presse de donner des éléments pour remettre les personnes dans la réalité mais c'est pas en dénigrant de haut ces pensées que cela va les arrêter.
Le combat politique est truffé de complot, d'alliances cachées pour s'emparer du pouvoir ou faire tomber des hommes politiques. Le citoyen de base l'a compris depuis longtemps et c'est aussi pour cela qu'il écoute les théories du complot.
Oui, mais peut-être y a-t-il de la part des zélites un complot- écran de fumée pour que le populo morde à tout un tas de complots qui détourneront son attention du seul vrai complot : saigner à blanc le populo pour maintenir le luxueux entre-soi des zélites.
:)
L'analyse de DS n'est pas dépourvu d'intérêt, il y a quelque chose de cacher derrière cette déclaration de Martine Aubry. Je dirai qu'il y a une tentative de prendre date, même scénario lors de la démission de Taubira, elle aussi prenait date. Difficile de deviner l'intention caché pour l'instant, je ne suis pas devin, mais il est bien évident que tout cela relève d'un calcul et chaque mot, chaque fait, chaque geste est pesé et rien n'est laissé au hasard.
Martine Aubry n'est guère populaire et manque singulièrement de charisme . Je ne la vois pas dans la peau d'une présidentiable éligible. Ne pas perdre de vu qu'elle un bonne part de responsabilité dans l'échec de Jospin à la présidentielle de 2002. Les 35 heures, non revendiqués par les syndicats à l'époque ont été imposés au forceps. Il fallait trouver de l'argent, On a siphonné les économies de l'Unedic à l'époque entre autres et souvenez-vous il y avait plusieurs Smic et bon nombre de smicards se sont vus imposer le fait de ne plus pouvoir faire d'heurs supplémentaires, ce qui signifiait pour eux une baisse de salaire et nombre de petits salariés modestes en ont fait les frais et étaient vent debout contre cette loi, électeurs de gauche, ils se sont abstenus ou ont porté leurs suffrages sur un autre candidat. Ils n'ont peut-être pas complètement perdu la mémoire.
Martine Aubry n'est guère populaire et manque singulièrement de charisme . Je ne la vois pas dans la peau d'une présidentiable éligible. Ne pas perdre de vu qu'elle un bonne part de responsabilité dans l'échec de Jospin à la présidentielle de 2002. Les 35 heures, non revendiqués par les syndicats à l'époque ont été imposés au forceps. Il fallait trouver de l'argent, On a siphonné les économies de l'Unedic à l'époque entre autres et souvenez-vous il y avait plusieurs Smic et bon nombre de smicards se sont vus imposer le fait de ne plus pouvoir faire d'heurs supplémentaires, ce qui signifiait pour eux une baisse de salaire et nombre de petits salariés modestes en ont fait les frais et étaient vent debout contre cette loi, électeurs de gauche, ils se sont abstenus ou ont porté leurs suffrages sur un autre candidat. Ils n'ont peut-être pas complètement perdu la mémoire.
[quote=Evora]Il faut savoir qu'il existe des pays démocratiques où le fait de relayer ou créer des théories de complot ne peut donner lieu à des peines de prison tout simplement parce que la liberté d'expression est garantie par la constitution, sans limites du pouvoir, donc pas comme en France.
C'est quoi au juste comme théorie du complot qui pourrait vous mener en prison en France ?
C'est quoi au juste comme théorie du complot qui pourrait vous mener en prison en France ?
Ai-je même le droit d'en parler sur un forum sous la législation française ? Je ne le crois pas en tous cas je ne prendrai pas ce risque ici, même si je pourrais dire que je me détache de ce que j'évoque.
Le fait même de relayer ces théories complotistes autour du terrorisme est passible d'apologie. Le fait même d'évoquer que je les connais peut induire les agents de notre surveillance sur le fait que je pourrais me documenter sur des sources non autorisées et m'attirer ainsi les soupçons de la police administrative, voir une belle perquisition bidon sur note blanche, sans mandat.
Je peux vous le dire, la perquisition bidon, cela est arrivé récemment à des très proches, qui n'avaient aucun lien ni de prêt ni de loin avec le terrorisme, le complotisme, ni même la politique. Et vous ne le trouverez pas dans les stats des ministères ces perquisitions arbitraires, anonymes, sans mandat, jamais relayées par la presse pourtant.
Pour être un peu plus précis, allez reprendre des théories du complot version Daesh par exemple, vous allez voir ce qu'il en coûte. Cela ne fait pas pourtant de vous quelqu'un prêt à débarquer avec une arme pour tuer tout le monde et pourtant, c'est de la prison ferme qui vous attend, au minimum un belle note blanche.
Mais on peut se croire libre, oui, libre de rester dans la masse et sa prison panoptique.
Le fait même de relayer ces théories complotistes autour du terrorisme est passible d'apologie. Le fait même d'évoquer que je les connais peut induire les agents de notre surveillance sur le fait que je pourrais me documenter sur des sources non autorisées et m'attirer ainsi les soupçons de la police administrative, voir une belle perquisition bidon sur note blanche, sans mandat.
Je peux vous le dire, la perquisition bidon, cela est arrivé récemment à des très proches, qui n'avaient aucun lien ni de prêt ni de loin avec le terrorisme, le complotisme, ni même la politique. Et vous ne le trouverez pas dans les stats des ministères ces perquisitions arbitraires, anonymes, sans mandat, jamais relayées par la presse pourtant.
Pour être un peu plus précis, allez reprendre des théories du complot version Daesh par exemple, vous allez voir ce qu'il en coûte. Cela ne fait pas pourtant de vous quelqu'un prêt à débarquer avec une arme pour tuer tout le monde et pourtant, c'est de la prison ferme qui vous attend, au minimum un belle note blanche.
Mais on peut se croire libre, oui, libre de rester dans la masse et sa prison panoptique.
Mouais, difficile de m'exprimer sur ce qui est arrivé à vos proches, je ne connais ni qui, ni quoi, ni quand, ni où...
A la limite peu importe. D'une part vous faites surtout état des actions de surveillance, de vous retrouver fiché etc... Et ça, c'est pas spécifique à la France, mais on les retrouve également dans ces pays où "la liberté d'expression est garantie par la constitution", inutile de s'appesantir sur la NSA.
Et d'autre part, ceci n'a (à mon sens) rien à voir avec des théories complotistes, dont l'expression doit respecter un certain nombre de lois, comme toute autre expression publique. Notamment, l'auteur est responsable en cas de propos injurieux, diffamatoire, appelant à la haine, négationiste, etc... Dans ces limites il est possible de tenir tout un tas de discours absurde et débile, on en a de nombreux exemples.
Alors bon, on peut se croire libre, on peut aussi être parano. Ca dépend si on préfère la pilule bleue ou rouge de matrix, ou le bad trip à la total recall.
A la limite peu importe. D'une part vous faites surtout état des actions de surveillance, de vous retrouver fiché etc... Et ça, c'est pas spécifique à la France, mais on les retrouve également dans ces pays où "la liberté d'expression est garantie par la constitution", inutile de s'appesantir sur la NSA.
Et d'autre part, ceci n'a (à mon sens) rien à voir avec des théories complotistes, dont l'expression doit respecter un certain nombre de lois, comme toute autre expression publique. Notamment, l'auteur est responsable en cas de propos injurieux, diffamatoire, appelant à la haine, négationiste, etc... Dans ces limites il est possible de tenir tout un tas de discours absurde et débile, on en a de nombreux exemples.
Alors bon, on peut se croire libre, on peut aussi être parano. Ca dépend si on préfère la pilule bleue ou rouge de matrix, ou le bad trip à la total recall.
J'aimerai connaître le nom de ces pays idéaux qui laissent libre toute expression. C'est que l'action y est peut-être plus fortement repprimée à la racine, qu'il n'y a aucun risque que les paroles soient suivies d'effets?
Il y a peut-être un peu de stratégie politique, mais cela faisait longtemps que je n avais pas été fière d,un ou d'une politique. Et la, c est le cas