Une belle histoire d'Océan
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Eh bien c'est justement le propos de la chronique: comment réagir avec bienveillance quand on ne dispose pas de tous les codes? Personnellement je n'ai jamais été confronté à cette situation dans mes connaissances, mais je serais probablement aussi e(...)
Très belle chronique je trouve, qui traduit bien mieux que je ne l'aurais fait l'impression que m'a faite cette vidéo où je n'ai pas reconnu au début celle que je ne connaissais que par ses pétulantes et engagées chroniques dans « Arrêt sur images ».
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La manière dont M. Schneidermann parle des personnes transgenres me met légèrement mal à l'aise. Ça se voit qu'il ne pense pas à mal, qu'il essaye de bien faire, mais au final ça trahit le fait que, même chez les progressistes, cette question est si (...)
Derniers commentaires
Un pincement au coeur à l'idée de perdre une copine, mais impatient de rencontrer un bon copain.
Sacrée Danielle.
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https://www.youtube.com/watch?v=-vDUY4TAw98
Un palmarès du Festival de Cannes essentiellement masculin. Comme toutes les années.
Le prix de l'interprétation féminine est toutefois attribué à une femme.
bienvenu Océan, et bon retour a Daniel qui redeviens 'normal' là.
Percutée moi aussi,
Émue par la vidéo d'Océan,
Toujours adoratrice d'Océan.e !
Très ému par votre réaction sincère. Vos mots étonnés et votre bienveillance sont, il n'en fait aucun doute, à la hauteur de votre amitié avec Océanerosemarie. Une fragilité assumée, stupéfaction du coeur. Bravo Daniel. J'ai tout de suite regardé la vidéo. Seconde baffe. Hyper touché, Océan est tout comme vous étonné de lui même, de cet enregistrement entrain de se graver. Très très ému, je comprends alors d'où venait votre propre émotion : Océan, un peu solennel, sa parole, évidemment sincère, et bienveillante avec le spectateur bousculé. La classe de deux belles personnes.
Magnifique texte/poésie.... Une belle ode à un Être Humain doté en plus d'un grand courage, Océan
Ils/elle/il a/ont eu raison. Océanerosemarie, c'etait long et difficile à mémoriser.
Océan, c'est beaucoup plus facile....
Marrant la synchronicité parfois... Je viens de terminer un petit jeu sur mobile, je ne dévoile pas grand chose en disant qu'il tourne autour de la question LGBTQ... Pas très complexe (pour qui aime les jeux d'énigme) ni très long, il se rattrape par la profondeur du "scénario" qu'il aborde (développé en étroite collaboration avec des personnes de la communauté LGBTQ)...
Comme Daniel, c'est un monde que j'ai du mal à appréhender et justement, j'y ai appris des choses dans ce jeu...
Bref, je pose ça là, ça s'appelle "A normal lost phone" : l'idée c'est que vous tombez sur un téléphone perdu et que vous cherchez à qui il appartient... Il coûte 3€ (ce qui peut être un peu cher mais c'est du jeu indé donc bon...)
Et bien sûr, bienvenue à Océan & Kris !
Bonne route Océan , que la vie te soit douce !
0céane me faisait marée.
Océan nous donnera son ironie très légère ( palourde )
( j'ai honte )
Océane est un qualificatif, Océan est un tout. L'authenticité de Daniel est aussi un tout. Etre qui nous sommes et exister tels qu'en nous mêmes c'est écouter ce que vivre veut dire. Merci immense à Océan et à Daniel qui ont illuminé de leur sens cette journée.
Aucun rapport avec Océan mais je pose ça là : Double page complètement délirante de l'Obs sur les "nouvelles radicalités" : https://twitter.com/albertinsimonet/status/997236286393069573 avec Jean-Yves Camus, qui est visiblement aussi bon politiste que je ne suis bon communiant. C'est à dire très peu.
Bravo! Très jolie chronique sensible et très belle explication d'Océan. Ça m'a donné les larmes aux yeux. Ceci dit je regrette un peu, car je le·la trouvais très sexy et très joli·e comme ça dans sa double identité, et surtout je trouve que son discours était plus fort politiquement parlant venu d'une femme ( même d'une femme en transition).
Les femmes ont tellement besoin de personnes qui incarnent cette force, cette liberté!
Il est vraisemblable que le prochain coming out de Chikirou suscitera ici beaucoup moins d'attendrissement.
Conseils de lecture : Lettre à une petiote sur l'abominable histoire de la bouffe industrielle de Fabrice Nicolino.
Le Lambeau de Philippe Lançon, superbe et poignant récit de l'interminable calvaire qui a suivi son massacre.
Personne, après l'avoir lu, n'osera plus jamais traiter les rescapés de Charlie Hebdo, d'"éclopés".
Merci pour cette chronique sensible. Tous mes vœux de beau voyage à Océan. Une question ouverte, à propos de ce qui est dit dans la vidéo : est-il compatible d'être mégalo et de gauche ?
A lire certains commentaires nauséabonds et putrides et putrescents et malsains et pernicieux, on regrette que leurs auteurs ne puissent changer de cerveaux et de les voir un jour faire leur "coming-out" en annonçant qu'ils étaient devenus humains et qu'ayant assaini leurs misérables circonvolutions cérébrales, ils ont enfin rejoint la compagnie des hommes et des femmes (et en l'occurrence aussi des trans) de bonne volonté
J'ai apprécié l'humour d'Océanerosemarie, je ne vois aucune raison de jeter l'ancre et de ne pas continuer d'aimer Océan.
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J'appréciais beaucoup les chroniques sur ASI de OceaneRoseMarie désormais devenue Ocean.
Pourquoi ça s'est arrêté ?
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Très belle chronique je trouve, qui traduit bien mieux que je ne l'aurais fait l'impression que m'a faite cette vidéo où je n'ai pas reconnu au début celle que je ne connaissais que par ses pétulantes et engagées chroniques dans « Arrêt sur images ».
Comme le dit Nausicaa, elle fait aussi apparaître la difficulté — me semble t-il assumée par Daniel et que je ressens aussi — de se positionner quand on est plein d'empathie en général mais que, en partant de ce que l'on est, on a du mal à réaliser intimement ce que peut ressentir Océan et les nombreuses autres personnes dans sa situation.
Jolie réponse, Daniel.
Des manchettes lointaines, des émissions indifférentes, se rassemblent soudain comme un petit chat sauvage, et te sautent à la figure.
J'ai l'impression que le petit chat sauvage n'a pas trouvé sa place dans cette phrase.
La manière dont M. Schneidermann parle des personnes transgenres me met légèrement mal à l'aise. Ça se voit qu'il ne pense pas à mal, qu'il essaye de bien faire, mais au final ça trahit le fait que, même chez les progressistes, cette question est si mal connue et incomprise qu'elle débouche sur un vocabulaire et un angle confus.
Notamment sur cette thématique tarte à la crème et fausse de la "disparition", ou de la "transformation", alors que la personne reste fondamentalement la même puisqu'elle ne fait que révéler au dehors ce qu'elle a toujours été au dedans. C'est une mise en conformité de l'apparence avec son être, donc qui aimait la personne auparavant ne peut que l'aimer davantage. Au final, le billet donne l'impression d'une incompréhension sombrement mâtinée de transphobie au sens propre du terme : la peur de ce qu'on ne comprend pas, la peur du changement, la peur de l'inconnu. Comme l'auteur est plutôt bienveillant, il refoule cette peur, mais on sent qu'il doit tout de même faire une forme de deuil, ce qui est à mon sens hors-sujet puisqu'Océan (heureusement) n'est pas mort ; au contraire il n'a jamais été aussi vivant.
" Il y a toute l'immensité de la mer dans une goutte d'eau" ( Pierre Reverdy, je crois)
que celle-ci soit Océane, ou Océan j'y puiserai les rêves et les mots d'un être qui n'est, qui naît et sera.
Zabou 29, je n'ai rien de spécial contre vous. Pourtant, comment dire : vos commentaires m'ennuyent profondemment. Vous avez le droit de les faires, de vous exprimer ici abondamment (et plus que de raison ?)A l'heure où j'écris, vous occupez le tiers de l'espace, la question n'est pas là.
Ce n'est pas non plus sur le fond de ce que vous dites que j'aurais à redire. Je ne suis pas choqué, je ne suis pas bousculé, ni agacé par ce que vous dites. Non, c'est juste de l'ennui. Un ennui profond et tenace, un baillement qui me vient des profondeurs et qui fait qu'à l'apparition de votre pseudo dans la liste, je zappe vite fait.
Sans vouloir créer de diversion, juste parce que l’idée de l’actualité qui te percute, hier soir, par mail, j’apprenais que le jeune homme décédé des coups de couteau du jeune allégeant à daesh, était du département de philosophie de Paris 8 en master alors que j’y étais encore pour un doctorat, après y avoir passé les précédents diplômes. Ça percute effectivement...
Serait-ce possible de vous informer correctement avant d'écrire sur les personnes transgenres (non, on ne dit pas "les trans" tout simplement, on dit "les personnes trans(genres)", et encore heureux que vous n'ayez pas écrit "transexuelles")? Au lieu de "suivre de loin" leurs histoires... Vous auriez par exemple appris que le deadnaming est très peu apprécié par les personnes trans (on n'utilise pas le nom "précédent", on n'utilise que le nom qu'iels ont choisi après leur coming out trans - dans ce cas-ci, considérant la presonne publique, on aurait éventuellement pu dire: "Océan, connu auparavant sous le nom d'Océanerosemarie"). De la même manière, on ne dit pas "elle est devenue un homme", on dit plutôt "il a fait son coming out en tant qu'homme trans". En effet, un homme trans a toujous été un homme, simplement, les médecins ne lui ont pas assigné à la naissance le genre qui lui correspond. Il ne s'agit donc pas d'une "disparition", mais bien d'une révélation, qui fait suite à un long processus de réflexion sur son identité et d'exploration, ...
Chapeau en tout cas à l'éditorialiste qui réussit à faire que chaque histoire tourne autour de lui-même ("l'actu te percute personellement", vous avez travaillé avec, et alors?)... L'histoire des personnes trans ne concerne personne d'autre qu'elleux-mêmes. La meilleure manière d'en parler, c'est encore de leur laisser la parole. Mais surtout pas de commencer un article avec ce genre de phrases...
La "belle histoire" dont vous parlez Daniel, à la fin, c'est celle de l'exploration de l'identité sexuelle et de genre. Et cette exploration est de plus en plus visible et semble se faire chez de plus en plus de gens. Et c'est tant mieux. Mais, pas de hasard: ces annonces ont été faites hier car c'était la journée mondiale contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie. Il s'agissait de marquer le coup, alors que ces discriminations sont toujours bien présentes, en Europe occidentale, à l'école, dans le foot, dans l'administration, dans les hôpitaux, dans l'administration, la justice et la police, dans le monde professionel, dans le privé (il suffit de voir le nombre de personnes trans assassinées) et le sont encore plus dans une grande partie du reste du monde.
Le mot de la fin (s'adresse à tout le monde): informez-vous, et surtout respectez les identités et les personnes.
Eh bien c'est justement le propos de la chronique: comment réagir avec bienveillance quand on ne dispose pas de tous les codes? Personnellement je n'ai jamais été confronté à cette situation dans mes connaissances, mais je serais probablement aussi emprunté que le tôlier face à cette situation.
Doit-on s'«informer correctement» avant de pouvoir adresser la parole à un de nos proche? Doit-on lire des livres, consulter des sites, pré-déterminer à quelle mouvance notre ami se ratache (car il y a sûrement des avis différents dans les communautés trans*)? Ou doit-on demander un mode d'emploi à la personne?
«Chapeau en tout cas à l'éditorialiste qui réussit à faire que chaque histoire tourne autour de lui-même»
Oui, c'est le principe de la chronique généralement, et clairement le principe de celle-ci. C'est fou non? Ce n'est pas un éditorial mais la «chronique du matinaute».
Merci pour votre commentaire ; j'adhère totalement à chacun des propos de votre réponse.
Je me permet, malgré tout, de rajouter une remarque : la personne à l'origine de votre réaction porte comme un étendard le "manque de respect" dans la chronique de Daniel.
Quand on sort des des grands mots, perso je sors des injonctions brutales ===> DEFINIR l'irrespect.
C'est quoi l'irrespect selon elle ????
Sans redéfnir cette notion, son article ne tient pas debout.
Ensuite, elle déroule tout un vademecum afin expliquer la manière de parler d'une personne en exploration intrinsèque de son corps...
C'est marrant mais... Au départ, c'était censé abattre des normes trop lourdes qui emprisonnent....
Et puis, d'un seul coup, on parle de "il faut faire comme ça comme ça, pas faire du "name spalding" (oui j'invente le mot parce que j'ai rien compris à son charabia)....
Eh ben mais dis donc...
C'est pas un établissement de NOUVELLE NORME à laquelle on DOIT se plier ??? mmmmm ????
Eh oui... On essaie de chasser une norme (bonne, mauvaise ?) et puis ben, y'en a une autre qui apparait....
C'est ballo.t-(t)-[.S*]
@micalement,
Klérian.
Humain c'est du genre ? La discrimination ne serait elle pas en l'occurrence la plus primaire des violences allant parfois jusqu'au meurtre contre qui de nous mêmes nous révèle l'Autre et que nous n'avons pas le courage d'être et de devenir?Identité : c'est quoi déjà?
En effet, un homme trans a toujous été un homme, simplement, les médecins ne lui ont pas assigné à la naissance le genre qui lui correspond.
Pourriez-vous m’expliquer cette notion ?
Par exemple, comment peut-on connaître le genre d’une personne à la naissance ?
Ah ! si, en posant la question j’ai la réponse ; on ne peut pas. Donc, les médecins non plus. C’est ça ?
Mais, du coup, c’est quoi « être un homme », « être une femme » ?
Bienvenue dans ce monde (pas toujours marrant) à Océan, qui le reste (marrant !)
concomitant (coquille)
Bon courage à Océan (même si, quitte à choisir un prénom masculin, il y avait peut-être mieux, enfon bon c'est son histoire, pas la mienne).
Sinon, Daniel, vous suivez ce qui se passe en Italie ? Le M5S qui s'allie aux fachos, ça ne mérite pas une petite chronique du matinaute ? Peut etre pour lundi.
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Je me demande si à force de trop vouloir dé-genrer on ne re-genre pas ? ou si c'est seulement pour "déranger" ?