Commentaires
Un plaisir pervers du matin
Un des plaisirs les plus pervers offerts aux matinautes
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Plaisir ... petit-déj ... info
Je ne sais pas si c'est pervers, mais j'ai du mal à comprendre ce "plaisir" qui consiste à se plonger dans l'info au petit-déj'.
Ça ne me surprend pas tant que ça que DS fasse partie de ceux qui aiment, ont besoin (?) de se brancher avec le monde au réveil. Mais que ce fonctionnement m'est étranger !!
La crise dans le café, les morts dans le jus de fruit, muesli d'épidémie, tartines de catastrophes naturelles, avec du chômage, de la misère, des petites phrases à la con de politiciens à la con relayées par des journalistes à la con ... moi, ça me renverrait illico au plumard, et pour le restant de la journée.
Je ne sais pas si c'est pervers, mais j'ai du mal à comprendre ce "plaisir" qui consiste à se plonger dans l'info au petit-déj'.
Ça ne me surprend pas tant que ça que DS fasse partie de ceux qui aiment, ont besoin (?) de se brancher avec le monde au réveil. Mais que ce fonctionnement m'est étranger !!
La crise dans le café, les morts dans le jus de fruit, muesli d'épidémie, tartines de catastrophes naturelles, avec du chômage, de la misère, des petites phrases à la con de politiciens à la con relayées par des journalistes à la con ... moi, ça me renverrait illico au plumard, et pour le restant de la journée.
[quote=Le matinaute]"On savait déjà, depuis une enquête de Mediapart, que s'est développé, au bénéfice d'une poignée de profs de droit constitutionnel, un marché de niche dit des "portes étroites". Autrement dit, de notes hyper pointues, payées à prix d'or, et exclusivement destinées aux "Sages" (c'est ainsi une de ces notes qui avait amené le Conseil à décréter inconstitutionnelle la taxe de 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros). Mais tout de même, qu'ont-ils inventé cette fois-ci ?
Fun fact : le Conseil d'Etat, dont le rôle est de rédiger les lois que le président et les ministres veulent faire passer, et le Conseil Constitutionnel, chargé de vérifier la conformité de ces mêmes lois au regard de la Constitution, se partagent (avec le Ministère de la Culture) les locaux du même bâtiment, le Palais Royal. Qui peut croire qu'ils ne communiquent entre eux à aucun moment ?
Incidemment, les deux - comme du reste la presque intégralité des hautes institutions administratives françaises - sont composés très majoritairement d'énarques, lesquels ne sont pas réputés, malgré ce qu'ils croient, pour leur compétence en droit (public ou autre) : il se trouve que ce n'est pas une discipline qu'on maîtrise parfaitement en deux ans de formation. L'ENA, une belle machine à produire des gens qui ont de vagues avis sur tout et des compétences sur pas grand chose (et encore, c'est une présentation optimiste)...
Si des "profs de droit constitutionnels", qui ont bossé dix ou douze ans pour acquérir les connaissances et les compétences que ceux qui nous gouvernent n'ont pas, se font "payer à prix d'or" pour pallier à ces manques, sur le principe, ça ne me choque pas vraiment. Si, comme l'affirme Mediapart, cela sert de cheval de Troie pour les lobbies, c'est effectivement dommageable. Mais quand toute la baraque est parcourue de failles de trois mètres de large, on peut se demander si l'essentiel de la faute revient au cambrioleur qui s'y "faufile" ou aux habitants à qui ne vient pas l'idée de rebâtir de fond en comble.
Dernière question pour le matinaute (ou pour toute autre personne capable d'apporter la réponse, que je n'ai pas) : comment se fait-il qu'aux quatre cinquièmes de son quinquennat, Hollande comptabilise déjà plus de lois partiellement ou intégralement retoquées par le Conseil constitutionnel (une bonne trentaine) qu'il n'y en a eu sous les deux mandats de Chirac et celui de Sarkozy réunis (et c'est peu dire que ce dernier n'était pas connu pour son amour de la Constitution) ??
Fun fact : le Conseil d'Etat, dont le rôle est de rédiger les lois que le président et les ministres veulent faire passer, et le Conseil Constitutionnel, chargé de vérifier la conformité de ces mêmes lois au regard de la Constitution, se partagent (avec le Ministère de la Culture) les locaux du même bâtiment, le Palais Royal. Qui peut croire qu'ils ne communiquent entre eux à aucun moment ?
Incidemment, les deux - comme du reste la presque intégralité des hautes institutions administratives françaises - sont composés très majoritairement d'énarques, lesquels ne sont pas réputés, malgré ce qu'ils croient, pour leur compétence en droit (public ou autre) : il se trouve que ce n'est pas une discipline qu'on maîtrise parfaitement en deux ans de formation. L'ENA, une belle machine à produire des gens qui ont de vagues avis sur tout et des compétences sur pas grand chose (et encore, c'est une présentation optimiste)...
Si des "profs de droit constitutionnels", qui ont bossé dix ou douze ans pour acquérir les connaissances et les compétences que ceux qui nous gouvernent n'ont pas, se font "payer à prix d'or" pour pallier à ces manques, sur le principe, ça ne me choque pas vraiment. Si, comme l'affirme Mediapart, cela sert de cheval de Troie pour les lobbies, c'est effectivement dommageable. Mais quand toute la baraque est parcourue de failles de trois mètres de large, on peut se demander si l'essentiel de la faute revient au cambrioleur qui s'y "faufile" ou aux habitants à qui ne vient pas l'idée de rebâtir de fond en comble.
Dernière question pour le matinaute (ou pour toute autre personne capable d'apporter la réponse, que je n'ai pas) : comment se fait-il qu'aux quatre cinquièmes de son quinquennat, Hollande comptabilise déjà plus de lois partiellement ou intégralement retoquées par le Conseil constitutionnel (une bonne trentaine) qu'il n'y en a eu sous les deux mandats de Chirac et celui de Sarkozy réunis (et c'est peu dire que ce dernier n'était pas connu pour son amour de la Constitution) ??
Une petite enquête @si ?
La procédure de nomination de Mathieu Gallet à Radio France qualifiée d'"opaque" et "hors sol"
La procédure de nomination de Mathieu Gallet à Radio France qualifiée d'"opaque" et "hors sol"
Et bien entendu, black out @sien sur la sortie imminente de La France pour la vie.
[...]
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Les lobbyistes à la lanterne
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
Les lobbyistes on les pendra
[...]
PatriceNoDRM
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Les lobbyistes à la lanterne
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
Les lobbyistes on les pendra
[...]
PatriceNoDRM
S'il est juste que les lobbies mettent une pression folle dans tous les domaines les concernant, je trouve légitime de demander aux mutuelles, qui ne sont pas vraiment à plaindre, dans quel délai elles comptent payer les médecins. Vu le temps qu'elles prennent pour nous rembourser, les médecins ont de quoi s'inquiéter.
Nous dirons que cette disposition aurait permis au plus pauvres d'aller se faire soigner, d'où augmentation des dépenses d'une Sécurité Sociale déjà largement en faillite.
C'eût été maladroit.
PG
C'eût été maladroit.
PG
"il n'existe aucun lobby des malades, lequel ne saurait d'ailleurs vers quels "Sages" se tourner, le conseil constitutionnel statuant en dernier ressort."
Pas tout à fait...
Une loi déférée au Conseil a priori (avant promulgation donc) peut toujours être soumise à l'appréciation de la CEDH après sa promulgation.
Tel est par exemple le cas de la loi Renseignement du 24 juillet dernier, dont le barreau de Paris a contesté la conventionnalité devant le juge de Strasbourg.
Croisons les doigts pour que la CEDH fasse, sur ce sujet comme sur d'autres, le travail que le Conseil, qui n'est plus que l'ombre de sa fonction, n'a pas effectué.
Pas tout à fait...
Une loi déférée au Conseil a priori (avant promulgation donc) peut toujours être soumise à l'appréciation de la CEDH après sa promulgation.
Tel est par exemple le cas de la loi Renseignement du 24 juillet dernier, dont le barreau de Paris a contesté la conventionnalité devant le juge de Strasbourg.
Croisons les doigts pour que la CEDH fasse, sur ce sujet comme sur d'autres, le travail que le Conseil, qui n'est plus que l'ombre de sa fonction, n'a pas effectué.
Il manque un lobby dans cette affaire.
C'est celui des "logiciels" et des boîtes "start-up" de gestion des feuilles de maladie de médecins, infirmiers...qui pèsent car il va y avoir de la maintenance, de la résolution des problèmes "on-line", des mises à jour grassement chères... que du cash.
Vas-y roule la boule.
C'est celui des "logiciels" et des boîtes "start-up" de gestion des feuilles de maladie de médecins, infirmiers...qui pèsent car il va y avoir de la maintenance, de la résolution des problèmes "on-line", des mises à jour grassement chères... que du cash.
Vas-y roule la boule.
Les lobbies plus forts que tous, impérieux, dominateurs .Où sont la Démocratie ? la Fraternité ? l'Egalité ?
La France d'en haut, comme disait l'autre, écrasera toujours l'autre.
La France d'en haut, comme disait l'autre, écrasera toujours l'autre.
Merci pour l’explication.