Viande : "Le bas prix est source de maladie"
Et en plus du reste, la viande donnerait le cancer ! Que le steak surconsommé soit un gros producteur de gaz à effet de serre, qu'il contribue à la déforestation, qu'il soit parfois produit au prix de terribles souffrances animales, on le savait déjà. Mais une étude de l'OMS, publiée cette semaine, affirme qu'en plus la viande rouge serait cancérigène. Enfin, quand on y regarde de plus près, c'est tout un petit peu moins clair. Occasion de passer en revue les tenants et les aboutissants, les pièces à conviction du procès de la viande. Pour en débattre, deux invités : Périco Légasse, rédacteur en chef gastronomie à l'hebdomadaire Marianne et présentateur de l'émission Manger c'est voter (Public Sénat), et Pierre Hinard, agronome, éleveur et ancien directeur du service qualité d'une importante société d'abattage et de découpe, auteur d'un livre intitulé Omerta sur la viande, très critique sur la filière.
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Derniers commentaires
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Pourquoi, encore une fois, ne pas avoir invité de scientifique ou à tout le moins, de nutritioniste. Qu'est-ce que des "points de vue" de journalistes ou d'auteur peuvent apporter à la vérité ?
- Aucune étude scientifique n'a pu montrer de différence entre une viande de luxe, une autre moins coûteuse ni même "bio", que ce soit sur l'effet sur la santé ou la qualité nutritionnelle ce qui contredit totalement les assertions présentées (à taux de graisse identique évidemment).
- Pourquoi avoir rapidement coupé et rapidement oublié que sans la production conventionnelle les français - habitant pourtant un pays riche - ne mangeraient pas à leur faim.
- On a droit à des sorties du genre "le végétal est apaisant", c'est sans doute pour cela qu'Hitler était végétarien !
Pourquoi, une fois encore, pour ce genre de débat, ne pas inviter de médecin, de nutrionniste, ... ?
- la transformation-conservation: ajout de produits chimiques qui interagissent avec les molécules présentes dans la viande, afin d'améliorer/exalter le goût et/ou de conserver.
- le mode de cuisson: éviter le contact direct de la viande avec une source de chaleur élevée - Pas uniquement la flamme d'ailleurs, mais aussi les revêtements anti-adhésifs - car risque de dénaturation des composants.
- l'élevage: oui, c'est évident, ce que la bête va manger va se retrouver dans sa chair!
Voilà tout est dit! et là... patatras Périco Légasse "accuse" le journaliste du Monde d'être végétarien! Pff je m'ennuie là!
"Et j'ai connu aussi des super familles qui se débrouillaient super bien malgré des conditions objectivement difficiles."
mr Périco Légasse je vous indique 2 bonnes boucheries en Auvergne:
celle de Pongibaud
celle de Manzat
là, vous savez ce que vous mangez;
3 questions sur la viande:
- quid des catalogues "style redoute" pour choisir "la semence" qui engendredra 1 veau avec + ou - de viande;
la génétique n'a-t-elle pas aussi une influence ? ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanc_bleu_belge )
à noter que même dans un parc de laitières, tous les veaux à naître ne sont pas des femelles donc des laitières,
aussi on insémine la moitié du parc avec des semences "blanc bleu", race à viande car on y gagne à la vente des veaux ...
d'ailleurs il y a des races de vache qui disparaissent parce-qu'elle ne sont ni performante en race à viande
ni en race bonne laitière ;
à noter que les veaux "blanc bleu" sont tellement gros qu'il faut souvent faire des césariennes aux mères;
- l'engraissement des veaux
les petits éleveurs que je connais vendent leurs veaux à ???; beaucoup de ces veaux partent en Italie et au Maroc
"se faire engraisser" et reviennent en France; pourquoi ?
j'aimerais avoir des détails sur ces "centres" d'engraissement: qu'est-ce qu'on donne à manger aux veaux ?
et oui, il y a quelques années les sétois ( port de Séte ) en se réveillant ont vu des troupeaux dans la rue qui prenaient
le bateau pour aller au Maroc !
- les abattoirs
merci d'avoir évoqué les abattoirs: la plupart de la viande que nous mangeons est hallal, effectivement;
un éleveur d'Auvergne m'a dit que ses veaux achetés par Leclerc partaient en Normandie dans un abattoir choisi par Leclerc;
j'ai cru comprendre que tous les veaux achetés par Leclerc partaient dans cet abattoir (????)
1 autre éleveur ( vache laitière ) avait une boucherie: il amenait ses vieilles laitières réformées à l'abattoir; il a rencontré un
gars qui amenait vraiment une vieille carne et elle a été estampillée viande de qualité supérieure;
bref, j'ai l'impression que dans les abattoirs c'est vraiment pas clair mais pas clair du tout:
comment avoir 1 contrôle efficace ?
Quand parlera-t-on gaiement de végétarisme (responsable) sans ironique compassion ou condescendante commisération poisseuse?
Cette tirade m'a fait mourir de rire. Avec la gestuelle et le ton, y'avait du Kaamelott là-dedans...
Et puis après je me suis rappelé qu'il avait raison... alors ça m'a un peu déprimé. En tout cas, j'ai eu la maigre satisfaction de savoir que d'avoir payé mon steack 25$ la livre (système impérial oblige...) depuis maintes années parce que je me méfiais des viandes pas cher, et bah c'était effectivement pas bête.
Mais tout de même, quel tirade...
IL faudra y passer coute que coute, cela ne veut pas dire que manger de la bonne viande les jours de fêtes soit hors de porté...
Vegetarisme n'est pas un gros mot !
M. Périco Légasse ne doit voir que le haut de l'iceberg, il suffit de voir comment les agriculteurs traite les ragondins à la manif de Nantes...
https://www.youtube.com/results?search_query=agriculteur%20les%20ragondins%20%C3%A0%20la%20manif%20de%20nante
yann
Et les titi parisiens du XIXème siècle qui plantaient le moindre bourgeois qui osait foutre un pied dans les quartiers pauvres, ils devaient surement manger de la bouffe encore plus industrielle du coup non ?
Avant de chercher à expliquer l'agressivité des jeunes de banlieue faudrait déjà prouver qu'ils sont plus agressifs que ne l'ont toujours été les opprimés dans toutes les sociétés... Cramer des voitures et insulter les flics c'est plus ou moins agressif que de promener les têtes des nobles sur des piques ?
Grâce à Périco Légasse et Pierre Hinard la paix sociale c'est facile : filez du bio aux pauvres et ils accepteront toutes les humiliations avec le sourire !
Le regret de la France d'hier est grand, hélas oui messieurs le général est parti, avec lui Mendès France et Clémenceau s'en sont allés. Les valeurs de la France ont disparu. Sur les frontons de nos écoles et nos mairies, la devise de la France "Côte de boeuf, Aligot, Saucisse" a été rayée, effacée. Une France forte, une France puissante se mesure au mètre ruban au niveau de l'ombilic de ses dirigeants. Erreur politique première de M Hollande: son régime préelectoral et quand à ce pauvre M. Sarkozy, même pas capable de s'en jeter un petit dans le gosier. M Légasse pose la vraie question, un français est-il crédible sans son verre de rouge? Et toutes celles qu'il oublie ( sans son béret, sans ses espadrilles, sans son camembert au lait cru.)
Et oui, la France va mal y'a qu'à regarder ses banlieues. Et là notre présentateur se veut politique, en fait la solution est toute trouvée, mais nos politiques ne sont pas assez audacieux. L'arme politique est là! Il leur faut une laitue!! Bah oui pas étonnant qu'on devienne délinquant quand on mange des kébabs.
Voilà le propos de m. Légasse y'a plus rien en France, plus de cochons, plus de vaches plus de laitues juste de la "merde qu'on met dans des boîtes, dans notre congélateur". Mais, s'il vous plaît, M. Légasse, n'en ajoutez pas trop dans notre téléviseur.
[large]C'est pas possible de changer cette photo ? Elle donne envie de fuir la page d'accueil !![/large]
( ne pas la remplacer par une image des abattoirs SVP).
une demi phrase, une interruption, une phrase, une interruption.... sans arret.
Dommage.
j'ai été très intéressé par cette émission et la qualité des deux intervenants ! tous ces commentaires négatifs si ce ne sont agressifs seraient ils le fait justement de ces lobbyistes divers ( FNSEA, LECLERC, importateurs de soja, admirateurs européens du TAFTA , etc.. ) à l' origine de notre empoisonnement programmé ?
J’ai arrêté à ce moment, désolée, déjà que glisser « Alain de Benoist » durant ce sujet de débat, euh…
(Ne parlons pas de « banlieues, sucre et gras », ça a déjà été évoqué dans le forum.)
Aussi, sur la personne chargée de la qualité de la viande dans le abattoir. Je vois dans cette vidéo que soumettre les animaux à moins de stress, améliore la qualité de la viande, et que 50% des abattoir américain ont investi dans cette direction. Alors pourquoi les abattoir français n'ont pas une incitation similaire pour suivre la même démarche.
Merci donc.
(1) La viande rouge ne donne pas le cancer, c'est sa consommation au delà de 70 g/j (500 g/semaine) qui serait selon plusieurs études épidémiologiques d'observations sur des populations importantes être associées à une augmentation faible mais significative du risque de cancer colorectal. Cependant, cette association varie selon la nature des études (je ne rentre pas dans le détail) ce qui conduit l'OMS à qualifier ce lien de probable et non pas de convaincant. Il reste donc un peu d'incertitude sur l'existence même de ce lien.
(2) Aucune étude ne permet de faire une distinction selon le mode de production de la viande. Impossible donc de dire si la viande bio ou toute autre viande supposée de qualité supérieure est moins susceptible d'entrainer un risque de cancer qu'une viande dite "industrielle".
(3) Les études épidémiologiques ne permettent pas de dire ce qui dans la viande pourrait être responsable de l'augmentation du risque de cancer. Quelques travaux suggèrent un rôle du fer héminique, corroborant les résultats d'études expérimentales chez l'animal mais on ne peut pas encore être totalement affirmatif sur ce point.
(4) Pourquoi cette quantité de 70 g/j ? Tout simplement parce que c'est la quantité moyenne consommé par les plus faibles consommateur de viande rouge dans les pays occidentaux. Ces faibles consommateurs servent de référence dans les études épidémiologiques sur les liens entre consommation de viande et santé. Pourquoi pas des végétariens comme référence ? parce que les végétariens ont une alimentation qui ne diffère pas seulement de celle des consommateurs de viande rouge sur cet aliment, mais consomment également beaucoup plus de fruits et légumes, de légumineuses, de céréales, moins d'alcool, et qu'en plus ils ont souvent un mode de vie plus sain. Autant de "facteurs de confusion" qui pourraient eux aussi expliquer un plus faible nombre de cancer dans cette population indépendemment de la non consommation de viande. Ces facteurs de confusion sont moins nombreux lorsque l'on compare faibles consommateurs et forts consommateurs.
(5) Le mode de préparation de la viande pourrait être un des facteurs associé à l'augmentation du risque de cancer, mais les preuves sont encore limitées. Les études épidémiologiques ne permettent pas de conclure sur ce point. Si on suspecte depuis longtemps la cuisson au barbecue qui génère des hydrocarbures aromatiques polycycliques connus pour être cancérigènes, on pense que dans le cas de la viande rouge, le risque existe aussi avec d'autres modes de cuisson et serait lié à la viande elle-même (peut-être le fer héminique du point 3).
Dernière précision : rien de nouveau sous le soleil. Les études sur lesquelles s'appuie l'OMS pour ses recommandations de modération sont connues depuis plusieurs années et déjà prises en compte par les différentes autorités de santé publiques nationales dans l'élaboration de recommandation diététiques pour les populations. 70 g/j, c'est un steack ou une côte de porc ou une portion de boeuf bourgignon tout les deux jours. C'est largement suffisant pour se faire plaisir, c'est bon pour le porte-monnaie et pour l'environnement. Et ne pas oublier que les autres facteurs de risques de cancer (sédentarité, surpoids et obésité, faible consommation de fibres et fruits et légumes, alcool, contaminants d'origine environementale, prédisposition génétique) ont un poids beaucoup plus important que la consommation "excessive" de viande rouge...
Je veux bien croire le monsieur agronome quand il nous dit que certains abattoirs font les choses bien et proprement, mais en fait j'aimerais bien VOIR les techniques d'abattages qui sont considérées comme correctes. Vraiment, juste voir ce qui est considéré unanimement comme bien, là seulement on pourrait juger.
(Par contre Sébastien ne semblait pas très convaincu par les démonstrations du chroniqueur de Marianne : http://imgur.com/GPIdUTV :))
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Sinon ces questions d'alimentation ça me fait toujours penser au film 'Matrix', dans lequel on voyait des humains élevés en batterie pour servir de source de protéines. A force d'industrialisation, on ôte à l'alimentation tout son côté culturel (on ne mange pas juste des nutriments pour se maintenir en vie, on mange des 'plats', 'cuisinés', qui diffèrent selon les régions et les cultures) pour la réduire à son aspect 'nutrionnel' justement (absorber une certaine quantité de nutriment vitaux). Mais la question primordiale est je pense, pourquoi mange t-on en fin de compte ?
Le meilleur c'est la sequence ou le gros monsieur nous explique que la violence des banlieues est due a la mauvaise nourriture .
Surement hitler et polpot aurait du vivre dans une bonne famille francaise de normandie.
Vraiment succulent
Ajoutons également que certaines études porteraient sur des périodes allant jusqu'à 40 ans en arrière (1966 comme celle-ci : http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0020456), ce qui pourrait nuancer certains propos tenus dans l'émission sur des causes dues à une dérive récente.
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Mais on en revient toujours au même point, à savoir que la famille modeste faisant ses courses achètera toujours les produits les moins chères, non par choix mais par nécessité budgétaire.
Concernant la presse, je propose de nommer ce phénomène: l'effet Direct Matin.
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Eh bien c'est un peu con à dire mais je ne suis pas sûre du tout de cela.
J'ai travaillé en ferme bio, les vaches (laitières) avaient une moyenne d'âge de douze ans et les plus âgées en avaient 21, à peu près l'espérance de vie d'une vache.
Un ami qui travaille en conventionnel a vu une fois une de ses bêtes atteindre 12 ans, pour lui c'était le maximum, les autres faisaient 6 ans et partaient à l'abattoir.
Combien d'agriculteurs passés au semi-intensif à l'après-guerre (ou leurs enfants) savent que le maïs et le soja bousillent les vaches de l'intérieur ? Combien savent reconnaître les plantes qui indiquent la teneur du sol en tel ou tel élément ? Combien n'ont jamais un rapport individuel avec leurs animaux parce qu'ils sont passés de fermiers à ouvriers agricoles (agriculture de masse) bossant pour un patron qui ne met pas les pieds dans le fumier et vend tout à la grande distribution ?
Il ne s'agit pas du tout de dénigrer cette profession qui est en grande souffrance, mais de dire qu'on la sape depuis des décennies, y compris dans les écoles agricoles où les fabricants d'engrais ont pignon sur rue et où on apprend n'importe quoi aux élèves pourvu que ça se vende ensuite.
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Un bovin n’est pas fait pour manger des céréales. Il lui faut de l’herbe qu’il choisit lui-même dans le champ et quelques betteraves, du foin l’hiver, et basta. La main d’oeuvre n’a pas besoin d’être énorme sur ce modèle. Et si un produit coûte tel prix pour être bien produit... eh bien il faut aussi informer les gens qu’il y a des choses non négociables dans la vie et qu’il vaut mieux pour tout le monde de manger un pot de crème fermière que 5 industriels.
Envoyer tout le monde biner pendant une semaine dans sa vie ça changerait tellement de choses ! Un service agricole quoi :) qu’on sache au moins de quoi on parle plutôt que d’envoyer les enfants visiter des fermes pédagogiques où tout est en toc.
binage et cuisinage, c'est un bon début.
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ohlàlà les clichés sur les "bios" ! Je vous signale que l'écrasante majorité des faillites d'agriculteurs (25000 en sont menacés, soit 10% des exploitations) ne touche pas les "bios", mais les conventionnels, parce que pour faire face aux contraintes des banques et des marchés, qui sont l'essentiel de leur job désormais, ils "ne sont pas assez techniques". Et ce sont eux, pour l'essentiel, qui se suicident parce que "le mode de vie" d'un agent des multinationales de l'agroalimentaire "est trop contraignant". Sans compter ceux qui crêvent de parkinson ou de cancer.
Ça arrive aussi, en effet. Certains paysans passent en bio par opportunisme, sans avoir la "culture" qui va avec. Un maraîcher de mon village a voulu le faire. Mais vu la quantité de bidons divers qui stationnaient en masse derrière sa ferme, il avait pris l'habitude de confier tous ses problèmes à son pulvérisateur. Il lui aurait fallu retrouver les connaissances perdues depuis deux générations, plus s'approprier les connaissances nouvelles acquises ces dernières années, qu'il avait passé son temps à ridiculiser. Plus retrouver une clientèle qui préfère le coût à l'apparence. Il a, évidemment, craqué.
J'en ai entendu un autre, sous ses oliviers passés en bio, clamer que le secret c'était de "labourer, labourer et encore labourer". Pas compris pourquoi son voisin laissait enherbé sous les oliviers (ça fait sale, non?). Pas de flore spontanée, pas d'insectes auxiliaires, qui va faire le boulot s'il cesse de pulvériser? Qui va reconstituer le sol ravagé par les passages incessants d'engins?
Le bio ne se limite pas à "ne plus traiter", il nécessite de sacrées connaissances, une mise à jour régulière, et surtout un changement de mentalité. J'ai été touchée d'entendre un éleveur bio avouer que ce qui avait été le plus difficile à avaler, c'était la baisse de rendement en lait par vache. Il vivait beaucoup mieux qu'avant, dans tous les sens y compris financier, mais le rendement de lait par vache avait été si longtemps un indicateur du "bon" ou "mauvais" paysan qu'il s'était senti humilié de le voir baisser.
C'est très juste et très intéressant, une étude socio-psychologique du monde paysan/ouvrier agricole actuel serait à faire.
C'est vrai que ce serait un peu l'usine à gaz, mais c'est aussi parce que c'est absurde qu'autant de gens soient rassemblés au même endroit, comme bloqués là. Des gamins qui n'ont jamais vu ce qu'ils mangent pousser/brouter ne peuvent qu'être manipulés ensuite par la publicité de la grande distrib.
De plus en plus de gens qui ont la chance d'avoir un bout de terrain font un jardin. Le problème c'est que la tendance s'accentue dans l'autre sens (l'agriculture devient de plus en plus merdique, les bios ne font pas pencher la balance).
Le chômage est un vrai problème mais on s'aperçoit qu'utiliser des gros engins pour répandre de la merde (pas au sens propre, des pesticides et engrais de synthèse) dans les champs es dommageable à plein de niveaux --> le désherbage à la main est donc préférable (et au lieu de payer des usines à phytosanitaires on paie des travailleurs). Il faut plus de main d'oeuvre mais il y en a ! Et ce n'est pas un boulot abêtissant comme peuvent l'être malheureusement certains autres (à condition d'être sur une exploitation diversifiée, pas en monoculture).
Ou peut-être que je fabule.
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De plus si vous vous interessiez vraiment au bio, vous verriez que c'est tout a fait rentable, et en plus productif, et en plus durable .
La biodynamie type Pierre rabhi, est une science de la nature, capable de produire suffisament .
En europe on est en surproduction de merde que l'on subventionne pour en plus detruire le surplus: dans le genre absurdité economique c'est genial, et je parle meme pas du societal : quelque monopole , et plus de petit fermier , la terre monopoliser par le capitalisme sauvage .
Bref votre argumentaire defaitiste ne tient pas debout
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Bref je paye plus chere malgres mon petit budget , et je mange tres peu de viande et de chair , mais de top qualité
Je te fait une portion de sportif ( autour de 1000 kcal, 30 a 40 gr de proteine, plein de legume et que des bonne huiles) , entierement 100% bio avec un food cost de 2 a 3 euro max (si portion de viande ou poisson ,de max 120 gr , idealement 80 gr, ou 30 a 50 gr de salaison)
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j'y consacre tres peu de temps, cuisiner, et concevoir une logistique s'apprend au fur et a mesure, mais en quelques mois on est au point . Je mange beaucoup de salade divers , donc je doit meme pas cuire les aliments. j'ai du riz , ou des beans que je fait le dimanche pour toute la semaine (20 minute de cuisson, 30 sec de preparation environ , wow l 'effort surhumain)
faire des potages, la aussi , preparation ùax 10 a 15 minute, 45 minute de cuisson , en avant pour trois jour .
Plat mijoter pareil !!!!
bref faut etre abrutis pour se sentir depasser par sa nourriture , ou alors malade societalement
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de plus on ne peut pas digerer plus de eviron 30 gr a 40 gr de proteine par repas. Tout l'excedent est evacuer par les reins (d'ou les calcul reinaux) et finalement l 'urine .
Meme un body builder, mange par dose de 30 gr , il le fait en gros 5 a 7 fois par jour .
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La pac a prit tout les budget europeen quasiment depuis 40 ans, et pourquoi ?? pour creer un monstre nocif et chere .
La vache.
Bonjour les intestins.
Et bonjour l'ambiance sulfurée et méthanique (en bref, ça pue et ça pollue).
C'est comme pour le chou: l'excès de nitrates en fertilisation chimique favorise ces inconvénients spécifiques des nourritures populaires, le chou et les très calomniés "fayots". Fertilisés naturellement (et sans excès, car même en bio on peut avoir excès de nitrates), préparés sainement, mangés avec modération, dans une diversité correcte, ces aliments perdent leurs fâcheuses propriétés olfactives et leur mauvaise digestibilité. Et sont des aliments précieux. Particulièrement, puisqu'on parle de viande, les légumineuses dont les protéines végétales peuvent très avantageusement remplacer les protéines animales. Comme elles l'ont fait pendant des siècles et dans toutes les cultures du monde. Et comme elle le font encore parfois.
Je rêve de mogettes à l’échalote.
(Peu mangé ce midi).
Et du coup, encore, je demande humblement pardon à GauthierR pour mon ironie malvenue, et vous remercie de cette mise au point gastro-alimentaire élégante et savante.
NOn non non et non: pour les paysannes les chiottes n'ont jamais été sur le fumier; on ne parlait pas de WC ni de toilettes mais de cabinet, petit chalet édifié dans la cour, oeuvre d'un menuisier local, construit avec amour, où on pouvait s'asseoir confortablement sur une belle banquette en bois percée d'un trou; pas de rouleaux de papier cul, mais le quotidien local cécoupé en larges rectangles. Les planches étaient bien jointes les unes aux autres, on pouvait y passer un moment confortable à l'abri du vent et de la pluie. Le chalet était installé sur une fosse profonde dont on pouvait examiner le contenu; ça grouillait de bestioles qui je le suppose absorbaient et digéraient le contenu de la fosse. On n'y versait jamais de produits chimiques; parfaitement écolo, comme les toilettes sèches. De temps en temps il fallait creuser une nouvelle fosse et changer le cabinet de place; il a longtemps été sous un magnifique cerisier.
Quand on était dans les champs et loin du cabinet, il y avait la solution de s'installer dans un coin discret et d'utiliser comme papier cul une (ou plusieurs) feuille de dogue. Personnellement j'ai rarement eu recours à cette méthode.
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://p3.storage.canalblog.com/34/11/641111/53534472.jpg&imgrefurl=http://miniherbarium.canalblog.com/archives/2010/05/16/17909692.html&h=600&w=800&tbnid=A0w_mC7RM2IgZM:&tbnh=90&tbnw=120&usg=__-IsaECI_dT4g-rGTKMCePWQYziM=&docid=gUy_vsIyQv6_PM&sa=X&ved=0CCwQ9QEwAWoVChMItsX7y6b2yAIVzNMaCh29jAlr
Mais jamais sur le fumier
Mais dans la ferme de l'oncle, loin de tout, l'hiver c'était le seau, dans la chambre partagée avec le cousin, au printemps c'était souvent l'étable, dans la rigole à purin,avec les vaches dans le dos qui parfois vous filait un coup de queue sur la tronche, et l'été je confirme, le tas de fumier faisait la rue Michel. Ou des fois dans le petit bois derrière la ferme. Avec les écureuils. C'était bien.
Par contre pour le papier je confirme le journal. Nous c'était le Midi Libre.
Encore (ou surtout) aujourd'hui, c'est le meilleur usage que l'on peut en faire.
https://books.google.fr/books?id=j_zzC8-ncdwC&pg=PT20&lpg=PT20&dq=hrabal%2Brubans&source=bl&ots=qEbXK9Qx3T&sig=mT_6EfGllpjs_yp1XiqBdWHW1Aw&hl=fr&sa=X&ved=0CCsQ6AEwA2oVChMI08Css433yAIVzH4aCh0qxgWo#v=onepage&q=hrabal%2Brubans&f=false
Pour nous, leur petits enfants de la ville, ce n’était pas du tout le «confort».
En même temps, si ! les framboises étaient à côté. :)
, et qu'on peut tous se debrouiller , que du coup on claque moins de fric ( les plats preparer coute une fortune surtout vu la qualité ), on mange mieux, on sais ce qu'on mange, et a la fin on s'amuse, on explore , ca s'appelle la vie, pas la vie preamballer
Pour moi c'est une forme d'irrespect pour soi-même (un ami agriculteur disait même "de suicide"). En achetant de la daube on ne respecte ni les gens qui l'ont produite ni ceux qui la vendent ni nous-mêmes.
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De plus quant a etre chercheur ou vivre de ses recherches, autant aussi appliquer cette capabilité pour notre vie de tout les jours . Si j'ai pu me farcir des recherches sur les documents d'export, les credoc etc , je peux aussi le faire pour moi meme, la nutrition , le sport etc . De toute maniere si vous rencontrez un sportif qui connait pas la nutrition intimement, il n'est pas un vrai sportif . C'est 50 % de l'entrainement comme on dit dans le jargon
C'est une longue recherche qui m'a effet eloigné de pas mal de chimie , sauf quand absolument necessaire, mais de toute maniere la pratique du yoga fait qu'on a plus de maladie chronique, et tres peu de maladie aigue , donc les plantes me suffise et les produits naturel me suffisent .
Quant au cosmetique, ce mettre des huiles minerales (derivé du petrole) me parrait completement delirant, et pour le savon (element le plus important pour votre peau) , un bon savon d'alep ou un savon naturel a froid , , sera meilleur que tout les truc de grande marque a la con (sauf eventuellement les derivé de coco , et les glucosamide )
C'est dans des moments comme celui-ci que l'on apprécie le plus l'immense savoir d'El Sachant: lorsqu'il nous permet de pénétrer l'insondable mystère des "jargons" de spécialistes.
Merci .
Si pour toi dire des choses communes est un horrible acte d'arrogance, j'ai du mal a te suivre , mais bon ca fait longtemps que plus personne n'arrive a te suivre je pense. Tu es un peu loin dans ta tete comme on dit chez nous
Ca m'étonne assez que on se lave les dents, on le lave tout court, mais entretenir son corps et bien le nourrir parrait comme un truc completement fou et complexe .
Et pour des gens qui aime lire et s'informer , on dirait que ce sujet est completement trivial , alors qu'avec un peu de lecture, d'experimentation et de se laisser aller vers ce qui nous fait plaisir et nous met bien, est plutot simple . Mal se nourrir, c'est etre mal avec son corps. Drole de mentalité.
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Ce droit nous semble aller de soi parce que c’est nous qui nous trouvons au sommet de la hiérarchie. Mais il suffirait qu’un tiers s’immisce dans le jeu, par exemple un visiteur venu d’une autre planète dont le dieu aurait dit : "Tu règnerais sur les créatures de toutes les autres étoiles" et toute l’évidence de la Genèse serait aussitôt remise en question. L’homme attelé à un charroi par un Martien, éventuellement grillé à la broche par un habitant de la Voie lactée*, se rappellera peut-être alors la côtelette de veau, qu’il avait coutume de découper sur son assiette et présentera (trop tard) ses excuses à la vache (Milan Kundera, l'Insoutenable Légèreté de l'Etre).
*On peut supposer que le choix de ces galactiques anthropophages imaginés par Kundera, se porterait sur de jeunes hommes et femmes à la chair tendre, tandis que les vieilles carnes seraient épargnées.
Et souhaiter que lors de l'abattage, ces extraterrestres, bien que carnivores, soient suffisamment évolués pour ne pas faire souffrir inutilement leurs futures grillades.
Il leur resterait alors à assurer une sélection rigoureuse d'humains à chair non-cancérogène, si possible élevés en plein air et mangeant bio.
Et que dire de c'était mieux avant quand nos politiques mangeaient des belles côtes de boeuf !
Je n'arrive pas à télécharger l'émission, est-ce normal ?
J'en suis à 39 minutes : L'apaisement des corps et des consciences par le raisin, le citron et les olives...
Je ne suis pas très calé en histoire héllénique, mais il me semble que ce n'était pas exactement Woodstock à l'époque.
L'aurait pas un peu forcé sur le raisin fermenté le Périco avant de venir?
souhaitons lui de se rétablir rapidement.