Virus : des journalistes belges acceptent une baisse de salaire
Le groupe de presse Rossel a proposé à ses journalistes une baisse de salaire pour soutenir financièrement les commerciaux et administratifs mis au chômage temporaire, et faire face à la chute des revenus publicitaires. Après pressions et tensions, la plupart ont accepté.
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"Le marché de la publicité, print et digitale, qui représente près de 45% de nos revenus, s’est écroulé en quelques jours"
Bon pour l'écologie, mauvais pour la finance. On va en avoir tout plein de ces "paradoxes", si les zozos qui nous gouvernent ne (...)
Le DG de Sud Presse est absolument charmant...
Par ailleurs, à propos du « paradoxe des ventes qui augmentent et des publicités qui baissent », ce n’est pas un paradoxe. Les annonceurs sont des entreprises en difficulté (hormis ceux des besoins essent(...)
Je vais plus loin : le paradoxe, c’est en revanche de mettre au chômage ou baisser les salaires quand les ventes et le trafic des journaux augmentent.
C’est toute la bêtise de ces manières de fonctionner qui est en question. Si les revenus provenaient(...)
Derniers commentaires
"Force est de constater que les jeunes générations sont très individualistes. Aujourd'hui, quand on travaille dans une entreprise, on considère que son salaire est dû, avec tous les avantages qui vont avec"
Mais il est merveilleux le directeur général de SudPresse...
En parfaite adéquation avec la ligne éditoriale de ses sites et journaux, en plus. Tout en finesse et bienveillance.
"Le marché de la publicité, print et digitale, qui représente près de 45% de nos revenus, s’est écroulé en quelques jours"
Bon pour l'écologie, mauvais pour la finance. On va en avoir tout plein de ces "paradoxes", si les zozos qui nous gouvernent ne se décident pas à être un peu lucides et à trier l'inutile, le nuisible, le nécessaire et l'indispensable. Et ils n'en prennent malheureusement pas le chemin.
La publicité, voilà en effet qui est entre l'inutile et le nuisible et nous le savons bien (sinon, pourquoi mettrions nous tous "pas de pub" sur nos boîtes aux lettres?)
Globalement, ça devrait s'équilibrer, moins de pub, moins d'achats inutiles, donc moins de besoins en argent. Malheureusement, notre société est tout sauf "globale", il y a par exemple ceux qui ne peuvent se permettre aucun achat "inutile" et qui vont quand même voir baisser leurs revenus.
Au passage, expliquez moi pourquoi les C*rr*f**r restent ouverts alors que les marchés doivent fermer? Pourquoi on ne maintient pas, simplement, des marchés, réduits, de producteurs locaux? Il y a près de chez moi des marchés uniquement de producteurs locaux, certains bios, d'autre pas. Devront-ils fermer comme les autres?
Le tri n'est pourtant pas difficile à faire. Simplement, nous devrons le faire nous-même, pas attendre quoi que ce soit de la part des messieurs (dames) qu'on nomme grands et qui nous la jouent commediante/tragediante de façon de plus en plus ridicule et de plus en plus inquiétante. Petit cours de rattrapage pour ceux qui ne voyaient pas malice à l'utilisation obsédante du mot "guerre".
(Bien sûr, mon commentaire a déraillé en hors sujet. C'est que "tout se tient" et nous devons désormais en être conscients.)
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Le DG de Sud Presse est absolument charmant...
Par ailleurs, à propos du « paradoxe des ventes qui augmentent et des publicités qui baissent », ce n’est pas un paradoxe. Les annonceurs sont des entreprises en difficulté (hormis ceux des besoins essentiels), par conséquent ils réduisent leur publicité. C’est tout.
Je vais plus loin : le paradoxe, c’est en revanche de mettre au chômage ou baisser les salaires quand les ventes et le trafic des journaux augmentent.
C’est toute la bêtise de ces manières de fonctionner qui est en question. Si les revenus provenaient de la vente des journaux aux lecteurs plutôt « qu’aux annonceurs », les DG se rendraient compte que, oui, un travailleur mérite son salaire, c’est un dû.
Mais ils préfèrent raisonner aveuglément avec leurs schémas pourris jusqu’au bout.
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