"Vous avez déjà vu une affaire révélée par des moyens honnêtes ?"
Informer les citoyens le plus complètement possible, dans la plus grande indépendance, devrait être l'objectif de tous les journalistes. Mais ce droit d'informer se heurte à d'autres droits : droit à l'image, secret défense, droit à l'oubli, ou encore le droit à la vie privée, comme vient de le montrer l'affaire Mediapart. Le site est en effet sommé par la Cour d'Appel de Versailles de retirer tous les enregistrements de l'affaire Bettencourt et tous les articles les mentionnant. Ces enregistrements clandestins, réalisés par son majordome, avaient abouti aux nombreux développement de l'affaire Bettencourt. La milliardaire avait demandé en 2010 en référé leur suppression du site de Mediapart pour atteinte à la vie privée.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/09/02/affaire-bettencourt-l-ancien-majordome-et-cinq-journalistes-seront-juges_3470103_3224.html#xtor=RSS-3208
Parmi les mis en examen: Plenel, Arfi et Lhomme.
Les crapules prises sur le fait grâce au majordome et aux journalistes, peuvent se rendormir comme des bébés, la chasse à la liberté de la presse a repris son cours en France. Cette dernière venait d'arriver à la 37ème position dans le classement de RSF, une place qui n'émeut personne* dans le soi-disant pays des droits de l'Homme... si elle n'arrive pas à la cinquantième place ou encore plus bas l'an prochain avec ces conneries, ce sera doublement injuste, car elle a plutôt ardemment travaillé pour obtenir ce résultat.
Longue vie à la presse indépendante, et pour ma part, j'attends impatiemment les réactions du Canard Enchaîné, et ce n'est pas le dernier N° dont la une a été un sacré satisfecit supplémentaire à la gloire du PS puisque pour le palmipède, la politique droitière des solfériniens va "dans le bon sens"; qui augure d'une défense claire, nette et précise de ce déni de démocratie. Avec des coups bas supplémentaires contre Méluche le méchant, présenté comme un furieux dans les dessins et comme celui qui a tiré dans le dos du PS au mépris de l'historique qui a démontré avec de multiples exemples sans appels, que c'est précisément le contraire qui s'est produit, avant mais surtout, après l'élection de Hollande.
Et vu que Horeau himself trouvait il y a trois tout juste que tout le monde aurait mieux fait de laisser la pauvre mamie tranquille, voyons voir ce que ça va donner. Sans me faire d'illusion néanmoins, il y a parfois une redondance et une accumulation qui n'échappe pas à tout le monde.
Histoire de voir si je change de pseudo ou pas.
* sauf les habituels gueulards évidemment, et qui ont bien raison
Comment alors expliquer l'importance de la condamnation qui pourrait mettre en péril un journal, ayant cherché l'équité entre sa liberté de dénonciation des faits et le respect de la vie privée !?
Cher Daniel Schneidermann,
Faites vous une faveur : si vous ne deviez retenir qu'une seule phrase de toute cette émission, faites que ce soit celle de Jérémie Zimmermann, qui vous dit ceci très justement.
Cette idée peut vous paraître absurde, j'en conviens, car elle sous entendrait en la caricaturant que le contenu n'a pas d'importance. C'est faux : produisez émissions et articles où vous seriez complaisants envers des personnalités de pouvoir ou servez nous la même soupe que les médias de masse aux mains de grands groupes à grands coups de reformulations de dépêches AFP, et vos soutiens fondront comme neige au soleil.
À l'inverse, croire que seul le contenu a de l'importance, et que toute sa valeur consisterait à bâtir un mur qui le sépare de ceux qui n'ont pas payé serait tout aussi absurde. En tant qu'abonné, je ne me sentirai pas lésé bien au contraire si certaines émissions étaient ouvertes à une plus grande audience ; pas de manière ponctuelle et temporaire comme actuellement, mais pour de bon à des endroits où elles pourraient bénéficier d'une plus forte exposition, et surtout toucher un autre public.
Quelle publicité inestimable pour votre site qu'aurait été la diffusion en accès libre et en live sur Youtube ou Dailymotion du débat Mélenchon-Sapir. Je suis persuadé que cette démarche se serait convertie en nouveaux abonnés pour le site de manière continue sur plusieurs mois.
De toute façon, la question ne se pose même pas en ces termes car de fait, vos vidéos sont disponibles. La seule question qui se pose à vous est donc de savoir si vous voulez subir cet état de fait comme quelque chose d'inévitable (sachant que le seul remède efficace contre le piratage est la médiocrité), ou si vous voulez l'utiliser comme un moyen de développer votre audience.
http://www.maitre-eolas.fr/post/2006/05/09/344-and-the-winner-is
http://www.maitre-eolas.fr/category/Prix-busiris
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Busiris
Bien sûr Eolas argumente son propos et surtout y met une bonne dose d'humour dans son style subtilement vachard, mais finalement le fond du propos est assez semblable dans les deux cas... Et comme par hasard on retrouve les mêmes têtes sur les deux tableaux de chasse.
On trouve d'ailleurs aussi chez Eolas l'explication de la présence de ces parents de victime sur ce mur, qui y sont en qualité de membres du pas très bien nommé "Institut pour la justice" (ce que la représentante du syndicat de la magistrature tente de dire sans oser développer) :
http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/11/12/Attention-manip-%3A-le-pacte-2012-de-l-Institut-pour-la-Justice
http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_pour_la_justice
C'est un petit peu gonflé de la part de Daniel de ne même pas le mentionner, d'autant qu'ASI en avait également parlé :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4475
lu, il y a quelques minutes sur le site de Médiapart !
La subtilité grossière des actions menées par les "marchands" et les "états" induit cette censure.
Le peuple se "docilise" grâce à une sorte de "stratégie du non-choc".
Nous faire savoir ou connaitre le fait qu'il est possible de nous [s]entendre[/s] écouter via un GSM sous tension pose gentiment cette idée "d'auto-régulation" de et dans nos esprits.
Est-ce que vous "gagné votre vie" avec la Quadrature...ou vous avez un autre emploi? Peut-être bien que j'empiète sur votre vie privée?
Question de la catégorie " saine curiosité".
Depuis deux semaines, je n'arrive plus à regarder votre émission sur grand écran. Je suis obligée de la regarder en petit format. Dès que je mets la fonction "plein écran", le curser de recherche se met en marche et n'aboutit pas. Avez-vous changé de système? Que puis-je faire pour retrouver mes émissions en grand format?
POur ce qui est de l'affaire du" mur des cons", je suis déçue que chacun sur le plateau ait voulu réduit l'affaire à une "non affaire" : le syndicat de la magistrature n'est pas n'importe quel syndicat. Comme l'a bien souligné François Bonnet, c'est un intervenant public et à fortiori, d'une institution importante de la république. Leur local n'est pas un lieu privé (au sens de "lieu d'intimité"), mais un lieu collectif pour des actions militantes, et surtout le fait que des personnalités soient épinglées sur un mur dans ce lieu implique un soupçon de partialité très mal venu pour l'image de la justice. Madame Françoise Martres n'a cessé de dire que ce mur n'avait pas d'importance, que c'était chose anodine alors pourquoi ne pas vouloir le montrer ? De plus, un de ces arguments favoris étaient, "il y en a plein de ces murs", "dans tous les syndicat "! Ah bon ? On peut avoir des noms concrets ! parce que personnellement, pour avoir déjà mis les pieds dans les locaux syndicats, je n'en ai jamais trouvé trace ! Cette façon de vouloir minimiser l'affaire me parait d'autant plus suspecte.
J'attendais de Daniel schneiderman qu'il mette en avant le problème que posait ce mur quant à l'image de partialité de la Justice et qu'il questionne plus sérieusement Mme Martres ! Mais le questionnement n'est jamais arrivé ! Faut pas se mettre le syndicat de magistrature à dos !
Dommage pour cette partie de l'émission qui était par ailleurs fort intéressante pour ces autres discussions !
Françoise Martres explique pourquoi elle trouve que le mur des cons à été mal interprété. Au fond, elle devait savoir qu'il serait mal interprété... Certainement pour ça qu'elle ne voulait pas qu'on le filmât...
Françoise finit en fixant la table. Éclat de rire. "On en a fini avec le mur des cons ?"
Merveille des mathématiques, on imagine Françoise à un bout de l'angle. L'opposé étant représenté par ceusses qui pensent que la magistrate, poignard entre les dents, veut leur faire payer pour leur bonne fortune.
Pourquoi éclat de rire? Parce qu'au centre de l'angle, on aurait situé le contexte en posant les bonnes questions et le mur des cons aurait était une information comme une autre. Une forme de loyauté envers les citoyens.
Ce mot de loyauté vient d'Henri Guillemin. C'était pour lui le devoir de l'historien. Loyauté, et non-impassibilité. Il faut dire oú est son camps.
Moi je suis avec Françoise.
http://www.laquadrature.net/wiki/Concours_Remix_Bettencourt
Featuring MC Zinzin!
With Datalove <3
J'ai découvert un site qui traite de certains problèmes juridiques liés au net "0x0ff.info".
Une explication ou un conseil? (J'ai vérifié, il n'y a qu'avec asi que j'ai ce problème).
Et vers 1:07, Jérémie Zimmermann se met à défendre les mêmes trucs que j'ai essayé de dire ici depuis des lustres (je ne fais pas une compilation, il y a une recherche sur le forum, aussi imparfaite soit-elle). Quoique ce n'est pas trop étonnant vu je file du fric à la Quadrature, à Acrimed et à quelques autres qui sont très, très difficiles à pirater : tous leurs contenus sont accessibles librement. Étonnant que je leur file du fric, quand même, qu'est-ce que je peux être con -- et plus qu'à ASI pour certains.
De fait, grosse rigolade du Chef d'Arrêt sur images et de Monsieur Médiapart qui se fend d'un « Vous êtes en train de nous dire qu'un journalisme indépendant n'a pas de coût ». Non, Monsieur. Il est en train de vous dire que vous voulez des abonnés, des consommateurs, des gens qui payent pour consommer. Et qu'il croit que vous pouvez avoir des soutiens, des gens qui payent pour que vous existiez indépendamment de ce que vous produisez.
Curieusement, on était tous des soutiens à l'origine d'Arrêt sur images, on était prêts à payer pour n'importe quoi, on ne savait pas ce que serait le contenu du site, sans la machine France Télévision derrière. On pensait, du moins en ce qui me concerne, qu'on donnait la possibilité de faire autre chose, différemment. Je continue à le croire, mais j'ai un peu plus de mal, année après année, même si je ne perds pas espoir.
Espoir ténu vu la propagande ridicule qui est parfois utilisée, comme pour la récente émission Mélechon-Sapir : « Pour la première fois de l’histoire du site, nous décidons de diffuser en live et en accès libre une émission. » Accès libre ? Oui pour le live. Non le jour suivant. Oui le jour d'après. Non aujourd'hui et les jours suivants.
Cette année j'ai cessé de m'« investir » personnellement --mais pas financièrement, puisque je continue à penser qu'ASI est important. Et je me suis plié à son crédo : je consomme, ce que j'ai envie, quand j'ai envie -- ce qui devient de plus en plus rare, l'envie.
Chère ASI, va falloir faire un choix. Les ménagères de plus ou moins 50 ans ou le XXIe Siècle. Et c'est une opinion gratuite.
et préfère juste arrondir les angles avec la famille Béttencourt pour d'obscures raisons ?
Je ne comprends pas la position que prend alain Bonnet dans ce débat-là, alors qu'il est encore sous le choc de leur propre histoire avec Mme Bettancourt et la justice de notre pays. Ses effusions de salive par ces temps chauds feraient mieux d'être tempérées, me semble-t-il, et peut-être pardon, réfléchies. La pauvre Mme Bettancourt,dont l'âge plaide en sa faveur devait-elle être détroussée? qui peut soutenir cela, et si par malheur ce lanceur d'alerte, n'avait pas divulgué, par l'intermédiaire de Médiapart, ce vrai festival de requins (et quels requins!), qui l'aurait fait? sa fille? N'est-il pas bon qu'un aiguillon jalonne la démarche précautionneuse de notre Justice, dont quelquefois nous voyons les possibles différences d'appréciations. Pardon pour votre autre hôte qui essayait de coller à un débat un peu dispersé, qu'on pourrait résumer par "qui vole un oeuf vole un boeuf", c'est globalement approximatif, mais ça mange pas de pain. Mon cher Daniel, je suis resté sur ma faim.
Il se trouve que je me suis abonné à votre site suite au partage par l'un de vos abonnés à votre émission sur Chypre. Si il ne l'avait pas partagé je n'aurai probablement jamais eu connaissance de la qualité de vos émissions.
Je trouve dommage votre réaction ainsi que celle de mediapart.
Il serait intéressant qu'il y un débat sur les modèle économique et François bonnet m'a fait beaoucp rire quand il a dit qu'un média n'est pas militant ni comme un syndicat ;) pour sortir de l'abonnée virtueux qui comprend que l'information a une valeur un pris et un coup et les vilains pirates boulimiques partageurs qui ne respecnt rien ... car souvent c'est les mêmes.
De fait mediapart et @si sur image se retrouve sur le net et en torrent, je n'ai pas pensé à dénoncé les gens qui le faisait, des fois je trouvé même très intéressant de pouvoir débattre des émission HORS de la communauté des abonnés par exemple. Des fois aussi y'a des croisement possible entre les sujets d'émissions qui ne sont pas possible hors abonnée.
Bon dans l'idéal j'aimerai que vous ayez plus d'argent que vous fassiez plus d'émissions et euh Quand est-ce que MAja revient en fait :o
Y'a un paradoxe dans le modele de la logique marchande a vouloir atteindre le plus de client possible, tout en ayant besoin de fermer le format, cela est possible quand il s'agit d'un objet physique, mais avec la capacité qu'offre l'informatique et internet, ca devient de moins en moins realiste pour tout ce qui est dematerialisé/sable.... On se retrouve a devoir employer beaucoup d'energies/de moyens pour finalement rentrer en contradiction avec une partie des objectifs.
@si devrait mettre toute sa bibliotheque ancienne en acces libre ( par exemple : emissions de + de 2 mois, 6 mois, 1 an....), parce que ca lui permettrait de se faire de la pub gratos, parce qu'elle pourrait monetiser ses vues, et parce que, de toutes facon : de plus en plus de ses emissions les plus populaires sont deja piratée et circulent sur le net.
(ca fait echo au modele emergeant evoqué par l'emission sur les youtubeurs).
petite touche d'humour: à propos du concours sur les enregistrements il y a déjà un détournement ici par le très célebre mozinor
Le modèle à péage sur internet est fragile. Mais je pense qu'il s'adapte bien au modèle de Arrêt sur images qui est un média spécialisé où on trouve des infos qu'on ne trouve pas ailleurs.
Je serais partisan que l'émission du vendredi soit toujours accessible. Cela serait une vitrine pour attirer les non-abonnés vers des contenus payants.
Ce dont Jérémie Zimmermann parlait, c'était de de la censure automatisée, et du conflit entre sa pratique, et le cadre légal dans lequel elle prétend s'appliquer!
(d'ou son bref propos sur le droit de citation ou de parodie, droits américains, auquel youtube est soumis, mais qu'il viole dans ses mécanismes d'éviction automatique des contenus "protégés", avant qu'il ne soit coupé par Daniel et François Bonnet, en mode roquets terrifiés pour le futur de leurs os a ronger)
Le droit d'auteur sauce US reconnait le droit à la parodie, ainsi que le droit à la citation, et ce de manière explicite.
Youtube, lui, par souci de plaire à la riaa et à la mpaa, robotise la reconnaissance audio et vidéo des morceaux soumis par les aillant droits.
Cela donne lieu à de nombreuses situation floues!
Ainsi, si vous publiez une vidéo dont une partie de la bande son peut être reconnue comme étant similaire à une chanson d'un aillant droit collaborant avec Google, plaf, Youtube vous la sucre, voire cloture unilatéralement votre compte, (ça peut faire mal pour les producteurs de contenus vivant de, ou tirant un revenu secondaire conséquent de la diffusion youtube de contenu légitime (une profession émergente, sérieusement))
Et ce, sans souci du contexte, ni médiation, que ce soit une chanson à peine audible en arrière plan, pour peu que quelqu'un aie laissé la radio allumée dans la pièce voisine, et que 5 secondes soient assez audibles, bim, la vidéo saute, et ce qu'il s'agisse d'une scène tournée dans un lieu public, de la vidéo des vacances de Tatie Véronique, d'une vidéo sur la fabrication maison de planches de surf, de l'AG d'un hackerspace, ou d'un reportage d'actualité.
Jusque là cela peut sembler abusif ou non (à moi oui), mais à près tout, droit d'auteur droit d'auteur, nos fondateurs de médias libres et payants seraient peut être ravis)
Mais ça va plus loin!
Vous voulez parodier une chanson, ou en faire l'analyse de texte, et pour cela en citer des passages, en musique, tel que le droit de là bas vous le permet?
Si c'est un morceau connu, soumis à l'analyse automatique du contenu, youtube le fera sauter, sans conciliation, et après réclamation, procédure, parfois, peut être obtiendrez vous le respect de la loi...
Cet aspect du propos de m. Zimmermann à été squeezé par messieurs Schneidermann et Bonnet, pleins d'ignorance, piqués au vif par la simple évocation de droits, certes étrangers, mais bel et bien existants, et totallement dans le propos, au point de couper la parole a l'invité, cloturant tout débat sur le point abordé et le piratant pour battre le beau tambour de leur indépendance qui à son coût ma brave dame...
Bravi! Bravissimi!
Bref, chers rédacs chefs, que vous croyiez fermement que quiconcque pense qu'il est possible de faire autrement aie tort et soit une bande de hippies à lui tout seul, c'est votre droit, mais là, c'est pesant!
Et sur le fond, c'est faux, votre promesse de faire de la télé autrement, on y'a cru avant d'avoir la moindre pièce sur laquelle juger, on à été de petits mécènes, rapellez vous, M. Schneidermann!
Nombreux ont soutenu sans savoir ce qu'exactement @si serait, seulmement prévendu sur ce qu'il était télévisuellement, parfois un peu meilleur que la bouillie télévisuelle habituelle a sufi, doublé par la dégeulasserie de votre arret par la chaine.
Le mystère était si l'on regarderait ou non, c'était pas sur, mais malgrès ça, on soutenait surtout l'idée!
Quand à savoir si l'on à eu tort ou non, je ne détaillerait pas trop, mais il semblerait que de nombreux réflexes france-cinquo libérationniens aient laissé des traces indélébiles dans votre façon d'animer, de mener un "débat", de coller à des formes et formules en dépit de leur intérêt et de leur validité très relatifs, et pis que tout, de fuir complexité, technicitié et profondeur plus souvent qu'à votre tour là ou le web aurait permi tant de détail et de liberté de traitement...
Youtube a cree et gere un espace privée, on peut considerer qu'en tant qu'organe de publication/hebergeur il peut jusqu'a une certaine mesure decider de ce qu'il va publier/heberger, tant qu'il respecte le contrat qu'elle passe avec ses auteurs, et dans le respect de lois cadre plus generaux. On peut comparer cela a la situation de censure/moderation opéré sur des blogs forum and co.
Ce qui est inquietant c'est que ca participe d'une tendance globale, ou legislateurs industriels and co concourent a restreindre certaines libertés dans le cadre juridique. Tant que ce n'est que youtube, c'est deplorable mais l'utilisateur peut se diriger ailleurs et donne la possibilité a des concurrents de se demarquer. Les plateformes a la youtube, ce n'est pas vraiment de l'internet (ou dans l'esprit de), c'est de la tele interactive, du minitel. Youtube n'est pas un vrai espace de liberté, juste un espace privée, ca serait peut etre bien que plus de gens s'en rendent compte.
youtube est surement "borderline" sur certains points, et je suppose qu'ils ont suffisamment blindé leur charte pour se premunir contre la plupart des poursuites en justice qu'on pourrait lui intenter (le reste est une question "d'image" pour l'entreprise).
La fonction et les obligations que vous semblez vouloir l'investir, au contraire est assez dangereuse, grosso modo l'editeur a la liberté de choisir ce qu'il veut/va publier, par contre zimmerman citait benjamin bayart, bayart lui vous expliquerait que le principe d'internet et son interet principal, c'est de permettre a chacun, d' etre editeur et de publier lui meme ses ecrits videos etc... a partir de son pc, bref de enfin comprendre et saisir ce qu'est internet, qui nous permet ou devrait nous permettre d'eviter les effets negatifs de "l'intermediation" que l'on connait tous. La plupart des offres d'acces, "accessible", des fai qui proposent des debits si asymetriques au grand publique, posent bien plus de problemes pour les libertés que youtube.
Bref le probleme est moins youtube, que de n'avoir pas beaucoup d'autres possibilité de faire autrement. L'erreur vient en partie des utilisateurs qui preferent utiliser un organe central, qui se "vautre" dans une utilisation minitel (et je fais partie de ceux la), mais certains poussent le bouchon jusqu'a voir en eux des bisounours chargé de defendre la veuve et l'orphelin..... Alors que si on s'interesse a la liberté, on devrait exiger les conditions techniques qui permettent d'etre de vrai acteur (et qui sont techniquement a portée) et de s'y investir en masse.
En France :
https://studies2.hec.fr/jahia/Jahia/ferrymac/pid/522
http://www.sgdl.org/les-services/la-minute-sgdl/823-les-exceptions-au-droit-dauteur
Aux USA, au contraire, ces droits ne sont pas spécialement reconnus par la loi, c'est la jurisprudence qui redéfinit constamment ce qui rentre ou pas dans le cadre de leur concept de "fair use"... en gros on peut faire des exceptions au droit d'auteur s'il n'y a pas intention de s'approprier l'oeuvre
- les chants d'oiseaux sont protégés par le droit d'auteur
- la nasa censurée sur youtube
- universal a les pleins pouvoirs de censure sur youtube
--
Là, on était en plein dans le sujet, mais DS, comme souvent malheureusement, n'écoutait pas vraiment et est parti comme une flèche sur cette histoire de modèle économique, qui lui tient a cœur, qui est certes importante, mais qui ici était hors sujet. C'est très frustrant, car si Zimmermann avait pu continuer, on aurait abordé un des mécanismes par lesquels les gros acteurs du Net peuvent faire reculer les libertés bien plus efficacement que l'Etat.
C'était au total une émission intéressante, mais par pitié Daniel, faites un effort pou écouter vos interlocuteurs, les laisser parler, ne pas les couper! Animer une émission, ce n'est pas faire les questions et les réponses.
La censure de la presse c'est mal. Mais c'est différent de la censure d'un titre isolé qui pratique une auto-censure, souvent flagrante, qui peut être contrée par un autre titre de presse.
Ce que vous appelez censure sur youtube n'est pas de la censure, au sens tragique du mot, des tas de diffuseurs de vidéo se passent de youtube et de dailymotion. Et pour les petits qui profitent de youtube gentiment et dont youtube ne veut plus tout accepter, ils font semblant de ne pas se rendre compte qu'ils ne sont que des accroche-pub.
quand aux autres plateformes vidéos, il est vrai que n'ai JAMAIS eut la curiosité d'aller jeté un coup d’œil
Je ne pense pas que tous ceux qui hébergent leurs vidéos (Je pense aux youtuber p;e.) se rendent compte qu'ils font partie d'un système dans lequel ils seraient des accroches-pubs, dans le cas contraire ils auraient créé leurs sites d'une manière ou d'une autre pour ne pas être dans leurs pattes...
Mais la censure d'une manière générale est un sujet important et c'est dommage que dans cette émission, on reste sur sa faim
J'aurai aimé que l'on étudie plus profondément la censure aujourd’hui, l'actualité n'en manque pas hélas
Et pourtant, Daniel Schneiderman ainsi que mediapart (comme d'autre) en explorent en partie les rouages. J'ajouterais dans le lot CanardPC qui n'a toujours pas de version PDF par peur irrationnelle de disparaitre copiés et jamais payés, et en conséquence préfère dépenser moulte effort à concevoir une application android complètement fermée (ou buggée, je ne peux pas lire mes achats sur d'autres périphériques).
Le concept principal dont il est question me semble-t-il est le glissement de la notion du lecteur en tant que consommateur vers celle le plaçant en tant que micro-mécènne. Dans ce sens, je pense qu'une majorité des lecteurs de ces trois médias sont déjà des micro-mécenne.
Derrière l'acte de "micro-mécennat" se cachent un acte politique (donc oui, nous sommes des 'militants' doux et discret) et un acte de passion (donc oui, nous sommes des 'fans' calme et ordonnés). Quand je paye 'arrêt sur image', c'est une façon de vous remercier. Le consommateur, par contre, est moralement dans l'obligation de payer pour dédommager des services dont il profite.
Le micro-mécennat est bien évidemment le moteur du crowd funding, une facette de l'opensource (tout le monde ne peut pas proposer une application android à arrêt sur image), un fruit d'internet. L'avenir du micro-mécennat dans toutes ses formes annonce déjà une société de demain fort différente et qui est une réponse crédible et pertinente aux crises qu'internet à sucité.
Le micro-mécenne promeut ce qu'il aimerait voire perdurer, propager. Il vote par son mécènnat et à l'impression que son vote est bien plus significatif que celui proposé par l'Etat.
Derrière vos lecteurs, il y a une majorité de micro-mècennes que vous ne comprenez qu'a moitié.
Exemple concret:
- Combien de fois ais-je du me réprimer de poster un lien sur mon réseau social vers une de vos émissions ne voulant pas forcer mes amis à l'achat ? Vos emissions sont excellentes, mais vous m'empéchez d'en parler simplement à des amis (oui, je sais qu'on peut parrainer et voter pour rendre gratuit, mais c'est trop lourd).
- Il y a des émission que j'apprécie tout particulièrement et je serais prêt à vous "remercier" ponctuellement en plus de mon abonnement, mais je ne peux pas le faire.
- Je souhaite augmenter (et peut-être dans l'avenir baisser) ma contribution mensuelle de façon simple... comment puis-je faire cela ?
Ce que je constate autour de moi, c'est que nombre des défenseurs du gratuit sur le web n'ont pas le moindre esprit civique en pratique. Quand tu leur demandes, après un joli discours sur les vertus des torrents pour les créateurs de musique, quel est le dernier album qu'ils ont acheté, ou s'ils se sont abonné à un Deezer et Spotify, nada. Pareil, on pirate Canal, on télécharge des caisses de film, mais quand on va au ciné, c'est pour regarder un blockbuster parce que ça donne quand même mieux avec des lunettes en 3D. So much pour le financement du ciné plus alternatif.
Attention, je ne doute pas que les contributeurs de ce fil soient sincères, et engagés (y compris financièrement) sur plein de sites auxquels ils croient. Mais à côté de ces militants sincères, il y a plein de consommateurs purs, qui ne comprennent vraiment pas l'intérêt de payer pour quelque chose qu'on peut avoir gratuitement.
Du coup, le compromis d'ASI (abonnement avec des contenus choisis gratuits) me va très bien. Le tout gratuit, séduisant sur la papier, je n'y crois pas dans une entreprise de la taille d'ASI ou de Mediapart.
Ils ont essayé sur Reflets par exemple et ont recolté des petites sommes, mais pas de quoi faire vivre une équipe.
http://reflets.info/reflets-campagne-mensuelle-de-dons/
http://reflets.info/des-dons-pour-reflets-pour-quoi-faire/
Quand dailymotion supprimera toutes les émissions d'asi de ses serveurs sans prévenir personne, sous prétexte que son content id y a reconnu des images pouvant appartenir à tf1 ou france2, on verra si D.S. ne regrettera pas d'avoir empêché Zimmermann de finir ce qu'il avait à dire !
--
Je suppose que c'est encore une tentative pour être au milieu.
Un peu comme le désir d'avoir absolument un "débat contradictoire" exprimé dans le making-of ou au début du débat Mélenchon-Sapir.
Mais le centrisme, c'est pas l'objectivité. Le centrisme des médias (genre : une minute au bourreau, une minute à la victime comme dans les suites de l'assassinat de Méric), ça devrait même être un sujet pour un site comme ASI.
http://www.youtube.com/watch?v=7QeV-AXDJM8