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Wikileaks, défense des girouettes
Alors, finalement, Wikileaks, pour ou contre ?
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Derniers commentaires
disons qu'il y a de bonnes et de mauvaises raisons d'être girouette.
La principale étant de s'apercevoir que ses petits camarades tiennent un autre discours que le sien.
La principale étant de s'apercevoir que ses petits camarades tiennent un autre discours que le sien.
Ben finalement, c'est justement pour le recul de @SI que je suis fan.: moi aussi et pour la ligne jaune de Birenbaum;
j'ai signé la pétition avaarz pour défendre wikileaks et j'ai wikileaks dans mes favoris;
j'ai mis beaucoup de temps à aller sur leur site et à comprendre;
en fait le peu que j'ai lu sur la France apprend quand même pas mal de choses;
d'abord les infos ne sont pas des infos des médias officielles et quand même
on apprend des trucs sur la vision des différents pays à un haut niveau qu'il n'y a nulle part ailleurs;
ce n'est quand même pas pour rien que la CIA pourchasse Aussange et voudrait que ce site soit correct politiquement !
je ne suis pas une fan de libé, je ne m'occupe pas de leurs girouettes
j'ai signé la pétition avaarz pour défendre wikileaks et j'ai wikileaks dans mes favoris;
j'ai mis beaucoup de temps à aller sur leur site et à comprendre;
en fait le peu que j'ai lu sur la France apprend quand même pas mal de choses;
d'abord les infos ne sont pas des infos des médias officielles et quand même
on apprend des trucs sur la vision des différents pays à un haut niveau qu'il n'y a nulle part ailleurs;
ce n'est quand même pas pour rien que la CIA pourchasse Aussange et voudrait que ce site soit correct politiquement !
je ne suis pas une fan de libé, je ne m'occupe pas de leurs girouettes
de ACRIMED (Action-Critique-Médias)
Il s’avère que Le Monde a « oublié » un câble adressé au secrétariat
d’État états-unien par l’ambassade des États-Unis à Paris. C’est le
câble 07PARIS306, consultable (en anglais) sur le site WikiLeaks. À
l’heure actuelle, Le Monde ne s’en est pas fait l’écho. C’est bien
dommage. On découvre en effet dans ce document, qui traite des «
communautés musulmanes en France », l’instructif point de vue de
l’ambassade à Paris sur les médias français. Entre autres :
« 17. Les grand journalistes français sont souvent issus des mêmes
écoles d’élite que de nombreux responsables gouvernementaux. Ces
journalistes ne considèrent pas nécessairement que leur rôle premier
soit de surveiller le pouvoir exécutif. Nombre d’entre eux se voient
plutôt davantage comme des intellectuels, et préfèrent analyser les
événements et influencer leurs lecteurs plutôt que de rapporter les
événements.
18. Le secteur privé des médias en France (presse écrite, TV et radio)
continue d’être dominé par un petit nombre de conglomérats, et
l’ensemble des médias français sont davantage régulés et soumis aux
pressions politiques et commerciales que leurs homologues américains. Le
Conseil supérieur de l’audiovisuel, créé en 1989, nomme les dirigeants
de l’ensemble des chaînes de télévision et stations de radio publiques
et surveille leur contenu politique.
19. L’accès à Internet se développe de manière continue en France,
notamment chez les jeunes générations, et remplace rapidement les médias
traditionnels. Toutes les grandes chaînes de télévision et stations de
radio ont leur propre site Internet, tout comme les grands organes de
presse écrite. Les blogs sont un moyen de communication de plus en plus
populaire pour les minorités et les ONG, qui les utilisent pour exprimer
des opinions qu’ils estiment ne pas retrouver dans les médias
traditionnels ».
« Transparence et discernement ne sont pas incompatibles », écrivait
Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du Monde, dans l’article
cité plus haut. Le moins que l’on puisse dire est que Le Monde semble,
dans le cas du câble 07PARIS306, avoir davantage mis l’accent sur une
certaine forme de discernement que sur la transparence. Le quotidien a
sans doute estimé que cette information WikiLeaks était nettement moins
digne d’intérêt que celles concernant l’Iran, le Vatican, le Pérou, le
Kenya, la Chine ou le Maroc.
Et pourtant, ces quelques lignes rédigées par l’ambassade des États-Unis
mériteraient d’être largement diffusées et, pourquoi pas, commentées par
Le Monde (et les autres usagers médiatiques de WikiLeaks). Certains
silences sont au moins aussi révélateurs que certaines prises de
position, aussi justes soient-elles. Cet avis d’Acrimed n’équivaut pas,
chacun l’aura compris, à un soutien à la diplomatie états-unienne et à
ses jugements sur les médias français qui pourraient être retournés
contre les médias d’outre-Atlantique.
Il s’avère que Le Monde a « oublié » un câble adressé au secrétariat
d’État états-unien par l’ambassade des États-Unis à Paris. C’est le
câble 07PARIS306, consultable (en anglais) sur le site WikiLeaks. À
l’heure actuelle, Le Monde ne s’en est pas fait l’écho. C’est bien
dommage. On découvre en effet dans ce document, qui traite des «
communautés musulmanes en France », l’instructif point de vue de
l’ambassade à Paris sur les médias français. Entre autres :
« 17. Les grand journalistes français sont souvent issus des mêmes
écoles d’élite que de nombreux responsables gouvernementaux. Ces
journalistes ne considèrent pas nécessairement que leur rôle premier
soit de surveiller le pouvoir exécutif. Nombre d’entre eux se voient
plutôt davantage comme des intellectuels, et préfèrent analyser les
événements et influencer leurs lecteurs plutôt que de rapporter les
événements.
18. Le secteur privé des médias en France (presse écrite, TV et radio)
continue d’être dominé par un petit nombre de conglomérats, et
l’ensemble des médias français sont davantage régulés et soumis aux
pressions politiques et commerciales que leurs homologues américains. Le
Conseil supérieur de l’audiovisuel, créé en 1989, nomme les dirigeants
de l’ensemble des chaînes de télévision et stations de radio publiques
et surveille leur contenu politique.
19. L’accès à Internet se développe de manière continue en France,
notamment chez les jeunes générations, et remplace rapidement les médias
traditionnels. Toutes les grandes chaînes de télévision et stations de
radio ont leur propre site Internet, tout comme les grands organes de
presse écrite. Les blogs sont un moyen de communication de plus en plus
populaire pour les minorités et les ONG, qui les utilisent pour exprimer
des opinions qu’ils estiment ne pas retrouver dans les médias
traditionnels ».
« Transparence et discernement ne sont pas incompatibles », écrivait
Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du Monde, dans l’article
cité plus haut. Le moins que l’on puisse dire est que Le Monde semble,
dans le cas du câble 07PARIS306, avoir davantage mis l’accent sur une
certaine forme de discernement que sur la transparence. Le quotidien a
sans doute estimé que cette information WikiLeaks était nettement moins
digne d’intérêt que celles concernant l’Iran, le Vatican, le Pérou, le
Kenya, la Chine ou le Maroc.
Et pourtant, ces quelques lignes rédigées par l’ambassade des États-Unis
mériteraient d’être largement diffusées et, pourquoi pas, commentées par
Le Monde (et les autres usagers médiatiques de WikiLeaks). Certains
silences sont au moins aussi révélateurs que certaines prises de
position, aussi justes soient-elles. Cet avis d’Acrimed n’équivaut pas,
chacun l’aura compris, à un soutien à la diplomatie états-unienne et à
ses jugements sur les médias français qui pourraient être retournés
contre les médias d’outre-Atlantique.
Ben finalement, c'est justement pour le recul de @SI que je suis fan. :-) Puisque généralement intervenant après coup pour décrypter. Ne changez rien même si sur ce coup (Wikileaks), je vous ai trouvé "péremptoire" les premiers jours...
Une suggestion de chronique, pour une prochaine fois :
Laurent Joffrin dit que ultra-gauche crouiic modernisons l'économie crouiic wikileaks crouiic
Laurent Joffrin dit que ultra-gauche crouiic modernisons l'économie crouiic wikileaks crouiic
Oh ! une chronique, dans laquelle on donne son avis, pour dire, très humblement, et très sincèrement (je crois), qu'on ne sait pas.
J'aime de plus en plus être une assidue matinaute : richesse de tons, variété de tendances... Aussi profond et intéressant que l'être humain.
Chronique étonnante et détonante, mais qui a dessiné sur mon visage un sourire réjoui.
Merci.
J'aime de plus en plus être une assidue matinaute : richesse de tons, variété de tendances... Aussi profond et intéressant que l'être humain.
Chronique étonnante et détonante, mais qui a dessiné sur mon visage un sourire réjoui.
Merci.
J'avoue que votre article me laisse perplexe, DS.
Acrimed et Libé se détestent, le premier mordant les jarrets de l'autre, et plus précisément ceux de Joffrin, en permanence. Mais la querelle reste à un niveau invisible, Acrimed et le Plan B restant très confidentiels. Libé, ex journal soixante-huitard, ex post-soixante-huitard, c'est-à-dire libertaire/libéral, continue à bénéficier de de son aura de journal révolutionnaire et de gauche radicale, alors qu'il a viré vers le centre/centre droit depuis longtemps, à l'image de la gauche ex caviar. L'aura en question n'est pas dû à un aveuglement de ses lecteurs mais au fait que dans lémédias, il a gardé ce créneau, et que de toutes façons, il n'y a rien d'autre. Mais il leur fait avaler tant de couleuvres qu'ils se détournent et préfèrent aller dîner ailleurs, sur internet par exemple.
Mais renvoyer Acrimed et Libé dos à dos ne me semble pas la solution.
Acrimed, même si y sont pratiquées souvent des attaques ad hominem et les critiques gratuites, a raison sur Wikileaks et l'attitude de Libé dans cette affaire qui dans un premier temps a convoqué le ban et l'arrière-ban des intellectuels qui parlent pour ne rien dire, mais sont très efficaces idéologiquement, et se sont chargés de taillader Wikileaks. Et qui ensuite se pose en défenseur du site et soutient son combat.
Acrimed se pose comme anti-establishment, et à ce titre est favorable à Wikileaks. Libé oscille entre libéral et libertaire, car les 68hards ne voient pas où se trouve la césure exacte entre ces deux liber- et les associent.
Mais plus que cela, Libé a un gimmick qui est la défense des victimes. En tout cas, ce qui est perçu immédiatement comme une victime.
Dans un combat, que les adversaires soient symétriques ou pas, il y a des coups qui sont portés. Et ils font très mal. Celui qui est frappé peut être considéré comme une victime par l'observateur qui ne comprend pas très bien les tenants et les aboutissants de la bataille parce que le monde ne fonctionne plus sur ses vieilles lectures éculées.
Dans le combat entre nonistes et oui-ouistes à propos du traité de Lisbonne, la « bonne » Europe avait été perçue comme une victime : on la rejetait, on rejetait les pays étrangers qui en faisaient partie. L'idée même que c'étaient des coups stratégiques n'a effleuré personne (on part du principe que Joffrin était de bonne foi, ce qui reste à prouver). Celui qui est dans le combat n'explique jamais pourquoi il frappe. Il sait que c'est le moment de taper, c'est tout. S'il doit expliquer sa stratégie, ce n'est pas la peine d'avancer.
Or les soixante-huitards ont gagné à la fin des années soixante-dix. A cette époque, des gens tels que Joffrin, ont saisi les postes clés qui étaient à leur disposition et se sont intégrés au système, pour changer ce qui leur tenait le plus à cœur.
Nourris par les films Disney, ayant pleuré sur Bambi, ils prennent encore aujourd'hui parti pour la victime immédiatement visible..
Dans un premier temps, c'était la démocratie américaine chancelante, et la transparence.
Dans un second temps, cette démocratie occidentale ayant montré les dents pour défendre ses secrets, avec les gros sabots qui sont les siens, c'est Wikileaks qui est l'objet de sa sollicitude.
Mais Libé n'a pas compris que dans cette guerre qui se livre sur internet et dont les enjeux sont la démocratie elle-même, il faut choisir son camp et non pleurer sur des soi-disant victimes qui sont en fait des guerriers.
Assange, charismatique et médiatique (dans le sens de photogénique), d'une beauté un peu angélique, (as angel) présente la figure presque christique d'un nouveau monde qui vient. Agneau du sacrifice, il n'est peut-être que le symbole du déclin du monde occidental et de l'inaptitude de ses démocraties à se régénérer sous les coups de boutoir de l'ultra-libéralisme.
Et dans son combat, j'estime que c'est lui qui est dans le bon camp parce que cette guerre se joue au niveau de l'information. Savoir exactement dans quel type de démocratie nous évoluons est le bouton sur lequel il faut appuyer.
Acrimed et Libé se détestent, le premier mordant les jarrets de l'autre, et plus précisément ceux de Joffrin, en permanence. Mais la querelle reste à un niveau invisible, Acrimed et le Plan B restant très confidentiels. Libé, ex journal soixante-huitard, ex post-soixante-huitard, c'est-à-dire libertaire/libéral, continue à bénéficier de de son aura de journal révolutionnaire et de gauche radicale, alors qu'il a viré vers le centre/centre droit depuis longtemps, à l'image de la gauche ex caviar. L'aura en question n'est pas dû à un aveuglement de ses lecteurs mais au fait que dans lémédias, il a gardé ce créneau, et que de toutes façons, il n'y a rien d'autre. Mais il leur fait avaler tant de couleuvres qu'ils se détournent et préfèrent aller dîner ailleurs, sur internet par exemple.
Mais renvoyer Acrimed et Libé dos à dos ne me semble pas la solution.
Acrimed, même si y sont pratiquées souvent des attaques ad hominem et les critiques gratuites, a raison sur Wikileaks et l'attitude de Libé dans cette affaire qui dans un premier temps a convoqué le ban et l'arrière-ban des intellectuels qui parlent pour ne rien dire, mais sont très efficaces idéologiquement, et se sont chargés de taillader Wikileaks. Et qui ensuite se pose en défenseur du site et soutient son combat.
Acrimed se pose comme anti-establishment, et à ce titre est favorable à Wikileaks. Libé oscille entre libéral et libertaire, car les 68hards ne voient pas où se trouve la césure exacte entre ces deux liber- et les associent.
Mais plus que cela, Libé a un gimmick qui est la défense des victimes. En tout cas, ce qui est perçu immédiatement comme une victime.
Dans un combat, que les adversaires soient symétriques ou pas, il y a des coups qui sont portés. Et ils font très mal. Celui qui est frappé peut être considéré comme une victime par l'observateur qui ne comprend pas très bien les tenants et les aboutissants de la bataille parce que le monde ne fonctionne plus sur ses vieilles lectures éculées.
Dans le combat entre nonistes et oui-ouistes à propos du traité de Lisbonne, la « bonne » Europe avait été perçue comme une victime : on la rejetait, on rejetait les pays étrangers qui en faisaient partie. L'idée même que c'étaient des coups stratégiques n'a effleuré personne (on part du principe que Joffrin était de bonne foi, ce qui reste à prouver). Celui qui est dans le combat n'explique jamais pourquoi il frappe. Il sait que c'est le moment de taper, c'est tout. S'il doit expliquer sa stratégie, ce n'est pas la peine d'avancer.
Or les soixante-huitards ont gagné à la fin des années soixante-dix. A cette époque, des gens tels que Joffrin, ont saisi les postes clés qui étaient à leur disposition et se sont intégrés au système, pour changer ce qui leur tenait le plus à cœur.
Nourris par les films Disney, ayant pleuré sur Bambi, ils prennent encore aujourd'hui parti pour la victime immédiatement visible..
Dans un premier temps, c'était la démocratie américaine chancelante, et la transparence.
Dans un second temps, cette démocratie occidentale ayant montré les dents pour défendre ses secrets, avec les gros sabots qui sont les siens, c'est Wikileaks qui est l'objet de sa sollicitude.
Mais Libé n'a pas compris que dans cette guerre qui se livre sur internet et dont les enjeux sont la démocratie elle-même, il faut choisir son camp et non pleurer sur des soi-disant victimes qui sont en fait des guerriers.
Assange, charismatique et médiatique (dans le sens de photogénique), d'une beauté un peu angélique, (as angel) présente la figure presque christique d'un nouveau monde qui vient. Agneau du sacrifice, il n'est peut-être que le symbole du déclin du monde occidental et de l'inaptitude de ses démocraties à se régénérer sous les coups de boutoir de l'ultra-libéralisme.
Et dans son combat, j'estime que c'est lui qui est dans le bon camp parce que cette guerre se joue au niveau de l'information. Savoir exactement dans quel type de démocratie nous évoluons est le bouton sur lequel il faut appuyer.
[quote=Daniel Schneidermann]il n'était pas absurde de craindre un "11 septembre de la diplomatie". Rien que ça ! Je suppose qu'il s'agit d'une citation de "Libération" (que je ne lis pas).
On peut accessoirement se poser la question de ce qu'aurait pu être cette chronique si c'était "Libération" qui avait publié les "fuites" et "Le Monde" qui avait tourné casaque.
On peut accessoirement se poser la question de ce qu'aurait pu être cette chronique si c'était "Libération" qui avait publié les "fuites" et "Le Monde" qui avait tourné casaque.
Je ne suis ni pour ni contre Wikileaks... Pourquoi toujours voir les choses aussi binairement entre « oui » et « non » ? Mais l'acharnement contre ce site et Assange me choque, d'autant que c'est un acharnement d'état, où l'on voit que les incroyables dérives n'ont pas même besoin d'un simulacre de justice... ou de justification (alors qu'on rigole des pratiques de certains états africains). Les princes ordonnent, parce que c'est leur bon vouloir. Alors, discutons : pour ou contre Wikileaks ? Pendant qu'on en prend prétexte pour banaliser d'importantes restrictions de nos libertés publiques (hébergement internet, banques, procès bidon). C'est le message, voyez, ce qui vous attend, si vous ne tournez pas sept fois votre langue, etc.
Il y a déjà longtemps à propos de l'affaire Siné, un invité d'@si avait dit qu'il n'avait pas signé la pétition de soutien, parce qu'il n'appréciait pas l'humour de Siné... personne n'a relevé : quel rapport ? Même si on n'aime pas Wikileaks, on peut avoir un certain goût pour les libertés publiques.
Il y a déjà longtemps à propos de l'affaire Siné, un invité d'@si avait dit qu'il n'avait pas signé la pétition de soutien, parce qu'il n'appréciait pas l'humour de Siné... personne n'a relevé : quel rapport ? Même si on n'aime pas Wikileaks, on peut avoir un certain goût pour les libertés publiques.
Parmi les soutiens d'Assange prêts à participer au paiement de la caution pour sa libération conditionnelle, on retrouve notamment les cinéastes Michael Moore et Ken Loach.
il n'était pas absurde de craindre un "11 septembre de la diplomatie"
Non, surtout formulé en ces termes, qui renvoient à un acte terroriste ayant fait 3000 morts. Comment peut-on faire un tel parallèle, si ce n'est pour orienter une opinion et accréditer l'idée qu'il s'agit là aussi de terrorisme et qu'il faut le combattre?
Retournement des valeurs. Manifester c'est du terrorisme, contester c'est du terrorisme, ouvrir la bouche c'est du terrorisme. Respirer sera un jour du terrorisme.
Non, surtout formulé en ces termes, qui renvoient à un acte terroriste ayant fait 3000 morts. Comment peut-on faire un tel parallèle, si ce n'est pour orienter une opinion et accréditer l'idée qu'il s'agit là aussi de terrorisme et qu'il faut le combattre?
Retournement des valeurs. Manifester c'est du terrorisme, contester c'est du terrorisme, ouvrir la bouche c'est du terrorisme. Respirer sera un jour du terrorisme.
Que doit alors faire le journaliste? Publier au nom de l'intérêt objectif des citoyens qui doivent être informés? Ou bien ne pas publier pour ne pas être complice d'une action d'une part illégale, d'autre part immorale?
Source: le blog RTL de Jean-Michel Aphatie http://blog.rtl.fr/aphatie/20101215/wikileaks-pour-un-vrai-debat-15-12.html
Déclaration des devoirs et des droits des journalistes:
Déclaration des devoirs
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
(...)
4) ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
(...)
Quelles seraient alors ces « méthodes déloyales » ? Qu'est-ce que la « loyauté » ? Envers qui ? Et pratiquer par qui, le journaliste lui-même ou bien sa source ?
Par ex. l'ex majordome de Liliane Bettancourt s'est peut-être rendu coupable (selon la morale de chacun ou selon la Justice ?) de déloyauté envers son ancien employeur mais la rédaction de Mediapart a bien été reconnue dans son droit (et devoir) à «la légitime information du public» par la Justice française.
Bradley Manning, ce militaire étasunien qui se serait rendu coupable (où en est son procès ?) d'avoir sorti du système informatique (auquel il avait un droit d'accès, non?) les câbles diplomatiques classés confidentiels, secrets et top secrets (est-ce le cas pour le dernier ?). Mais jusqu'à ce qu'une enquête et un jugement apporte la preuve que WikiLeaks se serait rendu coupable de complicité dans l'obtention illégale de ces documents, je considère que WikiLeaks est dans son rôle de diffuseur d'information, et que les rédactions de presse écrite sélectionnées reprenant ces informations excerçent leur droit et devoir de journalistes.
En caricaturant à l'extrême, devrais-je, moi lecteur lambda, me sentir complice d'une action d'une part illégale, d'autre part immorale en lisant ces articles ?
Source: le blog RTL de Jean-Michel Aphatie http://blog.rtl.fr/aphatie/20101215/wikileaks-pour-un-vrai-debat-15-12.html
Déclaration des devoirs et des droits des journalistes:
Déclaration des devoirs
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
(...)
4) ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
(...)
Quelles seraient alors ces « méthodes déloyales » ? Qu'est-ce que la « loyauté » ? Envers qui ? Et pratiquer par qui, le journaliste lui-même ou bien sa source ?
Par ex. l'ex majordome de Liliane Bettancourt s'est peut-être rendu coupable (selon la morale de chacun ou selon la Justice ?) de déloyauté envers son ancien employeur mais la rédaction de Mediapart a bien été reconnue dans son droit (et devoir) à «la légitime information du public» par la Justice française.
Bradley Manning, ce militaire étasunien qui se serait rendu coupable (où en est son procès ?) d'avoir sorti du système informatique (auquel il avait un droit d'accès, non?) les câbles diplomatiques classés confidentiels, secrets et top secrets (est-ce le cas pour le dernier ?). Mais jusqu'à ce qu'une enquête et un jugement apporte la preuve que WikiLeaks se serait rendu coupable de complicité dans l'obtention illégale de ces documents, je considère que WikiLeaks est dans son rôle de diffuseur d'information, et que les rédactions de presse écrite sélectionnées reprenant ces informations excerçent leur droit et devoir de journalistes.
En caricaturant à l'extrême, devrais-je, moi lecteur lambda, me sentir complice d'une action d'une part illégale, d'autre part immorale en lisant ces articles ?
Devinez qui qu'a eu la deuxième partie entièrement pour lui, Lundi 13 Décembre de l'émission "Plan B pour Bonnaud" sur Le Mou'v de l'excellent Bonnaud http://www.lemouv.com/diffusion/plan-b-pour-bonnaud-lundi-13-decembre avec podcast toujours téléchargeable ? Hein ?
Franchement, Schneidermann chez Bonnaud, si c'est pas ça le bonheur ça, on n'en est pas loin !
Franchement, Schneidermann chez Bonnaud, si c'est pas ça le bonheur ça, on n'en est pas loin !
[quote=A mesure que les jours passent, [...] l'opération [...] apparait comme un formidable et passionnant éclairage, sur le monde vu par la diplomatie US]
Heureux les gens qui ne sont pas curieux, qui ne veulent pas savoir ce que leurs grands dirigeants tractent en catimini, qui gobent la communication gouvernementale qui ne vaut rien (gratuite) et non pas l'info dûrement acquise (payante, au prix d'années de prison, ...) : la démocratie-libérale leur ouvre les bras !
Heureux les gens qui ne sont pas curieux, qui ne veulent pas savoir ce que leurs grands dirigeants tractent en catimini, qui gobent la communication gouvernementale qui ne vaut rien (gratuite) et non pas l'info dûrement acquise (payante, au prix d'années de prison, ...) : la démocratie-libérale leur ouvre les bras !
Pour moi, ce sera NSP.
J'avoue que j'aimerais mieux, si Wikileaks était plus oecuménique dans ses révélations.
Parce que là pour le moment, c'est un peu déséqulibré.
Si tous les pouvoirs avaient droit au même traitement, on pourrait vraiment parler de démocratisation de l'information.
Donc en attendant le grand déballage mondial, je ne sais pas s'il est bon de déshabiller oncle Sam.
http://anthropia.blogg.org
J'avoue que j'aimerais mieux, si Wikileaks était plus oecuménique dans ses révélations.
Parce que là pour le moment, c'est un peu déséqulibré.
Si tous les pouvoirs avaient droit au même traitement, on pourrait vraiment parler de démocratisation de l'information.
Donc en attendant le grand déballage mondial, je ne sais pas s'il est bon de déshabiller oncle Sam.
http://anthropia.blogg.org
Je continue à penser que défendre aveuglément la démarche de wikileaks est une erreur.
Je voudrais bien savoir pourquoi ?
Parce que le "violeur" est censé intéresser davantage les foules incultes ? C'est préjuger de l'intérêt et de l'intelligence des lecteurs... Bref, les prendre pour des imbéciles, du genre de ceux qui ne lisent pas les notes en bas de page... ;-))
C'est sûr, comme le dit Cultive ton jardin, il faudrait aussi que les journalistes se mettent au boulot.
Je voudrais bien savoir pourquoi ?
Parce que le "violeur" est censé intéresser davantage les foules incultes ? C'est préjuger de l'intérêt et de l'intelligence des lecteurs... Bref, les prendre pour des imbéciles, du genre de ceux qui ne lisent pas les notes en bas de page... ;-))
C'est sûr, comme le dit Cultive ton jardin, il faudrait aussi que les journalistes se mettent au boulot.
Merci d'exprimer vos doutes avec simplicité, cette affaire mérite incontestablement un peu de nuance. Je continue à penser que défendre aveuglément la démarche de wikileaks est une erreur. En revanche, malgré l'absence de scoop, la valeur de ces documents apparaît un peu plus grande chaque jour. Le panorama des enjeux internationaux que propose Le Monde depuis 15 jours est assez stupéfiant, de densité, de complexité. Mais trop d'information tue l'information: plus les jours passent, moins les "fuites" font la une (le surprenant violeur est tellement plus intéressant que l'état de l'armée égyptienne ou la succession de Moubarak...). La parution quotidienne n'était sans doute pas la meilleure option, difficile de suciter un intérêt soutenu, une addiction feuilletonnesque, avec un atlas diplomatique exhaustif et pédagogique coupé en tranches. Peut-être le Monde a-t-il déjà prévu de regrouper l'ensemble des articles dans un bouquin ou un numéro spécial...
La girouette Libé n'en est pas à ses premières virevoltes, rappelez-vous de l'édito de ce bon Joffrin, "l'ultra gauche déraille"...
Pour le résultat que l'on sait aujourd'hui.
Sur le même sujet, je me rappelle aussi d'une chronique assez pourrave d'un autre "démocrate", Michel Onfray, dans Siné Hebdo....
Elle avait provoqué une belle polémique.
De "l'art" d'être le porte parole du pouvoir, et le perroquet d'Alliot-Marie.
Cela dit, sur Wikileaks, pas la peine d'être grand clerc pour savoir de quoi il retourne, les gouvernements ne peuvent attaquer sur les infos que donne le site, pas grave, on monte de toutes pièces une ridicule affaire de mœurs contre Julien Assange, à base de préservatifs troués... Assez classique. Et le fournisseur des infos, lui, est au gnouf, aux zétatszunis, et pas prêt de sortir...
Vive la liberté de la presse.... Quand on pense au premier amendement de leur constitution, y'a vraiment de quoi rire.
Et le plus beau, c'est que quand la presse n'est pas "aux ordres", elle "s'autocensure", pour rester "neutre et objective"... Forcément.
Mais à mon avis, ne pas prendre position, c'est déjà prendre position. Et aujourd'hui, alors que petit à petit les libertés rétrécissent comme peau de chagrin, je trouve ça grave. N'oublions pas Lopssi !
Pour le résultat que l'on sait aujourd'hui.
Sur le même sujet, je me rappelle aussi d'une chronique assez pourrave d'un autre "démocrate", Michel Onfray, dans Siné Hebdo....
Elle avait provoqué une belle polémique.
De "l'art" d'être le porte parole du pouvoir, et le perroquet d'Alliot-Marie.
Cela dit, sur Wikileaks, pas la peine d'être grand clerc pour savoir de quoi il retourne, les gouvernements ne peuvent attaquer sur les infos que donne le site, pas grave, on monte de toutes pièces une ridicule affaire de mœurs contre Julien Assange, à base de préservatifs troués... Assez classique. Et le fournisseur des infos, lui, est au gnouf, aux zétatszunis, et pas prêt de sortir...
Vive la liberté de la presse.... Quand on pense au premier amendement de leur constitution, y'a vraiment de quoi rire.
Et le plus beau, c'est que quand la presse n'est pas "aux ordres", elle "s'autocensure", pour rester "neutre et objective"... Forcément.
Mais à mon avis, ne pas prendre position, c'est déjà prendre position. Et aujourd'hui, alors que petit à petit les libertés rétrécissent comme peau de chagrin, je trouve ça grave. N'oublions pas Lopssi !
Il faut parfois simplement oser se ranger dans les "NSP" (ne sait pas)
alors çà, ça me laisse bien perplexe !
qu'un journaliste se pose la question de diffuser ou non une information c'est un peu comme si un médecin se posait la question de savoir s'il allait soigner un musulman le mois du ramadan ?!
au pire la question se pose à l'imam ou au patient lui-même mais en aucun cas le médecin ne doit s'interroger l'ombre d'un instant !
pourquoi ne peut-il en être pareil avec un journaliste lorsqu'il reçoit une information ?
pourquoi faut-il toujours qu'il se pose la question de savoir s'il peut la diffuser ou non ?
au pire, et lorsque l'information concerne les populations (en ce qui concerne la diplomatie internationale c'est le cas non ?), la question devait se poser à nos gouvernants avant de commettre ce qui serait potentiellement scandaleux , ou au diffuseur qui a ponctionné les infos mais le journaliste n'est-il pas là juste pour informer ?
les nôtres s'adjugent le droit de sélectionner : qui sont-ils pour trier à notre place ?
alors çà, ça me laisse bien perplexe !
qu'un journaliste se pose la question de diffuser ou non une information c'est un peu comme si un médecin se posait la question de savoir s'il allait soigner un musulman le mois du ramadan ?!
au pire la question se pose à l'imam ou au patient lui-même mais en aucun cas le médecin ne doit s'interroger l'ombre d'un instant !
pourquoi ne peut-il en être pareil avec un journaliste lorsqu'il reçoit une information ?
pourquoi faut-il toujours qu'il se pose la question de savoir s'il peut la diffuser ou non ?
au pire, et lorsque l'information concerne les populations (en ce qui concerne la diplomatie internationale c'est le cas non ?), la question devait se poser à nos gouvernants avant de commettre ce qui serait potentiellement scandaleux , ou au diffuseur qui a ponctionné les infos mais le journaliste n'est-il pas là juste pour informer ?
les nôtres s'adjugent le droit de sélectionner : qui sont-ils pour trier à notre place ?
"ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent qui change de sens"
Edgar Faure ( un pro....)
Edgar Faure ( un pro....)
Une girouette indique le sens du vent, mieux vaut ne pas la confondre avec une boussole, sous peine de s'égarer. Si nous n'avions pas fait de nos journaux des maîtres à penser, nous serions moins souvent déçus. S'ils ne s'étaient pas eux-même attribué ce rôle, ils seraient moins critiqués.
Ceci dit, je trouve passablement hypocrite de camoufler son point de vue derrière les témoignages de Pierre, puis Paul, puis Elisabeth et Umberto en feignant de juste les citer, mais en prenant en fait parti par le choix des personnalités interviewées. D'autant que ça permet, en choisissant d'autres personnes, de dire le contraire de la veille en faisant semblant que c'est pas moi c'est eux. Le comble, c'est de faire parler les experts. Je me souviens d'un titre du Monde, pendant les évènements d'Outreau: "Selon les experts, un enfant peut mentir", belle découverte, et qui méritait bien qu'on fasse appel à un expert! alors qu'il s'agissait plutôt d'expliquer combien il est facile de manipuler, même sans le vouloir, la parole d'un enfant, et ça, ça aurait mérité une explication d'expert, et un titre moins racoleur (et moins idiot).
Libé nous donne ici l'exemple d'un de ces titres idiots et menteurs: "Des scoops un peu trop bruts pour les historiens": Les documents bruts, dont la fiabilité est incertaine et le contexte peu évident, c'est le QUOTIDIEN des historiens, et c'est leur boulot de démêler tout ça, de lui donner un sens, de conclure (ou de conclure qu'on ne peut pas conclure). Un historien qui verrait débarquer une telle masse de documents serait fou de joie et ne prétendrait certainement pas que c'est "trop brut" pour être fiable. Il se mettrait AU BOULOT! D'ailleurs, comme dab, le texte ne correspond pas au titre, l'historienne a été instrumentalisée.
Plutôt que de nous donner son avis en feignant que non, que d'encre et de papier inutilement gaspillés, Libé aurait bien fait de se mettre AU BOULOT!
Ceci dit, je trouve passablement hypocrite de camoufler son point de vue derrière les témoignages de Pierre, puis Paul, puis Elisabeth et Umberto en feignant de juste les citer, mais en prenant en fait parti par le choix des personnalités interviewées. D'autant que ça permet, en choisissant d'autres personnes, de dire le contraire de la veille en faisant semblant que c'est pas moi c'est eux. Le comble, c'est de faire parler les experts. Je me souviens d'un titre du Monde, pendant les évènements d'Outreau: "Selon les experts, un enfant peut mentir", belle découverte, et qui méritait bien qu'on fasse appel à un expert! alors qu'il s'agissait plutôt d'expliquer combien il est facile de manipuler, même sans le vouloir, la parole d'un enfant, et ça, ça aurait mérité une explication d'expert, et un titre moins racoleur (et moins idiot).
Libé nous donne ici l'exemple d'un de ces titres idiots et menteurs: "Des scoops un peu trop bruts pour les historiens": Les documents bruts, dont la fiabilité est incertaine et le contexte peu évident, c'est le QUOTIDIEN des historiens, et c'est leur boulot de démêler tout ça, de lui donner un sens, de conclure (ou de conclure qu'on ne peut pas conclure). Un historien qui verrait débarquer une telle masse de documents serait fou de joie et ne prétendrait certainement pas que c'est "trop brut" pour être fiable. Il se mettrait AU BOULOT! D'ailleurs, comme dab, le texte ne correspond pas au titre, l'historienne a été instrumentalisée.
Plutôt que de nous donner son avis en feignant que non, que d'encre et de papier inutilement gaspillés, Libé aurait bien fait de se mettre AU BOULOT!
On est content que vous ayez échappé à la critique, cher Daniel. Cependant, pendant, trois semaines après le "choc", on dubite toujours autant sur les avantages et les inconvénients. Savoir ce que pense Obama du petit homme de l'Elysée-Bourbon ou Boush Boush d'Al Caïda et de Saddam Hussein, ça me fait ni chaud ni froid vu que ce n'est pas étonnant. Et encore, c'est rien à côté de ce que je pense, moi, du ramassis d'incultes qui nous gouverne en ce moment, à Paris, France. Qu'on sache maintenant l'heure à laquelle ils vont faire caca n'a pas un gros intérêt vu que je ne suis pas en mesure de leur demander : "Comment ça va ?"... ça c'est pour la transparence.
Pour les inconvénients, j'en vois un majeur : la nécessité pour les gouvernants de tous les pays du monde de renforcer la surveillance de ce sacrément bel outil d'expression qu'est le ouaibe. C'est pas encore, mais ça va venir. Façon chinoise, par exemple. ça serait aussi un retour vers feu l'ORTF, Michel Droit et pue de la gueule Peyrefitte aux grandes oreilles. M'enfin, le Sarkosistan n'est pas encore coeur de cible.
Allez, bonne journée, faut que je fasse mes pages.
Pour les inconvénients, j'en vois un majeur : la nécessité pour les gouvernants de tous les pays du monde de renforcer la surveillance de ce sacrément bel outil d'expression qu'est le ouaibe. C'est pas encore, mais ça va venir. Façon chinoise, par exemple. ça serait aussi un retour vers feu l'ORTF, Michel Droit et pue de la gueule Peyrefitte aux grandes oreilles. M'enfin, le Sarkosistan n'est pas encore coeur de cible.
Allez, bonne journée, faut que je fasse mes pages.
Des documents du Département d’Etat divulgués par Wikileaks mettent en évidence des plans de Washington pour isoler le Venezuela de la communauté internationale ainsi que la demande de l’ex-président de Colombie Alvaro Uribe pour user de la force militaire contre le Venezuela.
http://www.legrandsoir.info/Wikileaks-Des-documents-confirment-les-plans-de-Washington-contre-le-Venezuela.html
http://www.legrandsoir.info/Wikileaks-Des-documents-confirment-les-plans-de-Washington-contre-le-Venezuela.html
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