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Yvan West Laurence, de la « japoniaiserie » à la Japan Expo
Diffusés depuis quarante ans sur nos chaînes, les dessins animés japonais ont vu grandir deux générations et font aujourd’hui de la France le premier pays européen amateur d'anime et de manga. Cette accoutumance des Français à la culture japonaise n’a pas été sans heurts et, pendant près de 25 ans, ces dessins animés ont été l’objet d’attaques virulentes, à la hauteur de leur succès télévisuel.
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Derniers commentaires
Bonjour, est-ce que quelqu'un pourrait m'indiquer où trouver la suite ? Merci.
Cette heureuse apparition m'a donné envie de revoir l'épisode...
A quand un prochain épisode :-)
A quand un prochain épisode :-)
Je vois pas trop le rapport entre l'anima/animus et l'animation, il faudra m'expliquer là…
il n'y a plus d'emision ?
Merci pour cette excellente émission !!
Je rejoints le concert de louanges, émission passionnante. Et forum non moins riche. Joie !
J'ai connu Yvan au début des années 90 dans les boutiques citées dans l'émission (déesse et album), hé bé ça nous rajeunit pas tout ça ma bonne dame !
Super émission, mais je n'en attendais pas moins en ayant lu le nom de l'interlocuteur, c'était l'invité qu'il fallait pour parler du sujet. Bon, je n'ai pas appris grand chose, je savais déjà tout ce dont a parlé ywl, mais je suis heureux qu'un gars comme lui puisse s'exprimer avec sa qualité d'analyse aussi longtemps sur le sujet des anime et des manga qui seront restés si longtemps un abcès de fixation pour des incompréhensions culturelles stupides. Merci @si !
Super émission, mais je n'en attendais pas moins en ayant lu le nom de l'interlocuteur, c'était l'invité qu'il fallait pour parler du sujet. Bon, je n'ai pas appris grand chose, je savais déjà tout ce dont a parlé ywl, mais je suis heureux qu'un gars comme lui puisse s'exprimer avec sa qualité d'analyse aussi longtemps sur le sujet des anime et des manga qui seront restés si longtemps un abcès de fixation pour des incompréhensions culturelles stupides. Merci @si !
C'était super intéressant cette émission d'autant que j'ai suivi le même parcours d'initiation. J'avais la chance d'habiter pas loin d'une boutique super pointue spécialisée en manga/comics/films, qui avait les mangas version US qu'avait sortis Dark horse : Akira, Appleseed, etc. Le choc qu'a été Akira, puis tout ce que faisait Masamune Shirow !
Ce que j'aimais aussi, et c'est un peu dommage qu'on en parle pas tant dans l'émission, mais bon on peut pas tout dire en 1h30, c'est le décalage humoristique. Les barres de rire devant Ranma 1/2 et Le collège fou fou fou ! Cet humour complètement décalé, typiquement japonais, était très rafraichissant.
C'est clair qu'en tout cas on doit dire merci à tous les défricheurs type Gans, Littardi, etc. qui nous ont permis de découvrir les animes, le ciné asiate (HK Vidéo !!!). Et puis merci à Manga Vidéo aussi (les anciens comprendront) :
- l'intro des VHS anglaises (qui m'ont permis de découvrir plein de série avec des années d'avance) ; musique de Celtic Frost (The Heart Beneath, j'ai cherché des années ce qu'était cette zique et quand je suis devenu fan de metal, ce fut l'épiphanie) : lien youtube..
- l'intro des VHS françaises ; musique de Sepultura (Refuse, Resist): lien youtube.
On voit quand même dans ces jingles comment Manga Vidéo voulait vendre l'anime : du sexe et de la violence.
En autre créateur dont les oeuvres sont à ne pas rater faut mentionner pour les curieux :
- Yoshiaki Kawajiri : Ninja Scroll (chef d'oeuvre du film de ninja), Wicked City, Vampire Hunter D Bloodlust... Une esthétique inimitable à la fois über classe et malsaine.
- Rintaro : son travail à la fois poétique et effrayant sur Doomed Megalopolis (série méconnue mais indispensable dont, pour une fois, le doublage anglais était impeccable : ah la voix du méchant, le sadique Yasanori Kato !), et bien sûr les classiques Galaxy Express 999, Dagger of Kamui, Metropolis...
Y'a aussi la série Ghost In the Shell Stand Alone Complex qui est exceptionnelle, alliant une fidélité au manga de Shirow qui avait beaucoup d'action avec l'unité anti terroriste du Major Kusanagi, mais a aussi intégré le côté philosophique de Oshii. Armitage pour le cyber punk... Y'en a trop !
Ce que j'aimais aussi, et c'est un peu dommage qu'on en parle pas tant dans l'émission, mais bon on peut pas tout dire en 1h30, c'est le décalage humoristique. Les barres de rire devant Ranma 1/2 et Le collège fou fou fou ! Cet humour complètement décalé, typiquement japonais, était très rafraichissant.
C'est clair qu'en tout cas on doit dire merci à tous les défricheurs type Gans, Littardi, etc. qui nous ont permis de découvrir les animes, le ciné asiate (HK Vidéo !!!). Et puis merci à Manga Vidéo aussi (les anciens comprendront) :
- l'intro des VHS anglaises (qui m'ont permis de découvrir plein de série avec des années d'avance) ; musique de Celtic Frost (The Heart Beneath, j'ai cherché des années ce qu'était cette zique et quand je suis devenu fan de metal, ce fut l'épiphanie) : lien youtube..
- l'intro des VHS françaises ; musique de Sepultura (Refuse, Resist): lien youtube.
On voit quand même dans ces jingles comment Manga Vidéo voulait vendre l'anime : du sexe et de la violence.
En autre créateur dont les oeuvres sont à ne pas rater faut mentionner pour les curieux :
- Yoshiaki Kawajiri : Ninja Scroll (chef d'oeuvre du film de ninja), Wicked City, Vampire Hunter D Bloodlust... Une esthétique inimitable à la fois über classe et malsaine.
- Rintaro : son travail à la fois poétique et effrayant sur Doomed Megalopolis (série méconnue mais indispensable dont, pour une fois, le doublage anglais était impeccable : ah la voix du méchant, le sadique Yasanori Kato !), et bien sûr les classiques Galaxy Express 999, Dagger of Kamui, Metropolis...
Y'a aussi la série Ghost In the Shell Stand Alone Complex qui est exceptionnelle, alliant une fidélité au manga de Shirow qui avait beaucoup d'action avec l'unité anti terroriste du Major Kusanagi, mais a aussi intégré le côté philosophique de Oshii. Armitage pour le cyber punk... Y'en a trop !
Merci pour cette émission et merci particulièrement à Yvan West Laurence pour son analyse, ses connaissances et ses réflexions. Il remet bien les pendules à l'heure. ça m'a fait très plaisir. J'ai passé un super moment.
Enfant de la télé, j'ai enfin rigolé devant vos extraits de Ken le survivant (super le doublage ;-) ) qui m'avait tant choquée quand j'avais 6 ans ....
effectivement, comme vous l'avez justement dit les parents pensaient que les dessins animés étaient forcément pour les enfants.
Mais aussi, il y avait moins de recul par rapport au média TV, plus de confiance, ce nétait pas l'époque ultra-sécuritaire que nous vivons actuellement où les enfants sont sur-protégés (peut-être pas sur internet) ...
effectivement, comme vous l'avez justement dit les parents pensaient que les dessins animés étaient forcément pour les enfants.
Mais aussi, il y avait moins de recul par rapport au média TV, plus de confiance, ce nétait pas l'époque ultra-sécuritaire que nous vivons actuellement où les enfants sont sur-protégés (peut-être pas sur internet) ...
C'est dommage, vous n'aurez pas vu la tête de ma femme japonaise ancienne fan de Ken le survivant devant les doublages et la version française, ça valait son pesant de cacahouètes... :o)))))
Emission remarquablement exhaustive: tout est abordé, de Moebius à Ségolène Royal.
Bravo!
Bravo!
Merci pour cette super émission!
J'ai juste été un peu embêtée par les bruits de fond.
Faisant partie de la génération Dorothée, encore hantée par certaines images de Ken le survivant, j'ai appréciée d'avoir quelques éclairages sur la manière dont on programmait les mangas à l'époque.
J'ai juste été un peu embêtée par les bruits de fond.
Faisant partie de la génération Dorothée, encore hantée par certaines images de Ken le survivant, j'ai appréciée d'avoir quelques éclairages sur la manière dont on programmait les mangas à l'époque.
Merci pour cette excellente émission.
Auriez-vous une liste de vos japanims préférés.
Je connais Hayao Miyazaki, Ghost in the shell, Metropolis,Perfect Blue et les autres Satoshi Kon.
Je recherche des vidéos avec un style visuel fort comme ces références.
Merci
Auriez-vous une liste de vos japanims préférés.
Je connais Hayao Miyazaki, Ghost in the shell, Metropolis,Perfect Blue et les autres Satoshi Kon.
Je recherche des vidéos avec un style visuel fort comme ces références.
Merci
Excellente émission !
C'est tout.
C'est tout.
Le 9 mars dernier, l'émission Mauvais Genres était consacrée à Mamoru Oshii, réalisateur de Ghost in the Shell, Parlabor, Avalon… L'émission est téléchargeable pendant un an. Quelqu'un a vu l'Œuf de l'Ange ?
Je conseille à ceux qui veulent en savoir plus sur les mangas de lire l'excellent « Manga - Histoire et univers de la BD japonaise » de Jean-Marie Bouissou.
Je conseille à ceux qui veulent en savoir plus sur les mangas de lire l'excellent « Manga - Histoire et univers de la BD japonaise » de Jean-Marie Bouissou.
Merci d'avoir corrigé un préjugé que j'ai souvent entendu : celui qui consiste à croire que la diffusion des série animés japonaises dans les années 90 a été une révélation pour la plupart des amateurs actuels. Dans mon cas ( et je pense dans le cas de beaucoup d'amateurs d'animés ) la diffusion des animés au Club Dorothée à été plus une initiation qu'une révélation. J'ai commencer à lire des mangas en grâce aux magasines spécialisé de Jeux Vidéo. En effet, ont pouvait lire dans ceux-ci , notamment Player-One (magasine disparu depuis) des micro-critiques de mangas. De plus, l'industrie vidéo-ludique japonaise était toute puissante ces années là. L'impact de l'animation japonaise aurait surement été moindre sans le jeu vidéo. D’ailleurs, je regrette que vous n'y avait pas plus fait mention.
Excellente émission, merci !
Je profite de la thématique de cette émission pour vous signaler un site d'analyse très intéressant autour de la série franco-japonaise, Les Mystérieuses Cités d'Or. Si j'en parle, ce n'est pas parce que mon frère en est l'auteur, mais parce que son site parle à travers ce classique de l'animation des différences culturelles entre les japonais et les français.
ça se passe ici : http://estebantaozia.blogspot.fr/
Peu de gens le savent, mais il existe deux versions des Mystérieuses Cités d'Or :
- la version française que nous connaissons en Europe et aux USA
- la version japonaise qui n'a jamais été diffusé ou édité en DVD hors du Japon
Ce qu'il faut savoir, c'est que les français ont " adapté " la version japonaise pour le public occidental. Pour cela, ils n'ont pas hésité à en modifier les dialogues, le montage, la musique et les bruitages.
Vidéos à l'appui, le site montre les modifications les plus fragrantes que l'équipe française a effectué sur la version originale.
Il est notamment étonnant de voir que les réalisateurs japonais ne présentent pas la violence aux enfants de la même façon que les producteurs français.
Cela dit, merci à Rafik pour son émission et bonne continuation !
Cordialement,
Yohann
ça se passe ici : http://estebantaozia.blogspot.fr/
Peu de gens le savent, mais il existe deux versions des Mystérieuses Cités d'Or :
- la version française que nous connaissons en Europe et aux USA
- la version japonaise qui n'a jamais été diffusé ou édité en DVD hors du Japon
Ce qu'il faut savoir, c'est que les français ont " adapté " la version japonaise pour le public occidental. Pour cela, ils n'ont pas hésité à en modifier les dialogues, le montage, la musique et les bruitages.
Vidéos à l'appui, le site montre les modifications les plus fragrantes que l'équipe française a effectué sur la version originale.
Il est notamment étonnant de voir que les réalisateurs japonais ne présentent pas la violence aux enfants de la même façon que les producteurs français.
Cela dit, merci à Rafik pour son émission et bonne continuation !
Cordialement,
Yohann
Ce que je retiens c'est que les japonais ont appliqués le toyotisme aussi au monde de l'animation et de la bande dessinée, et l'expansion du modèle économique japonais c'est fait en parallèle de celle du manga,
c'est d'autant plus vrai que c'est la même trajectoire que pour les comics très en retraits à l'international avant la seconde guerre mondiale et en expansion continue depuis, tout comme la BD franco-belge est le symbole d'un rayonnement culturel francophone encore très présent jusqu'aux année 70 et en déclin depuis.
Il est donc à noter qu'il est normal de voir de plus en plus la BD coréenne (nouveau leader ou "impulseur" économique de la zone extrême asiatique) prendre une importance régionale forte jusqu’à dans une certaine mesure devancer des séries nippones sur leur propre territoire et qui commence à venir par chez nous.
quant à la qualité des mangas, ils me semblent que le coté plus industriels et commerciales, les japonais n'étant pas dans la logique objet de collection pour la BD, il est vrai donne parfois une impressions de sur-enchère scénaristiques malvenues, de trou, de perte de rythme selon les différents arcs scénaristiques et tout cela est par contre bien moins préjudiciable à la TV qui est d’emblée plus adaptée à ce type de narration.
Les japonais peut être même avant les américains ont compris l’importance du "cross-média" (en bon français) c-a-d le fait de lancer une licence sur plusieurs médias en même temps, l’exemple le plus frappant et réussit (en terme marketing) reste Pokemon.
c'est d'autant plus vrai que c'est la même trajectoire que pour les comics très en retraits à l'international avant la seconde guerre mondiale et en expansion continue depuis, tout comme la BD franco-belge est le symbole d'un rayonnement culturel francophone encore très présent jusqu'aux année 70 et en déclin depuis.
Il est donc à noter qu'il est normal de voir de plus en plus la BD coréenne (nouveau leader ou "impulseur" économique de la zone extrême asiatique) prendre une importance régionale forte jusqu’à dans une certaine mesure devancer des séries nippones sur leur propre territoire et qui commence à venir par chez nous.
quant à la qualité des mangas, ils me semblent que le coté plus industriels et commerciales, les japonais n'étant pas dans la logique objet de collection pour la BD, il est vrai donne parfois une impressions de sur-enchère scénaristiques malvenues, de trou, de perte de rythme selon les différents arcs scénaristiques et tout cela est par contre bien moins préjudiciable à la TV qui est d’emblée plus adaptée à ce type de narration.
Les japonais peut être même avant les américains ont compris l’importance du "cross-média" (en bon français) c-a-d le fait de lancer une licence sur plusieurs médias en même temps, l’exemple le plus frappant et réussit (en terme marketing) reste Pokemon.
Merci Rafik!
J'ai appris plein de choses. Pourtant je croyais m'y connaitre à fond.
Quelques remarques au passage:
Je connaissais un gars qui avait fait les fansubs d'une des dernières séries des Chevaliers du Zodiaque. Le distributeur français l'a contacté pour utiliser ses sous-titres. À peu près comme tu le décris.
Yvan West Laurence est peut-être un peu trop proche des distributeurs. Ça peut lui donner une vision un peu biaisée du monde des fansubs.
La mise en ligne de la vidéo le lendemain de l'article, j'imagine que c'est parce qu'il était tard. Mais ça me fait penser que je suis souvent tombé sur des émissions incomplètes (@SI, @PE ou autre).
Peux-être que c'est ma connexion qui craque avant la fin du téléchargement, mais je me demande s'il n'arrive pas parfois que l'artice soit posté avant que le fichier de l'émission soit complètement disponible. Je suis le seul a avoir ce problème?
Ils ne se gênent pas pour le prix des figurines, dans cette boutique. Ça sent l'employé qui remplit un grand sac à chaque visite à Akihabara pour se rembourser le billet d'avion. :)
J'ai appris plein de choses. Pourtant je croyais m'y connaitre à fond.
Quelques remarques au passage:
Je connaissais un gars qui avait fait les fansubs d'une des dernières séries des Chevaliers du Zodiaque. Le distributeur français l'a contacté pour utiliser ses sous-titres. À peu près comme tu le décris.
Yvan West Laurence est peut-être un peu trop proche des distributeurs. Ça peut lui donner une vision un peu biaisée du monde des fansubs.
La mise en ligne de la vidéo le lendemain de l'article, j'imagine que c'est parce qu'il était tard. Mais ça me fait penser que je suis souvent tombé sur des émissions incomplètes (@SI, @PE ou autre).
Peux-être que c'est ma connexion qui craque avant la fin du téléchargement, mais je me demande s'il n'arrive pas parfois que l'artice soit posté avant que le fichier de l'émission soit complètement disponible. Je suis le seul a avoir ce problème?
Ils ne se gênent pas pour le prix des figurines, dans cette boutique. Ça sent l'employé qui remplit un grand sac à chaque visite à Akihabara pour se rembourser le billet d'avion. :)
Très bonne émission.
On sent la passion transpiré au travers cet entretien et surtout une analyse plutôt pertinente de ce qui se passe en ce moment sur le marché du mangas/animé.
J'ai beaucoup apprécié la partie "historique" du mangas en France qui pose véritablement les bases de ce qu'aujourd'hui représente les oeuvres jap' sur la culture en France.
Merci @si
On sent la passion transpiré au travers cet entretien et surtout une analyse plutôt pertinente de ce qui se passe en ce moment sur le marché du mangas/animé.
J'ai beaucoup apprécié la partie "historique" du mangas en France qui pose véritablement les bases de ce qu'aujourd'hui représente les oeuvres jap' sur la culture en France.
Merci @si
Superbe émission, j'ai adoré ! Je suis passé à côté de Pompoko je vais le chercher derechef.
Pour le doublage de Ken le survivant je me souvenais que ça partait parfois dans le grand n'importe quoi mais pas à ce point et surtout je n'avais aucune explication... Un peu couillon de la part des doubleurs de saboter la série, s'ils désapprouvent, ils ne doublent pas.
Spécifiquement, pour le personnage de Tortue Géniale, comme beaucoup de copains à l'époque, je trouvais la série Dragon Ball assez moyenne mais les passages avec le vieux satyre me faisaient pleurer de rire. Je ne l'ai jamais vu comme un pédophile, plutôt un pervers attiré par les jeunes femmes. Comme quoi, les perceptions.
Quant à l'attitude de Nicky Larson avec la gente féminine, je ne comprends pas le reproche en machisme qui encouragerait les jeunes garçons à faire de même puisqu'à chaque fois, le personnage est rudement châtié à coups de massue ou de batte de baseball. Dans ma tête de gosse, ça me faisait rire mais ne me donnait pas envie de faire de même avec les filles en cour de récré.
Une petite précision à l'adresse d'Yvan West Laurence que je remercie au passage pour sa science du manga et de l'anime, il a été démontré que les plus gros téléchargeurs sont également les plus gros consommateurs de DVD; lier la situation des éditeurs et le téléchargement est un biais un peu trop commode et répandu qui n'a pas vraiment de sens. Il combat les idées pré-conçues, ce serait bien de ne pas relayer celle-ci.
(Sinon, et c'est un détail de l'ordre de l'anecdotique mais je le signale, le responsable du fichier de l'émission à télécharger a écrit japonais avec 2 "n" dans l'intitulé ^^)
Pour le doublage de Ken le survivant je me souvenais que ça partait parfois dans le grand n'importe quoi mais pas à ce point et surtout je n'avais aucune explication... Un peu couillon de la part des doubleurs de saboter la série, s'ils désapprouvent, ils ne doublent pas.
Spécifiquement, pour le personnage de Tortue Géniale, comme beaucoup de copains à l'époque, je trouvais la série Dragon Ball assez moyenne mais les passages avec le vieux satyre me faisaient pleurer de rire. Je ne l'ai jamais vu comme un pédophile, plutôt un pervers attiré par les jeunes femmes. Comme quoi, les perceptions.
Quant à l'attitude de Nicky Larson avec la gente féminine, je ne comprends pas le reproche en machisme qui encouragerait les jeunes garçons à faire de même puisqu'à chaque fois, le personnage est rudement châtié à coups de massue ou de batte de baseball. Dans ma tête de gosse, ça me faisait rire mais ne me donnait pas envie de faire de même avec les filles en cour de récré.
Une petite précision à l'adresse d'Yvan West Laurence que je remercie au passage pour sa science du manga et de l'anime, il a été démontré que les plus gros téléchargeurs sont également les plus gros consommateurs de DVD; lier la situation des éditeurs et le téléchargement est un biais un peu trop commode et répandu qui n'a pas vraiment de sens. Il combat les idées pré-conçues, ce serait bien de ne pas relayer celle-ci.
(Sinon, et c'est un détail de l'ordre de l'anecdotique mais je le signale, le responsable du fichier de l'émission à télécharger a écrit japonais avec 2 "n" dans l'intitulé ^^)
Je suis passé à côté de Pompoko je vais le chercher derechef.
Il est pas mal. Mais il est un peu répétitif à la longue. Ce n'est pas le meilleur Ghibli AMHA.
Allez un petit classement des Ghibli fait à l'arrache :
* Mon voisin Totoro : chef d'oeuvre
* Le Voyage de Chihiro : chef d'oeuvre (pour adulte)
* Porco Rosso : chef d'oeuvre
* Le Château dans le ciel : très bon film mais un peu long à la fin
* Arrietty, le petit monde des chapardeurs : très bon film
* Le Tombeau des lucioles : très bon film mais qui tire trop sur les cordes mélo (pour adulte)
* La Colline aux coquelicots : très bon film du fils Goro
* Princesse Mononoké : très bon film (premier film que j'ai vu à la sortie au ciné)
* Ponyo sur la falaise : bon film, à conseiller pour ses enfants
* Kiki la petite sorcière : bon film dans la même veine que Totoro
* Je peux entendre l'océan : bon film sympathique
* Mes voisins les Yamada : c'est un peu spécial, c'est des sketchs. Pas mal mais pas mon truc.
* Pompoko : idée sympa au départ mais trop répétitif, je ne sais pas si j'ai réussi à aller jusqu'au bout
* Le Royaume des chats : Pas mal mais trop répétitif
* Le Château ambulant : Pas terrible pour un Hayao
* Souvenirs goutte à goutte : je me suis ennuyé, je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout
* Les Contes de Terremer : Pas vu mais pas terrible il parait
* Si tu tends l'oreille : pas encore vu
Il y a un site pas mal qui analyse les ghibli.
À quand une émission sur le studio Ghibli ?
Il est pas mal. Mais il est un peu répétitif à la longue. Ce n'est pas le meilleur Ghibli AMHA.
Allez un petit classement des Ghibli fait à l'arrache :
* Mon voisin Totoro : chef d'oeuvre
* Le Voyage de Chihiro : chef d'oeuvre (pour adulte)
* Porco Rosso : chef d'oeuvre
* Le Château dans le ciel : très bon film mais un peu long à la fin
* Arrietty, le petit monde des chapardeurs : très bon film
* Le Tombeau des lucioles : très bon film mais qui tire trop sur les cordes mélo (pour adulte)
* La Colline aux coquelicots : très bon film du fils Goro
* Princesse Mononoké : très bon film (premier film que j'ai vu à la sortie au ciné)
* Ponyo sur la falaise : bon film, à conseiller pour ses enfants
* Kiki la petite sorcière : bon film dans la même veine que Totoro
* Je peux entendre l'océan : bon film sympathique
* Mes voisins les Yamada : c'est un peu spécial, c'est des sketchs. Pas mal mais pas mon truc.
* Pompoko : idée sympa au départ mais trop répétitif, je ne sais pas si j'ai réussi à aller jusqu'au bout
* Le Royaume des chats : Pas mal mais trop répétitif
* Le Château ambulant : Pas terrible pour un Hayao
* Souvenirs goutte à goutte : je me suis ennuyé, je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout
* Les Contes de Terremer : Pas vu mais pas terrible il parait
* Si tu tends l'oreille : pas encore vu
Il y a un site pas mal qui analyse les ghibli.
À quand une émission sur le studio Ghibli ?
Si vous n'avez pas encore vu Nausicaä, c'est un manque à combler.
L'animation date un peu par rapport aux réalisations récentes, mais ça reste très beau.
Le rapport à l'industrialisation, la nature, la guerre, le rôle du "héros" tenu par une figure féminine, etc sont déjà présents dans ce film
(ps: le château dans le ciel, n'est pas trop long, ça fait pas partie de sa qualité de savoir parfois prendre son temps. Et contrairement à des films live, où ils peuvent faire un peu remplissage pas trop cher sur des scènes simples à fabriquer, en animation la longueur se paye cash, il ne l'aurait pas fait sans être convaincu de sa valeur).
L'animation date un peu par rapport aux réalisations récentes, mais ça reste très beau.
Le rapport à l'industrialisation, la nature, la guerre, le rôle du "héros" tenu par une figure féminine, etc sont déjà présents dans ce film
(ps: le château dans le ciel, n'est pas trop long, ça fait pas partie de sa qualité de savoir parfois prendre son temps. Et contrairement à des films live, où ils peuvent faire un peu remplissage pas trop cher sur des scènes simples à fabriquer, en animation la longueur se paye cash, il ne l'aurait pas fait sans être convaincu de sa valeur).
little jo, merci pour le tuyau.
J'ai presque tout vu et aimé de votre liste, me manque Pompoko, Arrietty, et les trois derniers de la liste.
Je vais jeter un oeil.
J'ai presque tout vu et aimé de votre liste, me manque Pompoko, Arrietty, et les trois derniers de la liste.
Je vais jeter un oeil.
Si vous n'avez pas encore vu Nausicaä, c'est un manque à combler.
Si si je l'ai vu, il est très bien aussi, dans le haut du panier... Mais il ne fait pas parti du Studio Ghibli ^^
le château dans le ciel, n'est pas trop long, ça fait pas partie de sa qualité de savoir parfois prendre son temps.
Je trouve que la fin avec l'attaque est trop longue (avec les sons des armes). Vous remarquerez qu'il est quand même placé très haut dans le classement... C'était pour expliquer pourquoi je ne le considère pas comme un chef d'oeuvre.
Si si je l'ai vu, il est très bien aussi, dans le haut du panier... Mais il ne fait pas parti du Studio Ghibli ^^
le château dans le ciel, n'est pas trop long, ça fait pas partie de sa qualité de savoir parfois prendre son temps.
Je trouve que la fin avec l'attaque est trop longue (avec les sons des armes). Vous remarquerez qu'il est quand même placé très haut dans le classement... C'était pour expliquer pourquoi je ne le considère pas comme un chef d'oeuvre.
Vous avez raison, c'est pas un Ghibli.
Cependant son absence, en tant que film de Miyazaki, ressortait.
Je pense qu'il serait plus intéressant de baser la liste sur la paternité artistique plutôt que commerciale, mais votre critère de choix est parfaitement logique.
Cependant son absence, en tant que film de Miyazaki, ressortait.
Je pense qu'il serait plus intéressant de baser la liste sur la paternité artistique plutôt que commerciale, mais votre critère de choix est parfaitement logique.
Ghibli a été créé après ce film.
Mimi wo sumaseba = Si tu tends l'oreille = Whisper of the Heart
Un de mes préférés.
Super reprise de "Country Road".
Pompoko est un peu long mais j'adore, beaucoup d'humour. Doublages sublimes (vo bien sûr).
Je le mettrai au rang des chefs d'oeuvres, avec Mononoke également.
Porco Rosso est bien, mais il a des côtés qui m'ennuient. J'ai mis plusieurs fois à le voir en entier...
Un de mes préférés.
Super reprise de "Country Road".
Pompoko est un peu long mais j'adore, beaucoup d'humour. Doublages sublimes (vo bien sûr).
Je le mettrai au rang des chefs d'oeuvres, avec Mononoke également.
Porco Rosso est bien, mais il a des côtés qui m'ennuient. J'ai mis plusieurs fois à le voir en entier...
ca serait bien de voir l'animation Japonaise au delà de Ghibli.
Quitte à finasser, pour autant que je me souvienne Tortue Géniale n'est pas pédophile du tout. Satyre/pervers tant que vous voudrez mais aucune des fille n'est prépubère. Avec le recul je vois plus ça comme de l'éphébophilie.
Et c'est quoi la dernière anecdote ? Avec la coupure de la caméra on reste frustré !
Et c'est quoi la dernière anecdote ? Avec la coupure de la caméra on reste frustré !
l' avantage maintenant, est qu'avec les sorties DVD non censurées [j'ai Nickly larson en collector], tu peux carrément comparer les largesses des doubleurs avec la version originale en activant les sous titres.
Je pense que c'est un peu la même chose avec Ken le Survivant.
En ce qui concerne Dragon Ball, les scènes clefs de Tortue Géniale et du cochon Ohlong sont concentrées dans les 20 premiers épisodes... au delà seules les tenues sexy de Bulma perdurent. D'ailleurs ces scènes rares sont cultes et sont reprises dans les films DB.
La raison que la série stagne, c'est que que ces scènes disparaissent après, d'ailleurs sur DBZ la censure concerne la violence, avec le remplacement du sang avec de la bave. De plus l'histoire n'a plus d’intérêt à partir du moment ou personne ne peut mourir. Le scénario est devenu un simple prétexte pour écouler des épisodes jetables et sans intérêt. Plus vite du grandissait, et tu t'en rendais compte, le plus vite tu trouves cette série nulle.
Je pense que c'est un peu la même chose avec Ken le Survivant.
En ce qui concerne Dragon Ball, les scènes clefs de Tortue Géniale et du cochon Ohlong sont concentrées dans les 20 premiers épisodes... au delà seules les tenues sexy de Bulma perdurent. D'ailleurs ces scènes rares sont cultes et sont reprises dans les films DB.
La raison que la série stagne, c'est que que ces scènes disparaissent après, d'ailleurs sur DBZ la censure concerne la violence, avec le remplacement du sang avec de la bave. De plus l'histoire n'a plus d’intérêt à partir du moment ou personne ne peut mourir. Le scénario est devenu un simple prétexte pour écouler des épisodes jetables et sans intérêt. Plus vite du grandissait, et tu t'en rendais compte, le plus vite tu trouves cette série nulle.
Bon, ben faut bien que quelqu'un s'y colle, au risque de passer pour un pervers macho pédonazi.
Pas d'accord avec le jugement sévère de Rafik à propos de Urotsuki de Takayama. Non, c'est pas "clairement de la merde".
1) Urostuki est un anime dangereux. Très dangereux, même si on peut y survivre ;-)
2) Mais c'est une œuvre très singulière et qui se défend. En tous cas, il y a un propos.
Je suis tombé dessus par hasard en vidéoclub. Pour moi, la location de VHS, c’était plus que tout le reste, le gros-gros-gros média de diffusion de la contre-culture dans les décennies 90 et 2000. J'avais demandé un Albator ou un Galaxy Express 999 et me voilà, moi, pré-adolescent (je devais être au collège, en classe de cinquième ou de quatrième) un mercredi après-midi, avec ce truc dans le magnétoscope et que le loueur de cassettes m'a refourgué par erreur. A l’époque, je n'ai pas pu visionner au delà de la première scène de viol.
Accident majeur, donc.
J'ai appuyé sur le bouton "stop-eject", rangé cette chose en tremblant dans sa boite, ramené la cassette dard-dard au vidéo-club dans un état de panique avancé, et n'en ai parle à personne, pas même aux copains.
Dans le vidéoclub, la jaquette - totalement explicite par rapport au contenu de la bande - était rangée parmi les dessins animés, juste à côte de Dark Crystal qui lui est un authentique chef-d’œuvre, tout public, à voire absolument. Bref, à ce degré de méconnaissance et de je-m’en-foutisme généralisé de la part des professionnels du divertissement, je considère aujourd'hui que c'est ni plus ni moins que de la maltraitance d'enfants de ne pas avoir relégué cette cassette avec les films classes X dans le fond du magasin.
Je pense que ça a été un vrai choc. La preuve, c'est que j'ai par la suite cherché - phénomène d'attraction/répulsion aidant - à voire la jaquette dans les rayonnages, que je l'ai retrouvée et que je n'ai plus jamais osé m'approcher de cette boite maudite.
Ceci posé, et pour qu'on comprenne bien ce qui s'est passé, la première séquence est une scène de voyeurisme dans les vestiaires de filles d'un lycée. A l’époque, elle avait parfaitement percolé avec mes propres fantasmes de collégien. Elle allait un peu au delà des Sylvidres à poil dans Albator, des érections largement suggérées de City Hunter, des Cat's Eyes lascives en maillot de bain, sans parler des copines super sexy de Cobra... inséminées par les Pirates de l'Espace. Mais pas tellement plus, en fait. C'est une scène gentiment érotique et surtout parfaitement en phase avec l'imaginaire d'un jeune garçon, d'autant que justement, elle laisse nettement moins de place à l'imagination que les animes sus-nommés. On est dans l'univers tout ce qu'il y a de plus familier, quoi que bien sulfureux.
Et juste après, pratiquement sans transition, la scène de
1) rapport sexuel explicite
2) lesbien
3) entre un professeur et son élève
4) qui est en fait un viol
5) par un monstre doté de tentacules.
Tout ça avec exactement le même dispositif scénique que précédemment : la position du voyeur - j'y reviendrais.
Comme dit Rafik, ça laisse entrevoir tout un univers dont on ne soupçonnait pas l’existence. Mieux que ça : lorsque dans la cour de récré, les copains évoquent en ricanant la petite culotte de Gigi ou de Sailor Moon pour se moquer des filles, le fait de savoir que "ça" existe vous donne le sentiment d'être initié à de bien plus sombres secrets. Cthulu, dans la vraie vie.
Donc conseil infiniment rabâché aux parents : ne vous contentez pas de vérifier les jaquettes de DVD ou le nom des fichiers téléchargés. A l'ère du P2P, ma mésaventure doit à mon avis se répéter avec une ampleur industrielle. Si possible visionnez avec vos enfants et vos jeunes et surtout, parlez avec eux de ce qu'ils ont regardé avec bienveillance.
Là dessus, j'ai pas complètement refoulé le souvenir de Urotsuki Doji. J'ai même fini par retomber dessus il y a quelques années et j'ai immédiatement reconnu cette chose maudite. Et je l'ai regardée. En couple. Je dois ici préciser que ma copine de l'époque, contrairement à moi, appréciait le porno d'animation japonnais : le hentai.
- He, toi ! Forumeur ! Tu crois que je ne vois pas ton petit air entendu ? Nous ne sommes pas des malades rendus pervers par la vision d'un dessin anime de cul il y a 20 ans.
D'abord, dans Urotsuki, il y a un scénario, nettement plus riche que le hentai de base. On n'est pas dans la pornographie bête. Ca ouvre le champs à pas mal de subtilités. La violence extrême permet comme souvent, quand c'est bien foutu, une véritable confrontation du spectateur avec lui-même. Les "héros" de Urotsuki, sont des démons plus ou moins monstrueux. Ils se comportent comme tels.
Exemple.
J’évoquais les deux premières scènes de cul du premier épisode. Le fait que le personnage auquel on est invité à s'identifier, soit placé dans la position du voyeur dans la première scène érotique, puis de façon identique, dans la scène gore à souhait qui suit presque immédiatement, ça a un sens. Ca interpelle le spectateur de façon autrement plus percutante qu'un éditorial de DS "télé réalité et voyeurisme du téléspectateur" parce que c'est une expérience sensible qui nous confronte à la violence de nos propres sentiments. On s'identifie au voyeur dans les deux scènes. Pour ce qui concerne la seconde, celle qui est absolument épouvantable et grotesque, il est physiquement impossible de nier qu'elle est excitante. En tous cas, en ce qui me concerne. Takayama a fait en sorte de tracer un trait d'union entre l'horreur de mon propre voyeurisme que m'inspire la scène de viol et le voyeurisme gentillet de la scène de vestiaire qui l'a précédé. Regarder des petites culottes par le trou de la serrure = viol. Et ce propos-là est tenu à l fin des années 80.
Je prétend que c'est précurseur.
En fait, paradoxalement cette série est entre autres une ode à la pudeur, qui est une valeur extrêmement importante chez les Japonnais.
Comme toujours, et là, je pense que c'est universel dans les fictions, les anti-heros sont des personnages miroirs du téléspectateur extrêmement moraux.
Bref, on peut avoir une lecture intelligente de Urotsuki.
Pas d'accord avec le jugement sévère de Rafik à propos de Urotsuki de Takayama. Non, c'est pas "clairement de la merde".
1) Urostuki est un anime dangereux. Très dangereux, même si on peut y survivre ;-)
2) Mais c'est une œuvre très singulière et qui se défend. En tous cas, il y a un propos.
Je suis tombé dessus par hasard en vidéoclub. Pour moi, la location de VHS, c’était plus que tout le reste, le gros-gros-gros média de diffusion de la contre-culture dans les décennies 90 et 2000. J'avais demandé un Albator ou un Galaxy Express 999 et me voilà, moi, pré-adolescent (je devais être au collège, en classe de cinquième ou de quatrième) un mercredi après-midi, avec ce truc dans le magnétoscope et que le loueur de cassettes m'a refourgué par erreur. A l’époque, je n'ai pas pu visionner au delà de la première scène de viol.
Accident majeur, donc.
J'ai appuyé sur le bouton "stop-eject", rangé cette chose en tremblant dans sa boite, ramené la cassette dard-dard au vidéo-club dans un état de panique avancé, et n'en ai parle à personne, pas même aux copains.
Dans le vidéoclub, la jaquette - totalement explicite par rapport au contenu de la bande - était rangée parmi les dessins animés, juste à côte de Dark Crystal qui lui est un authentique chef-d’œuvre, tout public, à voire absolument. Bref, à ce degré de méconnaissance et de je-m’en-foutisme généralisé de la part des professionnels du divertissement, je considère aujourd'hui que c'est ni plus ni moins que de la maltraitance d'enfants de ne pas avoir relégué cette cassette avec les films classes X dans le fond du magasin.
Je pense que ça a été un vrai choc. La preuve, c'est que j'ai par la suite cherché - phénomène d'attraction/répulsion aidant - à voire la jaquette dans les rayonnages, que je l'ai retrouvée et que je n'ai plus jamais osé m'approcher de cette boite maudite.
Ceci posé, et pour qu'on comprenne bien ce qui s'est passé, la première séquence est une scène de voyeurisme dans les vestiaires de filles d'un lycée. A l’époque, elle avait parfaitement percolé avec mes propres fantasmes de collégien. Elle allait un peu au delà des Sylvidres à poil dans Albator, des érections largement suggérées de City Hunter, des Cat's Eyes lascives en maillot de bain, sans parler des copines super sexy de Cobra... inséminées par les Pirates de l'Espace. Mais pas tellement plus, en fait. C'est une scène gentiment érotique et surtout parfaitement en phase avec l'imaginaire d'un jeune garçon, d'autant que justement, elle laisse nettement moins de place à l'imagination que les animes sus-nommés. On est dans l'univers tout ce qu'il y a de plus familier, quoi que bien sulfureux.
Et juste après, pratiquement sans transition, la scène de
1) rapport sexuel explicite
2) lesbien
3) entre un professeur et son élève
4) qui est en fait un viol
5) par un monstre doté de tentacules.
Tout ça avec exactement le même dispositif scénique que précédemment : la position du voyeur - j'y reviendrais.
Comme dit Rafik, ça laisse entrevoir tout un univers dont on ne soupçonnait pas l’existence. Mieux que ça : lorsque dans la cour de récré, les copains évoquent en ricanant la petite culotte de Gigi ou de Sailor Moon pour se moquer des filles, le fait de savoir que "ça" existe vous donne le sentiment d'être initié à de bien plus sombres secrets. Cthulu, dans la vraie vie.
Donc conseil infiniment rabâché aux parents : ne vous contentez pas de vérifier les jaquettes de DVD ou le nom des fichiers téléchargés. A l'ère du P2P, ma mésaventure doit à mon avis se répéter avec une ampleur industrielle. Si possible visionnez avec vos enfants et vos jeunes et surtout, parlez avec eux de ce qu'ils ont regardé avec bienveillance.
Là dessus, j'ai pas complètement refoulé le souvenir de Urotsuki Doji. J'ai même fini par retomber dessus il y a quelques années et j'ai immédiatement reconnu cette chose maudite. Et je l'ai regardée. En couple. Je dois ici préciser que ma copine de l'époque, contrairement à moi, appréciait le porno d'animation japonnais : le hentai.
- He, toi ! Forumeur ! Tu crois que je ne vois pas ton petit air entendu ? Nous ne sommes pas des malades rendus pervers par la vision d'un dessin anime de cul il y a 20 ans.
D'abord, dans Urotsuki, il y a un scénario, nettement plus riche que le hentai de base. On n'est pas dans la pornographie bête. Ca ouvre le champs à pas mal de subtilités. La violence extrême permet comme souvent, quand c'est bien foutu, une véritable confrontation du spectateur avec lui-même. Les "héros" de Urotsuki, sont des démons plus ou moins monstrueux. Ils se comportent comme tels.
Exemple.
J’évoquais les deux premières scènes de cul du premier épisode. Le fait que le personnage auquel on est invité à s'identifier, soit placé dans la position du voyeur dans la première scène érotique, puis de façon identique, dans la scène gore à souhait qui suit presque immédiatement, ça a un sens. Ca interpelle le spectateur de façon autrement plus percutante qu'un éditorial de DS "télé réalité et voyeurisme du téléspectateur" parce que c'est une expérience sensible qui nous confronte à la violence de nos propres sentiments. On s'identifie au voyeur dans les deux scènes. Pour ce qui concerne la seconde, celle qui est absolument épouvantable et grotesque, il est physiquement impossible de nier qu'elle est excitante. En tous cas, en ce qui me concerne. Takayama a fait en sorte de tracer un trait d'union entre l'horreur de mon propre voyeurisme que m'inspire la scène de viol et le voyeurisme gentillet de la scène de vestiaire qui l'a précédé. Regarder des petites culottes par le trou de la serrure = viol. Et ce propos-là est tenu à l fin des années 80.
Je prétend que c'est précurseur.
En fait, paradoxalement cette série est entre autres une ode à la pudeur, qui est une valeur extrêmement importante chez les Japonnais.
Comme toujours, et là, je pense que c'est universel dans les fictions, les anti-heros sont des personnages miroirs du téléspectateur extrêmement moraux.
Bref, on peut avoir une lecture intelligente de Urotsuki.
Deuxième partie de post, puisque le temps de modification est écoulé...
Pour ce qui est des déviances japonaises dans leurs oeuvres, il faut tout de même constater qu'on ne les retrouve que dans les programmes pour adolescents. L'humour graveleux ou les plans affriolants ne se voient pas dans des programmes jeunesse. Mais il est tout de même triste que cette tendance aille en s'accroissant, les programmes de japanimation pour adolescents ont quasiment pour règle d'avoir un ou des épisodes en bikini à la plage ou en serviette dans des sources chaudes ou plus généralement des plans d'images dont le seul but est d'apercevoir l'espace d'un instant la culotte d'une protagoniste ! Et ne parlons pas des produits dérivés pornographiques de ces même séries qui constitue un marché non négligeable au Japon et commence doucement à s'implanter en France :)
Si ces concepts restent assez marginaux pour nous puisque propres à une niche culturelle, j'attends le moment où les intellectuels ré-attaqueront le "mangasse" pour ces dérives qui le suivent décidément de très près...
Pour ce qui est des déviances japonaises dans leurs oeuvres, il faut tout de même constater qu'on ne les retrouve que dans les programmes pour adolescents. L'humour graveleux ou les plans affriolants ne se voient pas dans des programmes jeunesse. Mais il est tout de même triste que cette tendance aille en s'accroissant, les programmes de japanimation pour adolescents ont quasiment pour règle d'avoir un ou des épisodes en bikini à la plage ou en serviette dans des sources chaudes ou plus généralement des plans d'images dont le seul but est d'apercevoir l'espace d'un instant la culotte d'une protagoniste ! Et ne parlons pas des produits dérivés pornographiques de ces même séries qui constitue un marché non négligeable au Japon et commence doucement à s'implanter en France :)
Si ces concepts restent assez marginaux pour nous puisque propres à une niche culturelle, j'attends le moment où les intellectuels ré-attaqueront le "mangasse" pour ces dérives qui le suivent décidément de très près...
Nickel cette émission !
J'ai un peu plus d'une vingtaine d'années et me considère comme un fan d'animation japonaise, je suis les sorties saisonnières japonaises des animés, etc. Pourtant je ne savais pas comment s'était construite la sphère de l'animation japonaise en France ! J'avais commencé à appréhender cet historique via le documentaire Suck My Geek, que je recommande chaudement, et cette émission m'a permis de bien compléter.
Pour apporter ma pierre à l'édifice je narre rapidement mon histoire, j'ai commencé vers la fin du Club Dorothée et ai donc connu Les Chevaliers du Zodiaque et Dragon Ball pour ne citer qu'eux. J'ai retrouvé le manga sur papier vers mes 14 ans avec des titres comme GTO et Love Hina, c'est ce qui m'a fait repasser vers l'animation en découvrant que ces mangas étaient adaptés en DVD. Grâce aux catalogues de Déclic Images, je suis tombé sur des titres comme X by CLAMP ou Saiyuki. Vers le même moment, Canal + avec des titres comme Cowboy Bebop, Samuraï Champloo, Full Metal Alchemist, Excel Saga, etc. a mis le feu au poudre en me montrant un niveau totalement différent de japanimation et de doublage...
Depuis j'ai vu avec plaisir l'essor du manga et la montée en puissance des conventions et aujourd'hui je suis heureux que les gens autour de moi aient de plus en plus conscience que selon l'âge tout n'est pas bon à voir dans l'animation japonaise et me demandent quoi montrer à leurs têtes blondes !
J'ai un peu plus d'une vingtaine d'années et me considère comme un fan d'animation japonaise, je suis les sorties saisonnières japonaises des animés, etc. Pourtant je ne savais pas comment s'était construite la sphère de l'animation japonaise en France ! J'avais commencé à appréhender cet historique via le documentaire Suck My Geek, que je recommande chaudement, et cette émission m'a permis de bien compléter.
Pour apporter ma pierre à l'édifice je narre rapidement mon histoire, j'ai commencé vers la fin du Club Dorothée et ai donc connu Les Chevaliers du Zodiaque et Dragon Ball pour ne citer qu'eux. J'ai retrouvé le manga sur papier vers mes 14 ans avec des titres comme GTO et Love Hina, c'est ce qui m'a fait repasser vers l'animation en découvrant que ces mangas étaient adaptés en DVD. Grâce aux catalogues de Déclic Images, je suis tombé sur des titres comme X by CLAMP ou Saiyuki. Vers le même moment, Canal + avec des titres comme Cowboy Bebop, Samuraï Champloo, Full Metal Alchemist, Excel Saga, etc. a mis le feu au poudre en me montrant un niveau totalement différent de japanimation et de doublage...
Depuis j'ai vu avec plaisir l'essor du manga et la montée en puissance des conventions et aujourd'hui je suis heureux que les gens autour de moi aient de plus en plus conscience que selon l'âge tout n'est pas bon à voir dans l'animation japonaise et me demandent quoi montrer à leurs têtes blondes !
Génial ! On apprend plein de choses, et ça varie un peu par rapport aux autres émissions.
Un peu longue peut-être, une version plus courte et coupée pourrait être proposée.
Non ?
A la fin, il y a une coupure qui perd un peu. Déjà couper la séquence précédente aurait été plus facile pour le spectateur.
J'ai d'autres choses à dire sur le fond, mais je suis à la bourre là.
Je reprends ce soir ou demain.
Un peu longue peut-être, une version plus courte et coupée pourrait être proposée.
Non ?
A la fin, il y a une coupure qui perd un peu. Déjà couper la séquence précédente aurait été plus facile pour le spectateur.
J'ai d'autres choses à dire sur le fond, mais je suis à la bourre là.
Je reprends ce soir ou demain.
Fini les mkv 1280...
rhâââ slobo
rhâââ slobo
Bonjour,
c'était une émission dans laquelle j'ai appris beaucoup de choses, sur un sujet qui a fortement marqué ma jeunesse.
J'ai noté, à 0'55" de la video, un parallèle fait entre les procédés rapides et peux onéreux de Tezuka, et la production de Miyazaki. Je ne comprends vraiment pas, les deux étant fortement opposés. Pour rappel, nous devons à Tezuka la réutilisation de certaines scènes plusieurs fois dans une oeuvre, voir l'utilisation de boucles (pour faire figurer des soldats en marche dans un plan fixe par exemple). A l'inverse, Miyazaki a exprimé son dégoût pour ces techniques, et prône le travail léché jusqu'au détail le plus infime, du début à la fin de ses oeuvres.
Bien entendu, cela ne me permets pas non plus de comprendre l'explication de la rapidité de conception du film "le château de Cagliostro". 6 mois? Impressionnant. [sub]Sacrés Japonais, ils se suicideraient si on leur enlevait leurs heures sup'...[/sub]
Matthieu S
c'était une émission dans laquelle j'ai appris beaucoup de choses, sur un sujet qui a fortement marqué ma jeunesse.
J'ai noté, à 0'55" de la video, un parallèle fait entre les procédés rapides et peux onéreux de Tezuka, et la production de Miyazaki. Je ne comprends vraiment pas, les deux étant fortement opposés. Pour rappel, nous devons à Tezuka la réutilisation de certaines scènes plusieurs fois dans une oeuvre, voir l'utilisation de boucles (pour faire figurer des soldats en marche dans un plan fixe par exemple). A l'inverse, Miyazaki a exprimé son dégoût pour ces techniques, et prône le travail léché jusqu'au détail le plus infime, du début à la fin de ses oeuvres.
Bien entendu, cela ne me permets pas non plus de comprendre l'explication de la rapidité de conception du film "le château de Cagliostro". 6 mois? Impressionnant. [sub]Sacrés Japonais, ils se suicideraient si on leur enlevait leurs heures sup'...[/sub]
Matthieu S
Je ne connais rien aux mangas, chouette j'ai tout à apprendre. Dommage que Sébastien Bohler ne soit pas là pour nous dire si le cerveau japonais est bien normal ( je veux dire comme le mien). J'ai lu que les peuples non-alphabétiques sur-développaient des zones cérébrales pas très catholiques. Des tricheurs, quoi.
Super émission.
Merci
Merci
[quote=Esclavagistes !]@u prochain épisode, émission Par Rafik Djoumi discuté depuis 23:19 le 12/03/2013
:-)
:-)
Face à la mièvrerie de la plupart des productions Disney plus ou moins actuelles, le Japon propose quelques chef-d'oeuvres, notamment ceux de Hayao Miyazaki dont pas un n'est à jeter.
"Le Tombeau des lucioles" de Isao Takahata est sublimement mélancolique, "Akira" de Katsuhiro ?tomo est précurseur, la série "Appleseed" a innové et est superbe, "Cowboy beebop" est aussi terrible avec une bande-son excellente... J'ai adoré le 1er "Ghost in the Shell", moins les suivants que j'ai trouvé fumeux et embrouillés...
J'ai revu par contre en streaming quelques animes période Dorothée et c'est vrai que ça n'a pas grand chose à voir, de l'usinage à la chaîne qui a fait ma joie de gamin mais qui a très mal vieilli.
Je ne connaissais pas Steamboy je vais me trouver ça et télécharger l'émission demain, domo arigato ! (^_^)
"Le Tombeau des lucioles" de Isao Takahata est sublimement mélancolique, "Akira" de Katsuhiro ?tomo est précurseur, la série "Appleseed" a innové et est superbe, "Cowboy beebop" est aussi terrible avec une bande-son excellente... J'ai adoré le 1er "Ghost in the Shell", moins les suivants que j'ai trouvé fumeux et embrouillés...
J'ai revu par contre en streaming quelques animes période Dorothée et c'est vrai que ça n'a pas grand chose à voir, de l'usinage à la chaîne qui a fait ma joie de gamin mais qui a très mal vieilli.
Je ne connaissais pas Steamboy je vais me trouver ça et télécharger l'émission demain, domo arigato ! (^_^)
Totoro
chouette cette fois-ci je vais regarder l'émission de rafik !
Ah, enfin !
avec le sosie officiel d'Alain Carrazé en plus...
...Comment ça c'est pas son sosie ?
avec le sosie officiel d'Alain Carrazé en plus...
...Comment ça c'est pas son sosie ?