Zahia D. ennemie des stars, ou nouvelle star ?
Sexe, argent, stars de foot : tous les ingrédients classiques du fait-divers qui fait exploser les ventes sont réunis dans l'affaire Zahia D. Mais pas seulement eux, et c'est la nouveauté. Cette affaire de proxénétisme et de prostitution de mineure, qui touche l'équipe de France de football, est le premier fait-divers national de l'ère des réseaux sociaux. Les chasseurs de scoop chassent en meute sur Twitter, à ciel ouvert, et les escort girls exhibent leurs charmes sur Facebook, pour leurs amis, et les amis de leurs amis.
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Derniers commentaires
Comme les précédentes elle ouvre un peu plus les yeux sur ce phénomène croissant qui, entre les lignes, voit se redessiner les règles du jeu de pouvoir des média, des gens qu'on y voit et tous ceux qui se cachent derrière...
...et sur l'impossibilité technique de simplement analyser le phénomène sans être flagellés par les média qu'on critique...
malgré certains travers je trouve que l'équipe d'@si fait un travail tout à fait digne d'intérêt et d'attention, quoiqu'il faudrait vraiment prendre un peu plus de temps pour expliquer les liens de cause à effet, quitte à faire revenir les participants.
(comment ça, ils veulent pas revenir?)
mais c'est bien vrai et triste qu'on fait payer cher à ceux qui dérogent à la règle, "ne juge point si tu ne veux pas être jugé". alors il faut bien que l'on critique les critiques, mais quelle attention prêter à toutes ces critiques, quelle expérience commune à en tirer sinon que le monde change, et, bon gré mal gré, nous avec, transformés dans cet élan qu'apportent écrans, téléphone, informatique, qui traversent par saturation nos filtres sensoriels, peut-être la base même de la communication et de la transmission d'information ? et à qui profite toute cette confusion ?
n'écoutez pas les fâcheux, monsieur birenbaum. internet est après tout le repaire des pulsions peu ou pas contenues. donc peu importe : certains parlent, beaucoup à travers, mais n'oubliez pas, il y en a qui savent écouter...
histoire de pas empiéter sur @si pour une longue discussion dont le fond traite de cette émission, mais dont la forme m'est assez personnelle, au premier abord, et pour ceux que ça intéresse, je vous invite à lire mon blog ou écouter mon podcast, les commentaires sont bienvenus ...
"no name" , des nuls !! C'est le triomphe de la médiocrité et finalement @si suit
le mouvement en donnant de l'importance à un sujet aussi dénuer d'intérêt que le
premier fou rire d'Alain Juppé . J'en parle mais finalement j'en parle déjà trop .
Une mention spéciale "branleur" à Glad qui fait vraiment une démonstration magistrale
de son activité négative , complétement vide comme une coquille , de geek boutoneux
en mal d'émotions fortes !!! J'espère mieux que ca Guy le prochain coup .
Internet produit une grosse foire d'empoigne. Vincent Glad représente la génération qui s'adapte en prenant le présent tel qu'il est, et Bruno Roger-Petit a un regard avec une distance, mais ne sait pas quoi en faire. Il en appelle à l'éthique personnelle et professionnelle, à un règlement. Ca ne mange pas de pain, mais on sent bien qu'il n'y croit pas lui même.
Le règlement suppose une structure un peu hiérarchisée pour fonctionner, il faut une "autorité" (quelque soit l'origine de cette autorité) reconnue et une "police" pour faire appliquer le règlement. Comme internet aplati tout, le règlement ne marche pas....
Cette idée de règlement suppose aussi que "quelqu'un" va se charger de faire du journalisme sur internet - dans la cas présent - une profession qui convient à Bruno Roger-Petit.
C'est sans doute ce qui fait la faiblesse de la position de Bruno Roger-Petit face à Vincent Glad. Sur un plan éthique ou intellectuel, je peux rejoindre une volonté de plus de distance et de respect, mais celui qui prend position de plein pied avec les avantages et les inconvénients de sa position c'est Vincent Glad qui lui ne demande pas à une instance supérieure le protéger dans ses choix et il ne se désole pas qu'elle n'existe pas ou ne peux pas exister.
En contraste, je trouve que c'est la raison du carton qu'a fait Mélenchon dans l'autre émission. Mélenchon revendique aussi une position (qu'on soit d'accord ou pas) qui a du fond. Mais il ne se désole pas, il va au combat et il défend pied a pied sa position et il démonte celle de ses contradicteurs.
A quand un journaliste qui a le mordant de Mélenchon sur les questions de facebook, twitter etc.. ?
Resaisissez-vous !
Le dandy de Voici, qui jauge à vue de nez, en connaisseur un peu blasé, le "niveau" de trash.
L’avocat de proxo, pardon, de « jeune homme mettant des gens en contact avec d’autres » : « people connector » comme on dit outre-Atlantique où certains en font profession.
L’impayable Apathie : hé, vieux, arrête le confit, gaffe à l’apoplexie !
Heureusement, Roger-Paul Droit, amusé mais lucide : « Pas de rupture, juste une continuité : aujourd’hui ZAHIA™ est une STAR !!!!!… »
Et qui demain ?
Evidemment, ce n'est qu'un détail. Comme les politiques qui ne portent pas de cravate chez Ruquier, pour donner l'impression de
décontraction.
Pour ne pas endurer vos foudres, j'ai regardé l'émission. Jusqu'au bout.
Vous avez choisi l'angle des nouvelles pratiques journalistiques liées à Twitter, Facebook, ... Pourquoi pas?
Mais il me semble que cette "affaire" (je parle de la médiatisation, pas de l'histoire de fesse tarifée) ne peut pas être étudiée sans qu'on évoque le précédent Tiger Woods. Les chacals de la "corporation voyeuriste" en France ont cru pouvoir toucher le jackpot en suivant la piste de leurs confrères états-uniens. Je regrette que cet aspect purement économique n'ait même pas été évoqué.
Une prochaine fois, peut-être?
Journaliste ?
Lundi ou mardi sur BFM, en remplacement de Karl Zero, Guy porte une veste plutôt branché, fourni par la production?
Sur Ligne Jaune, un chandail plutôt "ordinaire", fourni par l'animateur lui-même?
Le téléspectateur BFM ne supporte pas le chandail?
Qui aurait la prérogative en France pour mettre ces questions sur la place publique, quelles institutions ? Les syndicats de journaliste ? Les parlementaires ? Qui ?
On en revient à la question, pour moi fondamentale, de l'absence d'un Ordre des journalistes en France. BRP trouve ces pratiques indignes, je suis tenté de penser la même chose, mais so what ? On en fait quoi de cette indignation ? On passe à la suivante ? Ou bien on réfléchit ensemble comment améliorer les us et coutumes de cette profession en perte d'estime et de confiance auprès des citoyens français ?
Merci à @si d'avoir abordé ces questions, de façon parfois incomplète je trouve, et je regrette qu'il faille attendre ce genre de prétexte pour le faire.
de prostitution en elle même, mais le traitement médiatique de cette affaire, l'objet n'est pas le même, c'est
confondre le coco et l'abricot !
A quand une suite à cette partie de ping pong entre 2 journalistes aux conceptions de leur métier bien différentes ?
Une bonne ligne jaune comme je les aime.
Bravo a Bruno RP qui n'hésite pas a dire ce qu'il pense en direct a notre ami [s]journaliste[/s] internaute de Slate, et bravo a lui de ne pas etre susceptible! C'est bien quand meme les gens qui se disent des choses.
& puisque de toutes manières quelqu'un d'autre le fera...
Alors quand la loi autorisera ou prescrira de tuer ou de voler ou de nuire ou de tromper, puisque de toutes manières, quelqu'un d'autre le fera, alors il tuera, volera, nuira, trompera, puisque de toutes manières quelqu'un d'autre le fera...
Comme quoi les pires horreurs peuvent être dites ou faites par de petites gueules d'anges, bien jeunes et bien fraîches, à qui se donnerait le Bon Dieu sans confession, et même pas "sans confession" ! carrément par anticipation!
Erreur fatale et funeste que l'apparence. &
Comme c'est tranquille, paisible... l'ignorance!
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Heureusement qu'il y a Mélenchon, Maler et Avatar, sinon je me demanderai ce que je fais sur ce site.
émission assez complaisante au final, il manquait peut-être une voix féminine
C'est quoi le projet ? Twitter interdit aux journalistes ??
Où fixe-t-on la limite de leur expression publique ?
C'est parfaitement impossible, on ne peut empêcher quiconque de communiquer, d'échanger, sur internet comme ailleurs.
On pourrait aussi interdire les concerts de hard-rock aux représentants de l'ordre public tant qu'on y est. N'importe quoi !
Quant au problème récurant de la presse qui monte en épingle des affaires pas commencées, comment ça peut être autrement ?
Ils se surveillent tous les uns les autres ! C'est encore plus flagrant sur twitter, au sein même de cette émission, ils sont 3 à se suivre sur twitter !
Pure player ou presse papier, même combat : "Tiens il a dit ça ! Vite vite, on peut pas leur laisser bouffer ce gros gâteau tout seul, j'en veux une part." Et bim ! Tout le monde parle des footballeurs.
Objectif : le premier sur l'info. Bim ! Florence Schaal annonce la mort d'un enfant bien vivant.
Ajoutez l'instantanéité d'internet par dessus et la machine finit de s'emballer. Bim ! L'AFP publie une dépêche avec des mauvaises photos twittées.
Pour conclure, Vincent Glad twitte, les journalistes se tirent la bourre, et nous, plus vous y allez, plus nous prenons du recul !
Faut vraiment lire le petit texte puis quelques interventions dans le forum pour s'y mettre.
Et, finalement, ça vaut le coup d'entendre les invités sur le plateau sortir des énormités pareilles.
Merci Guy.
Et pour répondre à C. Carron :
Ne lisez vous jamais les faits divers dans les quotidiens ?
Non. Quel intérêt ?
Ne regardez-vous jamais Faites entrer l'accusé, Enquête exclusive, Faits divers le mag ?
Non. Quel intérêt ?
Echappez-vous aux journaux télévisés, ceux où on vient à Roissy filmer la détresse des familles qui apprennent en direct la mort d'un proche dans un crash aérien ?
Oui.
Personne ne vous oblige à regarder tout ça. Rien, non plus.
Sauf votre boulot.
Pour nourrir une presse qui nourrira le net qui nourrira la presse qui nourrira le net qui nourrira la presse, etc.
Que les auteurs de ces sujets, papiers et autres rogatons revendiquent le titre de journalistes et clament haut et fort leur conception d'une déontologie à géométrie variable ne cessera jamais de me dégoûter...
Des gens sont foutus en taule, tués, ruinés par des procès incessants, parce qu'ils enquêtent sur les mondes de l'argent, du pouvoir, pour dire ce qui mène réellement ce monde.
Et d'autres fouillent dans des poubelles et des culottes sales, et viennent beugler : "Moi, m'sieur, moi, j'suis journaliste, moi." ?
Le trash n'est pas toujours là où on le croit :-)
Z'avez un miroir ?
quand a Vincent G, j'apelle pas ça du journalisme, j'apelle ça de la merde, c'est ça l'évolution des médias ? ou bien c'est des mediaparts ou asi ? a la limite ça me choque qu'il soit payé pour faire ça, mais pretexter ça pour une éniéme charge contre internet de la part de Bruno roget petit bof bof
ou encore "lorsque le monde n'évolue pas vraiment" la morale est-elle ce qui nous reste pour introduire la déontologie ?
Par exemple ici on parle au début de l'affaire de joueurs du sud de la France cités dans l'affaire mais pas inculpés et d'une certaine Zahia D. Très souvent les journalistes pour conserver l'anonymat d'une personne mise en cause change le prénom (et souvent tous les journalistes utilisent le même !). Pourquoi dans ce cas avoir sorti son prénom pourtant peu courant et l'initiale de son nom ? Dans l'affaire de la conductrice voilée toute la presse utilise le même prénom d'emprunt "Anne".
Et, prenons le cas d'un innocent jeté en pâture aux médias, dans l'enquête tracfin/Dray pourquoi la presse ne s'est elle pas contenté de parler d'un homme politique élu en région parisienne ? Ca fait des années que je me pose la question et je n'ai jamais compris la logique derrière ces pratiques.
Comme vous le relevez très bien, l'anonymat est à géométrie variable pour beaucoup de journalistes... Et vous noterez une constante : plus les personnes mises en causes sont puissantes et potentiellement nuisible, plus leur anonymat est garanti par mes confrères :)
Le moralisme à deux balles de BRP tout au long de l'émission, doublée d'une condescendence à peine cachée, était à la limite du supportable.
Est -ce BRP qui va décider qui peut être journaliste ou pas ? Pernaut et Chazal, ils sont journalistes ?
Bref, l'émission a touché des sujets importants, mais n'a rien apporté (selon moi) que ASI sur les rumeurs Sarkozy Bruni, qui traitait un peu des meêms thèmes. Le sujet est vaste ceci dit !
Mais c'est vrai qu'il avoue l'être par intermittence, journaliste, à la carte, comme on dit, quand ça lui convient.
Pour moi, il a un problème ce mec là, un problème d'immaturité et de futilité, et c'est bien dommage. Etre si jeune, et être si con, comme c'est dommage !!!! Etre déjà à son âge, l'objet du pouvoir, la Zahia de son patron Twitter Carrière Mamon, pris dans la course du temps, incapable de se poser, esclave : de toute manières, c'est bien le but du libéralisme : twitter, comme zaper, commer crever...
Le choix n'est pas entre censure et liberté, il me semble, (et effectivement la liberté sera toujours préférable à la censure), il est entre ce qui est utile et ce qui est inutile à la dénonciation des crimes et des forfaitures du temps, des grands, des petits des impuissants ou des puissants, il n'est pas dans je jouis, tu jouis, nous jouissons ou je ne jouis pas, tu ne jouis, nous ne jouissons etc... immédiatement ou pas, il est dans le comment et le quand. Dans la maîtrise de soi, de sa pensée et de son verbe surtout: évidemment rien à voir avec twitter. Twitter c'est 140 signes.
Comme dit l'autre, ce n'est pas ce qui entre dans ta bouche qui te souille, mais ce qui en sort.
Y a pas que la télé qui vendent du cerveau à rendre disponible et corvéable.
Voilà ce qu'il vaudrait mieux lire plutôt que ce qui a été posté plus haut.
"Est -ce BRP qui va décider qui peut être journaliste ou pas ? Pernaut et Chazal, ils sont journalistes ?" Je suis bien d'accord, mais quand vous parlez de moralisme à deux balles, vous exagérez un peu. Le jeune de l'émission ne dit pas no rules mais course à prems.
Tout est dans "être le premier" : à la fois quintessence & firmament! Etre le premier à quoi , va savoir... : à l'audimat sans doute, au frisson, à la vanité, à l'émotion, au fric un peu aussi quand même, surtout en fait, disons à la notorité et donc à la carrière. Bref un parfait conformiste qui s'imagine révolutionnaire.
Il ne sait pas qui il est manifestement. Ne se pose aucune des questions morales qu'il devrait se poser en sa qualité d'homme et de journaliste puisqu'il affirme l'être (dont acte!), des questions qui n'ont rien à voir avec la censure ou l'auto censure mais qui ont à voir avec l'utilité, l'intelligence de choses, des questions comme : est-ce utile et nécessaires pour l'information de mon public, pour son édification, pour l'élévation de son niveau de compréhension des choses.
Mais c'est vrai qu'il avoue l'être par intermittence, journaliste, à la carte, comme on dit, quand ça lui convient. Il le revendique. Mais homme digne de ce nom, ça aussi c'est à la carte ?
Pour moi, il a un problème ce mec là, un problème d'immaturité et de futilité, et c'est bien dommage. Etre si jeune, et être si .. vide?, comme c'est dommage !!!! Etre la Zahia de son patron et de sa propre inanité, pris dans la course du temps, comme une mouche dans une toile d'araignée, et en même temps, incapable de se poser, esclave : de toute manières, c'est bien le but du libéralisme : twitter, comme zaper, commer crever...
Le choix n'est pas entre censure et liberté, il me semble, (et effectivement la liberté sera toujours préférable à la censure), il est entre ce qui est utile et ce qui est inutile à la dénonciation des crimes et des forfaitures du temps, des grands, des petits des impuissants ou des puissants, & il n'est pas non plus dans je jouis, tu jouis, nous jouissons ou je ne jouis pas, tu ne jouis, nous ne jouissons etc... immédiatement ou pas, il est dans le comment et le quand.
Comme dit l'autre, ce n'est pas ce qui entre dans ta bouche qui te souille, mais ce qui en sort. Mais je dois m'arrêter donc là, car cela s'applique à moi aussi, et je crains d'avoir déjà dépassé les limites. Néanmoins, je ne nuis à personne en vous affirmant qu'il n'Y a pas que la télé qui vende du cerveau rendu disponible et corvéable.
Je regrette seulement que Guy n'ait pas pris position plus clairement sur ce problème de déontologie journalistique (?!). Je remarque d'ailleurs que l'avocat s'est peu exprimé sur la loi Américaine ou sur la légitimité d'un contrat Français entre un journaliste et son employeur qui le contraindrait en dehors de son cadre professionnel.
Peut-être que l'émission n'était pas finie. (snif)
Je suis d'accord, l'emission ressemble à celle qui fut présentée concernant la "rumeur" (j'en peux plus de ce mot !) mais quelque chose me dit qu'il faudra y revenir souvent... on y peut rien : @si s'arrête sur les news et décrypte la façon dont ses collègues des médias les relatent... on ne peut pas les tenir pour responsable du contenu de ces news : ils ne les provoquent pas. Je vous trouve un peu dur du coup dans le "l'émission... n'a rien apporté de plus que... etc"
Ent out cqs, une émission qui n'aurait pas pu avoir lieu il y a 2 ans (et même moins) et qu'on ne peut voir qu'ici... le thème est absolument accessoire en l'occurrence : Merci qui ? Merci Guy !
en même temps la préventive c'est aussi ce qui permet à un violeur d'enfant de pas être libre entre la garde à vue et le procès. Je crois qu'il faut donc militer pour un cadre beaucoup plus strict et limité de la préventive et pour une diminution de la répression sur un certain nombre de sujets dont les spécialistes doivent dresser la liste.
Le code pénal n'est pas Twitter, que je sache.
Je ne dis pas que les proc d'aujourd'hui ne mettent personne en détention provisoire de manière abusive, loin, loin de moi cette idée, mais lier les réseaux sociaux à la décision du proc me semble tout à fait déraisonnable. S'il y est, c'est parce que des indices suffisants le permettent. Naïveté juridique ? Je ne le pense pas : si la presse pousse parfois à la faute judiciaire car elle oblige au résultat, l'enjeu dans cette affaire, qui ne met aucun pronostic vital en jeu, ne permet pas de conclure que c'est elle qui se trouve à l'origine de la détention du jeune homme.
A mon sens c'est clairement du foutage de gueule et un premier pas vers une mariannisation d'@si.
Expliquez moi, je sens que je vais rire vu mes rapports avec Marianne...
Quant aux gens restés en tôle parce qu'un JLD s'intéresse plus aux pressions des médias qu'au fond d'un dossier, si vous voulez une liste, on peut vous la fournir...
Je veux bien cette liste, mais elle vous coûtera moins que celle des personnalités que lémédias (dont vous) laissent tranquilles parce qu'ils ont le bras long (cf : mon post juste en dessous) et qui mériteraient qu'on se penche sur leur dossier qui semble dans bien des cas un peu moins vaseux et inoffensif que ce que vous présentez commercialement comme le "premier fait-divers national de l'ère des réseaux sociaux".
Dans le fond, si vous vous penchez sur cette histoire c'est que ça touche à l'information sur internet, sur ce qui en est fait et sur les éventuelles conséquences judiciaires qui s'ensuivent.
Pour cela vous choisissez de suivre la meute sur un sujet à fort potentiel d'audience (footeux de l'équipe de France, coupe du monde, blonde à forte poitrine, facebook, nouvelle star, etc...) pour lui imputer la décision du JLD de garder en prison Abou, dont tout le monde se fout de savoir, y compris les médias, si il est ou pas proxénète et dans quelle mesure il le serait.
Mon propos est de dire que le contenu de l'affaire est d'une rare pauvreté informative. Que vous survendez cette pauvreté pour aboutir à une conclusion aussi floue que "NO RULES... c'est bien le problème" et que si vous vouliez absolument faire un sujet sur l'utilisation qui est faite de l'information disponible sur internet vous pouviez à toutes fins utiles vous référer, par exemple, au Journal Officiel, recouper avec pagesblanches.fr, enquêter sur le terrain et faire une émission sur :
voilà l'information que l'on trouve sur internet, l'utilisation nulle qu'en ont fait les grands médias, l'absence de poursuites judiciaires contre les commanditaires qui s'en est suivie et le simulacre de poursuites contre des lampistes.
Là, vous montreriez les possibilités offertes par internet sous un jour plus positif et auriez pu présenter "le premier scandale national à l'ère d'internet". Cela aurait été un peu moins ridicule que ce que vous nous avez présenté là.
Mais vous semblez manifestement mieux taillés pour cela.
Pour ce qui concerne la mariannisation d'@si, je ne vous vise pas particulièrement puisque vous n'êtes pas même responsable du texte qui accompagne l'émission.
Et si vous n'avez pas d'excellentes relations avec ce journal, votre employeur semble, lui, en avoir.
Ce que j'entends par Mariannisation, c'est une forme de subversion et de populisme à but lucratif.
@si n'est pas mon "employeur" et vous le savez très bien, j'ai déjà expliqué ma situation.
De plus, je ne me sens en rien concerné par votre avis à propos des rapports d'@si avec Marianne qui sont le cadet de mes soucis et dont je ne connais pas les modalités. En tout cas je ne vois aucune modification sur @si depuis qu'ils ont une double dans Marianne.
Pour ce qui me concerne, je prépare et je présente la Ligne Jaune avec l'équipe d'@si du mieux que je peux.
Et je considère que cette émission amène les informations qu'elle devait apporter.
Que le sujet ne vous plaise pas n'est absolument pas mon problème. Cela recommencera sûrement.
On en revient à l'intérêt intrinsèque de l'affaire en question, à mon sens, difficile de s'en extraire.
Les plaintes pour diffamation le cas échéant, ça existe. Je ne crois pas que le problème le plus intéressant "journalistiquement" parlant soit celui des noms donnés précipitamment (encore que cela dépend de l'affaire et des objectifs visés), mais bien plutôt les noms qui ne sont jamais donnés.
On en revient à l'intérêt intrinsèque de l'affaire en question, à mon sens, difficile de s'en extraire.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 21:09 le 06/05/2010 par jack94.
Mais bien sûr que si, c'est important de donner les noms ou pas. Pour l'image, c'est pareil. Je ne voudrais pas avoir l'impression d'en tirer une quelconque gloriole, mais je ne regrette pas d'avoir, un jour, dans une autre vie, raté la photo d'une pauvre fille que les flics venaient d'arrêter. C'était un jeune jeune nana à la dérive, qui avait essayé de noyer sa gamine. Un quasi-remake de l'affaire Grégory. Vous imaginez bien l'intérêt pour le quotidien régional pour lequel je bossais. D'autant que les concurrents n'étaient pas là.
J'étais vraiment mal à l'aise. Les flics, en plus, s'étaient arrêté pour que je fasse tranquillement la photo. Et elle qui me suppliait : "je vous en supplie, ne me prenez pas en photo".
J'ai "raté" la photo. Et je me suis fait engueuler comme du poisson pourri en rentrant à l'agence. Aujourd'hui encore, je suis fier d'avoir raté cette photo parce que pour cette malheureuse, avoir sa photo dans le journal c'était pire que n'importe quelle condamnation en justice.
C'est en repensant à cette histoire que je me suis emporté contre ce petit connard qui dit être seulement arrêté par la loi, mais qui est en réalité sans foi ni loi.
Il y a des stratégies derrière, c'est une évidence. Celles qui consistent à balancer du quidam pour personnaliser son info et créer des nouvelles stars des rubriques faits-divers sont contestables et lâches, mais ce n'est pas nouveau et ce n'est pas internet qui l'a apporté, au mieux il l'a facilité car il a facilité l'accès à l'information en générale et accru une forme de transparence à double tranchant. Il y avait des affaires plus intéressantes à évoquer pour traiter le sujet.
A force de demeurer toujours légitimiste avec l'institution judiciaire, on a fini par lui octroyer un pouvoir odieux... et aujourd'hui, on commence à peine à réfléchir au fait que le concept de présomption d'innocence pose peut-être un soucis quand on place quasi-systématiquement tout le monde en préventive : ca va pas ensemble.... on commence juste à se demander s'il est normal que le nombre de gardes à vue ait triplé en 6 ou 7 ans.... c'est normal ? Et pourtant, ce sont bel et bien des magistrats qui en décident non ? Alors la légitmité par le juge, je dirai oui quand les juges seront dignes de leur métier.
Bien sûr que la décision judiciare a basculé sur cette fascination de la rumeur colportée par le net et immédiatement reprise par les médias traditionnels qui font dans leur froc de peur de louper une info, d'avoir été les derniers à annoncer le bien crapoteux qui attire les masses... l'avocat le dit (et j'ai pris le soin de relever sa partialité parfaitement salutaire... le savoir permet de rééquilibrer aussi son discours) : il dit que les magistrats partent de pré-supposés médiatiques en ne se fondant plus sur LE SEUL ELEMENT : LE DOSSIER ! Pour conclure, puisque, à ton sens, c'est uniquement les rouages normaux des procédures qui ont joué, explique-moi pourquoi ces mêmes rouages amènent à une étude du cas des joueurs de foot dans 2 mois... que la procédure, rien que lq procédure ? Rien d'autre n'est en jeu ? Ben voyons... Demandons son avis à Julien Coupat tiens... héhéhé, le pauvre.
Allez, ciao ciao.
Grosse fatigue surement ...
Non mais n'importe quoi !!!
quels sont leurs points communs?
ce sont des hommes
ils ont fait de la préventive
les médias se sont emballés sur leur affaire
les médias les ont présentés comme des coupables
Il sembleraient qu'ils soient tous deux innocents
et ils en ont marre tous les deux (car au cas où vous l'ignoreriez il en a marre Abou :p )
quelles sont leurs différences?
à toi de plancher bulle, mais je te signale qu'établir une liste de différences, c'est aussi comparer :)
grosse fatigue surement :)
Cela n'a donc rien à voir.
c'est une comparaison ça :) ou alors je ne sais pas ce que veut dire "comparer" en français
il y a des tas d'autres différences en Coupat et Abou aussi bien en tant que personne qu'en tant que justiciables.
lister une ou plusieurs de ces différences, c'est effectuer une comparaison.
Je persiste on peut tout à fait comparer tout avec n'importe quoi.
dans le langage commun "ça n'a rien à voir " signifie c'est différent
pourquoi alors que je dis qu'on est en droit de les comparer tu me réponds qu'ils sont différents, comme si ça remettait en cause le fait qu'on soit en droit de les comparer? parce que tu réduis le sens du mot "comparer" pour toi, "comparer" signifie "vouloir montrer qu'ils sont identiques"
si on suivait ton point de vue il n'y aurait aucune classification dans aucune discipline, enfin bref mon intervention était purement d'ordre vocabulairique...hein quoi? ça existe pas? bha si y en a qui déforment le smots, aors pourquoi moi j'inventerai pas mes mots pour moi tout seul?
la limite est sûrement la pertinence de la comparaison...
et éventuellement les définitions qui se trouvent dans le dictionnaire:
comparer
v.t. comparer (lat. comparare, de compar, pareil) [conj. 3]
1. Observer deux ou plusieurs objets pour en établir les ressemblances et les différences: Comparer les tarifs. Comparer le scénario d'un film avec le roman dont il est tiré.
2. Faire valoir une ressemblance, une analogie entre deux êtres ou deux choses: Comparer l'arrivée des touristes à un raz de marée.
Larousse Pratique. © 2005 Editions Larousse.
Comme vous disiez:
comparer des touristes à un tsunami !!!!
Grosse fatigue surement ...
Non mais n'importe quoi chez Larousse!!!
juste comme ça en passant j'ai participé très très activement au comité de soutien aux 9 de Tarnac dans ma ville. Il va de soi que l'idée de faire de même pour Abou ne m'a à aucune seconde traversé l'esprit.
il n'en demeure pas moins que ces deux là ont quelques points communs, dont l'un au moins n'est pas négligeable, ils ont été comme des milliers de nos concitoyens envoyés en taule (en préventive) alors même qu'aucune preuve solide n'est encore disponible contre eux.
finalement si on réfléchit de ce point de vue, toi et moi on a beaucoup plus de chances de vivre une mésaventure comme celle d'Abou que comme celle de Coupat. Pourquoi? parce que Coupat a subi les lois scélérattes d'exceptions anti terroristes devant une juridiction d'exception ce qui sommes toutes a peu de chances de nous arriver à toi et moi.
de l'autre côté du coup bien qu'on se sente moins concerné ce qui est arrivé à Coupat devient vraiment terrifiant , beaucoup plus terrifiant que ce qui arrive à Abou. surtout si on suppose que les deux sont innocents, ça fait encore une différence de taille entre les deux.
Il y enfin une différence majeure c'est l'image véhiculée par chacun d'eux. D'un côté le petit con qui se trémousse en calbut dans une émission de télé réalité, et l'autre qui est un intellectuel qui milite contre l'aliénation, vit en communauté, manifeste à Vichy et travaille (malgré un profil d'intellectuel) dans une épicerie coopérative. Il est clair qu'en termes d'image, d'occupation et de vie sociale il est difficile de faire plus différent que ces deux là.
désolé de t'avoir encore infligé toutes ces comparaisons.
Pour le reste, c'est fou de voir à quel point le fil d'une idée peut virer de bord au fil des posts... au point que c'est ici trop tard pour tenter de ré-axer mes petits arguments sur le rail de leur propre logique... je suis aussi assez triste de me voir ravalé au rang de crétin des Alpes par des proçès d'intention... suffit de lire pourtant, et de considérer que celui qui écrit n'est pas forcément stupide pour laisser à ses idées et à ses intentions leurs vraies et seules portées... Allez, je le tente : je veux simplement signifier que, dans le strict cadre de l'influence médiatique sur le politique et le judiciaire, ce môme est victime d'un impact qui le dépasse alors qu'il est (de toute évidence, et même par la loi : présomption d'innocence) innocent. Comme le fut Coupat en son temps... et surtout, ne minimisons pas le cadre politique. Dans un cas, c'est la sacrosainte sécurité qui était en toile de fond, sur une musique d'antiterrorisme, dans le cas de ce môme, c'est (tremblez bonnes gens !!!!9 LES BLEUS sacrédié ! Les bleus.... et ce serait pas politique ? Hé si... rien d'anodin : tous les ministres concern´s, nouveaux et anciens ont été d'ailleurs sommés de nous expliquer ce qu'il fallait en penser...
Bref. Merci Fred d'avoir tenu la boutique en mon absence... héhéhé.
ça mérite bien quelques bonnes grosses règles, de quelles natures d'ailleurs, on ne sait pas.
@si : "un média dans le microcosme des médias" Henri Maler.
A partir d'un autre réseau social qui s'ignore, pagesblanches.fr, où la foule des journalistes ne s'est pas précipitée, de vulgaires internautes sans carte de presse ont trouvé ces informations :
Le siege de l'Arche de Zoé se trouve au domicile du président de la commission Recherche&enseignement, nommé par l'UMP
Dans Le journal officiel, ou l'arche de zoé est enregistrée, on peut lire : "Siège social : 23, rue Hallé, 75014 Paris" (ou sur le site de l'arche de zoé dans les rubriques contact et appel aux dons)
Sur le site des pages jaunes on peut vérifier que Jean-Francois Dhainaut est domicilié au 23, rue Hallé, 75014 Paris. Sa fille lefebvre.s était secrétaire générale de l'association. Le mail officiel de l'asso : lefebvre.s@parisbiotech.org
http://watchingsarko.canalblog.com/archives/arche_de_zoe/p10-0.html
mais je reconnais que ce "premier fait-divers national de l'ère des réseaux sociaux" est un bien bel emballage.
Rien de nouveau sous le soleil il est vrai, le sarkozisme c'est définitivement ça.
Sinon, elle fait pas son âge hein la Zahia. Ah si j'étais riche...
C'était prévu, ce coup de théâtre?
C'est qui ces gens ? Ces Zahia, ces Abou, ces Mimi ? Ces avocats, ces journalistes, ces twiterreurs ?
A quoi ça sert ? A qui ?
Je suis ahuri de saisir des lambeaux d'un monde qui m'échappe autant que les hypothèses qui le fondent (et les "valeurs" qu'il véhicule).
Je ne sais pas, Guy, si je dois vous remercier de me déciller les yeux... j'en sors totalement désabusé sur les choses comme elles vont.
Sexe, argent, stars de foot : tous les ingrédients classiques du fait-divers qui fait exploser les ventes sont réunis dans l'affaire Zahia D. Mais pas seulement eux, et c'est la nouveauté. Cette affaire de proxénétisme et de prostitution de mineure, qui touche l'équipe de France de foot-ball, est le premier fait-divers national de l'ère des réseaux sociaux. Les chasseurs de scoop chassent en meute sur Twitter, à ciel ouvert, et les escort girls exhibent leurs charmes sur Facebook, pour leurs amis, et les amis de leurs amis.... > Lire l'intégralité du texte
l'emission a été comme d'habitude passionante mais franchement ce dossier est passablement vide .....
Mais j'ai fait confiance au sous titre et au présentateur et j'ai regardé quand même...
J'ai bien fait, excellente émission encore une fois. Merci !
Bon ben c'est pas aujourd'hui que je vais commencer à lire VSD, Match
et tous les autres...
Pour savoir jusqu'où on peut aller dans la légalité en sacrifiant toute
moralité et même une vie au passage je ne saurais trop conseiller
cet excellent film.
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Autrement dit, je m'en tamponne grave le coquillard et comme je ne suis pas obligé de regarder, j'ai zappé un quart d'heure et pis j'ai fait autre chose.
Je me demande même ce qui me pousse à le faire savoir. L'agacement, sans doute.