Quand le patron m’a suggéré de me pencher sur Deux singes, ou ma vie politique, édité chez Verticales, («il y a une musique, vraiment»), j’ai failli l’envoyer paître («ohla, c’est à des années lumière de ce que j’explore en ce moment»), mais quand même je me suis penchée. Devant les 440 pages de cette enquête autobiographique explorant une à une les déterminations psychologiques d’une passion politique, je suis restée inclinée: façon diagonale – entre la raideur verticale de celle qui s’agace de certains énoncés à prétention générale, et l’abandon à l’horizontale, comme sur le divan des psychanalyses les plus sincères, les plus impavides, les plus exigeantes. Dans ce suspens oblique, il y avait la plus chouette des matières à débat, et la p...
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