"Chevaux mutilés" : une psychose sans vrai mea culpa médiatique
Des journalistes reviennent sur le rôle de leurs rédactions et des autres dans cet engrenage
C'est la première phrase qu'il prononce au téléphone. Pour Hervé Chambonnière, "c’est un souvenir très désagréable". Il le répète encore, en clôture de l'échange, après 23 minutes de conversation : vraiment, pour le journaliste, "c'est un très mauvais souvenir". Au Télégramme, depuis le siège de Morlaix, il avait été l'un des principaux reporters à couvrir l'affaire, cet été-là, en 2020. Il y a d'abord eu "l’hystérie" face aux sordides faits évoqués : des mutilations de chevaux en série à travers la France, l'absence apparente de motifs pour les "auteurs", dit-on alors. Il y a ensuite eu les rondes de citoyen·nes pour protéger leurs équidés. Et, de la part des sources, du lectorat, et même d'autres journalistes, "un délire co...
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