"Jamais les peintres n'ont été aussi occupés", constate Phil Flanagan, un parent de l'ancien propriétaire de la boucherie. "Je ne m'en plains pas, mais qu'on ne nous fasse pas croire que les affaires se portent bien à Fermanagh."

Un centre commercial vide dans la périphérie de Enniskillen.

Accusés de tenter de "cacher" la crise à l'approche du G8 et d'avoir debloqué quelques 300 000 livres pour effectuer ces travaux, le conseil municipal et le ministre de l'environnement Alex Atwood ont réagi dans un article publié aujourd'hui par le même journal.

"Certains médias ont décrit les affiches collées sur les vitrines comme "créant de faux magasins sur des murs condamnés" ou "créant des villages artificiels". Ces reportages sont complétement inexacts" assure le conseil municipal. Et d'ajouter, "les entreprises du comté de Fermanaghan font face aux mêmes défis que toutes les entreprises à travers le monde, avec des secteurs comme l'agriculture ou la construction en déclin. Mais le comté a aussi une solide base entrepreneuriale dotée d'un grand nombre de petites et moyennes entreprises dans le pays et un secteur de l'agro-alimentaire en expansion."

"C'est étrange que des améliorations utiles et visibles soient tournées en dérision" a quant à lui regretté le ministre Alex Atwood. Mais sans donner d'explication à la débauche de peintures et de bâches.

par Yaël Caux