La Tunisie, folle machine à transgressions
La Ferrari et le léopard, par Aymen Gharbi
Il faut dire que les gens n’en finissent plus de transgresser les vieux codes, toujours avec plus d’audace, parce qu’ils savent bien que le monde entier les regarde. Ils n’hésitent pas à faire le spectacle, celui d’un peuple libéré qui tâtonne pour fabriquer son propre changement, au risque de brouiller les repères; Le vrai changement et non pas celui que l’ancien régime leur a fourgué en baptisant le 7 novembre 1987, date d’accès de Ben Ali au pouvoir, «l’ère du changement béni». Ces transgressions substituent donc aux vieilles rengaines ressassées des faits inédits. Dans les images de la Tun...
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