New York Times : le "martyre" d'une éditorialiste conservatrice
Dans le grand écosystème des lettres de démission, tous les spécimens ne se valent pas, et celle de Bari Weiss fait figure d'oiseau rare - logique, en même temps, venant d'une éditorialiste professionnelle du New York Times. Le texte, publié sur son site personnel le 14 juillet et destiné à Arthur Gregg Sulzberger, directeur de publication du Times, est une attaque en règle contre les courants de pensée contemporains qui influenceraient le fonctionnement de la rédaction en 2020 et, selon Weiss, mettraient en péril la mission d'information pluraliste du journal.
"Twitter n'est pas dans le titre du New York Times", écrit-elle, "mais Twitter est devenu son rédacteur en chef absolu. Dès l'instant que l'éthique et les mœurs de cette plateforme so...
Il vous reste 94% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous