A la demande de deux médias, deux écrivaines françaises réputées entreprennent de tenir un "journal de confinement". Leïla Slimani dans Le Monde
, et Marie Darrieussecq dans Le Point
. Aussitôt se déchaînent sur les réseaux sociaux sarcasmes et insultes. Est-ce parce que toutes deux décrivent des conditions privilégiées de confinement, dans leurs résidences secondaires "à la campagne"
? Oui. Mais pas seulement. Laélia Véron nous montre ici comment lexique et syntaxe -sans parler des biches et des camélias- se conjuguent, pour produire des caricatures d'une "littérature de la romantisation du confinement".
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