Au Sarkozistan, la fronde s'est réfugiée sur Internet
Je vous décrivais la semaine dernière la mécanique de l'inamovibilité des puissants du Sarkozistan. On en a eu une éclatante illustration dans la semaine, avec les déboires du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner. Ce hiérarque colérique, transfuge de l'opposition, et militant très médiatisé des droits de l'homme au siècle dernier, a décroché son poste avec deux atouts majeurs : sa popularité, et le fait, rapportent les journalistes locaux habitués du sérail qu'il s'entend, dans les voyages officiels, à faire rire le Numéro Un. Ayant touché le fond du déshonneur en accu...
Il vous reste 88% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous