La peur de la guerre est à son comble en Europe, en cette rentrée de septembre 1938, lorsqu'on apprend soudain que le Premier ministre britannique Neville Chamberlain a fait le voyage d'Allemagne, afin de recueillir directement les exigences de Hitler sur la question tchécoslovaque. Depuis des mois, les nazis font monter la pression à propos des régions convoitées des Sudètes (voir notre chronique précédente).
Le seul fait, pour le Premier britannique, de se rendre à Berchtesgaden implique que les démocraties sont prêtes à lâcher la Tchécoslovaquie. Mais la presse se garde bien de le reconnaître trop clairement. D'une seule voix, la presse française tresse des louanges à Chamberlain, et entame une campagne de propagande multiforme pour le lâ...
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