Le 8 novembre 1938, un jeune réfugié juif polonais, Herschel Grynszpan, blesse mortellement un diplomate allemand à Paris. Les nazis en tirent prétexte pour encourager (ou organiser) un sanglant pogrom géant dans toute l'Allemagne, que l'Histoire baptisera la Nuit de cristal.
Et la presse française ? Déjà tétanisée par l'agressivité hitlérienne, et la menace de la guerre qui éclatera l'année suivante, elle épouse en général la thèse allemande des "représailles spontanées" de la population allemande, et donne largement la parole au "Dr Goebbels", ministre de la propagande du Reich. Et quand elle souhaite exprimer sa condamnation de la barbarie, elle le fait en s'abritant derrière... des revues de presse des journaux britanniques. Access...
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