Commentaires
"A l'étranger, une certaine admiration !"
La police, la justice, et la presse. Les questions se sont multipliées ces derniers jours à propos de ces trois institutions. A propos de deux affaires, le mouvement social contre la réforme des retraites et les suites de la tentaculaire affaire Woerth Bettencourt. Bien des repères semblent chamboulés dans ces institutions.
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Derniers commentaires
Andrès Perez est invité pour une fois chez Calvi dans c'est dans l'air aujourd'hui(Thème: crise: en s'en sort ou quoi?), au milieu des commentateurs qui tournent en boucle sur tous les médias, et pour dire la même chose( notamment l'inénarrable Dominique Reynié).J'ai suivi que d'une oreille mais une fois n'est pas coutume, grâce à Andrès Perez, on est pas condamné à entendre la bonne parole consensuelle des experts de la déraison éclairé. Il fait tache et dérange visiblement les éternels défenseurs du désordre existant.
Daniel Schneidermann
Concernant les cambriolages…'intimidation' ou 's'informer' ?
Pirater est tous simplement plus coûteux que cambrioler.
Le cambriolage peut trouver l'alibi du simple vole matériel. Ce qui n'est pas le cas du piratage.
Et pourquoi ne pas bénéficier des deux volontés, l'intimidation et l'information par le cambriolage ?
Ce qui n'exclus pas l'idée qu'il y ai du piratage.
Et dans quel cas l'ont perdrai la notion d'intimidation puisque sont but c'est d'espionner.
L'un n'exclus pas l'autre.
Ciné hebdo. avait déjà subit à de nombreuses reprises des cambriolages…
Concernant les cambriolages…'intimidation' ou 's'informer' ?
Pirater est tous simplement plus coûteux que cambrioler.
Le cambriolage peut trouver l'alibi du simple vole matériel. Ce qui n'est pas le cas du piratage.
Et pourquoi ne pas bénéficier des deux volontés, l'intimidation et l'information par le cambriolage ?
Ce qui n'exclus pas l'idée qu'il y ai du piratage.
Et dans quel cas l'ont perdrai la notion d'intimidation puisque sont but c'est d'espionner.
L'un n'exclus pas l'autre.
Ciné hebdo. avait déjà subit à de nombreuses reprises des cambriolages…
Je ne sais pas si c'est le lieu pour dire ça mais je n'ai pas trouvé mieux.
Je dois protester contre la présence de Didier Porte et de sa chronique dans l'émission.
Bien que je l'écoute avec plaisir, je ne trouve pas que sa place soit juste avant le débat. J'ai peur qu'elle nuise à la neutralité, qui me semble est si chère à vos yeux (et à vos abonnés).
De plus cela peut faire sentir un climat hostile pour l'invité qui ne partagerait pas l'opinion de Porte, ce qui pourrait le mettre sur la défensive pour le débat qui suit.
D'ailleurs Donner à Porte son propre créneau vidéo pourrait lui permettre de passer en format quotidien par exemple. :p
(Sur ce je vais regarder la suite de l'émission)
Je dois protester contre la présence de Didier Porte et de sa chronique dans l'émission.
Bien que je l'écoute avec plaisir, je ne trouve pas que sa place soit juste avant le débat. J'ai peur qu'elle nuise à la neutralité, qui me semble est si chère à vos yeux (et à vos abonnés).
De plus cela peut faire sentir un climat hostile pour l'invité qui ne partagerait pas l'opinion de Porte, ce qui pourrait le mettre sur la défensive pour le débat qui suit.
D'ailleurs Donner à Porte son propre créneau vidéo pourrait lui permettre de passer en format quotidien par exemple. :p
(Sur ce je vais regarder la suite de l'émission)
Bravo, l'émission est passionnante ! L'acuité du regard des journalistes étrangers sur l'actualité française, leur faculté d'aller à l'essentiel, met bien en lumière l'habitude cultivée par les médias français de nous abreuver d'informations dont nous n'avons que faire (comme le feuilleton du vrai-faux remaniement) au point - voire dans le but ? - de nous faire oublier ce qui est réellement important.
En Angleterre, une certaine admiration:
Suite à la fin violente de la manifestation étudiante, le chef du syndicat étudiant a exprimé sa désapprobation
MAIS d'autres leaders dans ce syndicat ont un autre discours: "Les étudiants doivent lancer un mouvement de résistance à la française" et "Les soi-disant violences spontanées sont en fait la suite d'appels étudiants à des actions directes de désobéissance civile et d'occupations".
http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/student-leader-urges-frenchstyle-resistance-2131897.html
A suivre le 24 novembre...
Suite à la fin violente de la manifestation étudiante, le chef du syndicat étudiant a exprimé sa désapprobation
MAIS d'autres leaders dans ce syndicat ont un autre discours: "Les étudiants doivent lancer un mouvement de résistance à la française" et "Les soi-disant violences spontanées sont en fait la suite d'appels étudiants à des actions directes de désobéissance civile et d'occupations".
http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/student-leader-urges-frenchstyle-resistance-2131897.html
A suivre le 24 novembre...
Comme d'habitude, Didier Porte ne fait pas dans la dentelle : traiter Pierre Sled de "baltringue" à l'antenne, même s'il a présenté les émissions estivales sur France 3, qu'il est journaliste sportif à la base, et qu'il est peut-être appuyé par N.Sarkozy, c'est vraiement d'un goût douteux et assez déplorable, indépendemment du fond de l'affaire.
Dommage, car ce genre de petits dérapages nuit beaucoup au propos en lui-même, et à la qualité de ses billets d'humeur.
Dommage, car ce genre de petits dérapages nuit beaucoup au propos en lui-même, et à la qualité de ses billets d'humeur.
J'ai trouvé cette émission incroyablement timorée.
Je suis extrêmement déçu qu'on ne parle des cambriolages de journalistes qui est une véritable affaire d'état que 3 minute toute en fin d'émission.
J'aurais souhaité qu'on consacre une émission entière avec une réelle investigation sur le sujet.
Certes vous avez évoqué vaguement le terme intimidation mais c'était trop flou et timoré
Qui veut on intimider, dans quel but exactement, qui est derrière tout cela, ne cherche t on pas aussi à faire disparaître des preuves (vol des enregistrements)
C'est comme si vous parliez de tout cela la peur au ventre.
Je suis extrêmement déçu qu'on ne parle des cambriolages de journalistes qui est une véritable affaire d'état que 3 minute toute en fin d'émission.
J'aurais souhaité qu'on consacre une émission entière avec une réelle investigation sur le sujet.
Certes vous avez évoqué vaguement le terme intimidation mais c'était trop flou et timoré
Qui veut on intimider, dans quel but exactement, qui est derrière tout cela, ne cherche t on pas aussi à faire disparaître des preuves (vol des enregistrements)
C'est comme si vous parliez de tout cela la peur au ventre.
Découverte: l'application finale de la réforme des retraites en Allemagne serait conditionnée à un taux d'emploi des "seniors" en hausse effectivement constaté!
Source: un commentaire à un article du Monde... A vérifier.
Source: un commentaire à un article du Monde... A vérifier.
J'avais apprécié le premier essai de plateau international, celui là aussi est plaisant. Perez est particulièrement bon client, agréable, c'est certain. Ce serait bien de faire ça plusieurs fois dans l'année.
très intéressant le moment de linguistique comparée appliqué à la parole politique! Il y aurait à dire à ce sujet...
et sur la mobilité sociale ! J'ai l'impression que la convergence avocat-politique est particulièrement forte ces dernières années.
Troisième balle traçante : la menace terroriste?
et sur la mobilité sociale ! J'ai l'impression que la convergence avocat-politique est particulièrement forte ces dernières années.
Troisième balle traçante : la menace terroriste?
A écouter ces correspondants étrangers, nous serions des précurseurs. Au premier abord, je me suis dit "ça fait du bien à l'orgueil mais ça nous fait une belle jambe". Et puis j'ai essayé de réfléchir un peu plus loin. En comparant des trucs pas vraiment comparables mais un peu quand même.
Revenons en 1792. Les privilèges exorbitants de la noblesse et du clergé de l'Ancien Régime finissent par mettre le petit peuple dans la rue et à causer la chute de ce système inique. La France est cernée de monarchies qui voient ces machins appelés démocratie et droits de l'homme d'un très mauvais œil. Bien qu'elles se liguent pour déclarer la guerre à la France, les héroïques troupes françaises arrivent à vaincre les coalisés.
On remplace monarchies coalisées par système financier mondial, Ancien Régime par néo-libéralisme et privilégiés par... privilégiés et on peut se dire que même si changer le système mondial tout seul semble une folie, ça peut quand même se faire, ça s'est même déjà vu...
Où en serait-on si les révolutionnaires s'étaient dits : "toute l'Europe est en monarchie, si on change tout seul dans notre coin on va se faire bouffer !". C'est pourtant ce qu'on nous serine à l'envi partout dans les hautes sphères et les médias : "le néo-libéralisme est mondialisé, si on décide de revenir à une économie plus contrôlée et redistributive, on va se faire bouffer !"
Tentons le coup ?
Revenons en 1792. Les privilèges exorbitants de la noblesse et du clergé de l'Ancien Régime finissent par mettre le petit peuple dans la rue et à causer la chute de ce système inique. La France est cernée de monarchies qui voient ces machins appelés démocratie et droits de l'homme d'un très mauvais œil. Bien qu'elles se liguent pour déclarer la guerre à la France, les héroïques troupes françaises arrivent à vaincre les coalisés.
On remplace monarchies coalisées par système financier mondial, Ancien Régime par néo-libéralisme et privilégiés par... privilégiés et on peut se dire que même si changer le système mondial tout seul semble une folie, ça peut quand même se faire, ça s'est même déjà vu...
Où en serait-on si les révolutionnaires s'étaient dits : "toute l'Europe est en monarchie, si on change tout seul dans notre coin on va se faire bouffer !". C'est pourtant ce qu'on nous serine à l'envi partout dans les hautes sphères et les médias : "le néo-libéralisme est mondialisé, si on décide de revenir à une économie plus contrôlée et redistributive, on va se faire bouffer !"
Tentons le coup ?
Je viens juste de regarder cette émission . Je regrette de n'avoir pas eu le temps de le faire avant car elle est passionnante Merci de créer les conditions de ce mélange d'information,d'analyse et d'humour.
Fallait le savoir !
Les journalistes de la presse écrite feraient n'importe quoi et en diraient tout autant pour passer à ce qu'ils croient être... la télévision.
Maintenant, on le sait.
Dans les faits, ces journalistes n'ont jamais vraiment couvert les défilés contre la réforme des retraites en France. Il est évident que leurs patrons à eux tous ne leur ont jamais donné l'opportunité de le faire. Même le journaliste espagnol a beaucoup de mal à nous convaincre du contraire, bien que gauchiste et en tant que tel... plutôt enclin à prendre ses rêves pour la réalité : il a rêvé travailler dans un journal qui couvrirait vraiment les événements en France ; il a aussi rêvé des lecteurs de ce même journal passionnés par ces mêmes événements ; quant aux allemands et scandinaves... populations de tout temps rebelles dans l’âme, on imagine leur intérêt et leur enthousiasme.
Vraiment ! Une émission pour rien, et ce n'est pas la première fois sur un sujet identique : la couverture par la presse étrangère d’événements français. Il faut arrêter ce nombrilisme un rien dégradant parce que...quémandeur d'attention et de considération.
Les journalistes de la presse écrite feraient n'importe quoi et en diraient tout autant pour passer à ce qu'ils croient être... la télévision.
Maintenant, on le sait.
Dans les faits, ces journalistes n'ont jamais vraiment couvert les défilés contre la réforme des retraites en France. Il est évident que leurs patrons à eux tous ne leur ont jamais donné l'opportunité de le faire. Même le journaliste espagnol a beaucoup de mal à nous convaincre du contraire, bien que gauchiste et en tant que tel... plutôt enclin à prendre ses rêves pour la réalité : il a rêvé travailler dans un journal qui couvrirait vraiment les événements en France ; il a aussi rêvé des lecteurs de ce même journal passionnés par ces mêmes événements ; quant aux allemands et scandinaves... populations de tout temps rebelles dans l’âme, on imagine leur intérêt et leur enthousiasme.
Vraiment ! Une émission pour rien, et ce n'est pas la première fois sur un sujet identique : la couverture par la presse étrangère d’événements français. Il faut arrêter ce nombrilisme un rien dégradant parce que...quémandeur d'attention et de considération.
Superbe émission. Ca mériterait presque une "régulière", ce tour d'horizon des points de vue de nos voisins.
Si j'ai compris votre message, les espagnols auraient bien besoin d'Andres Perez en Espagne... donc à part Publico, c'est Fox News ibérique ? On est bien barrés.
Tous ces commentaires donnent envie de regarder l'emission, et le journaliste du journal de gauche espagnol, parce que, vivant en espagne avec un espagnol, je peux vous dire que ça n'est pas l'image que j'avais de la France vue par les journalistes et les espagnols en général... mais il faut dire que le journalisme espagnol est déjà ce que va devenir le journalisme français si rien ne bouge (si vous ne me croyez pas, regardez un JT espagnol, mais asseyez-vous avant!!)
Merci pour cette émission, dont je souhaite le renouvellement périodique.Vivement.Chaudement.Bouillamment.
Les 2 journalistes moins entendus que Perez (faut qu'il apprenne à lâcher un peu d'espace de parole aux autres, cet hombre, remarque qui ne remet pas en cause son discours :-)) sont tout aussi intéressants.
Par ailleurs je plussoie Sleepless plus haut:
pensez à S.Hessel, ils et elles ne sont plus très nombreux à pouvoir parler et toute liberté, vu leur âge, de ce qui fut mis en place post WWII, et qui est méthodiquement détruit par la clique de clinquants, ça devient urgent de les entendre.
Les 2 journalistes moins entendus que Perez (faut qu'il apprenne à lâcher un peu d'espace de parole aux autres, cet hombre, remarque qui ne remet pas en cause son discours :-)) sont tout aussi intéressants.
Par ailleurs je plussoie Sleepless plus haut:
pensez à S.Hessel, ils et elles ne sont plus très nombreux à pouvoir parler et toute liberté, vu leur âge, de ce qui fut mis en place post WWII, et qui est méthodiquement détruit par la clique de clinquants, ça devient urgent de les entendre.
Recueil de réactions d'internautes à l'étranger (principalement Espagne), sur le mouvement social en France :
France, lumière des peuples
France, lumière des peuples
Je ne suis pas d'accord avec les nombreux messages de contentement suite à cette émission. Je pense que vous devriez inviter plus souvent de brillants analystes comme Messieurs Colombani, Joffrin, Minc, Duhamel (que serions-nous sans eux ?), qui nous éclairent sur le chemin que nous devons prendre afin de pouvoir enfin moderniser le pays (à condition toutefois de ne avoir de tabous comme le maintien de l'âge de départ à la retraite, la sécurité sociale, l'égalité des chances, tout ces vieux trucs quoi)
Merci ASI, très interessant!!!!!
Magnifique ! Il serait sain de renouveler des tours de tables de ce genre, avec des journalistes étrangers, sur des sujets d'actualités françaises embarrassants.
D'autre part, les analyses faisant intervenir Pékin dans le vol des portables comme de l'intimidation de la Presse sont vraiment porteuses et à développer.
Enfin, n'aurait-on pas intérêt au titre de la démocratie républicaine à creuser cette idée de Sarkogate émise par Sr Andrès Perez, décidément très attachant personnage. Où peut-on trouver d'autres intellects de ce type? Le monde hispanique, et singulièrement sud-américain, va nous apprendre beaucoup dans peu de temps. Retour à Mélenchon dans "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet, sur France Inter...
Et puis qu'il est bon d'écouter-voir des gens intelligents tellement absents des écrans officiels. Si Andrès Perez veut un nom de parasite omniscient, je propose Duhamel. Mais ceci est encore une autre histoire...
Bravo à vous et merci à tous.
D'autre part, les analyses faisant intervenir Pékin dans le vol des portables comme de l'intimidation de la Presse sont vraiment porteuses et à développer.
Enfin, n'aurait-on pas intérêt au titre de la démocratie républicaine à creuser cette idée de Sarkogate émise par Sr Andrès Perez, décidément très attachant personnage. Où peut-on trouver d'autres intellects de ce type? Le monde hispanique, et singulièrement sud-américain, va nous apprendre beaucoup dans peu de temps. Retour à Mélenchon dans "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet, sur France Inter...
Et puis qu'il est bon d'écouter-voir des gens intelligents tellement absents des écrans officiels. Si Andrès Perez veut un nom de parasite omniscient, je propose Duhamel. Mais ceci est encore une autre histoire...
Bravo à vous et merci à tous.
Encore une émission de très grande qualité. Avoir des journalistes étrangers autour de la table discuter des événements de notre pays fait vraiment un bien fou à notre cerveau, malheureusement lobotomisé par le journalisme "capitalistique". Je ne pensai pas apprendre tant de chose en une heure d'émission (que j'ai trouvé trop courte !).
Cette émission devrait être en libre accès, car il s'agit d'utilité publique.
Bravo à @SI.
PS : Moi aussi j'adhère au fan-club d'Andrès Perez, mais je n'oublie pas Ellen Ehni et Johan Tollgerdt qui ont été eux aussi remarquables.
Cette émission devrait être en libre accès, car il s'agit d'utilité publique.
Bravo à @SI.
PS : Moi aussi j'adhère au fan-club d'Andrès Perez, mais je n'oublie pas Ellen Ehni et Johan Tollgerdt qui ont été eux aussi remarquables.
Émission de grande qualité, tout à fait ce que j'en attends chaque semaine : une discussion sans effets de manches avec des éclairages extérieurs et pertinents
Même si j'adhère au nouveau fan-club d'Andrès Perez sur @SI, chacun des invités mérite à mon sens de revenir.
Même si j'adhère au nouveau fan-club d'Andrès Perez sur @SI, chacun des invités mérite à mon sens de revenir.
quand allez vous parler de la mer plutot que de l'écume,
le problème contestataire de la france évoque une situation qu' il faut prendre en main d'une manière européenne qui doit déboucher sur un questionnement mondial d'un modèle de société qui doit être repensé d'une manière équitable
la contestation en france en ce sens est précurseur d'un mal être généralisé sur cette planète et qui peut être le début d'un changement necessaire pour la survie de l'humanité
le problème contestataire de la france évoque une situation qu' il faut prendre en main d'une manière européenne qui doit déboucher sur un questionnement mondial d'un modèle de société qui doit être repensé d'une manière équitable
la contestation en france en ce sens est précurseur d'un mal être généralisé sur cette planète et qui peut être le début d'un changement necessaire pour la survie de l'humanité
J'aime beaucoup la délicatesse de Daniel pour couper Laure au début de l'émission.
il est beau Andrès
"et comme corps et comme tout"! (S Joly)
sinon,"les tongs et Sled"..un must
"et comme corps et comme tout"! (S Joly)
sinon,"les tongs et Sled"..un must
« L'heure du peuple », un résumé brillant de ce qu'il vaut mieux savoir et comprendre, par Edwy Plenel … à lire sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article435
« Le peuple n'a pas dit son dernier mot » … ou pourquoi et comment le peuple peut encore empêcher la promulgation de la loi … à lire sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article458
« Le peuple n'a pas dit son dernier mot » … ou pourquoi et comment le peuple peut encore empêcher la promulgation de la loi … à lire sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article458
Sarko pourrait carrément se retrouver en prison à cause de l'affaire Bettencourt? qu'en pensez-vous? j'ai été surpris par cette hypothèse d'Andrès Perez.
Très bonne émission. Le point de vue de l'étranger est très enrichissant, sans oublier la musique des accents...
Vous ne trouvez pas que la sonorité de la voix et la diction de Didier Portes ressemblent à celles de Le Pen ? Je me disais qu'il me rappelait quelqu'un et soudain, la lumière s'est faite !
Merci pour cette très belle émission !
J'aurais énormément à dire dessus alors je préfère garder un silence admiratif. J'espère juste qu'elle sera longtemps en accès public pour pouvoir démentir facilement les nombreux mensonges de droite qui nous sont balancés...
J'aurais énormément à dire dessus alors je préfère garder un silence admiratif. J'espère juste qu'elle sera longtemps en accès public pour pouvoir démentir facilement les nombreux mensonges de droite qui nous sont balancés...
Merci pour cette passionnante émission qui m'a ravigotée et redonné un peu d'espoir.
"Comme tout le monde" je sais que TF1 est la chaîne de la droite, le Figaro, leur quotidien. Ceci est acquis. De temps en temps, je regarde leur information, je dis bien de temps en temps, et reste encore stupéfait des ficelles grossières employées pour le développement des idéologies libérale, xénophobe, partisane etc.... C'est tellement gros que je me dis que personne n'est dupe.
Et bien voilà le probléme, plus le mensonge est gros, ou le message grossier, c'est au choix, plus il est susceptible de passer. Et je pense que l'on sous-estime le pouvoir de contrôle d'une telle institution.
J'en veux pour preuve mon expérience personnelle. Je m'explique: j'habite Bordeaux et la semaine dernière j'ai rendu visite à ma grand-mère dans les Landes à Arboucave, un village de 200 âmes, pour quelques jours. Nous avons bien entendu discuter des mouvements sociaux et des grèves. Traditionnellement à droite, je n'étais pas surpris par ses positions mais par contre son argumentation a attiré mon attention, une sorte d'inventaire à la Prévert, tous les arguments de la droite en général dans ses aspects les plus démagogiques: "les jeunes n'ont rien à faire là", "c'est dramatique pour les PME", "les blocages", les casseurs", "la chienlit", "c'est des feignants qui ne veulent pas travailler et empêchent les autres de travailler", "les usagers des pompes à essence pris en otages" et j'en passe. Elle a été quasiment exhaustive sur les arguments du discours de droite version café du commerce. Surprenant pour une grand-mère de 83 ans avec une mobilité réduite dans un village de 200 habitants, ne recevant que très très peu de visite et ne discutant que très rarement de politique, ne lisant que le Sud-Ouest.
Pendant ces 3 jours, j'ai pu constater que le journal de 13H et celui de 20H était le seul lien qu'elle entretenait avec le monde extérieur, sinon elle ne regarde que les feux de l'amour. J'ai donc suivi son rythme et regardé d'un autre oeil l'influence pernicieuse du discours lénifiant de la première chaîne. J'ai pu voir un Pernault capable entre autre de terminer son JT par un " et bonnes vacances, si vous trouvez de l'essence" avec un léger haussement de sourcil comme s'il compatissait à l'idée que de pauvres français innocents ne pourraient pas profiter de ce repos tant mérité à cause de ces vilains grévistes. Moi cela me fait sourire mais pour d'autres les conséquences sont toutes autres car le discours de TF1 participe bel et bien à un certain formatage de la pensée: ma grand-mère vote et n'entrevoit la société civile que par le prisme de TF1.
Je poursuis sur ma visite à Arboucave. Je me suis rendu au carrefour-market de Hagetmau pour faire quelques courses pour ma grand-mère, et là en cherchant des langues de chats aux amandes, j'ai surpris une conversation sur le sujet brûlant des retraites entre deux dames, la cinquantaine, relatant leur fierté d'avoir participé à la manifestation de Mont de Marsan. Je me suis alors mêlé à la conversation les félicitant notamment. L'une d'elle m'a confié une prise de bec avec son beau-père sur le sujet et m'a dit "c'est normal qu'il pense comme ça, il ne regarde que TF1, c'est un poison, moi je ne la regarde plus".
Je trouve largement sous-estimé l'influence de TF1 sur la vie démocratique par la corporation des journalistes en général. Un ami journaliste à Sud-ouest, avec qui nous avons échangé quelques propos sur la polémique Mélanchon/"Poujadas", admet du bout des lèvres l'intérêt du débat ouvert par Mélanchon sur le sujet arguant l'exemple repris en coeur dans la presse: son attitude avec le jeune journaliste..... D'ailleurs Ellen Ehni a aussi fait référence à ce fait. Par contre rien à la charge de TF1 ou de "Poujadas" alors qu'il serait si facile de mettre en lumière le problème posé par Mélanchon.
Refuserait-il de voir?
Comme dirait Guy Debord, ils font aussi partis du spectacle.
Cette sorte de dilemme kafkaïen, il est évident qu'un media comme TF1 ou France 2 influence énormément le débat politique, débouche en fait sur la non-question de la possibilité d'utiliser une telle arme pour la diffusion d'une certaine idéologie ou pour influencer le débat. Le sujet est contourné par des acrobaties de plus en plus grossières, comme Laurence Ferrari qui, à la manière d'une enfant, jure sur la tête sa mère que nous pouvons lui faire confiance! Là c'est gaufré quand même, mais plus c'est gros plus ça passe, je peux en témoigner. Ce débat, c'est un peu comme une boite de Pandorre, on a l'impression qu'il ne faut pas l'ouvrir.
Mais pourquoi donc?
Pourrions-nous imaginer un reportage au 13H de TF1 sur le mythe de la caverne de Platon, cet ancêtre lointain de notre vilain petit camarade de l'union européenne: la Grèce? Un reportage sur ces visionnaires de Procter&Gamble, créateurs des célèbres soap?
Je crois en réalité que tout ceci est une parodie de débat, personne n'ouvrira la boîte de Pandorre. Le rapport de force est ici évident. Nous le touchons du doigt. Lorsque le journal de 20H s'ouvre sur: "les retraités en 2060, 1/3 de la population totale, un nombre record de centenaires", cela influence le débat.
L'art politique de TF1 n'est pas de déformer le réel ou d'inventer de fausses informations mais bel et bien d'exploiter les contingences du système de fabrication et de diffusion de l'information.
Et bien voilà le probléme, plus le mensonge est gros, ou le message grossier, c'est au choix, plus il est susceptible de passer. Et je pense que l'on sous-estime le pouvoir de contrôle d'une telle institution.
J'en veux pour preuve mon expérience personnelle. Je m'explique: j'habite Bordeaux et la semaine dernière j'ai rendu visite à ma grand-mère dans les Landes à Arboucave, un village de 200 âmes, pour quelques jours. Nous avons bien entendu discuter des mouvements sociaux et des grèves. Traditionnellement à droite, je n'étais pas surpris par ses positions mais par contre son argumentation a attiré mon attention, une sorte d'inventaire à la Prévert, tous les arguments de la droite en général dans ses aspects les plus démagogiques: "les jeunes n'ont rien à faire là", "c'est dramatique pour les PME", "les blocages", les casseurs", "la chienlit", "c'est des feignants qui ne veulent pas travailler et empêchent les autres de travailler", "les usagers des pompes à essence pris en otages" et j'en passe. Elle a été quasiment exhaustive sur les arguments du discours de droite version café du commerce. Surprenant pour une grand-mère de 83 ans avec une mobilité réduite dans un village de 200 habitants, ne recevant que très très peu de visite et ne discutant que très rarement de politique, ne lisant que le Sud-Ouest.
Pendant ces 3 jours, j'ai pu constater que le journal de 13H et celui de 20H était le seul lien qu'elle entretenait avec le monde extérieur, sinon elle ne regarde que les feux de l'amour. J'ai donc suivi son rythme et regardé d'un autre oeil l'influence pernicieuse du discours lénifiant de la première chaîne. J'ai pu voir un Pernault capable entre autre de terminer son JT par un " et bonnes vacances, si vous trouvez de l'essence" avec un léger haussement de sourcil comme s'il compatissait à l'idée que de pauvres français innocents ne pourraient pas profiter de ce repos tant mérité à cause de ces vilains grévistes. Moi cela me fait sourire mais pour d'autres les conséquences sont toutes autres car le discours de TF1 participe bel et bien à un certain formatage de la pensée: ma grand-mère vote et n'entrevoit la société civile que par le prisme de TF1.
Je poursuis sur ma visite à Arboucave. Je me suis rendu au carrefour-market de Hagetmau pour faire quelques courses pour ma grand-mère, et là en cherchant des langues de chats aux amandes, j'ai surpris une conversation sur le sujet brûlant des retraites entre deux dames, la cinquantaine, relatant leur fierté d'avoir participé à la manifestation de Mont de Marsan. Je me suis alors mêlé à la conversation les félicitant notamment. L'une d'elle m'a confié une prise de bec avec son beau-père sur le sujet et m'a dit "c'est normal qu'il pense comme ça, il ne regarde que TF1, c'est un poison, moi je ne la regarde plus".
Je trouve largement sous-estimé l'influence de TF1 sur la vie démocratique par la corporation des journalistes en général. Un ami journaliste à Sud-ouest, avec qui nous avons échangé quelques propos sur la polémique Mélanchon/"Poujadas", admet du bout des lèvres l'intérêt du débat ouvert par Mélanchon sur le sujet arguant l'exemple repris en coeur dans la presse: son attitude avec le jeune journaliste..... D'ailleurs Ellen Ehni a aussi fait référence à ce fait. Par contre rien à la charge de TF1 ou de "Poujadas" alors qu'il serait si facile de mettre en lumière le problème posé par Mélanchon.
Refuserait-il de voir?
Comme dirait Guy Debord, ils font aussi partis du spectacle.
Cette sorte de dilemme kafkaïen, il est évident qu'un media comme TF1 ou France 2 influence énormément le débat politique, débouche en fait sur la non-question de la possibilité d'utiliser une telle arme pour la diffusion d'une certaine idéologie ou pour influencer le débat. Le sujet est contourné par des acrobaties de plus en plus grossières, comme Laurence Ferrari qui, à la manière d'une enfant, jure sur la tête sa mère que nous pouvons lui faire confiance! Là c'est gaufré quand même, mais plus c'est gros plus ça passe, je peux en témoigner. Ce débat, c'est un peu comme une boite de Pandorre, on a l'impression qu'il ne faut pas l'ouvrir.
Mais pourquoi donc?
Pourrions-nous imaginer un reportage au 13H de TF1 sur le mythe de la caverne de Platon, cet ancêtre lointain de notre vilain petit camarade de l'union européenne: la Grèce? Un reportage sur ces visionnaires de Procter&Gamble, créateurs des célèbres soap?
Je crois en réalité que tout ceci est une parodie de débat, personne n'ouvrira la boîte de Pandorre. Le rapport de force est ici évident. Nous le touchons du doigt. Lorsque le journal de 20H s'ouvre sur: "les retraités en 2060, 1/3 de la population totale, un nombre record de centenaires", cela influence le débat.
L'art politique de TF1 n'est pas de déformer le réel ou d'inventer de fausses informations mais bel et bien d'exploiter les contingences du système de fabrication et de diffusion de l'information.
je suis journaliste pour le service public (france region 3 comme dit didier porte) et sincerement, je me suis regale a ecouter votre emission. J en reve d un truc comme ca sur ma chaine...
Continuez et encore... merci
Continuez et encore... merci
Quand sur des videos y a des jeunes qui cassent c est direct des jeunes de banlieux, quand on a des mecs avec matraquent qui cassent, la les medias emettent un doute.
C est bien fait quand meme non ?
C est bien fait quand meme non ?
Merci pour cette émission, une fois de plus.
Je n'écris que très rarement dans les forums même si je suis une abonnée de la première heure mais en tant que Lyonnaise habitant le centre ville ET présente aux manifestations contre la réforme des retraites, deux témoignages :
- Plus qu'un "symbole" bourgeois qu'il est certainement, le centre de Lyon est depuis toujours le point de rendez-vous obligé, soit des contestations de tout poil, soit tout simplement pour la sortie du samedi après-midi, en particulier des banlieues ; derrière la façade, on trouve aussi beaucoup de mixité sociale, n'en déplaise à M. Perez - d'où l'expression lyonnaise "rendez-vous sous la queue du cheval" (la statut de la place Bellecour) pour se rassembler. En tous cas, pendant les manifs, c'est la première fois que j'ai vu autant de jeunes, chômeurs, étudiants prêts à en découdre en plus des jeunes des cités...
- Pendant les manifs contre le CIP, petit témoignage : présente en fin de cortège lors de la plus grosse manif (désolée, je n'ai plus la date en tête), mes amis et moi avons été abordés plusieurs fois par un jeune, de look "casseur", appelant à la révolution et à la casse dans le centre - encore une fois - totalement surexcité. Il nous intriguait, voire nous amusait, ... jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on aperçoive en transparence dans sa poche de chemise sa carte des "RG". Furieux, nous l'avons "viré" de notre cortège...
Je n'écris que très rarement dans les forums même si je suis une abonnée de la première heure mais en tant que Lyonnaise habitant le centre ville ET présente aux manifestations contre la réforme des retraites, deux témoignages :
- Plus qu'un "symbole" bourgeois qu'il est certainement, le centre de Lyon est depuis toujours le point de rendez-vous obligé, soit des contestations de tout poil, soit tout simplement pour la sortie du samedi après-midi, en particulier des banlieues ; derrière la façade, on trouve aussi beaucoup de mixité sociale, n'en déplaise à M. Perez - d'où l'expression lyonnaise "rendez-vous sous la queue du cheval" (la statut de la place Bellecour) pour se rassembler. En tous cas, pendant les manifs, c'est la première fois que j'ai vu autant de jeunes, chômeurs, étudiants prêts à en découdre en plus des jeunes des cités...
- Pendant les manifs contre le CIP, petit témoignage : présente en fin de cortège lors de la plus grosse manif (désolée, je n'ai plus la date en tête), mes amis et moi avons été abordés plusieurs fois par un jeune, de look "casseur", appelant à la révolution et à la casse dans le centre - encore une fois - totalement surexcité. Il nous intriguait, voire nous amusait, ... jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on aperçoive en transparence dans sa poche de chemise sa carte des "RG". Furieux, nous l'avons "viré" de notre cortège...
Décidément, je ne regrette pas mon abonnement. Les remarques de vos journalistes suédois, espagnol et allemand m'ont, en tant que syndicaliste convaincu, rassuré et ... conforté dans l'idée que l'Europe n'avancera que lorsqu'on se mettra enfin autour d'une table pour parler de l'Europe Sociale.
Petite remarque supplémentaire qui n'a pas été relevé par vos journalistes : J'ai été surpris de constater que, de plus en plus, les journalistes du figaro se mettaient en première ligne pour défendre bec et ongles les positions du gouvernement. J'ai l'impression qu'au niveau de la mise au pas de la presse, un nouveau stade vient d'être franchi. Avant sarko, si les journalistes faisaient des tribunes exposant clairement leurs idées, ils se limitaient à ce genre d'action. Aujourd'hui, ils vont sur un maximum de chaînes de télé pour porter la bonne parole. J'ai ainsi plus l'impression d'entendre des membres du gouvernement que des journalistes. Espérons que, si un gouvernement de "soi-disant" gauche revenait au pouvoir, les journalistes proche du dit gouvernement ne fassent pas de même.
Quant à l'équipe d'arrêt sur images .... Continuez ... Merci pour cette bouffée d'air frais de véritables informations .....
Petite remarque supplémentaire qui n'a pas été relevé par vos journalistes : J'ai été surpris de constater que, de plus en plus, les journalistes du figaro se mettaient en première ligne pour défendre bec et ongles les positions du gouvernement. J'ai l'impression qu'au niveau de la mise au pas de la presse, un nouveau stade vient d'être franchi. Avant sarko, si les journalistes faisaient des tribunes exposant clairement leurs idées, ils se limitaient à ce genre d'action. Aujourd'hui, ils vont sur un maximum de chaînes de télé pour porter la bonne parole. J'ai ainsi plus l'impression d'entendre des membres du gouvernement que des journalistes. Espérons que, si un gouvernement de "soi-disant" gauche revenait au pouvoir, les journalistes proche du dit gouvernement ne fassent pas de même.
Quant à l'équipe d'arrêt sur images .... Continuez ... Merci pour cette bouffée d'air frais de véritables informations .....
J'avais pourtant bien pris soin d'éviter au maximum de m'infliger la pensée profonde de la journaliste vedette de tf1 dans cette émission de Canal où, accompagnée de ses 2 non moins brillantissimes collègues, elle disait ses 4 vérités à cet élu qui ne repésente évidemment rien vu qu'il n'est pas coté au CAC 40.
Par un procédé lâche et pas catholique (hein, quoi ? qu'est-ce que j'ai dit ?), j'ai été pris en otage par Daniel Schneiderman et son équipe qui ont fort habilement placé un extrait de ladite émission dans la leur, m'obligeant ainsi à regarder, entendre, des propos que mes oreilles pourtant pas si chastes sont bien en peine de digérer. Bien plus vulgaire, bien plus violent que d'entendre parler d'une éventuelle sodomie à 8 h du matin à la radio. Je suis pas loin de porter plainte pour mauvais traitement. En même temps, ça avalait le coup (comme dirait RD). Elle va loin, la Ferrari, très loin. Tellement loin qu'à son endroit revient une seule question, toujours la même : est-ce qu'elle est vraiment à ce point intellectuellement limitée ou est-ce qu'elle le fait exprès ?
Xavier Bertrand pour sa part est juste égal à lui-même. Sa réaction pitoyable ne suscite chez moi aucune question particulière.
Merci aux journalistes étrangers. Un regard libre, sans peur de ne pas être sarkocompatibles. C'est rare, par chez nous. Et effectivement, eux, nous, vous, tout le monde se fout de la question de savoir qui est le premierministrable. Tout le monde, sauf nos Grands Journalistes Nationaux. Vous savez, ceux qui seuls savent-ce-qui-intéresse-les-Français.
Par un procédé lâche et pas catholique (hein, quoi ? qu'est-ce que j'ai dit ?), j'ai été pris en otage par Daniel Schneiderman et son équipe qui ont fort habilement placé un extrait de ladite émission dans la leur, m'obligeant ainsi à regarder, entendre, des propos que mes oreilles pourtant pas si chastes sont bien en peine de digérer. Bien plus vulgaire, bien plus violent que d'entendre parler d'une éventuelle sodomie à 8 h du matin à la radio. Je suis pas loin de porter plainte pour mauvais traitement. En même temps, ça avalait le coup (comme dirait RD). Elle va loin, la Ferrari, très loin. Tellement loin qu'à son endroit revient une seule question, toujours la même : est-ce qu'elle est vraiment à ce point intellectuellement limitée ou est-ce qu'elle le fait exprès ?
Xavier Bertrand pour sa part est juste égal à lui-même. Sa réaction pitoyable ne suscite chez moi aucune question particulière.
Merci aux journalistes étrangers. Un regard libre, sans peur de ne pas être sarkocompatibles. C'est rare, par chez nous. Et effectivement, eux, nous, vous, tout le monde se fout de la question de savoir qui est le premierministrable. Tout le monde, sauf nos Grands Journalistes Nationaux. Vous savez, ceux qui seuls savent-ce-qui-intéresse-les-Français.
Merci.
Intéressant, plaisant ....
Avec la découverte de Ellen Ehni et de Johan Tollgerdt tous les 2 très bons.
Et le très pertinent, informé, plaisant, brillant ..... Andrès Perez.
Il est si agréable d'entendre des étrangers légitimer nos avis, nos indignations.
Avouons un petit biais. Je ne sais pas depuis quand Andrès Perez est en France, mais sa connaissance par exemple du monde des manifestations depuis 20 ans montre qu'il est plus Français que bien des Français. Sa pertinence n'en est pas moins grande pour autant mais, sans accent les même mots d'un journaliste / militant s'appelant Antoine Dupont nous raviraient moins.
Intéressant, plaisant ....
Avec la découverte de Ellen Ehni et de Johan Tollgerdt tous les 2 très bons.
Et le très pertinent, informé, plaisant, brillant ..... Andrès Perez.
Il est si agréable d'entendre des étrangers légitimer nos avis, nos indignations.
Avouons un petit biais. Je ne sais pas depuis quand Andrès Perez est en France, mais sa connaissance par exemple du monde des manifestations depuis 20 ans montre qu'il est plus Français que bien des Français. Sa pertinence n'en est pas moins grande pour autant mais, sans accent les même mots d'un journaliste / militant s'appelant Antoine Dupont nous raviraient moins.
Est-ce qu'asi pourrait faire le point sur le truc énorme qu'a dit Andrès Perez au sujet de l'invalidation de l'élection de 2007, si le financement de la campagne Sarkozienne était avérée ?
De l'avis de tous les invités, l'inertie de la justice dans cette affaire est incroyable. Pas si incroyable, si on prend en compte le mode de nomination de la personne censée faire la lumière. Suite à une réforme non ?
Je n'ai pas trop le temps de fouiller et je m'embrouille un peu les pinceaux (ils ont tellement démoli un peu partout !), asi au secours ! ;)
Vous imaginez un peu si c'est ça qui est en jeu (une invalidation - énOrme), tu comprends pourquoi un Courroye nommé par le ministre de la Justice (contre l'avis du Conseil supérieur de la magistrature), dans le fief de Nicolas Sarkozy, ne peut absolument pas garder ce type de dossier (et pourquoi ça traine et qu'il ne se passe rien)!. On ne saurait mieux protéger ses arrières bon sang. C'est de la bombe ça !
Parce que si l'invalidation est possible okazou, tu m'étonnes que l'urgence c'est faire trainer et piquer les sources pour savoir jusqu'où ça peut aller et sur qui ont doit faire pression pour que ça sorte pas.
Toutes les rédactions devraient être en train d'enquêter là-dessus !
De l'avis de tous les invités, l'inertie de la justice dans cette affaire est incroyable. Pas si incroyable, si on prend en compte le mode de nomination de la personne censée faire la lumière. Suite à une réforme non ?
Je n'ai pas trop le temps de fouiller et je m'embrouille un peu les pinceaux (ils ont tellement démoli un peu partout !), asi au secours ! ;)
Vous imaginez un peu si c'est ça qui est en jeu (une invalidation - énOrme), tu comprends pourquoi un Courroye nommé par le ministre de la Justice (contre l'avis du Conseil supérieur de la magistrature), dans le fief de Nicolas Sarkozy, ne peut absolument pas garder ce type de dossier (et pourquoi ça traine et qu'il ne se passe rien)!. On ne saurait mieux protéger ses arrières bon sang. C'est de la bombe ça !
Parce que si l'invalidation est possible okazou, tu m'étonnes que l'urgence c'est faire trainer et piquer les sources pour savoir jusqu'où ça peut aller et sur qui ont doit faire pression pour que ça sorte pas.
Toutes les rédactions devraient être en train d'enquêter là-dessus !
oui un regard exterieur est tres important pour l'objectivité une emission sur tv5 à ce concept mais là dans arret sur image, les journalistes ont l'air simple et non sous tutelle. Sur le mouvement , celui ci couve toujours même avec la fin des ballades manifestations les organisations surtout cfdt et cgt ont mis un requiem sur l'action , en usant les militants et voir hier les raffineries et les docks de marseille (cfdt et cgt) c'est un acte calculé pour l'arret du combat.sur le vol des ordi set la mise en place d'un ou plusieurs juges d'instruction sur l'affaire W et B coincidence de date avec arret du mouvement et vote de la reforme W est libre mission accomplie direction remaniment et hop.
pour moi ,c'est egoiisme politique qui est en notre president (pouvoir, reconnaissance internationale,ideologie formatée et j'en passe.......)
continuer de faire parler des journalistes exterieure ( voir d'asie ,d'amerique du sud et d'afrique selon vos possibilités economiques) car c'est là ,l'ouverture d'esprit sur une vraie europe et sur le monde pour imaginer la liberté d'expression de demain bravo
pour moi ,c'est egoiisme politique qui est en notre president (pouvoir, reconnaissance internationale,ideologie formatée et j'en passe.......)
continuer de faire parler des journalistes exterieure ( voir d'asie ,d'amerique du sud et d'afrique selon vos possibilités economiques) car c'est là ,l'ouverture d'esprit sur une vraie europe et sur le monde pour imaginer la liberté d'expression de demain bravo
Merci pour cette émission. Trop courte !
Comme Verte un peu plus haut, j'échangerai bien tous nos journalistes-vedettes qui savent tout par ces trois là !
On ne peut pas leur donner une chronique régulière ?
Comme Verte un peu plus haut, j'échangerai bien tous nos journalistes-vedettes qui savent tout par ces trois là !
On ne peut pas leur donner une chronique régulière ?
Excellent Andrès, c'est vrai que Duhamel et Brossolette sont insupportables. Les 2 balles traçantes c'était bien vu aussi. La correspondante allemande a bien dit "haine" mais elle illustrait son propos, c'était pas pour désigner le ton du mouvement contre les retraites qui est pacifique mais contre un pouvoir qui ne l'est pas.
À propos de la comparaison qui faite par Andrès Perez entre la police française actuelle et la police sous Franco.
Andrès Perez a comparé notre police, nommément républicaine, à celle de Franco, dont il estime les méthodes comparables. Je ne veux pas ici discuter de la pertinence de l'assertion, surtout que l'on manque (encore?) d'éléments probants, mais cette comparaison entre les méthodes de notre République et celles de la dictature franquiste m'a rappelé la lecture récente d'un ouvrage tout aussi récent (du moins dans sa traduction française), Anatomie d'un Instant, de Javier Cercas. Dans sa description romanesque (quoique mêlée d'approche clairement historienne) de la tentative du coup d'Etat espagnol du 23 février 1981, l'auteur définit la prise de pouvoir par De Gaulle en 1958 comme un coup d'Etat (qui eût été l'un des modèles du putsch manqué espagnol). Nous qui voyons aujourd'hui De Gaulle comme un démocrate est vu par Javier Cercas comme un putschiste. Des histoires politiques différentes et complexes mènent à une définition différente du coup d'Etat. Idem pour le maintien de l'ordre. Mais aujourd'hui "le coup d'Etat permanent" n'est plus usité dans le discours politique (le texte de Mitterrand vient d'être réédité aux belles lettres. Pas lu).
À propos d'ailleurs de la question des policiers casseurs.
Je n'ai aucun avis arrêté sur la question, les documents présentés ne m'ayant pas permis de trancher dans un sens ou dans l'autre. Pourtant je constate, ici comme ailleurs, que la thèse dominante parmi les commentateurs des fora est de mettre en cause la version policière, et de considérer qu'une partie des policiers a agi pour favoriser les troubles plutôt que pour les empêcher. Et, au delà de la question de savoir où est la vérité, je vois dans cette méfiance répandue vis-à-vis de la police, pourtant institution constitutive du vivre ensemble républicain, un échec justement du tout sécuritaire:
—à force de répéter sur toutes les ondes que la police est la solution miracle à des problèmes qu'elle ne peut pas résoudre, puisque ce n'est pas son rôle;
—à force d'en faire l'outil d'une idéologie xénophobe (priorité aux expulsions) et de classe (moins de policiers par habitants dans les zones défavorisées), sans souci de l'intérêt public;
—à force de favoriser une politique du chiffre inefficace car non conforme à des politiques publiques mais uniquement à des critères de rentabilité... etc.
le peuple justement en vient à considérer que la police, qui devrait être à son service, joue contre elle, au profit d'une politique qui aurait justement tout intérêt à le desservir. Même s'il est démontré que la police n'a pas participé aux cassages, et que ces derniers sont le fait de groupuscules civils violents, le fort rejet dont elle est l'objet auprès des manifestants et de leurs sympathisant devrait nous interroger sur l'évolution perverse de ce service public. À force de "tolérance zéro" et de "tout sécuritaire", ce service public est vu par de nombreux citoyens comme un monstre froid, intolérant. Hélas.
Andrès Perez a comparé notre police, nommément républicaine, à celle de Franco, dont il estime les méthodes comparables. Je ne veux pas ici discuter de la pertinence de l'assertion, surtout que l'on manque (encore?) d'éléments probants, mais cette comparaison entre les méthodes de notre République et celles de la dictature franquiste m'a rappelé la lecture récente d'un ouvrage tout aussi récent (du moins dans sa traduction française), Anatomie d'un Instant, de Javier Cercas. Dans sa description romanesque (quoique mêlée d'approche clairement historienne) de la tentative du coup d'Etat espagnol du 23 février 1981, l'auteur définit la prise de pouvoir par De Gaulle en 1958 comme un coup d'Etat (qui eût été l'un des modèles du putsch manqué espagnol). Nous qui voyons aujourd'hui De Gaulle comme un démocrate est vu par Javier Cercas comme un putschiste. Des histoires politiques différentes et complexes mènent à une définition différente du coup d'Etat. Idem pour le maintien de l'ordre. Mais aujourd'hui "le coup d'Etat permanent" n'est plus usité dans le discours politique (le texte de Mitterrand vient d'être réédité aux belles lettres. Pas lu).
À propos d'ailleurs de la question des policiers casseurs.
Je n'ai aucun avis arrêté sur la question, les documents présentés ne m'ayant pas permis de trancher dans un sens ou dans l'autre. Pourtant je constate, ici comme ailleurs, que la thèse dominante parmi les commentateurs des fora est de mettre en cause la version policière, et de considérer qu'une partie des policiers a agi pour favoriser les troubles plutôt que pour les empêcher. Et, au delà de la question de savoir où est la vérité, je vois dans cette méfiance répandue vis-à-vis de la police, pourtant institution constitutive du vivre ensemble républicain, un échec justement du tout sécuritaire:
—à force de répéter sur toutes les ondes que la police est la solution miracle à des problèmes qu'elle ne peut pas résoudre, puisque ce n'est pas son rôle;
—à force d'en faire l'outil d'une idéologie xénophobe (priorité aux expulsions) et de classe (moins de policiers par habitants dans les zones défavorisées), sans souci de l'intérêt public;
—à force de favoriser une politique du chiffre inefficace car non conforme à des politiques publiques mais uniquement à des critères de rentabilité... etc.
le peuple justement en vient à considérer que la police, qui devrait être à son service, joue contre elle, au profit d'une politique qui aurait justement tout intérêt à le desservir. Même s'il est démontré que la police n'a pas participé aux cassages, et que ces derniers sont le fait de groupuscules civils violents, le fort rejet dont elle est l'objet auprès des manifestants et de leurs sympathisant devrait nous interroger sur l'évolution perverse de ce service public. À force de "tolérance zéro" et de "tout sécuritaire", ce service public est vu par de nombreux citoyens comme un monstre froid, intolérant. Hélas.
Nom d'un chien, ça fait envie des journalistes comme ça. Bravo pour cette émission de salut public, vraiment super !
Quand on pense aux Calvi (définitivement irregardable), Chabot, Duhamel, El Kabbach, Apathie, Barbier, Pugadas, Bacqué, Field, Elkrief, Mazerolle, Joffrin et j'en passe...Quand on pense à cette bochette frétillante de 3 nababs des "médias" tous le vendredis au grand journal (sans majuscules), qui descendent un escalier, en musique pour asséner leur bonne parole.. Quand on pense à toute cette caste d' "intouchables", superficiels et imbus d'eux-mêmes, il y a de quoi désespérer.
Merci à ces journalistes étrangers d' insufler fierté et courage à tout le peuple de la rue. Surtout ne pas renoncer....
Quand on pense aux Calvi (définitivement irregardable), Chabot, Duhamel, El Kabbach, Apathie, Barbier, Pugadas, Bacqué, Field, Elkrief, Mazerolle, Joffrin et j'en passe...Quand on pense à cette bochette frétillante de 3 nababs des "médias" tous le vendredis au grand journal (sans majuscules), qui descendent un escalier, en musique pour asséner leur bonne parole.. Quand on pense à toute cette caste d' "intouchables", superficiels et imbus d'eux-mêmes, il y a de quoi désespérer.
Merci à ces journalistes étrangers d' insufler fierté et courage à tout le peuple de la rue. Surtout ne pas renoncer....
Merci pour l'émission, dans ma famille du côté allemand j'ai eu les mêmes échos, une certaine admiration, en tout cas l'idée que les grèves/manifs sont légitimes et que ceux qui font partie du mouvement font preuve d'un certain courage, mêlée d'envie en fait que la même chose soit possible chez eux : le peuple qui se soulève tant bien que mal face aux puissants, qui ne ravale pas sa fierté quoi ... Tout ça mêlé d'incompréhension puisque les grands médias européens ne traduisent pas forcément cette opinion ... Que je sache ceux-ci dans leurs éditoriaux sont plutôt dans la réprobation du mouvement social français et pour la "réforme" (je parle d'Europe mais on peut aussi parler de l'édito du NY Times), en s'arrêtant au plus évident pour eux : on bosse déjà jusqu'à 67 ans et plus et ces feignasses refusent de bosser jusqu'à 62. En l'occurrence ma tante, avant qu'on lui explique notre point de vue, ne comprenait rien aux manifs en France en se disant que quand même 62 ans c'est pas si grave, qu'en Allemagne ils bossent jusqu'à 67 ans, etc.
Allez continuons le mouvement. D'abord la France et après l'Europe !
Allez continuons le mouvement. D'abord la France et après l'Europe !
Voir notre pays par les yeux de trois journalistes étrangers est une expérience captivante. A refaire. Quel souffle d'air frais! Une mention particulière pour le journaliste espagnol, si on en avait seulement un comme ça chez nous!
C'était d'ailleurs marrant de voir DS osciller entre la volonté de "tenir" un peu son émission et le plaisir d'être sous le charme.
C'était d'ailleurs marrant de voir DS osciller entre la volonté de "tenir" un peu son émission et le plaisir d'être sous le charme.
Merci pour cette excellente émission! On voit à quel point notre rayon d'information est réduit, justement par le traitement proposé par les mass media français.
Tout le monde prend le parti laudateur à l'égard de cette émission. Puisque j'ai la tête de bois, je me permet de disconvenir.
D'abord, franchement, ça manque un peu de relance. Ellen Ehni explique l'absence de traitement d'une information par "les lois de la télé" à deux reprises. C'est quoi, ces lois dont elle parle ? L'avis de journalistes étrangers sur notre actualité nationale, ça m'intéresse, certes, et ça semble être le sujet de l'émission. Mais la question porte sur la couverture de l'ARD. "Les lois de la télé" c'est un peu maigre comme réponse. Les lois de la télé Allemande, moi, ça m'intéresse qu'on essaye de les rendre explicite.
Tout le monde en plateau considère que les ordinateurs volés, c'est le gouvernement qui est derrière. Ma veste sent encore la lacrymogène de la manif d'hier, mais quand même. On n'en sait rien si c'est le gouvernement. Seul Pérès semble chercher à étayer l'accusation en trouvant suspect la coupable négligence de l'exécutif. C'est un peu léger comme preuve.
Un tout petit peu de distance ne nuirait pas.
Daniel, vous faites comme si c'était acquis que c'est un coup des barbouzes françaises. Qu'est-ce que vous en savez qu'ils n'ont "manifestement pas peur d'une enquête policière" ? Si ça se trouve, c'est L'Oréal (qui a une vieille tradition d'affaires troubles) ou bien encore Nestlé (qui cherche à mettre la main sur cette société. Vous allez un peu vite en besogne. On est à la veille d'un emballement médiatique, là.
Et pour finir, Johan Tolgert vous explique que dans son pays, la Suède, des journalistes "donnent beaucoup d'informations et voler un ordinateur, ça on le cherche même pas". Bon, j'ai pas tout compris et vous non plus, peut-être. A qui ? A quoi , Comment ? Il fallait relancer ! La connivence des journalistes avec les dirigeants politiques, syndicaux ou industriels, c'est un cheval de bataille d'@si ! Il existe donc des pays où les journalistes ont des relations à ce point décontractées avec les politiques qu'ils collaboreraient avec le pouvoir sur une affaire du genre Bettencourt/Woerth en refilant volontairement leurs informations, tout en étant capable d'en faire des montagnes pour quelques centaines d'Euros ?!
Ca, si c'est bien ce que voulait dire le monsieur avec cette plénellienne moustache, ça valait le coup de le pousser un peu là dessus. Non ?
Bon à part ça, c'était effectivement une très bonne émission.
D'abord, franchement, ça manque un peu de relance. Ellen Ehni explique l'absence de traitement d'une information par "les lois de la télé" à deux reprises. C'est quoi, ces lois dont elle parle ? L'avis de journalistes étrangers sur notre actualité nationale, ça m'intéresse, certes, et ça semble être le sujet de l'émission. Mais la question porte sur la couverture de l'ARD. "Les lois de la télé" c'est un peu maigre comme réponse. Les lois de la télé Allemande, moi, ça m'intéresse qu'on essaye de les rendre explicite.
Tout le monde en plateau considère que les ordinateurs volés, c'est le gouvernement qui est derrière. Ma veste sent encore la lacrymogène de la manif d'hier, mais quand même. On n'en sait rien si c'est le gouvernement. Seul Pérès semble chercher à étayer l'accusation en trouvant suspect la coupable négligence de l'exécutif. C'est un peu léger comme preuve.
Un tout petit peu de distance ne nuirait pas.
Daniel, vous faites comme si c'était acquis que c'est un coup des barbouzes françaises. Qu'est-ce que vous en savez qu'ils n'ont "manifestement pas peur d'une enquête policière" ? Si ça se trouve, c'est L'Oréal (qui a une vieille tradition d'affaires troubles) ou bien encore Nestlé (qui cherche à mettre la main sur cette société. Vous allez un peu vite en besogne. On est à la veille d'un emballement médiatique, là.
Et pour finir, Johan Tolgert vous explique que dans son pays, la Suède, des journalistes "donnent beaucoup d'informations et voler un ordinateur, ça on le cherche même pas". Bon, j'ai pas tout compris et vous non plus, peut-être. A qui ? A quoi , Comment ? Il fallait relancer ! La connivence des journalistes avec les dirigeants politiques, syndicaux ou industriels, c'est un cheval de bataille d'@si ! Il existe donc des pays où les journalistes ont des relations à ce point décontractées avec les politiques qu'ils collaboreraient avec le pouvoir sur une affaire du genre Bettencourt/Woerth en refilant volontairement leurs informations, tout en étant capable d'en faire des montagnes pour quelques centaines d'Euros ?!
Ca, si c'est bien ce que voulait dire le monsieur avec cette plénellienne moustache, ça valait le coup de le pousser un peu là dessus. Non ?
Bon à part ça, c'était effectivement une très bonne émission.
Mention spéciale pour ce journaliste espagnol, vraiment excellent.
Excellents journalistes européens , bonne émission trop courte !
Au Brésil aussi, on m'a exprimé une admiration certaine pour ces français qui protestent. Excellente émission, très bons journalistes étrangers, invitez-les plus souvent, Bravo !
Superbe plateau, vous avez là des journalistes tous trois intelligents, clairs, et osant exprimer de véritables avis. Si le sujet l'exige à nouveau, n'hésitez pas à les réinviter.
En Suisse, la perception des grèves françaises est très différente selon qu'on soit en Suisse romande ou allemande, la première étant nettement plus sensible aux questions de justice sociale que la seconde.
En Suisse, la perception des grèves françaises est très différente selon qu'on soit en Suisse romande ou allemande, la première étant nettement plus sensible aux questions de justice sociale que la seconde.
Super émission! Merci.
Belle émission.
Xavier Bertrand en Watson et Jean-Michel Apathie en Sherlock, vraiment on aura tout eu. Sinon, j’ai bien aimé l’affaire des tongs flottantes, peut-être auraient-elles constitué une bien meilleure pratique divinatoire pour connaître l’avenir que le vol d’oiseaux ou d’ordinateurs. En effet, selon que l’orientation des tongs indique le nord ou qu’elles l’aient totalement perdu, selon qu’elles soient tournées vers le ciel ou vers les bas-fonds, selon qu’elles coulent ou qu’elles flottent, selon qu’elles soient de connivence ou totalement indépendantes, les fins présages auraient indiqué s’il était vraiment sain de se mouiller dans telles affaires. Pour en savoir plus sur les prédictions des oracles à la tong, c’est par ici.
J’ai apprécié l’émission pour les regards des journalistes étrangers.
J’ai apprécié l’émission pour les regards des journalistes étrangers.
Ah ça fait du bien ce soutient européen... a l'heure où le mouvement "s'essouffle". D'ailleurs depuis hier où j'ai été manifesté, je n'entends que ça dans les médias. Ben oui, depuis le temps que le mouvement doit s'essouffler, une baisse du nombre de participants était la bienvenue. Pourtant encore beaucoup de monde dans les rues de Rennes et des gens déterminés. Et quand on questionne les "anciens" sur cet essoufflement on a à l'inverse un étonnement d'avoir autant de monde pendant les vacances de la Toussaint ! Exceptionnel qu'ils disent ! pourtant aucun médias ne fait ce constant préférant, enfin, constater cet essoufflement tant attendu.
Pour ma part je suis également très fier de ce qu'ont fait les gens dans ce pays (raffineries, cheminots, routiers, étudiants...) même si j'ai eu un peu de mal à trouver de quelques goutes de gazoil pour aller à la manif ; J'espère que cela va continuer.
Quand à notre "Franco" National depuis son élection j'ai des doutes quant à sa capacité à finir son mandat... Là ça commence à faire vraiment beaucoup : Karachi, Worth, Hortefeux, flics casseurs, médias manipulés, journalistes tabassés, ordinateurs de journalistes volés... Pensez-vous qu'il pourra vraiment tenir ? C'est loin 2012...
Pour ma part je suis également très fier de ce qu'ont fait les gens dans ce pays (raffineries, cheminots, routiers, étudiants...) même si j'ai eu un peu de mal à trouver de quelques goutes de gazoil pour aller à la manif ; J'espère que cela va continuer.
Quand à notre "Franco" National depuis son élection j'ai des doutes quant à sa capacité à finir son mandat... Là ça commence à faire vraiment beaucoup : Karachi, Worth, Hortefeux, flics casseurs, médias manipulés, journalistes tabassés, ordinateurs de journalistes volés... Pensez-vous qu'il pourra vraiment tenir ? C'est loin 2012...
excellentes analyses qui incitent à ne pas être fatalistes
A la vision de cette émission on ressent l'impression que, contrairement à ce que nous entendons ou lisons à travers les media, les citoyens des autres pays d'Europe, voir du Monde, pourraient finalement comprendre l'opposition d'une grande partie des Français à la loi sur la réforme des retraites.
Ces Français qui sont fainéants, mais pour lesquels une étude très récente montrent qu'ils travaillent en moyenne 38h00 par semaine (alors que le temps légal est de 35h00), pendant que les Anglais travaillent 36,5h et les Allemands 36h... Comprenne qui pourra.
Français pour lesquels toutes les études, ces dernières années, montrent qu'ils ont le plus fort taux de productivité de l'Union Européenne !
Donc, non seulement nous travaillons finalement plus longtemps mais sommes plus efficaces sur une même période de travail... Par ailleurs nous constatons que pour obtenir une retraite à taux plein (aujourd'hui 164 trimestres), demain il en faudra 166. Les Allemands en demandent beaucoup moins... Quand on analyse les choses et les situations dans le détail, les Français ne partiront pas plutôt à la retraite que les Allemands ou les Anglais...
C'est peut être pour cela que finalement, nos amis européens (contrairement à ce que l'on nous assène sur les media bien pensants), finissent par reconnaître un certain courage aux revendications des Français qui veulent réformer les retraites, mais pas comme Mr Sarkozy le propose...
Maintenant une critique à cette émission. On, nous a bien fait comprendre que le combat du peuple contre des médias en collusion avec un certain pouvoir était mené par les icônes Mélanchon et Montebourg... Nous aurions apprécié qu'une certaine vérité soit rétablie et que l'un de ceux à la pointe de ce combat depuis plusieurs années est François Bayrou.
Ces Français qui sont fainéants, mais pour lesquels une étude très récente montrent qu'ils travaillent en moyenne 38h00 par semaine (alors que le temps légal est de 35h00), pendant que les Anglais travaillent 36,5h et les Allemands 36h... Comprenne qui pourra.
Français pour lesquels toutes les études, ces dernières années, montrent qu'ils ont le plus fort taux de productivité de l'Union Européenne !
Donc, non seulement nous travaillons finalement plus longtemps mais sommes plus efficaces sur une même période de travail... Par ailleurs nous constatons que pour obtenir une retraite à taux plein (aujourd'hui 164 trimestres), demain il en faudra 166. Les Allemands en demandent beaucoup moins... Quand on analyse les choses et les situations dans le détail, les Français ne partiront pas plutôt à la retraite que les Allemands ou les Anglais...
C'est peut être pour cela que finalement, nos amis européens (contrairement à ce que l'on nous assène sur les media bien pensants), finissent par reconnaître un certain courage aux revendications des Français qui veulent réformer les retraites, mais pas comme Mr Sarkozy le propose...
Maintenant une critique à cette émission. On, nous a bien fait comprendre que le combat du peuple contre des médias en collusion avec un certain pouvoir était mené par les icônes Mélanchon et Montebourg... Nous aurions apprécié qu'une certaine vérité soit rétablie et que l'un de ceux à la pointe de ce combat depuis plusieurs années est François Bayrou.
Excellentissime émission ! trop courte aussi de mon avis. Ces réactions ne font que conforter mon opnion sur la légitimité de toutes ses manifs, grèves etc... Si maintenant les européens se disent de moins en moins "oh les français toujours en grève", mais "ils sont pas si cons que ça les français", et qu'en plus ils pensent que chez eux ces problèmes vont aussi arriver, on peut imaginer se sentir moins seuls. Depuis le début du mouvement, combien de fois me suis-je mise à espérer une grande solidarité européenne qui ferait avancer beaucoup de choses, car nous, tout seul, dans notre petit pays jusqu'où pourrait-on aller, alors que si d'autres pays se trouvent aussi concernés, cela ferait avancer le schmilblic beaucoup plus surement.
C'est quand même bien d'entendre un autre son de cloche !!!!
C'est quand même bien d'entendre un autre son de cloche !!!!
Dommage de n'avoir consacré que 10 minutes à l'affaire Bettencourt...
C'était vraiment un excellent plateau. Ces émissions "vu de l'étranger" sont d'une part très agréables à regarder, et d'autre part d'un intérêt de premier ordre.
Vivement la prochaine !
Vivement la prochaine !
Merci pour cette émission roborative.
Merci pour cette émission, qui dans cette semaine au climat de renoncement, fait un bien fou ! Moi qui me voyais virer doucement fataliste, ça m'a donnée une pêche incroyable de comprendre que chez nos voisins le mouvement social suscite plus que de l'intérêt. J'ai même stoppé le visionnage, le temps d'aller informer toute la famille de ce que j'apprenais !!! Rendez-vous le 6 novembre !
PS : je suis d'accord avec un précédent asinaute : émission TRES intéressante MAIS TROP COURTE !!! (pas vu le temps passer !)
PS : je suis d'accord avec un précédent asinaute : émission TRES intéressante MAIS TROP COURTE !!! (pas vu le temps passer !)
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Moi je dis Andres Perez au 20 heures ! Entre Walter Benjamin, la poésie florale et les Chinois qui volent l'ordinateur de Gattegno !
... et je m’achèterai une télé
... et je m’achèterai une télé
Très bonne description de la place Bellecour de la part du journaliste espagnol, catho,blanc,et bourgeois, donc pas du tout représentatif de la population en général...
un croix-roussien qui fait de la résistance!
un croix-roussien qui fait de la résistance!
Au sujet des flics en civil, il me semble qu'on a tendance à mélanger deux choses :
- les policiers en civil qui se font passer pour des membres de la CGT (voire pour des membres du SO) par l'utilisation de badges.
- les policiers en civils déguisés en casseurs et qui contribuent à la casse pour faire monter la mayonnaise.
Le premier point est avéré, le second fait l'objet de lourdes suspicions.
Les deux points posent problème, mais ce sont deux problèmes différents.
- les policiers en civil qui se font passer pour des membres de la CGT (voire pour des membres du SO) par l'utilisation de badges.
- les policiers en civils déguisés en casseurs et qui contribuent à la casse pour faire monter la mayonnaise.
Le premier point est avéré, le second fait l'objet de lourdes suspicions.
Les deux points posent problème, mais ce sont deux problèmes différents.
Emission très intéressante... comme d'habitude. :)
Décidément, ce point de vue de journalistes étrangers (mais fort bien au fait des réalités françaises) est très éclairant.
A renouveler absolument, de façon périodique.
A renouveler absolument, de façon périodique.
Bonsoir à tous et merci (MERCI !!) à ASI pour son travail salutaire !
Non, vraiment, je viens de m'abonner au site, c'est donc la première émission que je visionne, un vendredi soir où "la mobilisation s'essoufle" dans les "grands" médias... et entendre ces échanges, réfléchis, argumentés, avec du recul et une vision qui essaye d'être objective (on est quand même pas mal orienté à gauche / critique des médias dominants... peut-être qu'un journaliste de Tf1 ou de France 2 couvrant ces mêmes évènements aurait été à sa place sur le plateau)... ça fait du bien !
Ca redonne envie d'aller en manif ! Et puis c'est vrai que ça flatte l'égo d'entendre dire, par ces gens qui sont quelque part un peu porte parole de leur pays, qu'il y a de l'admiration envers cette mobilisation française contre la politique capitaliste néo-libérale en vigueur en Europe aujourd'hui...
Encore merci et continuez ! De mon côté je réfléchis à comment diffuser vos émissions et réflexions autour de moi...
Non, vraiment, je viens de m'abonner au site, c'est donc la première émission que je visionne, un vendredi soir où "la mobilisation s'essoufle" dans les "grands" médias... et entendre ces échanges, réfléchis, argumentés, avec du recul et une vision qui essaye d'être objective (on est quand même pas mal orienté à gauche / critique des médias dominants... peut-être qu'un journaliste de Tf1 ou de France 2 couvrant ces mêmes évènements aurait été à sa place sur le plateau)... ça fait du bien !
Ca redonne envie d'aller en manif ! Et puis c'est vrai que ça flatte l'égo d'entendre dire, par ces gens qui sont quelque part un peu porte parole de leur pays, qu'il y a de l'admiration envers cette mobilisation française contre la politique capitaliste néo-libérale en vigueur en Europe aujourd'hui...
Encore merci et continuez ! De mon côté je réfléchis à comment diffuser vos émissions et réflexions autour de moi...
En passant comme ça,
je trouve intéressant de se poser la question du tutoiement/vouvoiement
Johan dit que le " vous " met de la distance et que le " tu " permet à chacun de s'exprimer.
Ce "vous" est de rigueur dans les média.
Volonté de " tenir " les propos (le "tu" vécu comme un abaissement du niveau de langage risquant d'introduire des expressions plus sincères, plus vrais) ?
Volonté de taire la promiscuité/connivence de certains ?
Volonté de tenir à distance le populo ?
Manière de créer une langue " aristocratique " comme à la cour de Versailles et donc de sanctuariser le lieu ( ici le plateau TV ) ?
je trouve intéressant de se poser la question du tutoiement/vouvoiement
Johan dit que le " vous " met de la distance et que le " tu " permet à chacun de s'exprimer.
Ce "vous" est de rigueur dans les média.
Volonté de " tenir " les propos (le "tu" vécu comme un abaissement du niveau de langage risquant d'introduire des expressions plus sincères, plus vrais) ?
Volonté de taire la promiscuité/connivence de certains ?
Volonté de tenir à distance le populo ?
Manière de créer une langue " aristocratique " comme à la cour de Versailles et donc de sanctuariser le lieu ( ici le plateau TV ) ?
Le ras-le bol général qui empoigne les français et annonce la révolte ( l'insurrection ? ) qui vient !!
A la vache, si seulement, ils pouvaient avoir raison !!
A la vache, si seulement, ils pouvaient avoir raison !!
elle arrive sourde et brutale(l'insurrection),le peuple souffre ,le jour ou il commencera a avoir faim le raz de marée aura lieu,et les banlieus en seront le point de depart,que les nantis qui n'ont pas encore compris l'etat de frustratuon et de colere qui se repand dans la France ,en profite encore un petit peu ,car cela va etre d'une rare violence
je touche du bois pour qu'on en arrive pas là ! Je sais que Sarko est insupportable, mais je tiens a mon droit de vote ! Et face a une révolution je le sais en danger ! (mon droit de vote... Sarko je m'en fous qu'il crève... Limite, ca me plairait. Enfin si c'est a petit feu, la gueule ouverte dans un cachot sombre et humide de 5 m² sans bouffer une journée sur deux. Comme il nous laisse crever, nous.)
Vous ne l'aimez pas sakozy, vous alors, mais ce n'est peut-être qu'une impression ! :-)
siiiiii ! détrompez-vous ! je l'adoore ! grâce a lui on va arriver plus vite que prévu a un renversement complet de la situation française ! Une révolution par les urnes ou par la rue ! (vous aurez peut être noté ma nette préférence pour la première solution) Ça couvait depuis des lustres et maintenant c'est tout frémissant, tout prêt a être servi. Seulement faudrait qu'il baisse le feu et qu'il laisse frémir un peu, maintenant. Sinon ca va être trop cuit. Mais quoi qu'il arrive en tout cas, moi je serai ravi. On en aura bientôt fini avec le capitalisme mondialisé néo libéral et toute la ribambelle de mots a vomir que vous pouvez mettre derriere. Il réveille les consciences ce mec. Il nous unit. Dans une haine commune, certes, mais c'est toujours mieux que rien.
L.B.
Il y a vingt cinq ans on disait déjà cela. A l'époque, en 1984-85, j'allais au lycée à Evry dans l'Essonne tout près de la cité des Pyramides. Régulièrement il y avait des affrontements entre les jeunes de cette cité, au centre commercial Evry2, qui est mitoyen à cette cité, avec des jeunes de la cité des Tarterets de Corbeil-Essonne, ville avoisinante ou ceux de la cité de la Grande Borne de Grigny, ville également voisine. J'étais même dans ce centre commercial quand un jeune a été tué par balle par un autre jeune près de la patinoire. S'en est suivi une mini flambée de violence contre la police qui était alors intervenue, il y a eu du saccage, ça y allait à la barre de fer et aux battes de base ball. Nous étions à l'opposé du centre commercial et on nous a fait évacuer les lieux. Régulièrement ces cités faisaient déjà la une des journaux qui en rajoutaient un peu sur la dramatisation et la focalisation sur les "jeunes des cités." Dans les médias des sociologues nous expliquaient qu'il y avait un gros malaise et que les banlieues déjà qualifiées de "chaudes" depuis belle lurette à l'époque exprimaient un mécontentement qui risquait de se propager au delà de leurs murs et de monter dans les couches sociales avec la même violence... Je parle de ce que j'ai vécu mais je ne serais pas surpris qu'on me dise qu'il en était de même dans les années 75 après le choc pétrolier de 73. Non la violence des banlieues dites "chaudes" ou plus exactement en souffrance a été contenue dans son sein et n'est jamais sortie de ses murs. Pour qu'elles soient le déclencheur de quelque chose, il faudrait une empathie entre la classe moyenne et ceux qui souffrent dans ces banlieues. Or cette empathie n'existe pas car le bobo qui voit son pouvoir d'achat diminuer n'a pas faim des mêmes choses que celui qui n'arrive pas à payer son loyer, les assiettes ne sont pas les mêmes non plus. Celui de ces banlieues à le sentiment de n'avoir rien à perdre tandis que le bobo a toujours beaucoup à perdre même si on lui retire la moitié de ce qu'il possède. La révolte n'a pas la même source et n'est pas pensée de la même manière, il n'y a pas de fil conducteur, il n'y a donc pas de propagation. Tant qu'il aura une distance aussi importante entre les sources des problèmes de chacun, le pouvoir est tranquille. Un petit coup de pouvoir à une pseudo-gauche et les bobos rentreront dans le rang pour dix nouvelles années pendant que les banlieues "chaudes" continueront à crever.
Le grand soir n'est pas pour demain.
Il y a vingt cinq ans on disait déjà cela. A l'époque, en 1984-85, j'allais au lycée à Evry dans l'Essonne tout près de la cité des Pyramides. Régulièrement il y avait des affrontements entre les jeunes de cette cité, au centre commercial Evry2, qui est mitoyen à cette cité, avec des jeunes de la cité des Tarterets de Corbeil-Essonne, ville avoisinante ou ceux de la cité de la Grande Borne de Grigny, ville également voisine. J'étais même dans ce centre commercial quand un jeune a été tué par balle par un autre jeune près de la patinoire. S'en est suivi une mini flambée de violence contre la police qui était alors intervenue, il y a eu du saccage, ça y allait à la barre de fer et aux battes de base ball. Nous étions à l'opposé du centre commercial et on nous a fait évacuer les lieux. Régulièrement ces cités faisaient déjà la une des journaux qui en rajoutaient un peu sur la dramatisation et la focalisation sur les "jeunes des cités." Dans les médias des sociologues nous expliquaient qu'il y avait un gros malaise et que les banlieues déjà qualifiées de "chaudes" depuis belle lurette à l'époque exprimaient un mécontentement qui risquait de se propager au delà de leurs murs et de monter dans les couches sociales avec la même violence... Je parle de ce que j'ai vécu mais je ne serais pas surpris qu'on me dise qu'il en était de même dans les années 75 après le choc pétrolier de 73. Non la violence des banlieues dites "chaudes" ou plus exactement en souffrance a été contenue dans son sein et n'est jamais sortie de ses murs. Pour qu'elles soient le déclencheur de quelque chose, il faudrait une empathie entre la classe moyenne et ceux qui souffrent dans ces banlieues. Or cette empathie n'existe pas car le bobo qui voit son pouvoir d'achat diminuer n'a pas faim des mêmes choses que celui qui n'arrive pas à payer son loyer, les assiettes ne sont pas les mêmes non plus. Celui de ces banlieues à le sentiment de n'avoir rien à perdre tandis que le bobo a toujours beaucoup à perdre même si on lui retire la moitié de ce qu'il possède. La révolte n'a pas la même source et n'est pas pensée de la même manière, il n'y a pas de fil conducteur, il n'y a donc pas de propagation. Tant qu'il aura une distance aussi importante entre les sources des problèmes de chacun, le pouvoir est tranquille. Un petit coup de pouvoir à une pseudo-gauche et les bobos rentreront dans le rang pour dix nouvelles années pendant que les banlieues "chaudes" continueront à crever.
Le grand soir n'est pas pour demain.
j'espère qu'on en arrivera pas là non plus... Putain va falloir jouer serré pour les reconquérir, la liberté, la justice et l'égalité...
Salut,
A bien des propos, je d'accord avec toi , il va falloir 'jouer très serré" mais pourquoi pas maintenant. Je crois que cet élan pour les manif des semaines passées, il ne faut pas qu'il retombe. Il faut agir, s'associer (dans le vrai sens du terme) pour que les choses changent. Les manif je suis pour (même si j'avoue ne pas avoir fait grève :-(.) Mais je crois que les démonstrations de forces de SARKO sont trop fortes et qu'il faut peut-être agir avant 2012. Je crois profondément au pouvoir associatif et coopératif! Alors profitons de cet engouement pour l'unité.
Tous ensemble (pour longtemps)......!!!!
A bien des propos, je d'accord avec toi , il va falloir 'jouer très serré" mais pourquoi pas maintenant. Je crois que cet élan pour les manif des semaines passées, il ne faut pas qu'il retombe. Il faut agir, s'associer (dans le vrai sens du terme) pour que les choses changent. Les manif je suis pour (même si j'avoue ne pas avoir fait grève :-(.) Mais je crois que les démonstrations de forces de SARKO sont trop fortes et qu'il faut peut-être agir avant 2012. Je crois profondément au pouvoir associatif et coopératif! Alors profitons de cet engouement pour l'unité.
Tous ensemble (pour longtemps)......!!!!
Pas l'intention de ralentir mon engagement dans les manifs du moment. Je les sais importantes. Mais je ne les suivrais pas si elles devenaient révolution par le sang et les armes, car si elles le devenaient notre droit de vote a tous serait en danger. Et je sais pourtant, et j'en enrage, que notre cher Sarko n'en aura rien a foutre, de nos manifs. Ni de celles-ci ni des suivantes, contre ses futurs projets de rabotage de la sécu et de l'éducation... Faudra encore les ramer, nos deux ans en sa compagnie ! Il ne s'arrêtera pas avant de perdre son fauteuil. Et quand il le perdra, ce sera pour qu'on aie mis qui, a sa place ? Un de ses copains ? Un de la gauche molle et paresseuse qui n'a plus rien de la gauche et qui ne changera rien au problème ? Est-ce qu'on va retrouver les extrémistes au second tour ? La question devient dès lors : le peuple français aura-t-il encore la patience d'attendre ou finira-t-il par craquer et monter su l'Elysée comme il monta sur la Bastille, au risque d'y perdre sa liberté plus encore qu'il ne l'avait perdue ? Pour ca que je dis que le fil est de plus en plus fin.
J'aimerais que les manifs, les grèves aient plus qu'un pouvoir de rassemblement de ceux qui s'opposent a Sarko ou a ses reformes, mais qu'elles aient également un pouvoir réflexif. Je voudrais que dans les AG on se demande pas seulement quand et ou on va faire notre cortège ou notre action coup de poing, ou juste notre prochaine ag, mais qu'on se demande quelle nouvelle voie emprunter dans deux ans. Qu'on aie des débats politiques, vraiment. Aujourd'hui on se contente tristement de regarder des gens débattre pour nous, a la télé, dans les journaux, mais on ne débat plus que dans les cafés et dans l'anonymat fade des forums, sans possibilité de mise en éloquence, en ferveur, de nos idées. J'aimerais que le débat politique se déplace des syndicats et des partis ou ils se sont cantonnés, et ou on ne peut plus parler politique qu'entre soi. Qu'avec d'autres convaincus, sympathisants, aux mêmes idées que les vôtres... Raz le bol !
Les partis politiques, les syndicats, pensent pour nous et il est grand temps qu'on y mette fin. Réapprenons a être politiques nous mêmes ! C'est ça que devraient favoriser ces manifs, et c'est ce qu'elles ne font pas encore... Il sera bientôt trop tard pourtant... Alors a quand des sites internet, par exemple, pour essayer de penser ensemble a demain, de le préparer, et pour organiser cette grève ensemble plutôt que de laisser de grands groupes en décider pour nous ? A quand des actions démocratiques préparées non plus au sein des syndicats dans lesquels on a pas voix au chapitre sans sa carte et ses quinze années de membritude, mais par les citoyens réunis ensemble ?
Tenez je propose quelque chose, la, comme ca : essayer de faire organiser par les mairies, un dimanche par mois, une sorte de forum durant lequel, sur la plus grande place de la ville ou du quartier, on discute politique ? De façon générale. Avec des représentants élus, bien sur, mais de manière a ce que tout le monde puisse avoir droit au chapitre... Au moins on en aurait fini avec l'impression de voter juste pour des images sur des bouts de papier quand on élit nos députés ou nos maires ! On pourrait faire quelque chose de similaire, avec ces grèves... Mais les tribunes sont comme toujours réservées aux longs discours préécrits des syndicats et des partis... Sans que personne dans la foule ne puisse prendre la parole autrement qu'en criant "ouaaaaaiiis". Marre ! C'est pas comme ça qu'on fera avancer les choses...
J'aimerais que les manifs, les grèves aient plus qu'un pouvoir de rassemblement de ceux qui s'opposent a Sarko ou a ses reformes, mais qu'elles aient également un pouvoir réflexif. Je voudrais que dans les AG on se demande pas seulement quand et ou on va faire notre cortège ou notre action coup de poing, ou juste notre prochaine ag, mais qu'on se demande quelle nouvelle voie emprunter dans deux ans. Qu'on aie des débats politiques, vraiment. Aujourd'hui on se contente tristement de regarder des gens débattre pour nous, a la télé, dans les journaux, mais on ne débat plus que dans les cafés et dans l'anonymat fade des forums, sans possibilité de mise en éloquence, en ferveur, de nos idées. J'aimerais que le débat politique se déplace des syndicats et des partis ou ils se sont cantonnés, et ou on ne peut plus parler politique qu'entre soi. Qu'avec d'autres convaincus, sympathisants, aux mêmes idées que les vôtres... Raz le bol !
Les partis politiques, les syndicats, pensent pour nous et il est grand temps qu'on y mette fin. Réapprenons a être politiques nous mêmes ! C'est ça que devraient favoriser ces manifs, et c'est ce qu'elles ne font pas encore... Il sera bientôt trop tard pourtant... Alors a quand des sites internet, par exemple, pour essayer de penser ensemble a demain, de le préparer, et pour organiser cette grève ensemble plutôt que de laisser de grands groupes en décider pour nous ? A quand des actions démocratiques préparées non plus au sein des syndicats dans lesquels on a pas voix au chapitre sans sa carte et ses quinze années de membritude, mais par les citoyens réunis ensemble ?
Tenez je propose quelque chose, la, comme ca : essayer de faire organiser par les mairies, un dimanche par mois, une sorte de forum durant lequel, sur la plus grande place de la ville ou du quartier, on discute politique ? De façon générale. Avec des représentants élus, bien sur, mais de manière a ce que tout le monde puisse avoir droit au chapitre... Au moins on en aurait fini avec l'impression de voter juste pour des images sur des bouts de papier quand on élit nos députés ou nos maires ! On pourrait faire quelque chose de similaire, avec ces grèves... Mais les tribunes sont comme toujours réservées aux longs discours préécrits des syndicats et des partis... Sans que personne dans la foule ne puisse prendre la parole autrement qu'en criant "ouaaaaaiiis". Marre ! C'est pas comme ça qu'on fera avancer les choses...
la réponse à tes interrogations se trouve en Amérique latine où sont nés les forums sociaux.
Organisons partout des forums sociaux départementaux, commençons la révolution Bolivarienne. Rejoignons le collectif ALBA le plus proche de chez nous.
Profitons des manifs pour faire des choses comme ça
ou alors comme ça
Organisons partout des forums sociaux départementaux, commençons la révolution Bolivarienne. Rejoignons le collectif ALBA le plus proche de chez nous.
Profitons des manifs pour faire des choses comme ça
ou alors comme ça
pas mal du tout. Inspiration fight clubesque très attrayante. Je tenterai peut être le coup a mon échelle dans ma ville miniature ou on a pas de métros... Mais c'est encore insuffisant pour susciter le débat politique autrement qu'entre amis (oh tu as vu les affiches ! sympa ! ah ouais il a raison ! oh je trouve qu'ils exagèrent ces jeunes !), ce qui ne fait pas tellement plus avancer les choses.
Je réagis au message de Jean-Marc FIORESE,
Il est vrai que le malaise des banlieues n'est pas nouveau (voir la cité dorée Place d'Italie en 1905, zone de non droit interdite aux flics), et il est vrai aussi que les émeutes de ces cités ne s'etendent jamais plus loin. Mais de là à dire qu'il n'y a que des bobos dans les manifs, c'est un peu exagéré. J'ai longtemps vécu à Paris, mais depuis que je vis en province, et que je participe à sa vie sociale, je constate que la grande pauvreté ne vit pas qu'en banlieue. Et ces gens qui vivent dans les petits villages, les hameaux, les petites villes, sont de plus en plus prêts à en découdre. La colère est grande, pas de travail, pas d'argent, pas d'espoir pour les jeunes, retraites minables des paysans. Croyez-moi, les poudrières ne se trouvent pas qu'en banlieue.
Il est vrai que le malaise des banlieues n'est pas nouveau (voir la cité dorée Place d'Italie en 1905, zone de non droit interdite aux flics), et il est vrai aussi que les émeutes de ces cités ne s'etendent jamais plus loin. Mais de là à dire qu'il n'y a que des bobos dans les manifs, c'est un peu exagéré. J'ai longtemps vécu à Paris, mais depuis que je vis en province, et que je participe à sa vie sociale, je constate que la grande pauvreté ne vit pas qu'en banlieue. Et ces gens qui vivent dans les petits villages, les hameaux, les petites villes, sont de plus en plus prêts à en découdre. La colère est grande, pas de travail, pas d'argent, pas d'espoir pour les jeunes, retraites minables des paysans. Croyez-moi, les poudrières ne se trouvent pas qu'en banlieue.
Alain
Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que des bobos dans les manifs ni que la grande pauvreté ne se trouvait que dans les banlieues. Je sais bien qu'elle existe aussi dans les campagnes, ce n'est pas pour rien qu'elles subissent une désertification plus ou moins importante, que les jeunes générations ne souhaitent pas y reprendre les activités de leur parents. La grande pauvreté se trouve aussi au coeur des grandes villes, Paris n'y échappe pas, je le vois quotidiennement dans mon travail mais elle y est moins concentrée. La cité des Tarterets de Corbeil-Essonne dont j'ai parlé c'est, je crois, 10.000 habitants sur environ 0,5 km² dont la grande majorité est pauvre voire très pauvre. C'est en partie sur ce phénomène de masse que s'est appuyé mon propos et qui me fait dire que la source du mécontentement est très différente selon d'où on vient.
C'est d'ailleurs aussi ce que vous semblez dire en parlant des campagnes où le paysan ne s'en sort plus bien qu'il travaille plus de 15 heures par jour. Il y a plusieurs poudrières mais elles ne sont pas de même taille et surtout, chacune s'enflamme de façon très différente et pas avec les mêmes étincelles.
Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que des bobos dans les manifs ni que la grande pauvreté ne se trouvait que dans les banlieues. Je sais bien qu'elle existe aussi dans les campagnes, ce n'est pas pour rien qu'elles subissent une désertification plus ou moins importante, que les jeunes générations ne souhaitent pas y reprendre les activités de leur parents. La grande pauvreté se trouve aussi au coeur des grandes villes, Paris n'y échappe pas, je le vois quotidiennement dans mon travail mais elle y est moins concentrée. La cité des Tarterets de Corbeil-Essonne dont j'ai parlé c'est, je crois, 10.000 habitants sur environ 0,5 km² dont la grande majorité est pauvre voire très pauvre. C'est en partie sur ce phénomène de masse que s'est appuyé mon propos et qui me fait dire que la source du mécontentement est très différente selon d'où on vient.
C'est d'ailleurs aussi ce que vous semblez dire en parlant des campagnes où le paysan ne s'en sort plus bien qu'il travaille plus de 15 heures par jour. Il y a plusieurs poudrières mais elles ne sont pas de même taille et surtout, chacune s'enflamme de façon très différente et pas avec les mêmes étincelles.
Vos catégorisations sont assez confuses.
D'abord, le terme de "bobo" est selon moi à banir, car il est utilisé n'importe comment, dans tout un tas de contextes différents, on ne sais même plus ce qu'il recoupe. Je préfère largement le terme de classe intellectuelle supérieure, c'est à dire cette classe socio-économique d'ingénieurs, de cadres, de personnels de l'encadrement, de la conception, les journalistes, les profs de facs... qui eux, effectivement, ont beaucoup à perdre, privilégiés qu'ils sont d'un point de vue social, culturel, et même territorial (bien au chaud dans les hypercentres des villes écologiquement correctes).
Mais entre les banlieues et cette classe là, il y a l'immense classe moyenne, celle des ouvriers et des employés, celle qui a adhéré, effectivement, en 2007, au discours volontariste de Sarkozy, celle qui a cru que le problème venait des "assistés" alors qu'eux même travaillent et "se lèvent tôt".
Or, avec le mouvement social actuel, on constate que cette classe moyenne est dans la rue, qu'elle commence à comprendre la duperie sarkozyste, elle n'a pas condamné les violences et les "casseurs", elle critique plutôt le "haut", en en premier chef Sarko, que le bas de l'échelle sociale.
Je suis donc plus optimiste que vous quant à un renversement de la synthèse sociopolitique opérée par Sarko. A condition toutefois que la gauche, et surtout le PS, se tourne vraiment vers les classes moyennes plutôt que vers la classe intellectuelle supérieure alors que cette dernière est devenue le coeur de son électorat lors des élections locales.
D'abord, le terme de "bobo" est selon moi à banir, car il est utilisé n'importe comment, dans tout un tas de contextes différents, on ne sais même plus ce qu'il recoupe. Je préfère largement le terme de classe intellectuelle supérieure, c'est à dire cette classe socio-économique d'ingénieurs, de cadres, de personnels de l'encadrement, de la conception, les journalistes, les profs de facs... qui eux, effectivement, ont beaucoup à perdre, privilégiés qu'ils sont d'un point de vue social, culturel, et même territorial (bien au chaud dans les hypercentres des villes écologiquement correctes).
Mais entre les banlieues et cette classe là, il y a l'immense classe moyenne, celle des ouvriers et des employés, celle qui a adhéré, effectivement, en 2007, au discours volontariste de Sarkozy, celle qui a cru que le problème venait des "assistés" alors qu'eux même travaillent et "se lèvent tôt".
Or, avec le mouvement social actuel, on constate que cette classe moyenne est dans la rue, qu'elle commence à comprendre la duperie sarkozyste, elle n'a pas condamné les violences et les "casseurs", elle critique plutôt le "haut", en en premier chef Sarko, que le bas de l'échelle sociale.
Je suis donc plus optimiste que vous quant à un renversement de la synthèse sociopolitique opérée par Sarko. A condition toutefois que la gauche, et surtout le PS, se tourne vraiment vers les classes moyennes plutôt que vers la classe intellectuelle supérieure alors que cette dernière est devenue le coeur de son électorat lors des élections locales.
Stef,
Je suis d'accord avec vous, le terme bobo est devenu un fourre-tout et on y inclut aussi ce qu'il ne représente pas. J'admets avoir commis cette erreur. Je partage également votre observation sur le retournement possible de l'opinion des personnes que vous évoquez. Je ne l'ai pas nié, je n'en ai d'ailleurs même pas parlé. Je réagissais simplement à ce que disait L.B. et qui est d'une tout autre nature : « le peuple souffre, le jour ou il commencera à avoir faim le raz-de-marée aura lieu, et les banlieues en seront le point de départ, que les nantis qui n'ont pas encore compris l'état de frustratuon et de colère qui se répand dans la France, en profite encore un petit peu, car cela va être d'une rare violence.»
Vous parlez d'opinion qui s'inscrit dans une logique de construction. Même si la source de la colère aussi forte soit-elle est différente selon d'où on vient, comme je le disais, on reste dans le cadre de la parole et de l'idée, l'affrontement reste intellectuel quelle que soit l'élévation des débats. On remarquera au passage que ceux qui parlent le mieux des problèmes sont ceux qui les vivent et que ceux qui feignent les connaître et qui se présentent comme intellectuels en parlent généralement sans qu'il soit possible d'en tirer une conclusion intellectuellement honnête. La encore il n'y a pas de fil conducteur entre ceux qui souffrent, la classe moyenne et encore moins avec celle qui est aisée. Mais je ne désespère pas.
L.B. parle, à mots à peine couvert, de mettre le feu, Alain a parlé de poudrières tant en banlieue que dans les campagnes qui peuvent tout enflammer. Mon propos visait à dire qu'en cela je ne croyais pas pour les raisons que j'ai évoquées. je pourrais tenter encore d'apporter des arguments sur la différence entre ceux qui ont beaucoup à perdre et ceux qui n'ont plus rien à perdre mais là n'étais pas votre objection.
Je suis d'accord avec vous, le terme bobo est devenu un fourre-tout et on y inclut aussi ce qu'il ne représente pas. J'admets avoir commis cette erreur. Je partage également votre observation sur le retournement possible de l'opinion des personnes que vous évoquez. Je ne l'ai pas nié, je n'en ai d'ailleurs même pas parlé. Je réagissais simplement à ce que disait L.B. et qui est d'une tout autre nature : « le peuple souffre, le jour ou il commencera à avoir faim le raz-de-marée aura lieu, et les banlieues en seront le point de départ, que les nantis qui n'ont pas encore compris l'état de frustratuon et de colère qui se répand dans la France, en profite encore un petit peu, car cela va être d'une rare violence.»
Vous parlez d'opinion qui s'inscrit dans une logique de construction. Même si la source de la colère aussi forte soit-elle est différente selon d'où on vient, comme je le disais, on reste dans le cadre de la parole et de l'idée, l'affrontement reste intellectuel quelle que soit l'élévation des débats. On remarquera au passage que ceux qui parlent le mieux des problèmes sont ceux qui les vivent et que ceux qui feignent les connaître et qui se présentent comme intellectuels en parlent généralement sans qu'il soit possible d'en tirer une conclusion intellectuellement honnête. La encore il n'y a pas de fil conducteur entre ceux qui souffrent, la classe moyenne et encore moins avec celle qui est aisée. Mais je ne désespère pas.
L.B. parle, à mots à peine couvert, de mettre le feu, Alain a parlé de poudrières tant en banlieue que dans les campagnes qui peuvent tout enflammer. Mon propos visait à dire qu'en cela je ne croyais pas pour les raisons que j'ai évoquées. je pourrais tenter encore d'apporter des arguments sur la différence entre ceux qui ont beaucoup à perdre et ceux qui n'ont plus rien à perdre mais là n'étais pas votre objection.
Mon informateur personnel lequel a 14 ans et milite au MeT et à l'UMP (mes fréquentations parfois me laissent sans voix) me dit que "Bobo" c'est un riche qui vote socialiste. Ailleurs sous d'autres régimes on appelait ça un social-traître.
Moi qui ne suis pas né en France (personne n'est parfait) j'avais en tête ce fantasme, ce fantôme, l'image de la France évoquée par le journaliste espagnol : la France de 89, de 48, de la Commune, celle que chantait Ferrat. C'est un bonheur de manifester avec cette France là, absente du débat sur l'identité nationale, et c'est tant mieux. Je remercie les 450 000 (selon la police) et les 3 000 000 selon les syndicats.
Je remercie aussi la jeune blonde qui faisait valser des bouquets de drapeaux noirs. Buvons à l'indépendance du monde.
Moi qui ne suis pas né en France (personne n'est parfait) j'avais en tête ce fantasme, ce fantôme, l'image de la France évoquée par le journaliste espagnol : la France de 89, de 48, de la Commune, celle que chantait Ferrat. C'est un bonheur de manifester avec cette France là, absente du débat sur l'identité nationale, et c'est tant mieux. Je remercie les 450 000 (selon la police) et les 3 000 000 selon les syndicats.
Je remercie aussi la jeune blonde qui faisait valser des bouquets de drapeaux noirs. Buvons à l'indépendance du monde.
Veuzit
Pour compléter les explications de votre jeune informateur, Bobo est la contraction de Bourgeois Bohème. C'est généralement celui qui tire bien profit du système libéral de notre économie occidentale et qui donne l'illusion de servir les bonnes causes pour se donner bonne conscience. On attribue effectivement ce pédigrée à certaines personnes dites "riches" (ça reste à vérifier depuis la crise) qui se targuent de voter socialiste et qui aimeraient voir Dominique Strauss Kahn à la tête de notre pays. Vous savez ce socialiste, actuel patron du FMI qui est cette institution qui impose les cures d'austérité budgétaire au dépend du bien public et au profit des divers lobbies financiers et industriels à travers le monde. Bon il n'est pas tout seul pour ça, la Banque Mondial et l'OMC font également partie de cette superstructure économique et antidémocratique qui nous impose ce qu'elle croit juste économiquement sans demander notre avis. Et puis si un Etat avait l'idée saugrenue de défendre les intérêts public, pour son peuple, en re-nationalisant totalement l'énergie par exemple et bien, les grosses industries qui s'estimeraient lésées pourraient attaquer cet Etat devant l'ORD (Organe de Règlement des Différends) sorte de tribunal du commerce international qui est le bras armé de l'OMC pour faire plier les Etats qui ont des velléités de nature à remettre l'intérêt public au centre de ses décisions. On le voit actuellement avec la bataille des OGM, on l'a vu avec le boeuf aux hormones mais encore au Canada avec cette industries US qui polluait une rivière et qui s'est vu opposer une nouvelle loi l'interdisant d'exploiter les produits toxiques qui polluaient la rivière. Cette multinationale US a attaqué le Canada devant l'ORD qui lui a donné raison. Le Canada a dû abroger sa loi, à dû payer 50 millions de dollars US en dommage et intérets à cette multinationale US qui a pu continuer à polluer la rivière. Résultat c'est toute une économie de pêche locale qui s'est effondrée puisqu'il n'y avait plus de poisson ni de flore dans cette rivière ultra polluée. Donc le bobo donne l'illusion de la bonne conscience tout en acceptant ces horreurs. A Paris il sévit dans les quartiers populaires. Au prétexte de vouloir vivre dans des quartiers authentiques et populaires il cause la hausse des loyers et fini, de fait, par chasser ceux qu'il affirmait vouloir côtoyer. Ce n'est certes pas une volonté de sa part mais une conséquence de ses désirs qu'il ne peut pas feindre d'ignorer. Dans le milieu des années 90 le quartier de la Bastille dans le 11è, essentiellement rue de la Roquette et les rues perpendiculaires notamment le passage Thiéré a vu brutalement (en moins de cinq ans) sa population populaire disparaître. La reconstruction de ce quartier s'est fait avec le shéma suivant : beaucoup d'immeubles précaires peuplés généralement de gens de très petites condition et dont les propriétaires n'était pas de riches rentiers mais également de petites gens généralement âgés qui avaient hérité de biens de leurs parents mais qui n'avaient pas les moyens de rénover leur bien. Les difficultés économiques des locataires générait de plus en plus d'impayés de loyers, le petit proprio en venait à avoir le couteau que les promoteurs immobiliers et les "hommes à la pochette" leur mettaient sous la gorge flairant la bonne affaire avec les bobos désireux d'habiter le quartier : "je rachète votre bien pour trois fois rien, d'une part parce que c'est délabré et d'autre part parce que vous avez des locataires qui ne paient plus. A vous de choisir, soit vous acceptez mon prix soit votre bien va finir par vous bouffer le peu qui vous reste." La Mairie a laisser faire ce cirque au lieu de prendre elle même les choses en main. Elle a laissé ces promoteurs dépouiller ces petits propriétaires pour ensuite expulser les locataires. Ils ont murer, le temps d'acquérir d'autres immeubles et d'un seul coup les grues sont arrivées, ça s'est reconstruit ou sa s'est réhabilité et les bobos ont pu commencer à arriver. Ceux qui ont été expulsés ne pouvaient bien évidemment pas revenir dans le quartier dont les prix avaient flambé. Les bobos ont côtoyé un temps les populos qui restaient, généralement de vieux émigrés d'Afrique du Nord (Tunisie, Algérie, Maroc) et qui ont été expulsés à leur tour, les loyers augmentant devenaient hors de leur portée. Re-murage, re-construction ou réhabilitation et nouveaux bobos. Actuellement ce même cirque se déroule dans les 18è, 19è et 20è arrondissements depuis plus de dix ans. Quelques endroits : rue de la Réunion dans le quartier des Ortaux par exemple et surtout, tout l'Est du 18è depuis la Goutte d'Or jusqu'à la porte de la Chapelle. Il suffit de se balader rue Myrha par exemple pour voir les immeubles murés depuis des années se reconstruire. On retrouve exactement la même chose dans l'Ouest du 19è mitoyen mais plus en avance de quelques années. L'emblème de cette boboïsation de ce 19è est le "104" cet espace culturel situé au 104 rue d'Aubervilliers et les abords du canal de l'Ourcq. En vingt ans j'ai vu Paris se transformer et ne cesser d'expulser ses pauvres vers la périphérie. Que ce soit sous Chirac, Tibéri ou Delanoé cette boboïsation s'étend. Le terme exact est gentrisation, vocable international puisque ce phénomène existe dans plusieurs grandes capitales européennes sur le même mode opératoire : Berlin, Madrid, Londre, ... Un très bon reportage de la télé Public Sénat avait évoqué ce phénomène, sans prendre parti et sans entrer dans les détails du processus mais en mettant l'accent sur les conséquences que j'ai évoquées.
Tout cela me ramène au sujet de la contestation et de leur différentes sources. Je crois illusoire de penser qu'un bobo préoccupé par son pouvoir d'achat puisse être solidaire du pauvre préoccupé de pouvoir se loger alors que les conséquences des désirs du premier portent atteinte précisément aux besoins élémentaires qui préoccupent le second.
Pour compléter les explications de votre jeune informateur, Bobo est la contraction de Bourgeois Bohème. C'est généralement celui qui tire bien profit du système libéral de notre économie occidentale et qui donne l'illusion de servir les bonnes causes pour se donner bonne conscience. On attribue effectivement ce pédigrée à certaines personnes dites "riches" (ça reste à vérifier depuis la crise) qui se targuent de voter socialiste et qui aimeraient voir Dominique Strauss Kahn à la tête de notre pays. Vous savez ce socialiste, actuel patron du FMI qui est cette institution qui impose les cures d'austérité budgétaire au dépend du bien public et au profit des divers lobbies financiers et industriels à travers le monde. Bon il n'est pas tout seul pour ça, la Banque Mondial et l'OMC font également partie de cette superstructure économique et antidémocratique qui nous impose ce qu'elle croit juste économiquement sans demander notre avis. Et puis si un Etat avait l'idée saugrenue de défendre les intérêts public, pour son peuple, en re-nationalisant totalement l'énergie par exemple et bien, les grosses industries qui s'estimeraient lésées pourraient attaquer cet Etat devant l'ORD (Organe de Règlement des Différends) sorte de tribunal du commerce international qui est le bras armé de l'OMC pour faire plier les Etats qui ont des velléités de nature à remettre l'intérêt public au centre de ses décisions. On le voit actuellement avec la bataille des OGM, on l'a vu avec le boeuf aux hormones mais encore au Canada avec cette industries US qui polluait une rivière et qui s'est vu opposer une nouvelle loi l'interdisant d'exploiter les produits toxiques qui polluaient la rivière. Cette multinationale US a attaqué le Canada devant l'ORD qui lui a donné raison. Le Canada a dû abroger sa loi, à dû payer 50 millions de dollars US en dommage et intérets à cette multinationale US qui a pu continuer à polluer la rivière. Résultat c'est toute une économie de pêche locale qui s'est effondrée puisqu'il n'y avait plus de poisson ni de flore dans cette rivière ultra polluée. Donc le bobo donne l'illusion de la bonne conscience tout en acceptant ces horreurs. A Paris il sévit dans les quartiers populaires. Au prétexte de vouloir vivre dans des quartiers authentiques et populaires il cause la hausse des loyers et fini, de fait, par chasser ceux qu'il affirmait vouloir côtoyer. Ce n'est certes pas une volonté de sa part mais une conséquence de ses désirs qu'il ne peut pas feindre d'ignorer. Dans le milieu des années 90 le quartier de la Bastille dans le 11è, essentiellement rue de la Roquette et les rues perpendiculaires notamment le passage Thiéré a vu brutalement (en moins de cinq ans) sa population populaire disparaître. La reconstruction de ce quartier s'est fait avec le shéma suivant : beaucoup d'immeubles précaires peuplés généralement de gens de très petites condition et dont les propriétaires n'était pas de riches rentiers mais également de petites gens généralement âgés qui avaient hérité de biens de leurs parents mais qui n'avaient pas les moyens de rénover leur bien. Les difficultés économiques des locataires générait de plus en plus d'impayés de loyers, le petit proprio en venait à avoir le couteau que les promoteurs immobiliers et les "hommes à la pochette" leur mettaient sous la gorge flairant la bonne affaire avec les bobos désireux d'habiter le quartier : "je rachète votre bien pour trois fois rien, d'une part parce que c'est délabré et d'autre part parce que vous avez des locataires qui ne paient plus. A vous de choisir, soit vous acceptez mon prix soit votre bien va finir par vous bouffer le peu qui vous reste." La Mairie a laisser faire ce cirque au lieu de prendre elle même les choses en main. Elle a laissé ces promoteurs dépouiller ces petits propriétaires pour ensuite expulser les locataires. Ils ont murer, le temps d'acquérir d'autres immeubles et d'un seul coup les grues sont arrivées, ça s'est reconstruit ou sa s'est réhabilité et les bobos ont pu commencer à arriver. Ceux qui ont été expulsés ne pouvaient bien évidemment pas revenir dans le quartier dont les prix avaient flambé. Les bobos ont côtoyé un temps les populos qui restaient, généralement de vieux émigrés d'Afrique du Nord (Tunisie, Algérie, Maroc) et qui ont été expulsés à leur tour, les loyers augmentant devenaient hors de leur portée. Re-murage, re-construction ou réhabilitation et nouveaux bobos. Actuellement ce même cirque se déroule dans les 18è, 19è et 20è arrondissements depuis plus de dix ans. Quelques endroits : rue de la Réunion dans le quartier des Ortaux par exemple et surtout, tout l'Est du 18è depuis la Goutte d'Or jusqu'à la porte de la Chapelle. Il suffit de se balader rue Myrha par exemple pour voir les immeubles murés depuis des années se reconstruire. On retrouve exactement la même chose dans l'Ouest du 19è mitoyen mais plus en avance de quelques années. L'emblème de cette boboïsation de ce 19è est le "104" cet espace culturel situé au 104 rue d'Aubervilliers et les abords du canal de l'Ourcq. En vingt ans j'ai vu Paris se transformer et ne cesser d'expulser ses pauvres vers la périphérie. Que ce soit sous Chirac, Tibéri ou Delanoé cette boboïsation s'étend. Le terme exact est gentrisation, vocable international puisque ce phénomène existe dans plusieurs grandes capitales européennes sur le même mode opératoire : Berlin, Madrid, Londre, ... Un très bon reportage de la télé Public Sénat avait évoqué ce phénomène, sans prendre parti et sans entrer dans les détails du processus mais en mettant l'accent sur les conséquences que j'ai évoquées.
Tout cela me ramène au sujet de la contestation et de leur différentes sources. Je crois illusoire de penser qu'un bobo préoccupé par son pouvoir d'achat puisse être solidaire du pauvre préoccupé de pouvoir se loger alors que les conséquences des désirs du premier portent atteinte précisément aux besoins élémentaires qui préoccupent le second.
merci Jean-Marc Fiorese
si vous n'étiez pas là...
Jean-Marc, ce que vous écrivez est vraiment très intéressant mais votre écriture compacte est très difficile à lire;
Faites des blancs, des interlignes, des petits paragraphes SVP.
Faites des blancs, des interlignes, des petits paragraphes SVP.
Merci pour cette remarque, c'est vrai que c'est pesant. J'essaierai de ne plus faire de pâté et d'aérer... la prochaine fois.
Jean-Marc,
Encore une fois, votre post est intéressant, mais je trouve toujours celà un peu confus, ou du moins je ne suis pas entièrement d'accord avec vous.
Quelques points.
- d'abord, les "bobos" (terme inapproprié, voir mon post précédent) ne votent pas forcément socialiste mou, mais aussi et de plus en plus pour les Verts. Je pense même qu'une jonction va s'opérer, à plus ou moins brève échéance, entre écolos et UMP, pour un courant "écolo-libéral-conservateur" avec Cohn-Bendit comme fer de lance. A ce stade, ce n'est qu'une intuition, mais il est certain qu'aujourd'hui, déjà, les "bobos" votent bien plus souvent écolo que PS (au moins au premier tour).
- sur la gentrification : c'est grosso modo ce que vous avez décrit, mais grosso modo seulement, et il me semble qu'il est nécessaire d'être un peu plus précis. D'abord, la municipalité socialiste a racheté un grand nombre d'immeubles vétustes pour en faire des logements sociaux. Il y aura 20% de logements sociaux dans la capitale en 2014, 6000 nouveaux logements sont programmés chaque année. On ne peut pas décemment mettre Chirac, Tibéri et Delanoé dans le même sac, je suis désolé.
- votre post laisse croire que le phénomène de gentrification est une stratégie des acteurs, promoteurs immobiliers et bobos, avec les politiques qui laissent faire. C'est à mon sens un peu plus compliqué, ou plus systémique. Paris jouit d'une très forte attractivité. Comme toutes les capitales mondiales de ce niveau, elle connait une augmentation du prix de l'immobilier, par la simple loi de l'offre et de la demande. Les "bobos" n'en sont pas plus responsables que les autres : ils achètent là où ils ont les moyens d'acheter. Si on considère les bobos comme une bourgeoisie intermédiaire, il est normal qu'ils regardent plutôt vers le 11ème que vers le 16ème, plus cher, territoire de la grande bourgeoisie. Moi ça me choque pas que l'on veuille acheter sont appartement, et rembourser un crédit plutôt que passer sa vie à payer un loyer. C'est humain, c'est de bonne gestion. Au risque de choquer : les promoteurs immobiliers non plus ne sont pas plus responsables de cette situation, ils font du pognon là où on les autorise à le faire, avec le cynisme qu'on leur connait, un cynisme tout à fait légal... Le problème vient bien des règles du marché, qui n'est absolument pas régulé. Il faudrait par exemple mettre en place un contrôle des prix de vente et de loyers, mais pour ça il faut une décision nationale, pas seulement locale (ce n'est pas dans le pouvoir du Maire). Dire "la mairie a laissé faire ce cirque" est encore une fois très limite.
Encore une fois, votre post est intéressant, mais je trouve toujours celà un peu confus, ou du moins je ne suis pas entièrement d'accord avec vous.
Quelques points.
- d'abord, les "bobos" (terme inapproprié, voir mon post précédent) ne votent pas forcément socialiste mou, mais aussi et de plus en plus pour les Verts. Je pense même qu'une jonction va s'opérer, à plus ou moins brève échéance, entre écolos et UMP, pour un courant "écolo-libéral-conservateur" avec Cohn-Bendit comme fer de lance. A ce stade, ce n'est qu'une intuition, mais il est certain qu'aujourd'hui, déjà, les "bobos" votent bien plus souvent écolo que PS (au moins au premier tour).
- sur la gentrification : c'est grosso modo ce que vous avez décrit, mais grosso modo seulement, et il me semble qu'il est nécessaire d'être un peu plus précis. D'abord, la municipalité socialiste a racheté un grand nombre d'immeubles vétustes pour en faire des logements sociaux. Il y aura 20% de logements sociaux dans la capitale en 2014, 6000 nouveaux logements sont programmés chaque année. On ne peut pas décemment mettre Chirac, Tibéri et Delanoé dans le même sac, je suis désolé.
- votre post laisse croire que le phénomène de gentrification est une stratégie des acteurs, promoteurs immobiliers et bobos, avec les politiques qui laissent faire. C'est à mon sens un peu plus compliqué, ou plus systémique. Paris jouit d'une très forte attractivité. Comme toutes les capitales mondiales de ce niveau, elle connait une augmentation du prix de l'immobilier, par la simple loi de l'offre et de la demande. Les "bobos" n'en sont pas plus responsables que les autres : ils achètent là où ils ont les moyens d'acheter. Si on considère les bobos comme une bourgeoisie intermédiaire, il est normal qu'ils regardent plutôt vers le 11ème que vers le 16ème, plus cher, territoire de la grande bourgeoisie. Moi ça me choque pas que l'on veuille acheter sont appartement, et rembourser un crédit plutôt que passer sa vie à payer un loyer. C'est humain, c'est de bonne gestion. Au risque de choquer : les promoteurs immobiliers non plus ne sont pas plus responsables de cette situation, ils font du pognon là où on les autorise à le faire, avec le cynisme qu'on leur connait, un cynisme tout à fait légal... Le problème vient bien des règles du marché, qui n'est absolument pas régulé. Il faudrait par exemple mettre en place un contrôle des prix de vente et de loyers, mais pour ça il faut une décision nationale, pas seulement locale (ce n'est pas dans le pouvoir du Maire). Dire "la mairie a laissé faire ce cirque" est encore une fois très limite.
On ne peut pas résumé en trois ou quatre paragraphes l'évolution démographique et sociologique d'un quartier sur 20 ans en étant très précis sur chaque points. Ce ne serait pas un post mais une étude. De plus, je n'en aurais absolument pas les compétences.
Cela dit, si vous lisez bien, je distingue l'intention des promoteurs immobiliers de celle des "nouveaux petits bourgeois bien pensants" (pour ne plus employé "bobos.") Ces derniers vont effectivement là où ça leur convient tant géographiquement que financièrement sans aucune autre intention que de vouloir vivre dans un cadre agréable et comme vous dites, c'est humain, mieux, c'est leur droit le plus strict.
Or, il est vrai que ces quartiers victimes (car pour moi ils le sont) de la gentrisation sont agréables parce qu'ils sont vivants et habités par une population qui a une conscience humaine et qui parle à son voisin d'égal à égal sans faire aucune distinction à condition que le respect soit de rigueur. Bref, peuplé d'humains quoi. Mais, ce que vous semblez ignorer c'est que cette gentrisation n'est pas spontanée. Elle se prépare. Quand je parle de cirque, il s'agit bien de cela : un numéro préparé longtemps à l'avance et protégé par une structure pouvant assurer sa réussite. Regardez le quartier de la Goutte d'Or dans le 18è. Je ne vais pas vous refaire mon discours sur le quartier de la Goutte d'Or ou de Bastille.
Je suis sur les problèmes de logement tous les jours, ça fait partie mon métier que j'exerce sur le terrain, chez l'habitant. Et ces habitants me parlent de leur quartier, de son évolution et de cette mécanique qui fini par les bouter hors de leur quartier. Ils ont tous des frères des soeurs des parents des cousins ou des cousines qui ont subit ce sort et ils le subissent à leur tour. Je vous invite a aller leur parler, les questionner.
Par exemple :
- il y a vingt cinq ans ce quartier (Goutte d'Or) était réputé chaud. Certes mais ce n'était que très rarement violent. Puis jusqu'il y a quelques temps, avant le début de tous ces travaux, j'avais le sentiment que certaines situations pouvaient fréquemment être d'une extrême violence et que le quartier était devenu très tendu, surtout le soir. Est-ce que je me trompe ? Quelle est la nature de cette violence ? comment cela a-t-il évolué pour en arriver là ? Qu'est-ce qui était fait contre cette violence ?
- Vous pouvez aussi poser des questions sur l'état de propreté du quartier comme par exemple : quelle fréquence pour le nettoyage des rues et des trottoirs par la ville ?
Pour exemple : il y a quelques années dans le 16è arrondissement, le personnel de nettoyage de la voirie avait fait grève. Trois jours après les trottoirs étaient d'une saleté sans nom.
Posez donc ces questions et d'autres relatives à la "gestion" du quartier. Vous verrez les réponses de ceux qui habitent là depuis plus de vingt cinq ans, elles vous surprendront et on vous racontera certainement des faits qui vous révolteront. Vous comprendrez de quoi je veux parler quand j'évoque un "cirque" et une "structure." De cela la Mairie de Paris ne peut pas en être dédouanée.
D'ailleurs, dans Libération, avant la candidature de Paris pour les J.O. de 2012 Delanoé avait dit qu'il voulait faire de Barbes, Porte de la Chapelle, Jules Joffrin le triangle d'Or de Paris en prenant appui sur ce qui existe à Jules Joffrin. Allez à Jules Joffrin et vous comprendrez que l'éboueur Mamadou qui habite rue de Lagouhat n'aura bientôt plus les moyens d'habiter rue de Lagouhat et qu'il devra partir malgré lui. Il sera victime de ce que vous appelez la jouissance «d'une très forte attractivité. Comme toutes les capitales mondiales de ce niveau.»
Désolé Stefz, je le vois tous les jours dans mon métier et ça me donne envie de cogner car bien évidemment tout est légal et en plus il ont le culot d'appeler ça de la réhabilitation. Si Mamadou, Djibril, Mohamed, Karim, et tous les autres Didier, René précaires ou pauvres peuvent tous revenir habiter leur quartier alors j'accepterai le terme de "réhabilitation" sinon c'est de la "réaffectation" pour ne pas dire du "nettoyage." L'offre et la demande est un paravent bien pratique et le "nouveau petit bourgeois bien pensant" un bon instrument pour ce paravent qui d'ailleurs ne cherche pas forcément à être propriétaire et qui est majoritairement locataire d'où l'inflation importante des loyers dans ces quartiers.
Ceci dit je ne nie pas le fait que la ville cherche à augmenter son parc de logements sociaux. Oui mais où ? Les 6.000 logements dont vous parlez sont des programmes. Où sont-ils réellement ? 10.000 personnes sont expulsées de leur logement chaque années à Paris (sans compter ceux qui partent juste avant l'expulsion) et principalement dans ces quartiers où les "nouveaux petits bourgeois bien pensants" ont décidé d'exercer leur droit de vouloir y vivre, générant la demande dont vous parlez et l'offre subséquente inaccessible à ceux qui auront dû partir. Ca, ce n'est pas un programme c'est une réalité, il suffit d'aller à la préfecture de Paris pour consulter ces chiffres.
Enfin, je reviens sur «l'attractivité» de Paris. Probablement sans le vouloir, vous en parlez avec une approche prioritairement économique régit par une «simple loi» celle de «l'offre et de la demande.» Ca me gène, d'autant que vous en parlez en terme de jouissance. Désolé, je n'accepterais pas que ma ville jouisse si son attractivité devait pousser mon voisin dehors.
Tout cela nous a écarté du sujet principal sur la cohésion du mouvement de contestation français et les envieux qu'elle fait chez nos voisins. Depuis cette émission, il y aurait de l'eau dans le gaz syndical...
Cela dit, si vous lisez bien, je distingue l'intention des promoteurs immobiliers de celle des "nouveaux petits bourgeois bien pensants" (pour ne plus employé "bobos.") Ces derniers vont effectivement là où ça leur convient tant géographiquement que financièrement sans aucune autre intention que de vouloir vivre dans un cadre agréable et comme vous dites, c'est humain, mieux, c'est leur droit le plus strict.
Or, il est vrai que ces quartiers victimes (car pour moi ils le sont) de la gentrisation sont agréables parce qu'ils sont vivants et habités par une population qui a une conscience humaine et qui parle à son voisin d'égal à égal sans faire aucune distinction à condition que le respect soit de rigueur. Bref, peuplé d'humains quoi. Mais, ce que vous semblez ignorer c'est que cette gentrisation n'est pas spontanée. Elle se prépare. Quand je parle de cirque, il s'agit bien de cela : un numéro préparé longtemps à l'avance et protégé par une structure pouvant assurer sa réussite. Regardez le quartier de la Goutte d'Or dans le 18è. Je ne vais pas vous refaire mon discours sur le quartier de la Goutte d'Or ou de Bastille.
Je suis sur les problèmes de logement tous les jours, ça fait partie mon métier que j'exerce sur le terrain, chez l'habitant. Et ces habitants me parlent de leur quartier, de son évolution et de cette mécanique qui fini par les bouter hors de leur quartier. Ils ont tous des frères des soeurs des parents des cousins ou des cousines qui ont subit ce sort et ils le subissent à leur tour. Je vous invite a aller leur parler, les questionner.
Par exemple :
- il y a vingt cinq ans ce quartier (Goutte d'Or) était réputé chaud. Certes mais ce n'était que très rarement violent. Puis jusqu'il y a quelques temps, avant le début de tous ces travaux, j'avais le sentiment que certaines situations pouvaient fréquemment être d'une extrême violence et que le quartier était devenu très tendu, surtout le soir. Est-ce que je me trompe ? Quelle est la nature de cette violence ? comment cela a-t-il évolué pour en arriver là ? Qu'est-ce qui était fait contre cette violence ?
- Vous pouvez aussi poser des questions sur l'état de propreté du quartier comme par exemple : quelle fréquence pour le nettoyage des rues et des trottoirs par la ville ?
Pour exemple : il y a quelques années dans le 16è arrondissement, le personnel de nettoyage de la voirie avait fait grève. Trois jours après les trottoirs étaient d'une saleté sans nom.
Posez donc ces questions et d'autres relatives à la "gestion" du quartier. Vous verrez les réponses de ceux qui habitent là depuis plus de vingt cinq ans, elles vous surprendront et on vous racontera certainement des faits qui vous révolteront. Vous comprendrez de quoi je veux parler quand j'évoque un "cirque" et une "structure." De cela la Mairie de Paris ne peut pas en être dédouanée.
D'ailleurs, dans Libération, avant la candidature de Paris pour les J.O. de 2012 Delanoé avait dit qu'il voulait faire de Barbes, Porte de la Chapelle, Jules Joffrin le triangle d'Or de Paris en prenant appui sur ce qui existe à Jules Joffrin. Allez à Jules Joffrin et vous comprendrez que l'éboueur Mamadou qui habite rue de Lagouhat n'aura bientôt plus les moyens d'habiter rue de Lagouhat et qu'il devra partir malgré lui. Il sera victime de ce que vous appelez la jouissance «d'une très forte attractivité. Comme toutes les capitales mondiales de ce niveau.»
Désolé Stefz, je le vois tous les jours dans mon métier et ça me donne envie de cogner car bien évidemment tout est légal et en plus il ont le culot d'appeler ça de la réhabilitation. Si Mamadou, Djibril, Mohamed, Karim, et tous les autres Didier, René précaires ou pauvres peuvent tous revenir habiter leur quartier alors j'accepterai le terme de "réhabilitation" sinon c'est de la "réaffectation" pour ne pas dire du "nettoyage." L'offre et la demande est un paravent bien pratique et le "nouveau petit bourgeois bien pensant" un bon instrument pour ce paravent qui d'ailleurs ne cherche pas forcément à être propriétaire et qui est majoritairement locataire d'où l'inflation importante des loyers dans ces quartiers.
Ceci dit je ne nie pas le fait que la ville cherche à augmenter son parc de logements sociaux. Oui mais où ? Les 6.000 logements dont vous parlez sont des programmes. Où sont-ils réellement ? 10.000 personnes sont expulsées de leur logement chaque années à Paris (sans compter ceux qui partent juste avant l'expulsion) et principalement dans ces quartiers où les "nouveaux petits bourgeois bien pensants" ont décidé d'exercer leur droit de vouloir y vivre, générant la demande dont vous parlez et l'offre subséquente inaccessible à ceux qui auront dû partir. Ca, ce n'est pas un programme c'est une réalité, il suffit d'aller à la préfecture de Paris pour consulter ces chiffres.
Enfin, je reviens sur «l'attractivité» de Paris. Probablement sans le vouloir, vous en parlez avec une approche prioritairement économique régit par une «simple loi» celle de «l'offre et de la demande.» Ca me gène, d'autant que vous en parlez en terme de jouissance. Désolé, je n'accepterais pas que ma ville jouisse si son attractivité devait pousser mon voisin dehors.
Tout cela nous a écarté du sujet principal sur la cohésion du mouvement de contestation français et les envieux qu'elle fait chez nos voisins. Depuis cette émission, il y aurait de l'eau dans le gaz syndical...
Pardon, 10.000 expulsions effectives c'est pour la France entière. Cela dit, selon la Fondation Abbé Pierre toujours pour toute la France ce sont en fait 50.000 "expulsions" (départs volontaires suite à jugement d'expulsion + expulsions effectives.) Voir article l'express ici.
Pour Paris j'ignore donc le chiffre exact mais il ne doit pas être loin des 5.000. La préfecture de Police de Paris a ces chiffres puisque c'est elle qui est requise pour assister l'huissier pour procéder à l'expulsion et c'est elle qui autorise les forces de l'ordre à assister l'huissier pour chaque dossier d'expulsion.
Pour Paris j'ignore donc le chiffre exact mais il ne doit pas être loin des 5.000. La préfecture de Police de Paris a ces chiffres puisque c'est elle qui est requise pour assister l'huissier pour procéder à l'expulsion et c'est elle qui autorise les forces de l'ordre à assister l'huissier pour chaque dossier d'expulsion.
Merci pour votre réponse.
Vous obligez à pousser la réflexion. Vous avez en tout cas largement ouvert la mienne, et je ne suis plus tout à fait sûr de l'importance des "facteurs structurels" que je présentais précédemment.
Il va falloir que je cogite un peu tout ça.
Au plaisir de vous relire. Chouette échange, j'en sors un peu moins con.
Vous obligez à pousser la réflexion. Vous avez en tout cas largement ouvert la mienne, et je ne suis plus tout à fait sûr de l'importance des "facteurs structurels" que je présentais précédemment.
Il va falloir que je cogite un peu tout ça.
Au plaisir de vous relire. Chouette échange, j'en sors un peu moins con.
>>Celui de ces banlieues à le sentiment de n'avoir rien à perdre tandis que le bobo a toujours beaucoup à perdre même si on lui retire la moitié de ce qu'il possède. La révolte n'a pas la même source et n'est pas pensée de la même manière, il n'y a pas de fil conducteur, il n'y a donc pas de propagation. Tant qu'il aura une distance aussi importante entre les sources des problèmes de chacun, le pouvoir est tranquille. Un petit coup de pouvoir à une pseudo-gauche et les bobos rentreront dans le rang pour dix nouvelles années pendant que les banlieues "chaudes" continueront à crever.
Le grand soir n'est pas pour demain.
Considérant la situation économique mondiale (ruine et désindustrialisation de l'occident/ surproduction chinoise), il semble évident que la paupérisation (violente) de la classe moyenne est inéluctable (la reforme des retraites ce n'est que le tout début des attaques que prépare la bourgeoisie pour essayer de faire mouvoir encore un peu le capitalisme agonisant).
Tous les bobos et les salariés des classes moyennes vont glisser inexorablement dans la précarité la plus dure dans peu de temps (une poignée d'année, 4à10ans tout au plus, bref, c'est bien trop loin pour tous ces spécimens conditionnés par l'idéologie capitaliste, qui, donc, ne pensent qu'à très court terme). Et ça, tous les pouvoirs, qu'ils soient de droite ou de la "pseudo-gauche", n'y pourront rien, même un vernis de politique sociale ne pourra enrayer la machine.
Le navire prend l'eau de toute part, la situation économique mondiale n'est pas comparable au passé, la classe moyenne va morfler comme jamais (et je ne vais pas m'en plaindre).
Le grand soir n'est pas pour demain.
Considérant la situation économique mondiale (ruine et désindustrialisation de l'occident/ surproduction chinoise), il semble évident que la paupérisation (violente) de la classe moyenne est inéluctable (la reforme des retraites ce n'est que le tout début des attaques que prépare la bourgeoisie pour essayer de faire mouvoir encore un peu le capitalisme agonisant).
Tous les bobos et les salariés des classes moyennes vont glisser inexorablement dans la précarité la plus dure dans peu de temps (une poignée d'année, 4à10ans tout au plus, bref, c'est bien trop loin pour tous ces spécimens conditionnés par l'idéologie capitaliste, qui, donc, ne pensent qu'à très court terme). Et ça, tous les pouvoirs, qu'ils soient de droite ou de la "pseudo-gauche", n'y pourront rien, même un vernis de politique sociale ne pourra enrayer la machine.
Le navire prend l'eau de toute part, la situation économique mondiale n'est pas comparable au passé, la classe moyenne va morfler comme jamais (et je ne vais pas m'en plaindre).
"Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark" (W.Shakespeare / Hamlet)
c'est vrai on a pas eu droit au journaliste Danois. Peut-être qu'ils sont trop occupés (à publier des caricatures stupides ?).
Je vis au Danemark. Je comprend la modération de Johann sur le plateau. Les pays scandinave ne sont pas victimes du néo-libéralisme autant que les pays méditerranéens. Du coup, les inégalités y sont plus réduites. Oh, bien sûr elles existent.
... et elles croissent.
Il y a quelque chose qui pourrit au royaume du Danemark.
Je vis au Danemark. Je comprend la modération de Johann sur le plateau. Les pays scandinave ne sont pas victimes du néo-libéralisme autant que les pays méditerranéens. Du coup, les inégalités y sont plus réduites. Oh, bien sûr elles existent.
... et elles croissent.
Il y a quelque chose qui pourrit au royaume du Danemark.
Le tutoiement est beaucoup plus usuel en Espagne, les règles ne sont pas les mêmes qu'en France.
@Mon nombril :
Pour revenir de 3 ans passés en Espagne, c'est clair que le tutoiement simplifie les rapports humains.
Pourtant la journaliste allemande, elle, vouvoie certainement (Ihr ?) les élite politiques qu'elle ne connaît pas. J'aime imaginer que la politesse n'est pas nécessairement de la déférence...
Pour revenir de 3 ans passés en Espagne, c'est clair que le tutoiement simplifie les rapports humains.
Pourtant la journaliste allemande, elle, vouvoie certainement (Ihr ?) les élite politiques qu'elle ne connaît pas. J'aime imaginer que la politesse n'est pas nécessairement de la déférence...
Je peux te tuer, et vous aimez ! ...ce sont les charmes de notre langue ....
Il parait que not' mait'e tutoie beaucoup ....
J'ai bossé dans un groupe où le tutoiement était obligatoire ...ça faisait plus fun ! mais cela ne change rien au fond ....
quand tu n'as pas la parole, on te le fait bien comprendre ...
Ce qui est, me semble-t-il, plus important, c'est que quand un "qui se croit important" te tutoie d'emblée, en s'attendant à ce que tu le vouvoies, il est utile, soit de refuser le tutoiement ( c'est ce qui est le plus digne, et qui va le plus le déranger ), soit de le tutoyer en retour...
Maintenant , entre petits groupes amicaux, c'est complétement différent ...
En fait ce qui compte, c'est ce qui se cache derrière...c'est l'intention ...
La prise de distance est souvent utile ...
Il parait que not' mait'e tutoie beaucoup ....
J'ai bossé dans un groupe où le tutoiement était obligatoire ...ça faisait plus fun ! mais cela ne change rien au fond ....
quand tu n'as pas la parole, on te le fait bien comprendre ...
Ce qui est, me semble-t-il, plus important, c'est que quand un "qui se croit important" te tutoie d'emblée, en s'attendant à ce que tu le vouvoies, il est utile, soit de refuser le tutoiement ( c'est ce qui est le plus digne, et qui va le plus le déranger ), soit de le tutoyer en retour...
Maintenant , entre petits groupes amicaux, c'est complétement différent ...
En fait ce qui compte, c'est ce qui se cache derrière...c'est l'intention ...
La prise de distance est souvent utile ...
Excellente émission : le regard des autres - surtout quand il est aussi aimable à notre égard ! - est trés utile...
Cela ne nous fait pas de mal, car nous subissons propagande et intimidation presque tout le temps !
Le journaliste espagnol a quand-même fait allusion au franquisme, ce que j'ai trouvé troublant, mais peu étonnant : l'intimidation, l'absence de 4° pouvoir ( sauf exception ), ainsi que la perte de pouvoir des ex-représentants du Peuple (sauf le Front de Gauche, qui se bat vaillamment), faisant partie de la panoplie .
Les angles d'"attaque" de chacun des journalistes, suivant sa culture, nous apprend beaucoup ...quel dommage que l'UE n'existe pas par le bon bout, càd, les peuples. La protestation actuelle pourrait bien être un point de départ : jonction contre les oligarchies ...pour cela, il ne faut pas caler ....
Pour ceux qui se réjouissent trop tôt d'une fin de mouvement, le feu couve sous la cendre : vous êtes trop intoxiqués par les medias aux ordres, et trop loin de la population, dans votre tour d'ivoire ...
Est-ce qu'on trouve ce journal "Pùblico" distribué à Paris : je ne le trouve pas chez mes kiosquiers préférés .....Merci !
Cela ne nous fait pas de mal, car nous subissons propagande et intimidation presque tout le temps !
Le journaliste espagnol a quand-même fait allusion au franquisme, ce que j'ai trouvé troublant, mais peu étonnant : l'intimidation, l'absence de 4° pouvoir ( sauf exception ), ainsi que la perte de pouvoir des ex-représentants du Peuple (sauf le Front de Gauche, qui se bat vaillamment), faisant partie de la panoplie .
Les angles d'"attaque" de chacun des journalistes, suivant sa culture, nous apprend beaucoup ...quel dommage que l'UE n'existe pas par le bon bout, càd, les peuples. La protestation actuelle pourrait bien être un point de départ : jonction contre les oligarchies ...pour cela, il ne faut pas caler ....
Pour ceux qui se réjouissent trop tôt d'une fin de mouvement, le feu couve sous la cendre : vous êtes trop intoxiqués par les medias aux ordres, et trop loin de la population, dans votre tour d'ivoire ...
Est-ce qu'on trouve ce journal "Pùblico" distribué à Paris : je ne le trouve pas chez mes kiosquiers préférés .....Merci !
Excellente adaptation de Mr Porte aux nouvelles possibilites que lui apporte la video... encore!
Ah ! Quand je repense à Pujadas demandant à Thibault s'il craignait pas qu'on soit la risée de l'Europe !
Finalement, moi qui tremblais que nous ne fussions si ridicules, avec nos petites pancartes, j'aurais presque envie d'être un peu fier...
Allez le fleuve, à bas les digues.
Finalement, moi qui tremblais que nous ne fussions si ridicules, avec nos petites pancartes, j'aurais presque envie d'être un peu fier...
Allez le fleuve, à bas les digues.
Et avec Didier Porte ! :-)